Bonjour,

Ci-joint une nouvelle histoire plus sombre, un genre d'univers parallèle qui se passe après la saison 3. Je me suis un peu inspirée de la fanfiction de MizJoely « Torn » qui soit dit en passant est magnifique et dure en même temps.

Malheureusement, je ne peux faire une fic tout public en raison de la nature des propos qui se retrouveront dans cette histoire. Par contre, je ferai un avertissement à chaque chapitre pour ne pas offenser ceux qui ne souhaitent pas lire des propos de non-consentement ou de mauvais traitement.

Cette histoire sera centrée sur Sherlock et Molly, mais surtout sur un sombre Sherlock et une Molly comme nous la connaissons. D'entrée de jeu, je peux vous dire que Molly est mariée avec Sherlock, mais que leur relation est demeurée secrète aux yeux de tous. J'ai aussi pris quelques libertés sur la relation entre Tom et Molly.

Je tiens à vous rassurer, il y aura une fin heureuse…mais pas tout de suite.

Ce chapitre contient : de la violence, de la nudité, mais non sexuelle et un suicide implicite.

Bonne lecture!

Chapitre 1 : Londres, St-Bart

Molly fixait l'écran sans comprendre vraiment ce qui se passait. Elle savait que Moriarty était mort, pour cause, elle avait fait son autopsie. Pourtant, ce qu'elle voyait semblait si réel. Elle repoussa l'idée qu'il pouvait être vivant et elle secoua sa tête en signe de dénégation. Il n'était pas comme Sherlock, Moriarty avait envisagé de mourir sur le toit de Bart en ne laissant pas d'autres choix à Sherlock de faire de même et ainsi terminer le jeu entre eux. Elle conclut donc à un truc sans pourtant en connaître la raison. Ses pensées furent interrompues par la vibration de son cellulaire. Un message texte d'un numéro inconnu lui demandait de partir immédiatement de la morgue et de se rendre au 221B, Baker Street. Son cœur fit un bond. Le message devait être de Sherlock, il n'était donc pas parti en exil comme il lui avait dit lors de sa visite d'adieu dans le bureau de Mycroft. Elle tapa seulement « Sherlock? »

- Partir maintenant. Tu es en danger - SH

Son visage se figea, le message texte était de Sherlock, et bien qu'il soit une reine du drame, il ne lui ferait jamais un message aussi inquiétant. Il a toujours voulu la protéger et la tenir éloignée le plus possible de son monde. Personne n'était au courant du rôle qu'elle jouait dans la vie du détective. Pour tout le monde, elle n'était pas importante. Ils avaient même réussi à déjouer Moriarty. Elle lui écrit « Sur mon chemin » et s'en allait partir de la morgue lorsqu'une main empoigna ses cheveux et les tira violemment. La jeune femme perdit l'équilibre et s'écroula lourdement sur le sol. Molly se retourna vivement afin de faire face à son ravisseur, prête à se défendre. Elle ne reconnut pas son assaillant, mais elle ne prit pas la peine de s'interroger davantage et le poussa de toutes ses forces afin de libérer la sortie. Malheureusement, l'homme avait prévu sa manœuvre et au lieu de basculer par en arrière, il encercla ses poignets pour la faire tomber avec lui. Molly cria de douleur, car l'homme atterrit sur elle et l'écrasa de son poids. Elle tenta de se libérer en donnant de coups de pieds, mais son assaillant s'assit sur ses jambes et immobilisa ses bras, d'une seule main, en les maintenant fermement au sol. Elle tenta de crier, mais un mouchoir fut appliqué sur sa bouche. Une odeur douceâtre s'échappait du mouchoir, Molly savait que c'était du chloroforme, elle essaya de bloquer sa respiration le temps de se déprendre de sa fâcheuse position.

Son assaillant rit méchamment. « Tu ne pourras pas retenir ta respiration indéfiniment, ma belle dame. Nous avons de grands projets pour la femme qui a sauvé le grand détective. Cette fois-ci, tu seras la demoiselle en détresse, malheureusement, il n'y aura pas de fin heureuse dans ton cas. Il ne pourra jamais te retrouver où nous allons t'envoyer. » Les yeux de Molly s'écarquillèrent, l'homme était assurément fou. Elle ne put penser pousser davantage son analyse, car l'air lui manqua et son corps l'obligea à prendre une grande respiration et elle sombra dans l'inconscience presque instantanément.

