Une drôle de colocation
Bonjour !
Me voici toujours en pleine forme avec une toute nouvelle fanfiction dans l'univers de Marvel ^^
Bon celle-là ne sera jamais abandonnée (du moins je l'espère ^^') contrairement à mes autres fics qui sont en pauses pour gros manque d'inspiration et de petits problèmes personnels qui ne me permet pas pour le moment de les continuer, celle-là sera finit d sans aucune excuse de ma part et dans les délais donnés ^^
J'espère sincèrement qu'elle vous plaira et si ce n'est pas le cas que des trucs vous chiffonnes ou autres, n'hésitez absolument pas à me les dire, je suis tout ouïe ^^ ou qu'au contraire ça vous à plus ben... que dire de plus n'hésitez pas là non plus à mettre des appréciations ^^
Résumé : Pendant 5 ans Steve ne pouvait changer son orientation et quand cette opportunité s'est présentée, il n'a pas hésité à l'attraper allant là où son cœur lui disait d'aller. Pour cela, il doit faire quelques sacrifices, comme : vivre en colocation pour faute de moyen. Comment se passera-t-elle cette dernière ? Regrettera-t-il d'avoir autant chambouler sa vie ? /!\ Ceci est un UA, les supers héros n'existent que dans les livres ou autres figurant dans cette histoire /!\
Les personnages de l'univers Marvel ne m'appartient absolument pas, je ne touche pas une seule pièce pour écrire cette fanfiction. Ce n'est pas par obligation mais par plaisir que je l'écris et tout cela n'est absolument pas commercial.
Rating : M
Bêta correctrice : little-ratgirl (sister o/)
Bon allé ! Assez de blabla et place à l'histoire ! Bonne lecture à tous ! ^^
Votre chère, Lolitanaturella.
Chapitre 1 :
Cela faisait maintenant cinq ans que Steve était à l'académie militaire du West Point à New York, il avait décidé d'y aller suite à la mort de ses parents Sarah et Joseph, anciens membres militaires.
Chez les Rogers, c'était une tradition de famille d'être militaire et Steve ne faisait pas exception à la règle, même s'il n'aimait pas cette idée, il voulut quand même voir la vie d'un soldat.
Il était en aucun cas déçu de cette expérience : il avait pris beaucoup de muscles, apprit beaucoup de techniques d'attaque et de défense, et surtout, il apprit aussi le sentiment de perdre un être cher car oui, il avait perdu Bucky suite à l'impact d'une balle perdue dans sa tête pendant des exercices de tire.
C'était un ami cher à son cœur, depuis ses débuts dans l'armée Bucky était toujours là pour lui et n'hésitait jamais à rabattre le caquais de ceux qui se moquaient de la carrure maigrichonne de Steve.
Suite à ce drame, Steve se retira de l'école militaire, ne supportant plus le lieu où son ami avait trouvé la mort, pour se concentrer sur sa nouvelle vie au grand désespoir du Général Chester Phillips qui s'y était attaché malgré des débuts difficiles : l'ancien Steve Rogers maigrichon et insouciant était mort et enterré laissant place à un Steve Rogers musclé et rationnel.
Nous sommes en plein mois de juillet et du haut de ses vingt ans, Steve recherchait un appartement où il pourrait vivre en colocation avec un étudiant inscrit dans l'université de Madison dans l'État du Wisconsin. Pourquoi cet endroit ? Car là-bas se trouvait un ancien membre de l'armé Samuel Wilson qui était partit pour des raisons familiales. Certes ils ne s'entendaient pas très bien suite au décès de Bucky mais à part son colocataire il aurait bien aimé avoir une autre connaissance dans le nouvel établissement.
