Hello everybody!
J'écris enfin ma première fiction. Ça faisait longtemps que plusieurs idées me trottaient dans la tête, et je me disais: «Je me lance, je me lance pas? »
Bref, j'ai fini par me décider, et voilà!
Je ne sais pas trop quoi en penser, vu que je ne peux pas trop juger ma propre écriture, donc j'espère que la fiction plaira à certain! (ou à tout le monde, ce serait pas mal aussi) xD
Rating : T
Pairing : Newtmas
Résumé : Thomas s'attendait à voir débarquer une belle blonde plantureuse à laquelle il pourrait faire visiter tous les coins les plus romantiques de Paris. Mais ce n'est pas ce genre de blonde qui descendit du bus ce jour-là. UA.
Les personnages appartiennent à James Dashner.
I
Ce jour-là, en anglais, Thomas s'ennuyait à mourir –comme à son habitude- et s'amusait à essayer de lancer des boulettes de papiers dans le col de chemise de Minho, qui somnolait au rang devant lui.
Il n'y avait plus que deux petites heures à tenir, et ils seraient libérés de cette interminable journée. Thomas ne pensait qu'à une chose à ce moment même : courir.
Ils avaient prévu, avec Minho d'aller se défouler au parc, pour compenser les neuves heures de cour passée assit sur une chaise.
Alors que Thomas vaquait à ses occupations –hyper-intéressantes- , il fut tiré de sa rêverie par le ton soudain changeant de la voix de son professeur.
M. Janson, lui qui était totalement soporifique, et dont l'esprit était absent en permanence (à croire qu'il n'était même pas présent quand il faisait son propre cour), passa soudain de son ton le plus détaché à un ton presque enjoué.
OH MON DIEU, pensa Thomas, Il vient de comprendre le sens de sa vie !
Eh bien non. Si Janson avait changé de ton, c'était simplement pour leur rappeler que les correspondants Anglais arriveraient dans deux semaines.
C'était presque ça, se dit-il.
Cette histoire de correspondants lui était totalement sortit de la tête. Il se rappelait vaguement que le professeur en avait parlé en début d'année, mais l'idée d'avoir une personne qu'il ne connaissait pas chez lui ne l'enjouait pas plus que ça.
Soudain une phrase de Janson provoqua un grand silence dans la classe :
- Étant donné que le nombre de garçons est supérieur au nombre de filles dans votre classe …
En effet, sa classe comptait vingt et un garçons contre cinq filles. Le silence s'était fait dans toute la classe, attendant la suite avec impatience.
- Et que dans leur cas, c'est le nombre de filles qui est supérieur à celui des garçons…
Tout le monde retenait son souffle. Accouche ! s'indigna Thomas intérieurement.
- Certains d'entre vous accueilleront des correspondants de sexes opposés chez eux.
Un brouhaha gigantesque éclata dans la classe, avec un Janson sans aucune autorité essayant en vain de calmer ces adolescents plein d'hormones.
- Bien sûr, elles ne pourront pas dormir dans votre chambre. dit Janson en essayant vainement de se faire entendre, mais personne ne semblait lui prêter attention.
Thomas bien que très heureux à l'idée de recevoir une correspondante, ne put s'empêcher d'être dégouté en voyant le filet de bave couler sur le menton de Winston, son voisin de table. Ce mec avait vraiment un problème urgent à régler avec les filles…
Minho se retourna d'un coup vers Thomas, les yeux pleins de malices et s'exclama :
- Putain, Thomas c'est trop cool! J'vais pouvoir me taper une anglaise!
- Euh, Minho… Faudrait peut-être qu'elle soit d'accord tu ne crois pas ? En plus t'es même pas sûr de tomber sur une fille. Lui répondit Thomas en continuant dubitatif : ce serait quand même vraiment de la malchance que de tomber sur un mec.
Minho continua, ne relevant même pas la remarque :
- J'espère que ce sera une belle brune avec de gros nich-
- J'ai compris l'image Minho, coupa Thomas
- Et toi, t'aimerais qu'elle soit comment ? Interrogea Minho tout excité.
Thomas trouvait ça complètement débile, d'avoir des attentes et de se faire des films, c'est comme ça qu'on finissait par être déçu. Mais, devant l'air impatient et le grand sourire de son meilleur ami, il soupira et répondit simplement :
- J'aime bien les blondes.
Minho qui s'attendait à plus, fronça les sourcils :
- Et ?
- Et quoi ? Demanda le brun lascivement.
- Bah je ne sais pas moi, tu t'en fou du reste ? Tu veux juste qu'elle soit blonde ?
- Si elle avait un cerveau, ce serait pas mal aussi. Rétorqua Thomas accompagné d'un sourire sarcastique.
- Pff, c'est à se demander si on vient de la même planète.
Et le brun se retourna, accostant les autres garçons de la classe, pour connaître leur avis.
Au fond, Thomas serait ravis d'accueillir une belle blonde tout droit sortie d'un clip, qu'elle ait un cerveau ou non, mais il ne voulait surtout pas passer pour un mort de faim. Comme Winston. Qui bavait toujours. Eurk.
Il observa alors plus attentivement la classe. Les réactions de chacun des élèves étaient toutes très différentes. Du côté des filles, trois d'entre elles poussaient de petits cris stridents, dignes de chèvres qu'on égorge, alors que devant elles, l'une parlait à l'autre de manière enjouée, alors que celle-ci rougissait.
Petite vierge effarouchée, pensa Thomas.
Du côté des mecs, c'était la totale euphorie. Ils avaient tous l'air sûrs de pouvoir se taper leur colocataire temporaire. Le brun pensa un instant qu'ils étaient vraiment cons.
Ils croient vraiment que les anglaises sont plus faciles que les françaises ?
Gally, un mec super baraqué de sa classe dont les sourcils avaient déclaré leur indépendance, était un des seuls qui était resté calme. Thomas trouva ça étrange venant de lui, qui s'enflammait toujours à la moindre nouvelle, bonne ou mauvaise.
A côté de lui Ben, était dans une conversation qui paraissait plus qu'animée avec Minho, mais après avoir entendu les mots « seins » et « crème glacé » dans la même phrase, Thomas s'en désintéressa bien vite.
Janson, qui jusque-là était resté très calme, claqua un énorme dictionnaire sur sa table. Tout le monde sursauta et le silence se fit. Thomas remarqua que sa paupière tressautait nerveusement.
Après avoir longé la salle du regard, il déclara d'une voix plus forte que d'habitude :
- Bien ! Maintenant que vous avez bien profité de ces quelques minutes pour bavarder, j'aimerais reprendre mon cours pour les dix minutes restantes, vous aurez tous le temps de parler pendant la pause.
Et le cours ennuyant de M. Janson reprit, tout comme sa voix à effet soporifique.
Et Thomas recommença sa fabrication de boulettes en papier.
-o-
Le vent caressait ses joues, sa respiration était régulière et les mouvements de ses jambes s'accordaient parfaitement avec ceux de ses bras. Thomas adorait faire ça. Il piquait un sprint sans prévenir et abandonnait Minho derrière lui, les cris de protestations de celui-ci s'éloignant petit à petit jusqu'à ce qu'il n'entende plus que le bruit du sifflement de l'air qu'il fendait dans sa course. Dans ces moments-là, il ne pensait plus à rien. Seul le bruit de ses pas qui heurtaient sur le sol l'intéressait. Il ne voulait pas penser qu'en rentrant, la maison serait sûrement vide et silencieuse. Alors il écoutait le mélange de bruit qui se mêlait dans ses oreilles quand il courait.