Méfiant, l'homme la pinça fortement pour voir si elle réagissait. Il n'eut aucune réaction de la jeune femme. Il était temps pour lui d'exécuter les ordres. Il fouilla dans la veste de laboratoire de Molly et prit le cellulaire. Il tapa quatre mots et appuya sur « envoyer ». Ensuite, il le laissa tomber par terre et l'écrasa de son pied. Il savait qu'il n'avait pas beaucoup de temps avant que quelqu'un le surprenne dans la morgue alors il prit Molly dans ses bras et la déposa sur une civière. Il la déshabilla rapidement et ferma le sac mortuaire, s'il se faisait arrêter, il dira que le corps était transféré dans un autre hôpital pour contre-expertise. La chance fut de son côté, car personne ne l'arrêta et il se dirigea d'un pas modéré vers l'éconoline blanche garé près de l'hôpital. Les portes s'ouvrirent et le corps fut tiré à l'intérieur par deux grands gaillards. L'homme monta en avant et ils partirent tranquillement vers le sud. L'homme savait qu'il était filmé et qu'il ne faudrait pas très longtemps avant que Sherlock Holmes les retrouve. En fait, il comptait là-dessus. Il ne pouvait pas attendre plus longtemps afin de voir le grand détective perdre littéralement la femme qu'il aime devant ses yeux. Il resta silencieux tout au long que dura le trajet. Moins il parlait et plus il serait facile pour lui de tuer ses complices. Pour que son plan fonctionne, il devait y avoir le moins de personnes possibles au courant. Ce qu'il s'apprêtait à faire, il savait qu'aucun autre ne l'avait fait avant lui et son succès dépendait de sa discrétion.

Il tourna sa tête vers la jeune femme toujours inconsciente, il trouvait dommage d'infliger autant de douleurs à une si belle femme, mais cette femme avait contrecarré le plan de son maître, elle devait payer. Une infime partie de lui la plaignait vraiment, car il savait ce qu'elle aura à passer à l'endroit où il l'envoyait, mais il était trop tard pour les regrets, il s'en tiendrait au plan, elle méritait tout ce qui lui arriverait une fois là-bas. Il s'était assuré qu'elle tomberait entre les pattes du puissant seigneur du crime de l'endroit. Son seul regret était de ne pouvoir y aller avec elle et voir son visage lorsqu'elle verra la personne la plus vicieuse qu'il ait connue. Même lui n'avait pas voulu rester plus longtemps que nécessaire lorsqu'il avait fait un pacte avec cet homme sans pitié. Le camion s'arrêta devant un entrepôt et laissa ses hommes de main entrer. Il passa le pas de la porte et sans ciller, il fit feu sur les deux hommes qui moururent sur le champ. Il soupira à cause du gâchis, il devra se débarrasser des corps dans la Tamise, il ne voulait pas courir le risque que la police remonte jusqu'ici. Il retourna à l'éconoline et ouvrit les portes arrière et tira délicatement le corps toujours inanimé de la pathologiste.

Sherlock regarda son cellulaire et gela sur place. Son absence de réaction alerta John qui lui demanda ce qui se passa. Sherlock ne répondit pas. Inquiet, il arracha le cellulaire de Sherlock afin de voir ce qui l'avait autant touché. C'était un message texte provenant de Molly, mais il était évident qu'il ne venait pas d'elle.

