Disclaimer : Rien ne m'appartient, tous les personnages sont la propriété de J.K Rowlings et je me contente de reprendre le monde et les personnages inventés par elle dans une histoire ayant un seul but non lucratif, celui de divertir les lecteurs.
Bien alors, cette histoire risque d'être interrompue à un moment où à un autre en raison de mon travail personnel qui devient de plus en plus important. Elle présentera un Dumbledore manipulateur et un Harry moins niais qu'à l'habitude.
Chapitre 1 – Où rien n'est pareil.
Vernon et Pétunia Dursley, qui étaient parfaitement normaux, et l'avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté, vivaient au 4 Privet Drive. Ils disposaient d'un secret à leurs yeux horrible, qui détruirait leur vie s'il venait à se savoir. En ce soir d'Halloween, pourtant, ils ne savaient pas que leurs vies ne pourraient pas continuer tranquillement. En effet, au moment même où Lord Voldemort entrait chez les Potter, à Godric's Hollow, tuait James et Lily et se faisait détruire par Harry, une escouade composée des Mangemorts les plus cruels faisait irruption dans le salon des Dursley, les torturait et les tuait, pour finalement partir, laissant la Marque des Ténèbres flotter au dessus de la maison. Ils avaient ce soir fait d'une pierre deux coups, tous ceux qui avaient un rapport avec les Potter n'étaient plus, et de surcroit, à la grande joie de la mangemorte qui guidait l'escadron de la mort, Sirius Black irait probablement bientôt en prison pour avoir dévoilé la cachette de ses meilleurs amis, alors qu'il n'en était rien.
Minerva McGonagall, qui avait passé la journée juchée sur un muret devant le 4, Privet Drive, et qui occupait en temps normal la place de professeur de métamorphose et directrice adjointe de Poudlard, vit avec horreur ces gens se faire tuer, et elle transplanna immédiatement chez les Potter pour les prévenir qu'ils n'étaient plus en sécurité. Elle y trouva Albus Dumbledore, qui la regardait d'un air triste, sans que rien ne laisse présager qu'il pouvait y avoir un survivant. Et pourtant, le bébé qui se trouvait dans les bras du vieil homme démentait cette histoire. Voldemort n'était plus, vaincu par un bambin d'un an et quelques mois. Elle lui annonça que les Dursley s'étaient fait assassiner par les fidèles du mage noir, et le regard de Dumbledore se voila. Il ne fallait pas qu'Harry aille dans un orphelinat. Il ne devait pas suivre le même chemin que Voldemort. Rien qu'en le tenant dans ces bras ainsi, Dumbledore pouvait ressentir la puissance magique qui se dégageait de l'enfant. S'il venait lui aussi à utiliser de manière inconvenante ses pouvoirs, son poste en tant que sorcier éminent et reconnu dans le monde de la magie se verrait encore être menacé. Si certes il avait toujours refusé le poste de Ministre de la Magie, il n'en tirait pas moins les ficèles dans l'ombre, et il n'avait pas l'intention que cela change. Il fallait qu'il trouve une alternative, et vite, quelqu'un à qui le confier, et qui lui apprendrait les bonnes manières, et le tiendrait éloigné de la magie, quelqu'un qui répandrait l'idée dans son jeune cerveau qu'il était l'un des plus grands sorciers et l'homme le plus sage de leur temps. Il ne laisserait pas partir ce jeune prodige, quitte à employer des manières peu recommandables.
Personne ne devait pouvoir contester sa suprématie, il avait eu une idée bien précise de ce qu'il se passerait si Voldemort s'en prenait à l'enfant de la prophétie avant qu'il soit capable de se défendre, et si les Potter père et mère devaient être sacrifiés pour qu'il puisse continuer à être à la tête du monde sorcier, épaulé d'un sorcier plus puissant encore que lui, alors il en serait ainsi. Bien sûr, il avait réellement apprécié James et Lily Potter, mais il les avait eux aussi manipulés. Après tout, qu'était l'Ordre du Phénix ? Des gens qui se battaient pour lui, prenaient les risques pour lui, se faisaient tuer pour lui mais surtout à sa place. Il s'était constitué une armée personnelle, qui exécutait ses moindres faits et gestes. Voldemort avait disparu, l'Ordre allait donc se dissoudre rapidement, sans que quelqu'un n'ait compris ce qu'il se passait. Pourtant, alors que Dumbledore tenait la couverture renfermant Harry, un pop sonore se fit entendre devant lui, et Sirius Black, celui qui irait bientôt à Azkaban selon toute vraisemblance, lui prit la couverture des bras et transplanna aussitôt, sans laisser le temps au vieux mage de réagir. Dumbledore, passablement énervé, gifla McGonagall, qui n'avait rien fait, et transplanna à son tour. Sirius Black avait osé s'opposer à lui, et il en paierait le prix.