Le temps de trouver un appartement, l'école militaire lui avait gentiment prêté un domicile, chose rare mais étant un de leurs très bons élèves, c'était tout naturel de faire ce geste. Pendant ces cinq ans dans l'académie, Steve n'avait aucuns meubles ou souvenirs auxquels il s'attachait, tous étaient dans sa maison familiale où il apprit par la suite qu'elle avait été vendue par sa tante, une femme aigrie qui adorait la richesse comme son mari, à croire qu'ils étaient faits pour être ensemble même si entre nous, ce n'était pas de l'amour qu'ils ressentaient l'un envers l'autre. Ils étaient avares et c'est ce sentiment qui causera leur perte.
Les seules choses qu'il avait et auquel il y tenait énormément, étaient son matériel de dessin ainsi que son carnet et sa pochette à croquis que son grand-père lui avait légué, sans oublier son collier de militaire.
Après de très longues heures à chercher un appartement, Steve le trouva enfin. Il tapa sur son téléphone - que l'armée lui avait donnée donc autant dire que ce n'est pas aussi luxueux qu'un IPhone - l'adresse pour voir quelques images de l'intérieur. L'appart était dans les tons bleus, les meubles étaient simples et s'accordaient entre eux et le meilleur dans tout ça, était la superbe vue car l'appartement se trouvait au bord d'un lac.
Le fait que ce soit vers le lac ne lui gênait pas pour le choix de l'université car il se trouvait à quinze minutes de ce dernier si on ne comptait pas les bouchons.
C'était l'endroit idéal mais sa crainte était le montant du loyer car bien qu'ils le partageraient, cela le gênait que l'un paye plus que l'autre.
Il avait beau chercher tout ce qu'il fallait sur l'endroit, à aucun moment il ne vit le prix du loyer même le nom du coloc, juste le numéro de téléphone pour plus de détails mais il ne l'appela pas, préférant méditer sur son choix jusqu'au lendemain, comme on dit : la nuit porte conseil.
Il nota juste le numéro sur son journal provisoire -qui n'est autre qu'un bloc de papier- qu'il posa sur la table de chevet.
C'est qu'il avait passé du temps le petit ! Dehors c'était le noir complet, enfin pas trop. Pas trop étonnant vu que son réveil affichait 22h. Son ventre grogna manifestant sa faim.
Il s'était assis trop longtemps sur son lit qui était des plus durs et son fessier n'hésitait pas à le faire remarquer. Un bain, voilà ce qu'il voulait pour détendre ses muscles noués à cause du stress de ne pas trouver la perle rare, mais il y avait un problème : il n'y avait pas de bain, juste une douche, ce qui fit échapper un grognement de la part de Steve.
En espérant qu'il y avait un bain chez son futur coloc', bien qu'il en n'eût pas vu... Tant pis, il lui demandera au pire un massage, enfin pas tout de suite, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs non plus !
Mais avant tout, il voulait une seule chose : MANGER !
Car oui Steve mourrait de faim et son ventre grogna de plus en plus. Il se rappela qu'il avait laissé des restes de midi, de simples pâtes en blancs et s'en se faire prier il les mangea, après les voir chauffer au micro-onde évidemment, pour ensuite mettre la vaisselle dans l'évier préférant la laver le lendemain pour filer dans la douche le plus vite possible.
Il se déshabilla et entra dans la cabine qui était un tantinet petit pour lui, il arrivait à peine à tourner sur lui-même s'il devait se baisser c'était mort.
Une bonne douche rapide et chaude et le revoilà avec un bas de jogging bleu marine en guise de pyjama et une superbe odeur d'Axe. Il se lava ensuite les dents et sortit de sa salle de bain pour aller sur son lit en ouvrant les draps.
Qui ne rêverait pas à ce moment précis de baver devant ces jolis muscles, de les toucher et de si blottir contre ? En plus l'eau les mettait en valeur car bien sur Steve c'était à moitié sécher avant de mettre quoi que ce soit.
Le studio que lui avait donné l'école ressemblait plus à un T1 tout était si serré et lui avec sa carrure c'était un peu limite, il se sentait oppressé comme dans un trou de souris.
Mais il n'était pas énormément fatigué même si la douche l'avait mis un peu dans les vapes, il fit quelques exercices de sport, rien de bien compliquer juste histoire d'entretenir ces muscles quand il n'allait pas à la salle de sport.
Quelques gainages, pompes, flexions et le tour était joué mais il voulait dessiner, se relaxer l'esprit avant de dormir. Il prit alors son carnet, un crayon et sa gomme et il se mit à dessiner le portrait d'une femme mais pas n'importe laquelle : Peggy Carter.
Il devait son corps à elle, l'agent lui avait consacré pratiquement tout son temps libre pour lui faire faire pleins d'exercices de sport et après tout ça ? Il ne ressentit aucun sentiment à son égard du point de vue amoureux, il ressentait juste de l'amitié sincère envers cette femme. Cette révélation avait fait fondre en larme l'agent Carter qui se rendit compte de cet amour à sens unique. Mais Steve ne pouvait pas faire semblant, elle ne lui correspondait pas. C'était une douce femme auquel il ne faut pas être dans son champ de mire quand elle est en colère et elle pouvait se montrer très violente. Non au final elle n'était pas une femme douce.
Suite à cet événement, elle réclama une mutation dans un autre pays où il demandait une grande aide et depuis, il n'eut plus aucune nouvelle d'elle : pas une lettre, pas un appel juste le néant.
Contemplant son œuvre et en même temps sortant de sa rêverie, il ajouta juste une couleur : du rouge. Un rouge intense qui représentait juste son rouge à lèvre qu'elle aimait tant.
Une fois terminé, il signa et la contempla une dernière fois avant de la ranger dans sa pochette qu'il remit dans sa table de nuit.
Cette fois-ci, il était complètement HS et une fois la lumière éteinte, il s'endormit comme un bébé tombant dans les bras de Morphée et au bout d'un moment on entendit de tout petits ronflements car oui, pratiquement tous les hommes sur Terre ronflent ne faisant pas exception à Steve et ce n'est pas une honte au contraire sauf si ça devient un peu trop semblable à une tractopelle...
La nuit fut paisible, pour une fois depuis qu'il est ici, il n'entendit pas un seul bruit tant au niveau du trafic qu'au niveau du voisinage et il était très confiant sur le fait de vivre en colocation avec une autre personne et ce fut après un déjeuner des plus simples -tartines de beurre, café- et d'une vaisselle des plus rapides qu'il alla se dépêcher de se laver et de s'habiller, cette fois : jeans Lewis, chemise rouge à carreaux noirs ouvert sur un t-shirt noir, des rangers et un peu de gel.
C'était idiot de sa part mais il était stressé à l'idée d'appeler son futur colocataire, allait-il être d'accord pour partager l'habitation ? Ça il le saurait que s'il l'appelait. Il composa donc le numéro et attendit que l'on décroche mais il retira vite son portable de son oreille car la musique d'attente était du rock et le son était très fort, le rendant sourd d'une oreille.
Mais c'est un super réveil qu'il avait là !
Il remit vite le combiner vers son oreille car la musique c'était arrêté signe que son correspondant allait répondre.
-M'llo ? Fit une voix ronchonnante d'homme à l'autre bout du fil un peu endormi.
Déjà un gros soulagement que ce soit un homme car il n'aurait pas vraiment apprécié que ce soit une femme, allez savoir pourquoi...
Il se rendit vite compte de la voix du coloc' un peu engourdie et il vit sur son réveil qu'il l'avait appelé un peu trop tôt. Ben oui 9h chez un étudiant c'est même très tôt !
Il butait un peu sur ses mots mais répondit vite et poliment.
-Bonjour monsieur, je m'appelle Steve Rogers. Je vous appelle pour votre appartement que vous avez mis sur...
-Oh... Salut ! Yep, la coloc' ? Ben v'nez ce week-end pour la visite et on réglera quelques papiers.
-Oui... parfait merci.
-A ce week-end ! Bye !
Et il raccrocha. Eh bien super conversation, la plus courte qu'il n'ait jamais eut au téléphone !
