Un Problème, Miss Granger ?
Disclaimer : Jo Rowling est la mère attitrée des personnages d'Harry Potter.
Pairing : Hermione Granger et Severus Snape
Rating : M - C'est un bon et gros citron.
Relectrices de choc : Morgane, Miss Snape 69 et la Plume d'Elena — Une énorme merci à elle pour leur super travail et leurs commentaires.
Résumé : Hermione Granger, depuis le début de sa 7ème année à Poudlard, fantasme sur un certain professeur de potions. Un jour, elle décide de passer à l'action, sans se douter que son petit jeu finira par se retourner contre elle. HGXSS - Fic très Citronnée.
Attention : Lemon !
Note de l'Auteur : cette fic traînait elle aussi dans un vieux dossier et en la relisant, j'ai eu envie de vous la faire partager. Elle fait partie d'une série de fics citronnées que j'avais écrit à l'époque (2004). J'avoue que je ne savais pas si elle allait trouver son public, puis je me suis dit, pourquoi pas, après tout ? En tout cas, j'espère qu'elle vous plaira.
Bonne lecture !
Contexte : Le Seigneur des Ténèbres a été vaincu et tous les élèves terminent leur scolarité à Poudlard — qui n'a pas été trop détruit, juste un peu, pendant la bataille — pour leur assurer un avenir meilleur. Severus Snape a survécu à la morsure empoisonnée de Nagini et a repris son travail en tant que professeur de potions. Minerva McGonagall est la nouvelle directrice de l'école.
Tandis que les cours touchent bientôt à leur fin, une élève que nous ne nommerons pas encore, a développé un certain intérêt autant pour son professeur de potions que pour une certaine activité des plus... illicites.
1
Un Vilain Petit Secret
Cela faisait maintenant près d'une heure trente que le cours de potions avait commencé. Tous les élèves étaient penchés sur leur chaudron, attendant que le mélange qu'ils préparaient avec plus ou moins de soin soit enfin de la même couleur que celui que leur professeur avait montré en exemple, un peu plus tôt.
Hermione, comme toujours, avait déjà terminé la sienne depuis un moment et donc elle s'ennuyait ferme. Regardant droit devant elle, les yeux dans le vague, elle reconnut les prémices de son petit jeu favori. Après un moment d'hésitation, elle s'avisa que tout le monde était occupé ailleurs pour se lancer. La jeune femme ne voulait absolument pas que quelqu'un s'aperçoive de ses activités impromptues, car cela aurait pu être terriblement gênant pour elle.
Depuis quelques temps, elle avait pris l'habitude de faire ce genre de chose incognito, lorsque personne ne faisait attention à elle. C'était devenu son pêché mignon, plus qu'un fantasme absolu devenu réalité ! Inexplicablement, elle adorait le faire en cours de potions.
À dix neuf ans passés, grâce au retourneur de temps, elle était devenue une assez jolie jeune femme, ses longs cheveux, bien que toujours aussi indisciplinés, étaient maintenant parsemés de mèches un peu plus claires. Ses yeux noisette étaient légèrement maquillés. Ses lèvres roses ne devaient leur couleur qu'au miracle de la nature. Mais ce qui était le plus frappant, était ses courbes féminines plus qu'avantageuses. Elle le savait.
Contrairement à la plupart des filles de l'école, elle était ronde. Mais ses rondeurs se trouvaient là où il le fallait, et bien plus d'un garçon lorgnait très souvent sur sa poitrine, rêvant certainement d'y enfouir leur visage.
Bien malgré ça, la jeune Gryffondor n'avait jamais eu de véritable relation amoureuse. Oh, il y avait bien eu Viktor et Ron, mais ça n'avait jamais dépassé le simple bisou aux coins des lèvres. Rien d'inoubliable, à dire vrai. Pourtant, ce que personne ne savait, c'est qu'Hermione ne fantasmait que sur un seul homme.
Oui, un homme, un vrai ! Pas un de ces gamins prépubères qui lui avaient si souvent demandé l'autorisation de sortir avec elle, à qui d'ailleurs, elle avait toujours refusé froidement, se créant ainsi une réputation de fille coincée. Il y en avait même, certainement d'anciens amoureux éconduits, qui osaient dire qu'elle prenait plus son pied avec ses livres qu'avec un mec. Dans un sens, ils n'avaient pas tort... Ses livres étaient bien plus excitants ! Alors, les pauvres, s'ils savaient ! S'ils se doutaient qu'en ce moment même, en plein devoir de potions, elle prenait justement son pied…
Et quel pied ! Et surtout en pensant à qui !
Encore un petit effort, et elle allait bientôt atteindre l'orgasme. Merlin que c'était bon de s'imaginer que c'était « lui » qui lui faisait tout ça...
Oui, ils seraient verts s'ils savaient qui était l'objet de ses fantasmes les plus débridés... Ou plutôt rouges !
Elle sentit de longs frissons parcourant son dos, les muscles de son vagin se contractèrent violemment sous l'impact de la jouissance.
Hum... C'était beaucoup plus fort que la dernière fois.
Pour preuve, elle se rendit compte que ses mains étaient cramponnées à son bureau comme à une bouée de sauvetage. Ouvrant les yeux, elle pria très fort pour que personne ne l'ait vue en action, ni entendue d'ailleurs. Avait-elle fait du bruit, au fait ? Prise en plein délire, elle ne s'en était pas vraiment rendu compte.
Jetant un coup d'œil autour d'elle, elle s'aperçut avec soulagement que personne n'avait quitté son chaudron, et que ses camarades étaient toujours aussi soucieux de savoir quelle couleur prendrait bientôt leur potion.
Ouf ! Elle avait eu chaud ! Il allait vraiment falloir qu'elle fasse plus attention à l'avenir.
oO§Oo
Malheureusement pour elle, Hermione se trompait lourdement.
Son professeur, à qui jamais rien n'échappait justement, n'avait pas raté une miette de l'incroyable spectacle qu'elle lui avait offert à son insu.
Tout d'abord, Severus Snape n'en avait pas cru ses yeux. Miss Granger en pleine « occupation intellectuelle ». Si on le lui avait dit, il ne l'aurait jamais soupçonné ni même pensé. Cela paraissait si inconcevable.
Pourtant la preuve irréfutable était là, devant lui. D'un mouvement de tête, il s'assura que ces idiots continuaient leur préparation et, satisfait, il put enfin se consacrer à son impudique étudiante.
S'apercevant de l'effet que la belle ingénue avait produit sur lui, il s'était précipité vers son bureau pour cacher son érection naissante.
Il aurait voulu être dans sa tête pour savoir sur quoi elle fantasmait, et pour connaître avec qui elle prenait ce plaisir interdit. Il ne se faisait pas d'illusion, une fille comme elle devait avoir un goût plutôt prononcé en matière d'idéal masculin. Il avait entendu dire à ce sujet, au détour d'un couloir, qu'elle repoussait systématiquement tous les garçons qui la courtisaient. Ils croyaient tous qu'elle était une petite sainte nitouche. Lui maintenant, savait bien que non.
Il en avait une preuve plus que flagrante, juste devant lui !
Belle abandonnée à ses plaisirs oniriques.
Merlin, elle venait de fermer les yeux. Ses joues s'étaient empourprées. Pris lui-même, d'une fièvre de volupté incontrôlable, il s'imagina qu'il lui faisait l'amour. Oui, en cet instant, il l'aurait bien culbutée sur son bureau aux yeux et au fi de tous ces cornichons d'élèves. Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas eu de relation intime avec une femme. Pendant un court moment, il voulut être cet amant qui lui donnait tant de plaisir interdit. Alors, il aurait...
Malédiction !
Le pantalon qu'il portait sous ses robes devint trop serré à son entrejambe. Son sexe le brûlait d'un tel désir ardant que, s'il ne l'assouvissait pas rapidement, il allait finir par devenir fou ou commettre une folie aux yeux de tous.
Il vérifia que personne ne le regardait, et porta sa main à l'intérieur de ses capes. Bénis soit ces vêtements amples qui avaient le mérite de cacher ce genre de problème. Il dégrafa rapidement les boutons de son pantalon, puis libéra son érection douloureuse.
Tout en regardant son élève, il se mit lui aussi à se masturber. D'un œil, il s'aperçut qu'elle venait d'agripper sauvagement son bureau d'une main et il vit l'autre presser son mont de venus — enfin, s'imaginait-il — sous sa robe noire. Il comprit ce qui lui arrivait. Elle était en train d'atteindre le point de non-retour.