Sirius ne savait pas réellement ce qui l'avait poussé à faire ce qu'il avait fait, à savoir de prendre l'enfant des bras de Dumbledore, mais un pressentiment l'avait littéralement conduit à le faire, comme s'il savait que la destinée de Harry aurait pu se trouver grandement en danger s'il avait dû rester avec celui que tous les étudiants de Poudlard ou presque avaient un jour pris pour un mentor. Bien sûr, il aurait voulu venger James et Lily, mais au fond de lui, il le savait, s'il avait fait cela il se serait immédiatement fait arrêter par des Aurors déchainés. Voldemort avait disparu, sans aucun doute, et Sirius n'avait aucunement l'intention de s'éterniser en Angleterre, il irait retirer l'intégralité de son or dans une filière à l'étranger de Gringotts, et disparaîtrait une bonne fois pour toute avec Harry. Il ne savait pas réellement quoi faire, mais s'occuper de son filleul ne serait pas une trop lourde tâche selon lui, il avait maintes fois tenu lieu de babysitter quand James et Lily voulaient passer une soirée tranquille. Il irait s'installer dans un pays peu lointain, histoire qu'en aucune manière quelqu'un ne puisse le retrouver, et il élèverait Harry comme son propre fils.
Il savait pertinemment qu'une chasse à l'homme de grande envergure ne tarderait pas à commencer, ayant pour cible principale lui-même, mais après tout, en tant qu'Auror, il connaissait toutes les techniques de repérage magique, et de détection des sortilèges. Il serait le fugitif le plus difficile à attraper de tous les temps, hormis bien entendu Voldemort, qui était pire qu'une anguille que l'on aurait trempé dans de l'huile (glissante, quoi. Désolé pour cette image quelque peu… Pourrie… Bref.).
Il avait transplanné dans une maison dont seuls les maraudeurs connaissaient l'existence, pour plus de sécurité, et se protéger des indésirables, que ce soit Voldemort ou même Dumbledore, qui était parfois un peu trop omniscient au goût des jeunes gens. Ils l'avaient bâtie eux-mêmes, au beau milieu d'une forêt réputée dangereuse, et venaient s'y rassembler de temps à autres pour se rappeler les bons souvenirs de Poudlard. Il y prit sa clef de banque, quelques gallions qui lui appartenaient, sa baguette d'urgence, non déclarée, ainsi que la cape d'invisibilité qui avait été accordée à James pour avoir fini major de leur promotion d'Aurors, et dont il avait fait cadeau à Sirius car il en avait déjà une. Sans plus attendre, et de peur que Dumbledore n'ait pu suivre son mouvement, Sirius disparut dans un craquement sonore, emportant Harry avec lui. Il transplanna à beaucoup d'endroits différents, d'abord en France, puis en Suisse, en Autriche, en Allemagne, en Pologne, pour finalement s'arrêter en Estonie, où il abandonna sa baguette, et fit le plus long voyage qui lui eut été donné de faire en Transplannant, à savoir Estonie-Espagne. Ce dernier voyage lui avait demandé beaucoup de concentration, car plus la distance était longue, et plus le voyage était éprouvant au niveau magique et physique, mais aussi plus dangereux. Sirius avait transplanné à Madrid, le seul endroit du pays où une filière de Gringotts se trouvait. Il savait que le fait qu'il vide son compte attirerait des soupçons, mais il savait également que les gobelins étaient prêts à conserver tout secret du moment qu'ils étaient payés pour cela. Il leur laisserait donc une bonne commission, de l'ordre de 10 de la somme totale contenue par le compte, et il savait qu'il pourrait compter sur leur silence. Les gobelins, bien que cupides, savaient de nature que s'il y avait une chance qu'un client rouvre un compte chez eux après l'avoir vidé, il fallait tenir ses promesses, aussi si on leur proposait d'enchérir pour savoir où avait été retiré l'argent, ils refuseraient de répondre et n'accepteraient pas l'argent. Le client était roi, et il n'en serait jamais autrement dans leur établissement. D'autre part, Sirius avait toujours été extrêmement aimable avec eux, au contraire de sa famille, et les hybrides avaient toujours su s'en montrer reconnaissants. Quand il fit enfin jour, Sirius mit son plan à exécution et alla retirer l'intégralité de son argent, en faisant promettre aux gobelins de ne pas révéler où l'argent avait été retiré, et comme prévu, la lourde commission qu'il leur avait alloué se révéla être un très bon argument. Sirius, le cœur déjà plus léger, alla aussitôt louer un appartement se situant au cœur de la capitale espagnole, y déposa le peu d'affaires qu'il avait pris avant de partir, une fois qu'il avait compris que Queudver avait trahi ses meilleurs amis, et ressortit aussitôt, après avoir invoqué un couffin pour Harry, de manière à ce qu'il puisse se déplacer plus facilement. La somme d'argent qu'il avait lui permettrait de vivre pendant plusieurs vie avec Harry, la fortune de la famille Black dont il était le dernier légataire, était réellement considérable. Il partit faire des courses, pour lui bien entendu, mais il passa ensuite dans un magasin pour bébé, où bien que la vendeuse ne fut pas une spécialiste des langues étrangères, elle comprit tout à fait bien Sirius quand il se mit à lui faire de grands sourires ultra-bright, ceux qu'il savait si bien faire pour que les filles craquent. De plus, elle n'était pas moche et était vraisemblablement tombée amoureuse de Harry, qui la regardait de ses grands yeux verts. Il en ressortit encombré de sacs contenant des vêtements en tout genre, qui iraient selon la vendeuse extrêmement bien à son filleul. Une fois le problème de la nourriture et des habits de Harry réglés, Sirius rentra à l'appartement, et fit apparaître un lit d'enfant, sur lequel il posa Harry, qui semblait tout à fait grincheux maintenant, sûrement à cause du manque de sommeil et du manque de sa maman. Une fois que tout cela fut fait, Sirius s'effondra sur son propre lit, et enfouit ses mains dans son visage. Il avait tout perdu. En une nuit, sa vie avait été réduite à néant.
Après avoir vécu une enfance totalement atroce avec sa famille qui le considérait comme un déchet de la nature en raison de ses opinions totalement différentes des leurs, avait en première année à Poudlard trouvé deux merveilleux amis. James Potter et Rémus Lupin, tous deux issus de familles que l'on savait être anti mages noirs par excellence. Contrairement à ce que beaucoup de jeunes auraient fait, ils avaient appris à le connaître en dépit de son nom, de sa famille qui était pro-magie noire. C'est alors qu'il avait réellement rencontré sa vraie famille, des gens qui tenaient à lui, des gens qui auraient tout fait pour lui, comme il aurait tout fait pour eux. Il avait appris à devenir un Animagus pour aider Rémus lors de ses transformations en loup garou, avec James et Peter… Ce sale rat… Comment avaient-ils jamais pu lui faire confiance de toute manière ? Ils étaient doués, il était faible. Ils étaient populaires, il était méconnu. Ils étaient drôles, il était d'une morosité accablante. Ils étaient beaux, et lui était tout ce qu'il y avait de plus commun. Sa seule chance avait été d'être dans leur dortoir, et de se lier d'amitié avec eux, même si jamais il n'y avait eu entre les trois vrais maraudeurs et lui un sentiment qui les liait aussi fort. Si jamais la route de ce sale rat venait à rencontrer la sienne, plus jamais il ne pourrait nuire à qui que ce soit, Sirius s'en était fait la promesse. Et Rémus, que devait-il penser maintenant ? Pour tout le monde, c'était