Disclamer : Rien n'est à moi, tout est basé sur l'œuvre de J.K. Rowling.
Je ne suis pas auteur et le serai sans doute jamais
mais je vous présente ma première traduction. C'est une
fanfiction de Mykerinos – Titre : Only fools
Beta : Lady Volderine (merci pour tes conseils et ton aide précieuse !)
Seuls les imbéciles...
Chapitre 1
Seuls les imbéciles voudraient s'impliquer avec moi.
C'est ce que je lui ai dit.
Et elle a juste... souri. Volé le soleil dans le ciel pour me le donner. Pour m'envelopper de sa chaleur et sa beauté. Oubliant le reste du monde, elle m'a accordé un baiser céleste.
J'ai essayé.
J'ai essayé, Albus, mais elle n'écoutait pas. Et maintenant les traces sont visibles. Dans la pièce, nos vêtements traînent partout. Le désordre est le témoin de notre passion.
Mais les traces les plus profondes sont celles de mon âme. Malgré les décisions qu'elle va prendre une fois qu'elle se réveillera, elle fera toujours partie de moi.
Je la regarde de nouveau. C'est étrange de la voir ici, allongée sur mon lit. Sa peau légère, à peine couverte par les couvertures, semble briller dans la lumière. Ses cheveux châtains reposent en vagues sur son épaule, et tout son être irradie d'une pureté que je n'ai jamais rencontrée auparavant.
Pure innocence...
Elle est le contraire de ce que je suis et le pire c'est qu'elle ne le réalise pas. Elle n'a aucune idée des choses horribles que j'ai faites. Mais je ne peux pas lui faire comprendre ça, Albus, je ne peux vraiment pas. Cela signifierait détruire son innocence, sa beauté. Je ne peux pas faire une chose pareille et je ne permettrai à personne d'autre de le faire.
Je ne le ferai pas.
Et puis elle se réveille et ses merveilleux cils papillonnent. Elle semble perplexe, se retrouvant dans un lit qui n'est pas le sien. Je la regarde silencieusement. Remarquant qu'elle est nue, elle attrape la couverture et recouvre rapidement son corps.
Puis elle lève les yeux et me remarque. Ses délicieux yeux brun chocolat rencontrent les miens, et elle rougit. Je ne souris pas. Rien de drôle n'est arrivé.
- Bonjour, marmonne-t-elle.
Sur le moment, je ne sais pas comment réagir.
- Bonjour, dis-je finalement, ma voix plus froide et hostile que jamais.
De toute évidence, elle est surprise que je sois déjà habillé. Que pense-t-elle à cet instant ? Je l'ai regardée pendant quelques minutes, hésitant à me décider.
- Comment vas-tu ? demande-t-elle alors mal à l'aise, essayant de rompre le silence.
Je sonde ses yeux tranquillement et elle les détourne rapidement. Mais la fraction de seconde qu'elle m'accorde à me laisser l'observer est suffisante pour que je puisse le voir.
Le regret.
Elle regrette, Albus, et je ne peux pas la blâmer. J'aurais dû savoir que c'était juste un acte éphémère, et rien de plus. Et j'en étais conscient.
Je me lève, pour la première fois depuis des heures et quittant ma place, je désigne la porte d'un signe de tête.
- Tu peux utiliser ma salle de bain, dis-je, ignorant sa question.
Elle lève les yeux vers moi, reconnaissante et soulagée en même temps, et glisse lentement hors de mon lit, toujours agrippée à la couverture. Silencieuse et légèrement embarrassée, elle passe devant moi et sort de la chambre.
Je m'assieds sur une chaise et quand elle a fini, ma décision est prise.
Elle revient dans une de mes plus anciennes robes et je suppose que cela n'est pas anodin. Si modeste, si innocent.
- Ca ne te dérange pas de me la prêter ? me demande-t-elle tranquillement.
Je lui lance un regard pénétrant. Une telle modestie, encore une fois. Ne voulant pas rendre des choses plus difficiles, j'accepte d'un signe de tête.
Je la vois hésiter et lui attrape doucement le bras.
- Je te raccompagne, je murmure, et elle n'ose pas objecter.
Quand nous arrivons à la porte, elle se tourne vers moi, ne sachant évidemment pas quoi dire ou faire.
C'est maladroit, et je lui caresse doucement la joue de ma main, tout en dissimulant discrètement l'autre. Je m'incline et embrasse son front tendrement.
- Je t'aime, ma chérie.
Je lui avoue dans un murmure mais, avant qu'elle ne réalise ce que je viens de dire, je lance le charme.
Une explosion de lumière et de confusion apparaît sur son visage. Je suis debout respectant maintenant une distance de sécurité raisonnable, et lui envoie un regard noir.
- Puis-je vous demander ce que vous faites ici, Miss Granger ? Je grogne.
Elle papillonne plusieurs fois et regarde autour d'elle. Son visage vire au rouge.
- Je ne sais pas, Monsieur, je suis vraiment désolée, dit-elle, et comme je lui lance un regard surpris, elle se retourne rapidement pour sortir des cachots. Je la regarde disparaître dans l'obscurité.
Vide, silence.
Je suis désolé, Albus, mais je devais le faire. Pour moi, pour l'école.
Je devais protéger son innocence, sa pureté, vous le savez.
Pour elle.
Par pitié comprenez-moi, elle est le contraire de ce que je suis. J'ai effacé les traces visibles, Albus. Mais les traces les plus profondes sont gravées dans mon âme. Malgré la décision que j'ai prise la concernant, elle fera toujours partie de moi. Je sais que je vais survivre. Et je le sais, maintenant, elle aussi. Je devais le faire, Albus, et je sais que vous pouvez le concevoir.
Parce que vous êtes un imbécile, tout comme moi.
La suite d'ici la fin de cette semaine. Un petit avis déjà sur ce premier chapitre ?