Il voulait la caresser. Porter ses tétons dressés par le plaisir à sa bouche. Les titiller, les aspirer.
Il voulait aussi lécher son pubis, et surtout ce petit bouton de chair qui était un aller-simple — il le savait — pour le paradis. Enfin, il voulait être en elle. Imaginant sa texture soyeuse, son étroitesse, enserrant son sexe dur comme le marbre dans sa cavité humide.
C'en fut trop pour lui. Dans un grognement sourd, sa semence se libéra d'un coup, mouillant ses sous-vêtements par longs jets puissants.
Une fois remis de ses émotions, il sortit discrètement sa baguette magique et nettoya la preuve de son forfait. Une chose est sûre, il la voulait, et il l'aura, décida-t-il sournoisement. Bien sûr, elle était son étudiante encore pour quelques mois, mais il savait qu'avec le retourneur de temps elle avait déjà atteint dix-neuf ans.
Puis il resterait discret, il y veillerait, mais il l'aura sa petite effrontée ! Elle l'avait allumé comme personne et se devait d'éteindre elle-même le feux qui brûlait en lui.
oO§Oo
Hermione releva la tête en direction du bureau où se trouvait son professeur de potions. Ce dernier la fixait d'un regard lourd et pénétrant. Elle fronça les sourcils surprise. À quoi pensait-il donc ? Elle ne l'avait jamais vu ainsi. C'était très étrange. En cet instant, il lui semblait plus humain, plus réel. Elle le vit passer ses longs doigts fins sur son menton, il semblait réfléchir, mais à quoi ? se demanda-t-elle précipitamment.
Soudain une détonation se fit entendre, stoppant net le vagabondage de ses pensées.
Neville Londubat avait une nouvelle fois raté sa potion et son chaudron — son cinquantième en moins d'un an — avait encore explosé.
La colère de leur professeur ne se fit pas attendre :
— Londubat ! Petit imbécile sans cervelle ! Est ce qu'un jour vous serez fichu de ne rien faire exploser dans cette classe ? vociféra-t-il, abondant l'air de ses postillons.
L'adolescent ne répondit pas, et Hermione vit qu'il avait été blessé par l'impact. Snape, lui, n'avait rien remarqué.
— Professeur, s'empressa-t-elle de dire, venant une nouvelle fois au secours de son camarade. Il est blessé ! Il faut l'emmener tout de suite à l'infirmerie.
Le maître des potions tourna brutalement la tête dans sa direction. Il ne supportait pas qu'on vienne se mêler de ses affaires, encore moins que Granger ose se mêler de son autorité suprême et... une idée lumineuse s'éclaira dans sa tête. Inconsciemment, elle venait de lui donner une occasion en or. Il ne la laisserait pas filer ! Merci Miss Granger pour cette opportunité, la félicita-t-il en son for intérieur.
C'est donc avec satisfaction qu'il lui répondit d'une voix suave et quelque peu narquoise :
— Granger, on ne vous a rien demandé. Vous venez de faire perdre à votre maison 10 points pour votre insolence... Il sembla réfléchir puis ajouta :
— Et je vous donne une semaine de retenue. Je vous veux dès ce soir dans mon bureau. Je n'accepterai aucun retard, susurra-t-il, la mine satisfaite.
La jeune femme n'en revenait pas. Pourquoi était-il toujours aussi cruel avec elle ? Ne comprenait-il pas qu'il fallait aider ce pauvre Neville ?
Revenant au jeune fautif, Snape soupira d'exaspération. Effectivement, de grosses pustules verdâtres étaient apparues sur le visage du pauvre garçon.
— Bien, Londubat allez à l'infirmerie, jeta-t-il froidement.
Au moment où Neville sortait de la classe, Snape ajouta :
— Je vous retire 20 points pour avoir perturbé mon cours !
Celle-là, il fallait s'y attendre... Maudit bâtard graisseux ! songea Hermione avec fureur.
oO§Oo
— Je n'en reviens pas ! s'exclama Ron quelques heures plus tard. Il était plus virulent que d'habitude, vous ne trouvez pas ?
Le jeune homme parlait bien sûr de ce qui s'était passé pendant le cours de potions.