-o-
Minho avait fini par le rattraper et lui avait passé un sacré savon. Il détestait quand Thomas lui faisait un coup comme ça, et autant dire que ça arrivait assez souvent. Il savait que c'était parce que Thomas allait mal qu'il se défoulait comme ça, et ça l'inquiétait encore plus d'être impuissant face à son malêtre. Du coup, l'asiatique s'était débrouillé pour faire promettre au brun de lui payer un coup à boire à chaque fois qu'il le laisserait en plan de la sorte. Il avait pensé que le brun essaierait alors de moins le faire, mais cela faisait la vingt-troisième fois que les deux amis se retrouvaient à aller dans ce bar. Minho ne se gênait alors plus du tout et prenait ce qu'il y avait de plus cher. Mais Thomas s'en fichait, sa mère lui donnait une énorme somme d'argent de poche pour compenser ses absences.
Les deux amis entrèrent dans le bar et saluèrent le barman, un black un peu enrobé à l'air fort sympathique :
- Hello Fry ! s'exclama Minho.
- Salut Siggy, dit Thomas d'une voix sans grande conviction.
- Salut les gars. Thomas n'en a encore fait qu'à sa tête ? demanda le barman un rire dans a voix
- Ouais, il m'a ABANDONNE au milieu du parc ! dit Minho en lançant un regard accusateur à son meilleur ami.
Thomas afficha une mine boudeuse.
- Je vous sers quoi les gars ?
- Comme d'hab' pour moi ! répondit l'asiatique.
- Pareil, dit le brun.
- Ok, laissez-moi deux minutes.
Fry se retourna et entreprit de préparer les boissons pour les deux garçons. Il commençait à être habitué à voir ces deux là débarquer à l'improviste, et ils avaient tous les trois commencé à s'appeler par leur prénom.
Alors Minho se tourna vers Thomas, le flan appuyé contre le comptoir. Celui-ci avait les deux coudes posés dessus et regardait un point invisible.
L'asiatique le dévisagea quelques secondes avant de lancer :
- Allez, déballe ton sac frérot !
Thomas sortit alors de son mutisme et lança un regard interrogateur à Minho.
Il enchaîna :
- Roh, ça va, je te connais mieux que moi-même, je sais très bien que tu ne vas pas bien.
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Rétorqua le brun.
- Ah bon ? C'est pourtant inscrit en ENORME sur ton front. Hein Fry, regarde ! Minho pointa le doigt sur le front de Thomas et le déplaça en même temps qu'il lisait la phrase imaginaire : Je-ne-vais-pas-bien. C'est bizarre qu'il n'y ai pas de fautes d'ailleurs, venant de toi, ajouta Minho l'air faussement surpris en continuant d'observer le front de Thomas.
Cette petite plaisanterie de l'asiatique fit sourire Thomas. Minho était vraiment un super ami. Toujours là quand il fallait.
Thomas poussa un long – et interminable- soupir, et avoua d'une voix triste
- Je n'ai pas envie de rentrer chez moi en sachant que tout ce que je trouverai, c'est un mot d'excuse sur la table. J'vais devenir fou à rester seul. Et puis, t'imagines pour les correspondants ? Comment je vais lui expliquer moi que ma mère est presque un fantôme? Surtout que je ne parle pas un mot d'anglais et que je-
- STOP ! Reprends ta respiration, le coupa Minho
Thomas avait tout déballé d'une traite sans prendre la peine de respirer.
Il mit la tête entre ses bras et s'avachit sur le bar en poussant un gémissement épuisé.
- Pour commencer, pourquoi tu ne viendrais pas passer la soirée chez moi ? Mes parents sortent ce soir et je dois garder ma petite sœur. Ensuite, si tu veux, je pourrais expliquer la situation au corres' ! Pas de problème !
Minho avait vécu plusieurs années en Amérique chez sa grand-mère, et était donc bilingue. Facile pour lui.
Thomas releva légèrement la tête et lança un regard reconnaissant à Minho.
C'était vraiment le meilleur ami du monde.