Il se rendit compte que son coloc' ne c'était pas présenté, cela mit Steve dans l'embarra qui lui, voulait faire des recherches sur cette nouvelle personne. Bon il le mit quand même dans ses contacts mais vu qu'il avait beaucoup de numéro sans nom bien définis, mettre coloc' pour lui c'était un peu vague et il ne put résister à mettre « Coloc' grognon de Madison » c'est pas mieux mais si sa mémoire lui joue des tours il pourra un peu s'en rappeler en attendant le jour J.
Tient bon mon gros nounours nous sommes que Jeudi, il reste plus qu'un jour !
Cette pensée le fit sourire et ne voulant pas perdre son temps il se mit à chercher dans quel secteur de l'université il voulait aller. Science, technologie ou sport ? La question ne se posait même pas il voulait y aller juste pour le sport mais il ne savait pas les autres filières, c'était juste une question de curiosité et c'est cette curiosité qui lui fit continuer sur sa recherche de l'université.
Il lut sur son portable, que c'était la 19eme meilleure université du monde et qu'il y avait un taux d'admission de 51.1%, un taux un peu bas qui lui faisait un peu douter sur son admission là-bas. Une rumeur apparemment circule comme quoi l'université faisait des expérimentations sur les chats et qu'il eut un film dessus montrant que ce n'était pas des expérimentations mais de la torture et qu'une société contre ça faisait une pétition pour arrêter tout en posant juste une question : « Faut-il tuer des vies pour faire avancer la science ? »
Cette rumeur mit Steve dans un profond malaise mais comme on dit, tout ce que dit internet et pour la plupart du temps faux, en plus les gens cofondaient le film avec la réalité ce qui devenait un peu n'importe quoi. Il essaya de ne plus y penser et de toute façon il allait dans tout ce qui concernait le sport pas dans la science, jusqu'à preuve du contraire un diplôme de science ne sert strictement à rien si on veut faire prof de sport.
Il termina sa recherche, ayant déjà assez d'information pour aujourd'hui, il en découvrira plus lors des inscriptions mais vu que l'établissement sera nouveau pour lui et que ce n'est pas vraiment sûr qu'il y soit admis, il préférerait aller avec son coloc' -s'il accepte de l'héberger- mais que s'il était d'accord. En plus il ne savait pas le jour exact des inscriptions la seule piste qu'il avait était que c'était mi-Août.
Bon comme la matinée était bien entamée et qu'il portait d'autres vêtements que son jogging, un peu de shopping ne lui fera pas de mal même s'il savait qu'il n'achètera rien, enfin normalement. Il aimait bien se promener dans les magasins d'ailleurs des membres de l'armée n'arrêtaient pas de lui dire que c'était une vrai « gonzesse » de faire les magasins, que ce n'était pas une activité pour les hommes, les vrais. Mais au diable ces idiots ! Il faisait beau et chaud c'était le bon moment pour y aller !
Steve ne se fit pas prier, il prit son portefeuille qu'il mit dans une poche-arrière de son pantalon tourna la clé dans le verrou de la porte pour y sortir et il referma derrière lui. Il descendit les quatre étages pour se diriger vers le garage pour sortir sa fidèle moto Harley noire. Il enfilait sa veste en cuir -sécurité oblige-, qu'il laissa ouvert vu qu'il ne pouvait pas la fermer, s'installa sur son bébé faisant rager le moteur tellement qu'il était heureux de l'entendre.
Steve faisait ça à chaque fois tellement que ce bruit résonnait comme une berceuse pour ses oreilles, il l'avait délaissée pendant cinq ans et maintenant qu'il l'avait retrouvée il ne voulait plus la laisser et l'entretenait le plus possible. Le peu de base sur la mécanique qu'il savait, était réservée exclusivement à sa moto.
Bon... ben, moto en main direction : le centre commercial !
Pratiquement tous les gens sur son passage le regardaient curieux, amoureux pour certains et d'autres l'enviaient.
A voir Steve, il donnait l'image d'un coureur de jupon au look bad boy alors qu'en réalité on pouvait le comparer à un tout petit et mignon chaton qui réclamait juste de l'amour et de la tendresse.
Mais au final il aimait bien que les gens lui donnent cette image car à chaque fois dans sa tête il n'arrêtait pas de se dire : « Là où Steve passe le cœur des filles (ou des mecs) trépassent »
Il mit aux environs des vingt minutes pour arriver au centre commercial Woodbury Common Premium Outlets qui était blindé ! Il eut même beaucoup de mal à trouver une place mais à force de tourner longtemps en rond, il finit par en trouver une.
C'est fou quand même le monde qu'il y avait ! Toutes les personnes qu'il voyait étaient chargées de gros sacs. Comment ils pouvaient se payer autant d'affaires ?
Mais bon Steve ne s'y attarda pas lui ce qui l'intéressait c'était les magasins de sport, il alla d'abord à Adidas, Northface, Nike, Intersport, Puma et pour finir, à sa plus grande surprise d'en trouver un, Decathlon ! Dans tous les magasins qu'il allait, il y avait un peuple ! Mais bon, comparer aux autres magasins où il y avait tellement de gens que c'était impossible de bouger, lui c'était en quelque sorte le paradis surtout pour les agoraphobes ! D'ailleurs en parlant de Decathlon, là-bas il trouva un kit d'haltères à cinquante dollars et ce prix mit le doute dans son esprit. Il était soldat dans son école militaire et il avait une bourse de mille dollars mais cette somme, pour après payer son loyer de son domicile provisoire... c'est beaucoup mais bon. Ce n'est pas tous les jours que notre petit Steve se faisait plaisir, il avait le droit de se faire un petit cadeau non ?
Au bout de cinq minutes à réfléchir, il se laissa tenter et fila en caisse pour payer sa trouvaille. Il rentra chez lui avec beaucoup de difficultés pour ne pas faire tomber son kit, ce matin il avait déjà dépensé plus ce qu'il l'avait espéré et sa montre affichait les 13h30.
Il reprit sa moto et rentra chez lui en mettant plus de temps à cause des bouchons et refit tout le trajet inverse jusqu'à sa chambre.
Il ouvrit la porte, posa ses affaires sur son lit et en avant la cuisine !
Au menu ce midi : poisson et une salade coleslaw composée de carottes, huile d'arachide, œuf, citron, oignon et l'assaisonnement, bien évidemment ! Un plat typiquement Américain !
Après ce repas, certes peu consistant mais assez copieux, Steve se leva pour refaire encore une fois la vaisselle et la ranger puis nettoyer la table. Steve prit son téléphone pour mettre de la musique car oui par chance les musiques pouvaient être lues ! Pas de bonne qualité mais il pouvait l'écouter et c'est le principal ! Il lança la playlist au hasard, qui mit du temps à démarrer et c'est partie pour la détente !
This is captain America calling
This is captain America calling
Help me now I'm calling you
Catch me now I'm falling
I'm in your hand it's up to you
Catch me now I'm falling
Et la musique s'arrêta. C'est tout ?
Après quelques secondes à rester planter là, devant son lit en mode bug, Steve se rapprocha de son lit pour remettre la musique en marche car si sa se trouve elle c'était mise en pause mais...
-Merde !
En fait pour ceux qu'il ne savait pas « Catch me now I'm falling » était une chanson du groupe The Kings que Steve avait mis comme sonnerie et... ben quand on lance une playlist difficile de s'en rendre compte ! Surtout quand son portable bug comme pas possible !
Il prit vite son portable et vit que la personne qui avait essayé de le joindre était... Roulement de tambour... Coloc' grognon de Madison !
Comment se fut ? Et bien il ne tarda pas à le savoir car le téléphone sonna de nouveau toujours sur le même contact, il décrocha tout de suite vu qu'il l'avait dans la main.
-Allô ?
-Yo Rogers ! Vendredi au bar ça te va ?
-Pardon ?