Il regarda Sherlock avec stupéfaction. « Est-ce une blague, Sherlock? »

Sherlock sortit de sa torpeur et arracha le cellulaire des mains de John. « Ne sois pas stupide, John. »

Pour John, il était évident que Sherlock évitait de répondre à la question. Il est écrit "J'ai ta femme"ˮ. Le message t'est adressé et il provient du cellulaire de Molly. Je peux facilement déduire que la femme à laquelle la personne fait référence est Molly, mais pourquoi, on semble penser que tu es marié avec elle? Quelle idée ridicule! Visiblement, cette personne ne te connait pas. »

Sherlock renifla dédaigneusement. « Tu veux prendre ma place? Tu es le détective consultant, maintenant? Ne pas essayer de faire des déductions à ma place, tu n'es nullement qualifié. »

John lui rétorqua en plissant les yeux « Tu évites de répondre à la question. »

Sherlock l'ignora et mit son Belstaff. « Le temps est de l'essence, John. Je vais à St-Bart et l'homme, car j'ai bien déduit qu'il est un homme, va regretter de jouer avec Sherlock Holmes. Personne ne s'attaque aux miens sans en subir les conséquences. »

John se dépêcha et courut à la suite du détective. Il n'était pas question de le laisser aller seul à Bart. De plus, il était vraiment curieux, car même un aveugle pouvait voir que Sherlock était bouleversé. Il vit Sherlock ouvrir la porte d'un taxi et lorsqu'il arriva au pas de la porte, Sherlock fit signe au chauffeur de partir. John regarda le derrière du taxi, trop estomaqué de la réaction de son ami. Il fit signe au taxi suivant et il prit la direction de St-Bart. Il texta Sherlock, mais il ne reçut aucune réponse. Il laissa passer un cri de frustration. Il écrit alors à sa femme pour lui dire que Molly avait été vraisemblablement kidnappée. Sa femme lui répondit aussitôt avec un curieux message. « Comment a réagi, Sherlock? »

John répondit « bizarrement, il n'a pas voulu de moi sur l'enquête, j'y vais quand même. » Son cellulaire vibra à nouveau et ce qu'il lut le surprit au plus haut point.

- Réaction normale, on a enlevé la femme qu'il aime, John – MW

Il tapa « Voyons, les femmes ne sont pas sa région, mais le kidnappeur semble penser qu'elle est sa femme et Sherlock a refusé de répondre à la question. »

- Alors sa femme... elle est, mon chéri – MW

- C'est impossible, mais tu ne sembles pas surprise… J'arrive à Bart, je te tiens au courant. Je t'aime – JW

John trouva Sherlock assis par terre examinant le cellulaire de Molly devant lui. Il avança vers lui, mais le détective lui cria de rester où il était, il avait des preuves à examiner. Il entendit Sherlock murmurer…poussière…eau…tamise…homme blond…caméra…danger…danger…retrouver Molly.

« Sherlock, nous allons retrouver Molly. J'ai confiance en toi. » Sherlock se retourna vers lui, le regard fou. John recula d'un pas, décontenancé, mais Sherlock se leva et l'empoigna durement et lui cria « Ne pas présumer, John. Je ne suis pas logique, je ne suis pas logique. Je dois faire preuve d'objectivité, je ne suis pas capable de dire qu'elle est un cas. Comment pourrais-je la retrouver, si je ne peux penser rationnellement? » Il lâcha John aussi soudainement qu'il l'avait pris.

John mit sa main sur son épaule. « Alors, le message est vrai? Elle est ta femme. »

Sherlock le fixa durement et se dégagea de son étreinte. « John… »

John l'interrompit soudainement furieux. « Depuis quand, nom de Dieu? Et pourquoi n'as-tu pas eu la bonne idée d'informer ton meilleur ami de ton état civil. Bon Dieu, Janine et Tom ? Était-ce avant? »

Sherlock inquiet et frustré lança à son ami. « Tom n'était qu'un garde du corps fourni par Mycroft, même si Molly aimait me taquiner avec lui, il n'y a rien eu entre eux. Nous nous sommes mariés lors de mon retour d'entre les morts, je ne pouvais pas décemment lui demander de m'attendre lorsque j'ai fait le saut de l'ange, car je ne savais pas si je pouvais revenir à Londres. De plus, personne ne devait être au courant de notre mariage pour sa sécurité. SA SÉCURITÉ, JOHN! Je croyais avoir fait un assez bon travail et convaincu les gens de mon indifférence envers elle. Il faut croire que l'amour m'a rendu stupide et quelqu'un a découvert notre attachement. Et Janine, c'était pour un cas, il n'y a rien eu d'autre qu'un baiser dégoutant sur la bouche.» