Bien le bonjour ! Commence ici une petite aventure dans l'univers de The Walking Dead et surtout dans ma tête. Je vous préviens c'est bien le bordel là-dedans !
Le rating M n'est pas là pour rien. Âmes sensibles et partisans des contes de fées s'abstenir. Peut-être pas celles ou ceux qui aiment les contes de fées, personnellement je les adore !
Elle suit le cours des saisons en partant du début (pour mes persos). Le point de vue est principalement celui de mon personnage principal, mais vous y retrouverai parfois celui d'autres personnages.
Les personnages de la série ne m'appartiennent évidemment pas, je ne fais que les manipuler.
La fiction est écrite au trois quart mais ayant une inspiration que je qualifierais « d'aléatoire », certains passages manquent encore, et d'autres sont en cours de révision.
J'ai étiré ou accéléré le temps selon mes besoins, donc ne vous étonnez pas si certaines scènes que vous savez à suivre prennent plus de temps à arriver que dans la série.
Petites précisions avant de commencer. Quand le texte est en italique, les personnages parlent en français. Lorsque l'italique est entouré de petits astérisques il s'agit de leurs pensées.
J'espère n'avoir rien oublié.
Bon et bien sur ce ... Bonne lecture !
Cela devait seulement être les vacances les plus géniales de toute notre vie. 3 semaines de virée sur les routes des States.
Et pour tout dire cela avait vraiment bien commencé. La côte Ouest et ses nuits sans fin, sa chaleur et son désert. Le centre, le cœur profond de l'Amérique, ses rodéos et sa country et pour finir la côte Est et son histoire...
Nous descendions sur la Californie, achevant ainsi notre voyage et ces 3 semaines de folie par Miami. Nous nous dirigions actuellement vers Atlanta, faisant une escale pour la nuit.
-"Prends à gauche Lee, cette connerie de GPS me rend dingue, j'ai le cerveau en bouillie avec cet anglais de merde ..."
-"Ok"
Lee est ma meilleure amie, Lily de son prénom. Une amitié aussi vieille que nous, indéfectible même après tant de temps, de problème et de séparation.
Nous venions de France. Elle du nord et moi du sud. Nous avions 27 ans lorsque tout a basculé dans le monde ...
-"ATTENTION !"
Un coup de frein et une embardé plus tard nous faisions demi-tour et sortions en trombe pour voir si l'homme complètement soul à tendance suicidaire allait bien. Indifférent à ce qui venait de se passer, il titubait sur la chaussée déserte de cette route paumée de raz campagne.
-"Mr vous allait bien ?"
-"En anglais Mia ..." soupira-t-elle.
*C'est vrai ... !*
-"Mr, vous allait bien ? Rien de cassé ?"
C'est un magnifique grognement qui nous accueilli, *et si l'homme râle, on peut en déduire que l'homme va plutôt bien*, mais quand, dans le quart de seconde qui suivit, il nous fit pleinement face ... Et bien, on ne peut pas vraiment dire pleinement dans son cas ... la moitié de son visage n'étant plus que lambeaux et sang ...
-"Putain, mais on l'a même pas touché, comment c'est possible ? Mr, vous m'entendez ? ça va aller, on va appeler une ambulance, il faut juste vous asseoir en attendant. Mon amie est secouriste, elle va vous examiner." dis-je horrifié.
Je le vis tendre les mains dans ma direction, grogner et avancer, Lee retournant vers la voiture pour prendre son kit de secours spécial voyage.
-"LEEEEEEEEEEEEEEE, t'approche pas, c'est un putain de monstre" hurlais-je reculant pour ne pas qu'il s'approche trop près de moi.
Elle était déjà presque à mes côtés quand elle se stoppa, reculant, comme moi, pas à pas vers la voiture, et laissant ainsi les phares révéler progressivement l'état de ce mec. Il était ... juste ... on l'avait mordu à de multiple endroit, ce qui expliquait le visage, sa jambe gauche était tordu dans un angle improbable, il y avait tellement de sang et de tripes à l'air que je failli vomir dans la seconde.
Le silence s'en suivit, seulement ponctué par ses grognements. Quand il fut totalement dans la lumière, nous nous étions figé face à cette horreur. Il avançait, il continuait de marcher ...
-"Impossible ..." -"Incroyable ...". Pas du toute le même genre de réaction...
-"Allez vient, faut se tirer ..." dis-je en prenant le volant.
15 minutes plus tard, et dans un silence entrecoupé par les indications du GPS, nous arrivions à destination. Une petite ville tout aussi paumée que la route que nous avions empruntée, mais avec des personnes bien vivantes pour nous accueillir. Le petit hôtel que nous avions choisi ne payait pas de mine mais au moins il nous évitait les possibles mauvaises rencontres auxquelles nous avions fait face peu de temps auparavant.
Après avoir déposé nos affaires dans la chambre et pris une bonne douche, nous étions descendues pour manger. Repassant par le hall, nous vîmes une petite troupe d'une vingtaine de personnes s'exclamant devant la télévision. Bousculant un peu cet attroupement, nous nous rapprochions de la télé pour voir ce qu'il s'y passait. Avec le climat actuel entre le monde entier et le Moyen-Orient, je ne me serai pas étonné d'un nouvel attentat. Et c'est d'ailleurs ce que je cru quand je vis les images de toutes ces personnes courant et hurlant de partout. Jusqu'à ce qu'ils apparaissent...
Ces monstres claudiquant et grognant, plus ou moins défigurés, éviscérés, avançant toujours malgré les coups de feu des forces armés. Malgré le tremblement des images qui reflétait, sans nul doute, la peur du cameraman, il continuait de filmer la présentatrice qui faisait dos à ce chaos, débitant un flot de paroles et d'avertissement dicté par les autorités. C'est là qu'on la vit. Une femme, du moins ce qu'il en restait, se jeter sur la présentatrice et la morde au cou... Une exclamation d'effroi parcourut la pièce, accompagnée de sanglots. Et ses hurlements incessants que nous n'oublierons surement jamais.
Je regardais Lee. Elle était mon exact reflet, avec ses yeux ronds et sa bouche entrouverte. Je repensais à cet homme croisé plus tôt, dans le même état que tous ces gens.
-"C'est la merde ..." lui dis-je
-"Sans blague... t'en a d'autres des comme ça, on pourrait peut-être en faire un dictionnaire !"
Devant mon silence, elle soupira et fini par lâcher.
-"Désolé. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Tu veux aller dans ce camp pour qu'on se fasse rapatrier au plus vite en France ?"
-"J'en sais rien. On va contacter l'ambassade pour voir comment faire."
-"Restez où vous êtes pour la nuit, ne paniquez pas. Demain prenez la route vers l'ambassade, nous attendons un maximum de ressortissant français pour vous faire décoller dans la journée vers le pays. Ne parlez à personne, ne vous arrêtez surtout pas en chemin, si ce n'est pour de l'essence. Vous êtes à peu près à 2h de route d'Atlanta, mais avec la circulation comptons plus 4 ou 5h. L'avion décollera à 23h, soyez là par tous les moyens et vous serez en sécurité."
Cela faisait un an que l'on avait reçu ces instructions de l'ambassade et rien ne s'était passé comme prévu. Je m'en souvenais comme si c'était hier. Des embouteillages sur des kilomètres et ce magnifique bouquet final qui avait réduit tous nos espoirs en cendres en quelques secondes : la destruction d'Atlanta sous des tonnes de napalm. Cela n'avait bien sûr pas du tout endigué l'épidémie et ces hordes de choses nous décimaient tous petit à petit.
Après Atlanta, nous nous étions retrouvées dans un groupe d'une dizaine personnes de tous âges. La famille Miller composé de quatre membres : Dina et Joe, les parents, des quadragénaires tout ce qu'il y a de plus normal, et par normal j'entends américains bien sûr, et leur deux enfants, Amy et Jackson, âgé respectivement de 10 et 12 ans. Dane et Liam, 29 ans, militaires. Tony, un armurier, survivaliste et votre meilleur allié en ces temps obscurs et Dany, son petit-fils de 19 ans en visite au moment des faits.
Nous étions tous dans les embouteillages lorsque nous nous sommes enfuis à travers champs grâce au 4x4 de Tony et du Crossover de Joe. Nous avions fait demi-tour et nous avions survécu tant bien que mal. Nous avions croisé pas mal de personne, tout autant des bons que des connards, les premiers venant grossir nos rangs, les seconds laissés sur le bas de la route en veillant à ce qu'il ne fasse de mal à plus personnes.
Depuis le début de l'hiver, nous nous étions établis dans un entrepôt que nous avions sécurisé à grand renfort de barricades. La douceur du printemps revenait peu à peu et nous savions qu'il nous faudrait encore bouger lorsque les beaux jours seraient bien installés. Notre planque se trouvait en pleine ville. Nous étions restés coincés à cause des affamés qui nous y avaient acculés. Les premiers jours avaient été extrêmement difficiles. Nous n'avions rien pour survivre plus d'une semaine sur nous. Il avait fallu attendre 4 jours avant que la rue se libère raisonnablement. Et c'est ces 4 jours qu'avait choisis l'hiver pour s'installer…
-"Tony veut partir dans deux jours" Lee venait de me rejoindre sur le toit, là où nous effectuions nos tours de garde.
-"La patrouille est revenue ?"
-"Ouai. Ils sont arrivés il y a une demi-heure. On ira vers le sud"
-"Ils ont trouvé quelque chose ?"
-"Apparemment il y aurai de quoi faire. Ils ont repéré un bâtiment entouré de grilles. Il faudra nettoyer avant, mais rien qu'on ne puisse pas gérer."
-"Ok" soufflais-je.
Ils étaient partie pour une semaine et en avaient mis deux à revenir. J'espérais juste que nos ressources nous permettraient d'arriver tous entier à destination.
Voilà pour le premier chapitre. J'espère que cette introduction vous a plu ! ?
A très vite !