-Ça te dit qu'on se voit Vendredi au bar qui est en bas de l'appart ?
Magnifique ! Rendez-vous déplacé et en plus il le tutoie... bon remarquez ce n'est pas comme si c'étaient des pépés qui se parlaient entre eux... Mais il est direct son coloc' tout de suite d'entrée de jeu ! Bon... au moins ce n'était pas un faux-cul de premier choix bien au contraire !
-Mouais mais... Il ne put finir sa phrase que le coloc' coupa la parole.
-Nickel ! 16h pile là-bas et t'as intérêt à ramener ton jolie ptit cul !
Il sentait que son coloc' allait raccrocher et marre d'avoir juste un poil de politesse il lui dit avant la coupure
-Ok mais... Tut... Tut... Tut...
La joie de la communication téléphonique où on te raccroche joyeusement au nez.
Tout allait si vite mais bon il n'allait pas cacher qu'il était super heureux de le voir plus tôt car plus vite l'affaire sera réglée et plus vite il pourra avoir son chez-soi !
Sauf qu'il y avait un gros petit problème, Steve devait immédiatement prendre une petite valise au cas où pour mettre ses vêtements et ses affaires de toilettes car il devait se payer 32h de route allé et retour ! Voilà ce que ça fait de ne pas avoir de répondant, on se retrouve un peu dans la merde !
Il avait pas le choix il devait dormir sur place ou alors faire un aller-retour dans la journée en s'arrêtant plusieurs fois, mais s'il devait rester sur place alors il n'ira sûrement pas dans un hôtel ça c'est sûr ! Beaucoup trop cher pour lui ! C'est qu'il est très économe notre Steve ! La meilleure solution serait un motel.
Voudrait-il s'offrir un voyage en amoureux ? Mais avec qui ? Qui est l'heureux élu(e) ? Parce qu'entre nous, notre mannequin n'avait jamais eu de petite ou petit ami(e) et encore maintenant, il n'en avait pas.
On va encore mettre ça sur le compte du loyer, mais faut arrêter petit Steve avec le loyer ! T'as une vie et pas deux donc profite à fond et tu ne t'ennuies pas de ces petits soucis ! Mais bon, il ne peut pas comprendre ça... Il n'est pas du genre casse-cou comme certains, il déteste se battre et préfère raisonner et il déteste surtout de baisser les bras lui qui était courageux mais pas de soucis à ce niveau-là, il l'a toujours été et à l'école militaire il fallait l'être.
En 10 minutes il fit sa valise avec vêtements pour une nuit plus des rechanges, sa trousse de toilette avec sa brosse à dent, peigne et gel douche. Oui pas de gel mais c'est rare qu'il en mette en plus il n'est pas vraiment fan vu que ça fait des petits ronds collants comme les mini bouts de colle que l'on enlève de son doigt juste pour le fun. Même avec de l'eau y en a encore...
Il avait perdue toute son après-midi à planifier son trajet pour demain et à se préparer un repas très riche en fibre cette fois avec des protéines, il jeta un coup d'œil à son réveil qui affichait 22h. Steve se changea façon éclair pour aller dormir car s'il voulait être à l'heure demain, il devait se lever très tôt donc aux environs de 4h30-5h.
Tenue adéquate pour dormir, il mit son portable en charge sur sa table de nuit, éteignit sa lampe et rabattit les draps sur lui pour se laisser bercer dans les bras de Morphée.
Vendredi, 6h30.
Steve se trouvait déjà sur la route, il était allé voir un de ses amis qui habitait dans l'appart pour qu'il lui prête sa voiture pour le week-end. Ce dernier accepta mais le mit en garde que s'il y avait une rayure sur sa « beauté » ou qu'il y a la moindre tâche de fiente de pigeon, il n'hésiterait pas à employer la violence.
Steve savait que c'était un homme à qui il fallait aller dans le sens du poil et de ne pas ce le mettre à dos et donc il essayerait d'y prendre soin comme si c'était son « bébé ».