lui qui avait été le gardien du secret de James et Lily, pour tout le monde maintenant il devait apparaître comme le traître, comme le faible qui avait vendu ses amis pour échapper à la sentence terrible de Lord Voldemort. James… Son frère en réalité, il aurait du accepter d'être le gardien du secret, il n'aurait jamais révélé le secret… Tout son monde, tous ses proches, il les avait perdus un à un. Alice et Franck, avec qui ils avaient passé toute leur scolarité, avaient fini par devenir fou sous les tortures d'infâmes mangemorts, les Prewett eux aussi n'avaient pas réussi à s'en tirer, bien qu'ils aient mené un fier combat… Et maintenant les Potter, ceux qui avaient toujours tout fait pour lui, aussi bien James que Lily, qui était quand on la connaissait un tant soit peu la gentillesse incarnée. Il sentait un grand vide autour de lui, sa vie s'était effondrée peu à peu, et c'était sans compter la perte de sa femme Lisa, avec qui il s'était marié un an après être sorti de Poudlard. Jamais il ne se le pardonnerait. Il aurait du être là, il aurait du pouvoir la protéger contre les mangemorts. Mais non. Elle aussi, il avait perdu, et James, Lily et Rémus l'avaient aidé à s'en sortir. Sa famille…
Mais maintenant, sa famille, c'était Harry, il le protègerait et lui enseignerait tout ce qu'il savait, le mettrait en garde contre le monde de la magie et contre les sorciers trop puissants pour leur bonne santé mentale, qui contrôlent tout, qui sèment eux aussi une part de terreur et de désolation dans les cœurs. Dumbledore ne devait pas être mis à part. Cependant, si Sirius pensait vivre en Espagne, au moins pour un moment, il se souvint d'une chose que James lui avait dite. « Sirius, où que tu ailles pour te cacher, ne vas pas en Espagne, c'est là bas que tous les gens sont les plus corruptibles, et que l'on peut retrouver le plus grand nombre de partisans des mages noirs déchus, où de ceux qui montent en puissance. »
Soupirant, et passant la main dans ses longs cheveux noirs, il s'allongea sur son lit et s'endormit quasiment aussitôt, épuisé par les évènements de la journée. Le lendemain, quand il se réveilla, Harry pleurait dans son landeau, et Sirius s'empressa de lui préparer un biberon et de le changer. Heureusement que Lily et James lui avaient montré comment faire tout cela… Au cas où il leur arriverait quelque chose… Tu parles. Il leur était arrivé quelque chose, et il se montrerait digne de la confiance qu'ils avaient placé en lui en le nommant parrain de leur enfant.
Ne perdant pas de temps, Sirius vérifia qu'il avait bien les papiers moldus qu'il s'était fait faire un an auparavant, en cas de coup dur pour pouvoir voyager tranquillement, une liasse de billets, ainsi qu'un costume taillé sur mesure, à la mode Moldue, dans le plus grand style. Il reproduisit des papiers pour Harry, pour qu'il se fasse passer pour son fils au contrôle des douanes, puis sortit de l'appartement, avisant la banque la plus proche pour changer les devises anglaises qu'il possédait en pesetas, la monnaie de l'Espagne. (Je rappelle qu'à cette époque, nous sommes encore loin du passage à l'euro, donc voilà.) Une fois que cela fut fait et qu'il fut certain d'avoir assez pour aller à l'aéroport et acheter des billets pour les Etats-Unis, il héla un taxi, qui les y emmena. Sirius avait un peu de mal avec ces billets et ces pièces, mais l'hôtesse à l'aéroport ne s'en formalisa pas, quand elle vit que Sirius avait beaucoup de mal à parler leur belle langue.
Le prochain vol partait dans une heure, et Sirius avait pris des places en première classe, histoire qu'ils ne soient pas dérangés durant le vol. Il passa les douanes sans problèmes et se présenta à l'embarquement.
