Aujourd'hui, voici le début de Mercy ! Ou comment Ichigo s'est retrouvé en prison et comment Shinji et Shirosaki ont commencé leur relation ! J'espère que vous serrez toutes aussi nombreuses à lire, à suivre, à aimer et à commenter !

Alors comme pour Undisclosed Desires, cette fic s'inspire d'une s' agit de Mercy de Duffy. N'hésitez surtout pas à l'écouter!

Sur ce, bonne lecture et ... ENJOY!

Désolé pour le retard, mais n'a pas voulut que je publie depuis ma tablette ! TT_TT

Donc du coup, vous avez ce chapitre aujourd'hui seulement, mais ne vous inquiétez pas, y'aura une publication par weekend !


Synopsis : La rencontre détonnante entre Shirosaki, jeune homme un peu paumé, et Hirako Shinji, chef d'un clan de Yakusa.

Genre : UA, yaoi,

Couple : Shirosaki x Shinji

rating + 18 ans

L'univers et les personnages appartiennent à Tite Kubo.


Réponses aux reviews :

Comment ça réponses aux reviews, la fic vient de commencer ? Et bien je réponds à celles de l'épilogue de Undisclosed Desires !

Ninoue : kikoo, alors pour les autres PHS, vous aurez des news plus tard mais juste pour deux d'entre eux XD et t'inquiète pas, ça marche très bien d'écrire avec un portable (moi je commente souvent depuis ma tablette ...)

Tisama: Merci ! Eux non plus ne s'attendaient pas à ce que j'ose le "ménage à trois", mais il est vrai que je fais beaucoup de treesome ... donc ... En tout cas voici la suite, régale-toi!

Ayu : Merci XD Je peux pas spoiler la réaction de Shiro ... il te faudra attendre un peu pour l'avoir XD


Chapitre 1:

La respiration hachée, la sensation d'avoir retenu son souffle trop longtemps, cette impression de sortir la tête de l'eau, le mal de crâne et la sensibilité visuelle et auditive. Tout ça ne dura que quelques secondes. Juste quelques secondes. Cependant, elles lui indiquèrent qu'il était en vie et libre. Oui, libre. Il avait enfin le contrôle de son corps. Il ne se posa pas la question de savoir pourquoi l'autre lui cédait ainsi la place. Il ne se la posait jamais. Il n'aimait pas, il ne voulait pas savoir serait plus exact, ce qui pourrait découler de cette question. Il se demanda plutôt où et quand. Quel jour? Quelle heure? Où se trouvait-il? Seul? Chez lui?

Doucement, il ouvrit les yeux et poussa un petit soupir de soulagement en reconnaissant la chambre. Sa chambre. Il referma les yeux et se positionna un peu mieux dans le lit. Il faisait encore nuit dehors, la lumière des réverbères s'infiltrant sans mal à travers les rideaux, il pouvait bien en profiter encore un peu pour dormir. Vraiment dormir. L'idée de perdre le contrôle de son corps lui effleura l'esprit, mais déjà, il s'abandonnait dans les bras de Morphée. De toute façon, il verrait bien à son prochain réveil.

Celui-ci fut un peu plus brutal que le précédent. Il entendit un grand cri et se reçut un poids sur l'estomac qui lui coupa le souffle. Aussitôt, le poids disparut et il ouvrit de grands yeux pour foudroyer du regard l'impudent qui avait osé faire ça. Il grogna en découvrant un homme d'âge mûr, les cheveux noirs dressés sur le dessus de sa tête et habillé d'une chemise à fleurs d'un goût douteux. Le pire, c'était son air inquiet, clairement visible sur son visage.

-Fils, ça va? Demanda-t-il.

-Et comment ça pourrait aller? Répondit le jeune homme acide. On saute pas sur les gens comme ça!

-Mais d'habitude tu évites, expliqua plaintivement Isshin.

-Rrrraaaahhh … fous-moi l'camp! Cria l'adolescent en lançant son oreiller sur son père.

Ce dernier le reçut en pleine figure et disparut aussitôt, ne comprenant pas la mauvaise humeur de son fils. Adossé à la porte de la chambre, il se fit rembarrer par sa fille.

-C'est normal Papa. Ichigo grandit, expliqua Karin dans sa sagesse. Laisse-le un peu respirer.

-Mais … Mais … fut tout ce qu'il put répondre.

En effet, la porte de la chambre venait de s'ouvrir, faisant tomber à terre le père de famille, qui regarda abasourdi son fils lui passer dessus en maugréant contre son idiot de paternel. Qui ne sut que regarder le roux descendre les escaliers en compagnie de sa sœur. Décidément, mais qu'avait-il fait pour mériter des enfants pareils? Cependant, il sourit. Il savait qu'il allait pouvoir se plaindre et se faire câliner par sa femme, Masaki, et son autre fille, Yuzu.


Son père était vraiment trop … débile. On saute pas sur les gens, et à fortiori, sur son fils, comme ça pour les réveiller. Un père ne tend pas des pièges à ses enfants. Sa mère et sa sœur Yuzu semblaient trouver ça « mignon ». Elles disaient que c'était sa façon de lui exprimer son attachement. Attachement mon cul oui! Il était pas Ichigo mais ça personne ne semblait le comprendre et ça le gavait. Alors autant que possible, il faisait comme il pouvait en leur présence, mais il n'arrivait pas à supporter bien long temps l'ambiance qui régnait dans cette maison. Il n'y avait que Karin qui semblait voir la différence et ne l'approchait pas plus que nécessaire. La fillette de toute façon semblait calme et solitaire, mais il savait qu'elle ne se laissait pas faire, défendant Yuzu quand il le fallait. D'ailleurs, c'est bien la seule chose qui les reliait. Il avait, en effet, appris à sa cadette à se battre. Il pouvait bien faire ça pour elle, puisqu'elle ne pouvait ni compter sur lui, ni compter sur Ichigo, pour se défendre. En effet, le roux malgré ses cours de judo, ne savait pas se battre et avait horreur de ça. Alors que lui...


Il traînait des pieds sur le chemin du lycée. C'était une des choses dont il se serait bien passé. Il avait horreur d'aller à l'école. Il n'était « présent » que quelques jours par an et jamais très longtemps d'affilé. Il avait conscience de ne pas être Ichigo sans savoir exactement qui il était. Il n'avait pas accès à la mémoire du roux et l'inverse était vrai. Cependant, il suivait autant que possible, prenant des notes mais ne participant pas. Le problème était que, bien que les professeurs sachent qu'Ichigo avait des problèmes, ils en profitaient pour le mettre en difficultés au lieu de l'aider. Il ne fait pas bon être différent. Mais dans son malheur, il savait pouvoir compter sur ses amis, Inoue et Rukia, deux charmantes adolescentes, ainsi que sur Kiego et Mizuiro, l'un grand maladroit très expressif et l'autre dragueur invétéré mais calme et intelligent.

Tout ce qu'il espérait pour l'instant, c'était de ne pas rester assez longtemps afin d'échapper ainsi à toutes interrogations écrites. Il se répéta ça sans cesse. Comme un mantra.


La pièce était calme et propre, rangée et respirant le frais. Il se demandait bien comment d'ailleurs. Il n'aimait guère se retrouver là car il savait que l'homme en face de lui en connaissait plus sur lui que lui-même. Il n'aimait guère cet homme non plus. Il était froid, distingué, calme, beau. Bien vite, il étouffa ce dernier adjectif. Depuis quand trouvait-il un homme beau? Depuis quand trouvait-il Kuchiki Byakuya beau?

Il remua sensiblement sur sa chaise et jeta un coup d'œil à l'homme assis en face de lui. Ce dernier l'observait tranquillement, imperturbable depuis qu'il était entré. Silencieux aussi. Aucun d'eux n'avait encore ouvert la bouche. C'était toujours comme ça avec lui. Il se demanda vaguement si c'était pareil avec Ichigo.

-Ça ne l'est pas.

La voix calme et froide le fit sursauter et il regarda en face son interlocuteur.

-Ichigo rentre toujours en criant ici, reprit Byakuya. C'est comme ça que je sais que c'est toi. Je dois être un des seul d'ailleurs.

-A quoi ? Ne put-il s'empêcher de demander.

-A savoir que tu n'es pas Ichigo.

Une petit boule de rage se forma dans sa gorge. Ce mec était tellement prétentieux. Mais il avait raison, et ils en avaient tous les deux conscience. À son plus grand désarroi.

-Comment vas-tu depuis la dernière fois? Demanda Byakuya.

-Bien … enfin aussi bien que j'peux l'être …

-Développe.

Il se demanda franchement comment ce type avait fait pour devenir psy avec des phrases comme ça. Il sentait la colère monter en lui.

-Qu'est ce tu veux qu'j'developpe! Y a l'autre tordu qui m'sert de père qui m'saute dessus pour m'reveiller! Y a les profs qui font qu'me chercher des noises! Et les amis d'l'autre qui s'inquiètent! Mais pas pour moi! Alors qu'es-tu veux qu'j'te dise !

-C'est déjà un début, répondit calmement l'ébène.

Il regarda le psy, complètement abasourdi par le peu de réaction de celui-ci face à son coup de gueule. Il se renfonça dans son siège, fronçant les sourcils et se demandant à quoi jouait l'adulte.

-Je suis là pour t'aider, reprit Byakuya, nullement pour te contraindre ou t'embêter. Ici tu peux t'exprimer librement.

Seul le silence lui répondit. Byakuya se dit que vraiment il devait faire des efforts, mais une certaine lassitude le prenait par moment.

-Ecoute … il y a une chose qui pourrait peut être t'aider …

Il sembla l'écouter un peu plus attentivement et Byakuya s'en réjouit.

-Trouves toi un nom … nommes toi.

-Me trouver un nom ? demanda-t-il incrédule.

-Oui.

-C'est pas aux parents de faire ça ?

-Demande aux tiens alors, proposa-t-il.

Il ne répondit pas, déjà perdu dans ses pensées avant de planter son regard dans celui du psy. Ce qui fit sourire ce dernier d'un micro sourire. Il avait réussit à le canaliser et à lui donner une identité ce qui semblait lui manquer. Le jeune homme avait conscience de ne pas être Ichigo, mais il ne savait pas qui il était ou ce qu'il était exactement. Avoir un nom, c'est être réel, pour lui comme pour les autres.

-C'est d'accord ! Appelle moi Shirosaki ! fit-il dans un grand sourire carnassier.


Alors ce premier chapitre ?