Et nous revoilà, bloqué dans les embouteillages de Rockford, il était déjà 15h45.
Steve avait passé la plupart du temps à écouter ses vieilles musiques dont beaucoup de Led Zeppelin vu que la radio ne captait pas très bien à certains endroits et elles ne lui plaisaient pas vraiment mais par peur de tout dérégler, il décida de ne pas y toucher s'il tenait à la vie.
Il était encore à 35 kilomètres du bar que lui avait indiqué son coloc', il savait par cœur où il l'était car toute l'après-midi d'y hier, il avait appris par cœur où se trouvait l'appart. Comme apparemment le bar se trouvait juste en bas, ce ne sera pas difficile à trouver.
Mais en attendant il était 16h et il était toujours bloqué dans ce foutus embouteillage qui alla bientôt le mettre hors de lui car oui à savoir que notre Steve n'aime pas faire attendre des personnes et c'est juste à des moments comme ça où son incroyable self contrôle se faisait la malle.
Son portable se mit à sonner, mais pas la peine de chercher on sait tous que c'est '.
Steve décrocha, un peu énervé.
-Allô ? Dit-il d'une voix qu'il ne voulait pas aussi grognant.
Voilà que maintenant c'était lui .
-Tu m'fous un râteau dès le premier rendez-vous ? Fit la voix amusée du coloc'.
Au moins il ne le prenait pas mal c'était déjà ça...
-Remercie les embouteillages.
Sa voix se fit plus calme.
-Ben... pars plus tôt !
-Nan mais tu rigoles j'espère ! Je dois faire 15h de route grand maxi pour venir te voir ! Un peu de respect ça te ferait pas de mal !
-Hé calme ! J'en savais quoi moi Captain Rogers ? Hé mais... j'rêve ou tu me dragues ?
Les joues de Steve prirent une teinte rouge. Lui flirter avec un inconnu ? Devait avoir une erreur et puis depuis quand faire une réflexion à quelqu'un et signe de drague ?
-Je sais pas ce que tu fumes mais arrête tout de suite ! Et pourquoi Captain Rogers ?
Il entendit son correspondant rire à l'autre bout du fils.
-Ben... t'étais dans une école militaire...
-Mais comment le sais-tu ?
-On trouve de tout sur Internet... Mais au fait tu m'expliques pourquoi t'a une voix méga grave alors que sur la photo tes tout maigrichon ?
-La photo... ? A oui j'vois de quoi tu parles ! C'était à mon entré à l'armée, j'ai pris du muscle depuis !
-Pourquoi aller à l'université ? Regarde la bombe que t'es ! Sois mannequin !
Il eut un moment de silence, Steve se sentait gêné que son futur coloc' put voir à quoi il ressemblait avant, maintenant qu'il était musclé.
Les embouteillages commençaient à disparaître.
Ils étaient toujours en ligne mais personne ne prit la parole.
-J'suis jaloux... Fit la voix boudeuse de son coloc coupant ainsi le silence de plomb qui c'était installé.
-Jaloux de quoi ?
-Ben moi j'fais une recherche sur mon futur coloc' et toi que dalle...
Steve sourit, il y avait un espoir pour vivre en colocation au vu de ses mots employés.
-Met d'abord ton nom.
-Ben pourquoi ?
Il sentit que son coloc' souriait ça se sentait ! Steve faillit même avoir un fou rire d'une telle stupidité.
-Tu le fais exprès c'est pas possible...
-Ouiiiiiiiiii ! Bon t'es où ?
-Devant l'appart.
-Continue toujours tout droit jusqu'au « Great Dane Pub & Brewing Company » ... En gros c'est un Pub.
-Ok, comment se fait-il que tu veuilles qu'on aille dans un Pub ?
-Ben j'sais pas... ça te fait découvrir la ville en même temps...
Steve était arrivé devant le fameux Pub, par chance il restait une place sur le parking à côté du bâtiment et tout naturellement il décida de la prendre.
-Dit donc t'as pas plus fade comme décoration ?