Harry se contenta de hausser les épaules. Ils venaient de terminer leur dîner, et chacun était prêt à partir pour vaquer à ses occupations. Le survivant prit le chemin inverse de son dortoir pour se rendre chez les Serpentard. Ce n'était plus un secret pour personne, et d'ailleurs il ne tenait plus à le cacher.
C'est ce qu'il avait fait au bal de Noël dernier. Alors que tous ses amis pariaient pour savoir avec quelle fille de chez les Serpentard il sortait, il avait étonné tout le monde ce soir-là en venant accueillir au pied des escaliers un Draco Malfoy rayonnant et... conquérant. Ce dernier avait l'air si déterminé que Ron avait même cru qu'il allait lui casser la figure. Cela ne s'était pas vraiment passé comme ça, en réalité.
Il avait avalé sa salive de travers lorsque le jeune Gryffondor avait empoigné sa Némésis de toujours par le col de sa robe pour... l'embrasser fiévreusement. Oui cela avait surpris tous les élèves.
Aujourd'hui, plus personne ne s'étonnait de la présence d'un Gryffondor dans la tanière d'un Serpentard. Harry et Draco s'aimaient, ils étaient gay et c'était tant mieux pour eux.
En voyant aussi partir Hermione, Ron sut qu'il passerait sa soirée tout seul. Mais en même temps, le fait que sa camarade soit de retenue était plutôt bien pour lui. Cela voulait dire qu'il ne serait pas obligé de faire ses devoirs ce soir.
Un sourire béat s'afficha sur son visage.
— Cool ! lança-t-il, ravi.
Et il partit d'un pas léger tout en sifflotant, l'air décontracté, les mains sur la tête.
oO§Oo
Plus loin, au détour d'un autre couloir, Hermione était tout sauf décontractée. Elle allait devoir passer sa soirée aux côtés du professeur Snape. Elle avait reçu les encouragements de ses amis comme si elle partait à l'abattoir. C'était rassurant, songea-t-elle avec dépit. Après tout, qui pouvait dire ce que cet homme allait encore inventer comme punition sadique.
Merlin ! Oui, elle en aurait besoin ! Surtout au vu de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle ne savait pas si elle en aurait le courage, mais bon... autant tenter le tout pour le tout, n'est ce pas ? N'était-elle pas une Gryffondor au courage insensé ?
Elle vérifia que la fiole contenant la potion qu'elle avait préparée dans les toilettes des filles, entre deux cours, se trouvait bien dans la poche de sa robe. Ceci fait, elle reprit sa marche jusqu'aux cachots où se trouvait la salle du maître des potions.
Elle s'arrêta devant une grosse porte en bois, puis frappa.
— Entrez, lui intima une voix au timbre de velours.
Elle pénétra à l'intérieur, la boule au ventre puis enfin, elle l'aperçut. Il était assis à son bureau, une main relevée distraitement sur son menton, l'autre appuyée sur ses cuisses. Il semblait réfléchir au point d'en oublier la présence de son élève.
Pour tout dire, il ne pensait qu'à elle. Depuis deux heures, il ressassait un plan pour pouvoir arriver à ses fins, mais il ne semblait toujours pas décidé quant à la décision finale. Il fut interrompu dans ses réflexions par la jeune femme.
— Que suis-je censé faire professeur ? demanda-t-elle timidement.
T'allonger sur mon bureau, relever ta robe et écarter gentiment tes cuisses pour moi ! se dit Snape en la dévisageant froidement.
Au lieu de cela, il lui fit un signe de tête pour qu'elle le suive dans la remise. Celle-là même où, quelques années plus tôt, elle lui avait chapardé des ingrédients pour faire son fameux polynectar.
Elle attendit d'être sûre qu'il soit à l'intérieur, prit sa fiole, ouvrit le bouchon et très discrètement, versa le contenu dans le verre de jus de citrouille qu'avait laissé le directeur des Serpentard sur son bureau. Ensuite elle le suivit.
Une fois qu'elle fut à ses côtés, il lui expliqua ce qu'elle devait faire. Elle fut étonnée de la légèreté de la punition, mais ne le lui montra pas. Lorsqu'elle fut seule dans la remise et qu'il s'en était retourné dans la classe, elle attendit un moment avant de se mettre au travail.