Deux heures plus tard, ils survolaient l'Atlantique, loin des problèmes de l'Angleterre, et de l'armée de sorciers qui les recherchaient probablement avec une ardeur non dissimulée à l'heure qu'il était. Malgré le fait qu'il ait perdu ses meilleurs amis, et tous ceux auxquels il tenait énormément, Sirius s'accorda un sourire quand il vit les yeux émeraude d'Harry le dévisager avec malice. Ce gamin était voué à faire de grandes choses, sans aucun doute, et Sirius ferait tout ce qui était en son pouvoir pour l'aider à accomplir sa grande destinée. Le vol fut long, mais dénué de toute complication. Ils atterrirent paisiblement environ neuf heures plus tard à New York, capitale économique des Etats-Unis, passèrent une nouvelle fois par la douane, et finalement se rendirent au beau milieu de la métropole, un peu perdus au milieu du flot incessant de voitures, de klaxons et autre cacophonie produite par les passants. Sirius avisa un hôtel qui lui paraissait correct, et après être passé dans une banque pour une nouvelle fois convertir ses devises en dollars, il y prit une chambre pour un temps indéterminé, et où, selon le réceptionniste, tout était prévu pour qu'un bébé y fut à l'aise. En effet, la chambre était très vaste, on lui avait dit que c'était une suite, et il n'avait pas fait d'objections, ne voulant pas passer pour un parfait ignorant devant ce Moldu. Il avait demandé ce qu'il y avait de mieux, et effectivement c'était plutôt luxueux, et pratique. Sirius avait trouvé le prix dérisoire. Les gallions d'or équivalaient pour chacun à environ 150 dollars, et sachant que Sirius Black était multimillionnaire en gallions, payer une suite ne lui paraissait pas être excessif. Après s'être installé confortablement, il décida, malgré son état de fatigue avancé, d'aller s'acheter de nouveaux vêtements, dans le genre de ceux qu'il portait actuellement, car il trouvait que c'était finalement tout à fait confortable, et il n'avait pas pu s'empêcher de remarquer le regard des femmes le parcourant alors qu'il était dans la rue. Ainsi, après avoir mis Harry dans une poussette gentiment mise à son service par l'hôtel, il entreprit de visiter le centre ville. Il avisa une jeune femme bien habillée, exprimant une classe et un bon goût certain, pour savoir où il pourrait se vêtir de manière décente dans cette ville. Après avoir rougi un bon coup en regardant le bel homme et son adorable bambin, elle lui indiqua un magasin ayant très bonne réputation, où beaucoup d'hommes de marque allaient s'habiller. Après l'avoir remerciée de son plus beau sourire ravageur, et l'avoir faite rougir encore une fois, Sirius s'éloigna, poussant doucement Harry devant lui et souriant légèrement, songeant qu'à eux deux, ils ne laisseraient aucun répit à la gent féminine de ce pays.
Il ne tarda pas à trouver le magasin que lui avait indiqué la jeune femme, et y entra. Aussitôt, une vendeuse lui proposa de s'occuper d'Harry tandis qu'il vadrouillait parmi les rayonnages, mais Sirius refusa paisiblement, disant qu'il n'était jamais rassuré quand son fils n'était pas proche de lui. Il lui confia néanmoins la poussette, et, Harry dans les bras, commença de regarder un peu partout, cherchant des vêtements classes, qui le mettraient tout de même en valeur. La vendeuse entreprit de le conseiller dans le choix de ses vêtements, ce qu'elle fit avec brio, et bientôt, Sirius fut l'heureux détenteur de six costumes complets supplémentaires à grand prix, qu'il paya cash, au grand étonnement de la vendeuse, qui le regardait avec des yeux rêveurs. Sirius lâcha une fois de plus son sourire ravageur, et sortit du magasin. La vie dans ce pays s'annonçait décidemment intéressante.
Après avoir vadrouillé un peu plus, histoire de découvrir la ville, ils finirent par rentrer, Harry pensant manifestement qu'une sieste et qu'un bon repas ne seraient pas de trop pour apaiser sa mauvaise humeur. Une fois dans la chambre, Sirius nourrit puis coucha Harry, avant d'aller lui-même se plonger dans un bain qui le relaxa énormément, puis alla se coucher, bien qu'il ne fut que cinq heures de l'après midi.
Voilà, c'est le premier chapitre, dites moi ce que vous en pensez… Je ne sais pas encore exactement comment se terminera l'histoire, mais j'ai prévu tout ce qui pourra se passer. Afin de donner quelques indications, Harry et Sirius vivront aux Etats-Unis jusqu'à ce que Harry ait l'âge de rentrer à Poudlard, et je reprendrai à partir de là l'histoire que tout le monde connaît, en changeant bien entendu un nombre non négligeable de détails, en relation avec ce qu'il se sera passé auparavant, entre Sirius et Harry. Je me dois de prévenir les lecteurs que s'ils cherchent ici une fiction où Harry est aussi mièvre ou naïf que dans les premiers livres de Rowlings, cette femme qui nous fait tous rêver, ils feraient mieux de passer leur chemin. De même, cette fiction présentera un Dumbledore manipulateur, un Voldemort toujours aussi mégalomane, et quelques autres variantes qui ne devraient pas vous déplaire. Voilà voilà, sur ce, je vous laisse cliquer en toute quiétude sur ce bouton bleu en bas à gauche (si, si, j'insiste. Voaaala.) Bien. Bref. Je ne m'éternise pas plus. Bien. Hop. Zoupla. Allez ciao, bonne journée et tout. Euh. Bye.