-o-
- Keïla ! Lâche la jambe de Thomas ! Arya ! Arrête de lui lécher le visage ! Minho se débattait avec le fouet et le saladier pendant qu'il criait sur sa sœur et son chien. Ces deux-là a-do-raient Thomas.
Keïla était têtue comme une mule et refusait de lâcher Thomas. Ce dernier, lassé, finit par la prendre dans ses bras, comme elle le réclamait depuis maintenant quatorze minutes et trente-deux secondes montre en main, en criant, pleurant et riant. La joie des enfants, se dit Thomas. En vérité, il était très heureux de se retrouver là. Pas de silence pesant, juste des cris, des aboiements et des rires.
Minho venait de finir de préparer la pâte à crêpes (crêpes réclamées par Keïla) et s'essuyait les mains, quand des bruits de pas maladroits se firent entendre dans le couloir.
Minho s'exclama énervé :
- Bravo Keïla ! Tu viens de réveiller les monstres ! Merci beaucoup ! Cette dernière riait de plein cœur, comme si en avait pas déjà assez de deux, marmonna l'asiatique.
Thomas interrogea Minho d'un air horrifié :
- Ne me dis pas que tes petits cousins sont là ?!
Son ami lui répondit, un rire dans la voix :
- C'est presque ça !
Alors Minho ouvrit la porte à laquelle on grattait depuis quelques secondes, et Thomas eut à peine le temps d'apercevoir deux formes vague qu'elles se jetèrent sur lui sans plus de cérémonie. Il tomba à la renverse sur le canapé devant lequel il se tenait et fut assailli par pleins de petits coups de langues (Non, ce n'est pas Newt. Désolée.)
Sur lui, se tenait deux minis labradors, un noir et un beige, qui semblaient très heureux de voir un nouvel arrivant (ou jouet à mâchouiller, au choix). Thomas écarquilla les yeux et s'indigna :
- Minho ! Tu ne m'as pas dit qu'Arya avait eu une portée !
- Eh bien figure toi que je ne m'en étais pas rendu compte non plus. Ma mère m'a dit que j'étais complètement bigleux. Imagine ma surprise quand je suis rentré du lycée et que j'ai découvert deux boules de poils pleines de sang (Thomas fit la grimace) qui ne tenaient même pas sur leurs pattes! Mais ça m'étais complètement sorti de la tête, je pensais te l'avoir dit en fait.
- Franchement t'abuses Minho ! Dis Thomas en caressant le flan droit du labrador noir. (l'autre s'était totalement désintéressé de Thomas et était parti avec Keïla)
- Roooh, ça va hein, c'est pas comme si ça allait changer ta vie, sérieux, dit Minho en riant
- Vous allez en faire quoi du coup ? interrogea Thomas.
- On va les donner, on ne peut pas les garder, on a déjà assez de bouches à nourrir !
Et de but en blanc, sans réfléchir, Thomas déclara :
- Je veux celui-là.
Minho ne comprit d'abord pas le sens de sa phrase, puis écarquilla les yeux, et regarda tour à tour le petit labrador qui remuait la queue en fixant les yeux whisky de Thomas, et le brun qui regardait également le petit chien droit dans les yeux. Il sourit à ce spectacle attendrissant, et déclara :
- D'accord.
Thomas tourna vivement la tête, s'étant attendu à plus de résistance, et s'exclama en jubilant :
- C'est vrai ?! Oh trop génial ! Il se tourna vers le chien et lui dit : Je vais t'appeler Chuck ! Le chien remua la queue de plus belle, ça te plaît ? Thomas le serra dans ses bras, le sourire aux lèvres.
Minho souriait, il le savait après tout, sous ses airs de mec froid et distant, Thomas était juste un gros chamallow.
X
Voilà! N'hésitez pas à me donner votre avis, et dire ce qui vous a plut ou non!
Je posterais sûrement le deuxième chapitre dimanche ou lundi.
Merci à ma Beta BlackEmilyMalou, que j'aime fort fort fort!