Une heure passa mais rien ne se produisit.
Elle ne comprenait pas. Ça aurait dû marcher ! Elle ne se trompait jamais !
Elle se rendit alors compte que sa bouche était sèche. Elle avait soif. C'est donc avec un dernier soupir de frustration qu'elle sortit de la pièce pour lui demander la permission de se désaltérer.
— Professeur, appela-t-elle.
— Oui Granger, vous avez fini ? la questionna-t-il distraitement.
Elle soupira. Il avait l'air... normal.
— Non pas encore, par contre, me serait-il possible de boire quelque chose car je meurs de soif, marmonna-t-elle ennuyée.
Sans lui répondre, il se dirigea vers une table et prit une carafe contenant un liquide orange.
Il lui versa le contenu dans un verre. Elle avisa que celui de son professeur était vide. Elle fronça les sourcils encore plus perplexe et le remercia. Elle but d'un trait le verre qu'il lui avait tendu.
Hum, ça faisait du bien, pensa-t-elle. Elle avait tellement été occupée par son plan qu'elle en avait oublié de boire à la fin du repas.
— Où en êtes-vous, Miss Granger ? demanda-t-il, tout en reprenant son occupation initiale, à savoir corriger des copies à grands coups de plume rouge.
Elle soupira de nouveau.
— J'ai presque fini professeur, souffla Hermione qui commençait à se sentir bizarre.
Le professeur Snape avait-il mit un sortilège de chauffage dans la pièce ? se demanda-t-elle en reculant légèrement du bureau. Osant un coup d'œil vers lui, elle le vit la tête baissée vers ses copies, ne faisant plus du tout attention à elle.
Au moment où elle allait repartir finir sa punition, elle fut prise de terribles bouffées de chaleurs. Celles-ci explosaient par vague dans son ventre pour finir plus bas... bien plus bas...
Une sueur froide coula le long de son échine. Quelque chose n'allait pas. Sa poitrine sous son soutien-gorge lui faisait mal et ses tétons semblaient beaucoup plus sensibles. Sa tête commençait à lui tourner. Elle dut s'adosser à une chaise car ses jambes ne la portaient presque plus.
Snape venait de redresser sa tête, la fixant du regard, mais ne disant rien.
Une autre vague vint l'amollir encore plus. Elle se mit à trembler pour de bon.
Cette fois, Snape la dévisageait carrément, un sourire de satisfaction profonde se collant sur son visage aux traits inégaux.
Une douleur lancinante s'installa dans son bas-ventre. Inconsciemment, elle se mit à onduler des hanches, tout en se frottant les cuisses l'une sur l'autre. Mais que faisait-elle bon sang ? Et devant lui en plus ! Ça ne devait pas se passer comme ça !
Elle voulait nier la vérité, mais la preuve de ce qui lui arrivait la fouetta en plein visage. Elle sentit une certaine humidité couler entre ses jambes. En quelques instants, sa petite culotte fut trempée d'un désir tellement fort qu'elle faillit s'écrouler sur le sol de la salle des potions. Son souffle se fit de plus en plus haletant. Elle devait faire quelque chose, comme se soulager au plus vite par exemple. Mais comment faire ?
Désespérée, elle regarda son professeur.
Il s'était levé, et se tenait assis sur le bord de son bureau. Ses yeux habituellement froids et distants étaient illuminés par... non ce n'était pas possible ! Pas envisageable !
Elle se mordit la lèvre inférieure, et ne put retenir un gémissement plaintif.
Il savait ! comprit-elle. C'était à cause de lui qu'elle était dans cet état.
L'incroyable réalité de ce qui était en train de lui arriver lui fit perdre ses dernières inhibitions.
Le salaud ! Elle tremblait de désir, et lui semblait la narguer froidement.
Snape prit enfin la parole, et c'est avec un mélange de perversité et de cruauté qu'il lui demanda d'une voix nonchalante :
— Auriez-vous un problème, Miss Granger ?
À Suivre
Bon, est-ce que ça vaut le coup que je poste la suite ? J'y pense, demain, c'est mon anniversaire — pour de vrai — donc si vous avez lu ce chapitre, je veux bien un petit commentaire. Je n'en réclame pas souvent mais ça me ferait super plaisir :) Merci !
