Harun qui sourit d'un air crétin alors que Boby s'installe devant son ordinateur. Antoine pouffe doucement dans un coin, effaré de voir à quel point la jeune fille peut être manipulée.
Tsûriel est hors de vue depuis que Boby l'a chassé à coup de Larousse Dictionnaire suite à un rapprochement forcé entre lui, Antoine et le lit (Boby: Et il ose me dire que c'était un accident... MON CUL OUI !)
- T'inquiète Boby, j'suis sûr qu'on va bien s'amuser.
- Je prends le clavier si tu veux...
- Non, dicte, je tape.
- Okay.
- ET ARRÊTE DE TE FOUTRE DE MA GUEULE ANTOINE !
Harun: Boby et moi avons eu l'idée d'une fic sur Death Note, un univers alternatif se passant à notre époque dans un lycée comme un autre. Mais je ne vous dit rien de plus et je vous laisse savourer ce premier chapitre en espérant que cela vous plaira malgré le fait que "malheureusement" L sera bien vivant dans cette fic et Raito sera peut-être machiavélique mais il butera pas de grands méchants tueurs à travers le monde (bien que pour ce dernier point je pense le comprendre un peu...).
- Quel malheur en effet... L et Raito ne se détesteront pas...
- Bon, vous allez arrêter avec l'ironie ? demande soudain Antoine, qui s'approche de moi et noue ses bras autour de mon cou (Boby: C'est moi qui parle, je précise. Mon ange gardien n'irait pas enlacer Harun de cette manière sans se prendre un revers de mon roux adoré !).
- Toinou, je crois que Dante va ronronner de plaisir là...
- Que ronronner ?
- oO ???
- Je sens qu'il l'influence de jour en jour... marmonne Harun en piochant dans un pot de glace.
Titre: Kiss me Hell.
Auteurs: Boby et Harun.
- J'écris.
- Je dicte.
- En bref, on est complémentaires, fait Boby en haussant une épaule.
Correcteurs: Antoine et Killua11.
Disclamer: Pas à moi.
Rating: M.
Couple: Raito X Misa (Me tueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez pas c'est juste pour le début ! Promis juré craché ! De toute façon y'a que Misa qui prend ça au sérieux, Raito il subit ! Niark !) et APRES (quelques chapitres...) L X RAITO (POWAAAAAAAAAAAA !!!).
Précision: Le nom de mon brun adoré va être modifié dans ma fic car je ne peux pas l'appeler "L" ! C'est pas très logique et ce n'est qu'un surnom. Mais je l'utiliserai d'une autre manière... Et étant donné que je ne connais pas son véritable prénom, j'en ai trouvé un autre.
L s'appellera désormais Hell Ryuuzaki (Oui, oui, je sais que dans le manga, L. se présente à Raito sous le nom de Hideki Ryuuga mais j'aime pas ce prénom me fait penser au crétin dans Chobits) et puis je préfère le nom de famille de L. Question d'habitude).
Certes, ce n'est pas un prénom qui existe mais... j'aime bien ce mot et la prononciation entre Hell et L est /presque/ exactement la même.
J'éspère que ça vous plaira.
Certains faits ont changé aussi alors Misa n'est pas amoureuse de Raito parce qu'il a tué le meurtrier de ses parents mais parce que le garçon l'a aidé quand ils étaient en seconde (Ils ont le même âge dans ma fic).
Bon, maintenant ça suffit !
En choeur: BONNE LECTURE A TOUS !!!
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- Raitooooooooooooooo embrasse-moi, allez ! couina la jeune blonde en s'accrochant au bras du jeune homme, ignorant les regards amusés des élèves qui rangeaient leurs affaires du matin avant de se rendre à la cafétéria.
- Misa, tu sais que je n'aime pas ça... et encore moins en public, grommela d'une voix lasse le châtain qui essaya de dégager son bras... sans succès.
- Fait pas ton timide ! Ça fait deux ans qu'on sort ensemble, t'as plus à être timide ! Ils sont tous au courant que tu es avec moi maintenant !
/Et grâce à qui ? Merci bien !/ pensa Raito Yagami en se tournant vers elle, lui souriant hypocritement.
- Je sais "chérie" mais alors j'aimerais beaucoup ranger mes affaires pour avoir mes bras libres quand je t'embrasserai.
Misa eut la bonne idée de rougir et de reculer doucement.
- D'accord mon amour... mais n'en profite pas après pour me faire des choses devant tout le monde, hein ?
/Mais tu l'as rêvé ! J'aurais jamais un comportement pareil... et encore moins envers toi !/
- Au fait, Kealy m'a demandé si on pouvait les rejoindre à midi. Elle a dessiné de nouvelles tenues pour moi et comme mon boss chez Clark & Lover m'a demandé de lui apporter de nouvelles idées, j'aimerais les juger... tu ne m'en veux pas ?
- Bien sûr que non, répondit Raito en rangeant ses affaires.
Puis il se figea et, dégoulinant de mièvrerie, rajouta.
- ... mon coeur.
/Ce qu'il ne faut pas faire !/
- Merciiiiiii l lui répondit la jeune fille en lui sautant au cou, renversant ses classeurs et éparpillant ainsi ses feuilles de cours qu'il avait si soigneusement classé hier soir. Je vais réserver les places ! A tout à l'heure mon amour !
Raito serra les dents et regarda la jeune fille partir vers la cafétéria d'un pas guilleret, l'oeil brillant de colère contenue.
/Je n'arrive décidément plus à la supporter ! Quelle plaie ! Moi et ma légendaire "justice", on aurait dû se la fermer le jour où on l'a défendu devant ces trois débiles. Elle ne me lâche vraiment plus !/
Il soupira et se retourna pour ramasser ses affaires quand il se retrouva à quelques centimètres à peine d'un garçon au cheveux noirs légèrement penché en avant, tenant du bout des doigts ses feuilles de cours.
Sous le choc, il poussa un cri aigu et recula si violement qu'il trébucha, tombant sur le sol.
Son vis-à-vis le regarda d'un air calme, un bâton de sucette dans la bouche, se tenant exactement dans la même position.
Quelques secondes passèrent avant que Raito, rougissant légèrement de honte devant son comportement inhabituel, ne se relève, menaçant le garçon du regard juste au cas où il lui prendrait l'idée de lui lancer une réflexion de mauvais goût...
Mais ce dernier ne bougeait toujours pas.
- Euh... merci ! lui lança soudain Raito en se saisissant des feuilles, les fourrant dans son classeur et plaçant le tout dans son casier.
Il referma ce dernier d'un mouvement vif et voulu se tourner à nouveau vers le brun mais ce dernier s'en allait déjà en traînant un peu les pieds.
/Mais... mais... c'est qui ce type ? Je l'ai jamais vu ! Avec une dégaine pareille, je devrais pourtant l'avoir remarqué !/ se dit-il en observant la silhouette vêtu de blanc tourner à gauche et disparaître de sa vue. /Et pourquoi ne va-t-il pas à la cafétéria ? ... Bah ! On s'en fout ! Allons manger ou Misa va me faire une crise./
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Hell se dirigea automatiquement vers la salle des professeurs, au premier étage, après avoir disparu du champ de vision du garçon qu'il venait d'aider.
Une jeune fille blonde l'avait littéralement attaqué et ses cours s'étaient éparpillés avec alégresse autour de lui. Le brun s'était alors penché, les avait ramassé une à une, délaissant pendant un instant sa sucette à la fraise, et avait attendu que le châtain se retourne.
Sa surprise avait été si grande qu'il en était tombé à la renverse et Hell avait été amusé un court instant de l'effet qu'il lui faisait.
Il avait fallu quelques minutes au châtain pour se ressaisir et se relever le plus dignement qu'il pouvait en reprenant ses feuilles, lui lançant un regard lui signifiant clairement de garder ses remarques pour lui.
Comme s'il se serait permis une seule réflexion... ce n'était pas son genre.
... Du moins, il ne se serait pas permis une réflexion de vive voix. Mais l'autre ne l'avait pas interdit de penser !
Finalement le brun n'avait pas attendu son remerciement et s'était éloigné.
Le garçon ne l'avait pas rattrapé.
En y réfléchissant bien, le fait qu'ils ne se soient jamais rencontrés auparavant n'était pas quelque chose d'extraordinaire: le lycée était grand et Hell passait généralement inaperçu. Il n'était là que depuis un an et ne s'était fait aucun ami.
Il restait seul dans son coin, ayant toujours un paquet de bonbon sous la main pendant les cours. Son Q.I dépassait de loin les 200 et cela arrangeait bien certains de ses camarades de classe lorsqu'il y avait un exposé commun.
D'ailleurs, Hell pensait souvent qu'il agissait comme un larbin.
Il vivait dans un appartement avec son tuteur, Watari, qui était aussi son professeur d'anglais au sein du lycée. A chaque midi, ils déjeunaient ensemble ce qui évitait à Hell de passer une demie-heure sous le regard curieux des autres lycéens: Il n'était quand même pas une bête curieuse...
Hell adorait s'enfermer dans la bibliothèque pendant les pauses, non pas pour travailler mais pour réfléchir aux questions existentielles du monde en savourant une sucette. Les professeurs l'aimaient bien même s'ils le trouvaient très étrange avec sa manie de tout tenir du bout des doigts et sa lenteur gracieuse qu'il mettait dans chacun de ses gestes.
Ce fut donc plongé dans ses pensées, mordillant consciencieusement la petite boule de sucre qui restait dans sa bouche, les mains dans les poches et les pieds traînants, que Hell s'approcha de la salle des professeurs.
Watari discutait avec une professeur de japonais qui semblait boire ses paroles quand il le remarqua sur la pas de la porte.
- Oh Hell ! Tu en a mis du temps !
- J'ai aidé quelqu'un dans les couloirs.
Le vieil homme haussa élégamment un sourcil avant de tourner vers son interlocutrice.
- Veuillez m'excuser professeur Yakamoto mais je dois aller dîner avec mon fils. Nous nous verrons tout à l'heure.
La jeune femme sembla tiquer sous l'appellation mais ne se permit aucune remarque, se contentant de lui sourire avec pudeur en s'inclinant.
Ils quittèrent la salle des professeurs et, tout en marchant, l'homme posa une main sur son épaule, protecteur.
Watari veillait sur Hell depuis que ce dernier avait 4 ans. Les parents du jeune homme avaient quitté le Japon un an après leur mariage pour s'installer à Londres. Hell les avait perdu alors qu'il n'avait que deux ans et il avait été placé dans un orphelinat, n'ayant aucune famille pouvant l'accueillir. Sa scolarité s'était faite dans une école publique où le vieil homme enseignait plusieurs matières dont l'anglais, l'histoire et le japonais pour ceux que cela intéressait. Watari avait tout de suite remarqué les capacités intellectuelles du petit garçon et il s'était prit d'une affection paternelle particulière pour ce petit garçon aux cheveux noirs mi-longs lui retombant devant les yeux, toujours recroquevillé sur lui-même et silencieux.
Il lui avait acheté une sucette à la fraise pour faire connaissance et depuis ce temps, Hell était un accro invétéré des sucreries.
- J'espère que tu as faim ! lui lança-t-il soudain, Je connais un restaurant français qui vient d'ouvrir à quelques rues du lycée.
- Il doit être cher.
- C'est une occasion spéciale, aujourd'hui. Tu as 17 ans.
Le garçon leva ses yeux noirs vers lui et eut un léger soupir.
- Ça a été une matinée comme une autre pourtant.
- Ça, c'est ce que tu crois. Et puis... il y a encore cet après-midi et ce soir. Peut-être vas-tu faire une rencontre qui changera ta vie... supposa l'homme aux cheveux blancs tandis qu'ils descendaient les escaliers.
- Je ne sais pas. Vous me dîtes chaque année la même chose mais rien ne se passe jamais. Ce ne sont que des probabilités. Des spéculations sans causes sûres.
Watari s'arrêta soudain et posa le bout de son index sur son front.
- Laisse ton intelligence en paix pour une fois. Avoir l'esprit aussi obtus peut avoir des points négatifs. Les enfants doivent aussi avoir une part d'imaginaire en eux pour bien grandir sinon ce ne serait pas des enfants.
- Je ne suis plus un enfant.
- Tes capacités font de toi quelqu'un de mature pour ton âge mais tu es encore un enfant Hell. Il n'y a qu'à voir comment tu manges tes bonbons.
- Il y a des bonbons dans les restaurants français ? demanda soudain le jeune homme et Watari sut qu'il voulait changer de sujet.
- Non.
Regard noir légèrement horrifié.
- Mais il y a beaucoup de pâtisseries.
Le soupir de soulagement qu'il reçu en réponse manqua de le faire éclater de rire.
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Fin du premier chapitre ! Raito est assez OOC dans ce chapitre (Je crois qu'il le sera dans toute la fic en fait...) et je trouve L. attachant dans ce rôle d'enfant trop vite grandi.
J'ai hâte de les caser ensemble !
... mais ça ne sera pas facile, bien entendu !
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