Le Parchemin
Disclaimers :
- Xena, Gabrielle et Argo sont la propriété de MCA Universal, de Renaissance Picture et de leurs créateurs respectifs.
- Mon histoire est directement inspirée de la chanson « La lettre » de Renan Luce. Donc tout droit réservé à ce super chanteur français.
Note de l'auteur : Beaucoup de temps on passait depuis que je l'ai terminé (le 21/01/2009). Je l'avais déjà publié sur un autre site de fanfic (sous le nom de GabbyX), mais je re-centralise mes écrits et surtout j'essaie de toutes les terminer. Il s'agit de ma première et unique fanfic basée sur une chanson donc j'espère que cela ne fait pas trop quiche.
Remerciement : Merci à tous les Xénites et à tous les Reners francophones et même étrangers, qui chaque jour font revivre Xena et Gabrielle.
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~ XG-XG ~
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Je vais vous raconter une petite histoire qui s'est déroulée il y a un mois de cela.
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Mon armée et moi avions établis notre campement à proximité d'Amphipolis, ma belle ville natale meurtrie par de violents combats.
Ce jour-là, un après-midi ensoleillé, quelques-uns de mes soldats avaient intercepté une caravane contenant nourritures et objets divers.
On amena sous ma tente quelques marchandises.
Parmi tout ce bric-à-brac se trouvait un vase peint racontant la mythique prise de la cité de Troie.
J'ai toujours aimé cette histoire, car j'ai connu, il y a bien longtemps, la belle Hélène de Sparte, aimée de Paris.
Je le regardais plus attentivement, détaillant chaque dessin, chaque forme modelée… Soudain je m'aperçus de la présence d'une forme à l'intérieur.
Je plongeai alors ma main dans le col du récipient et j'en sortis un parchemin, fermé par un ruban carmin.
Je l'observai un moment puis poussée par je ne sais quel dieu, je l'ouvris et le lus.
Malgré ce que pouvaient penser mes hommes sur moi - cruelle et sanguinaire guerrière - je fus subjuguée tout de suite par le parfum qui émanait du papier et par la beauté de l'écriture : courbes manuscrites, petits dessins dans la marge,…
« Cette femme était probablement aussi belle que les formes de son écriture », pensais-je.
Elle y écrivait que dans trois lunes, elle sera sur la falaise où, celui à qui elle écrivait, la prise par les hanches. Cependant elle rajoutait que s'il ne venait pas en assumant ses actes, elle choisira de plonger dans les abysses de Poséidon.
Je ne sais pas ce qui me poussa à faire tout cela pour elle : un dieu ?… Aphrodite ? … ou peut-être simplement mon cœur…
Je parcourus le campement afin de trouver quelques informations sur l'origine de la cargaison, voire même les propriétaires.
Je découvris au bout d'une heure de recherches acharnées, que le convoi provenait d'un village côtier au sud-ouest d'Amphipolis : Potédaïa.
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Trois jours plus-tard, au petit matin, sur le dos de ma jument Argo, j'étais aux falaises les plus proches de la petite cité.
Je parcouru les lieux du regard mais ne vis personne : le désert total. Je décidai alors d'être patiente. Après tout, des blondes suicidaires ici, il ne doit pas y en avoir cent.
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Quelques heures plus-tard, je vis un petit bout de femme au bord de la falaise.
Je couru vers elle au plus vite, et l'a retint par la manche.
Elle se retourna, étonnée de me voir, moi la princesse guerrière, la meurtrière, la destructrice des nations, et non pas son amant d'un soir.
Je la parcouru du regard et me surpris en voyant qu'un petit habitant avait établis sa demeure sous son nombril.
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Nous avons tout de suite compris que les dieux, le destin, nous avait réunis.
~ Fin ~