-Shht il est parfait ! Oh tu viens-… Putain me dit pas qu'c'est toi qu'as une Range Rover Evoque noir ?!
-Euh... si pourquoi ? T'es où ?
-Devant toi, attends j'viens.
Son coloc' avait raccroché et Steve éteignit son téléphone, coupa le contact, se détacha et il sortit du fabuleux « bébé » que son collègue lui avait prêté en n'oubliant surtout pas les clés, se serait con quand même !
A peine il ferma la voiture en appuyant sur le bouton qu'il sentit la présence de quelqu'un ainsi que le souffle de quelqu'un, pas de doute c'était bien le coloc' et s'il voulait faire peur à Steve c'était loupé.
-Quand on est poli on ne se colle pas à une personne que l'on ne connaît pas.
-Bah j'ai fait des recherches sur toi donc techniquement j'te connais !
-Oui mais moi pas. Oust ! Tu violes mon intimité là ! Répliqua Steve, ce qui eut pour effet de faire rire son coloc'.
Se rendant compte des paroles qu'il avait eu, il sentit ses joues rougir mais bon ce qui est fait est fait mais ce n'est pas dans les habitudes de notre blond de dire ça, enfin en temps normal.
-Fais pas ta fillette Captain et retourne toi ! Quand on est poli on regarde la personne dans les yeux quand on lui parle !
Ce fut au tour de Steve de rire en plus de son coloc'. Les personnes sur la terrasse de la brasserie les regardaient presque curieux. A regarder comme ça, il y avait plus de filles que de garçons. C'est vrai que notre beau blond n'aime pas quand tous les regards sont portés vers lui mais bon, il est pas tout seul et comme ce sera la première et dernière fois qu'il les verra, il a d'autre chat à fouetter ! Façon de parler bien évidemment tout le monde est contre la maltraitance envers les animaux, il n'y a que les gens avec des problèmes psychologiques qui adorent ça mais bon... nous ce qui nous intéresse c'est Steve et son rendez-vous.
Steve se retourna et en guise de bonjour, ils se serrèrent la main.
-Bon viens, on va nous piquer la place sinon !
Le coloc' mit sa main sur l'épaule de Steve pour l'emmener vers ladite table.
Ils s'essayèrent et Steve demanda à son interlocuteur comment il s'appelle.
-Comment ? Tu me connais pas ? Oh Captain ! Tu viens de me briser le cœur...
-Tu t'en remettra t'inquiète pas pour ça. Lui répondit Steve en rigolant il reprit son sérieux et répondit à sa question. Je sais pas tu m'as rien dit j'te rappelle... Au hasard...Philoctète ?
Tony avala de travers et s'étouffa par la réponse du Captain, il ne s'attendait pas du tout à ça.
-Tu m'vois manger d'la bouffe de lapin au p'tit déj' ?
Steve se mit à rire nerveusement tandis que le serveur leur apportait des boissons : 2 pina colada que son coloc' avait dû commander avant que notre beau blond n'arrive.
-Moi qui pensais que tu m'aurais pris pour Johnny Depp...
-Ben tu pensais très mal... Nan mais vraiment ?
Son coloc' but une gorgé de sa boisson avant de reposer le verre.
-Vraiment ?
-Oui.
Alors son coloc se leva et Steve en fit de même, ils se serrèrent la main tandis que « Philoctète » lui répondit :
-Anthony Edward Stark mais tu peux m'appeler Tony. Enchanté Steve Rogers !
Eh oui c'est fini ! Dans la vie toutes les bonnes choses ont une fin malheureusement mdr xD
Bon alors comment avez-vous trouvé ce chapitre ?
Je tiens à dire que tous les lieux ou autres sont réels, j'ai fait plein de recherches sur des sites américains et sur google maps pour cette introduction donc, qu'on ne me dise pas que tout cela est faux. Merci ^^
Bon j'espère que ça vous à plus et je vous dis à la semaine prochaine pour un tout nouveau chapitre :)
See ya !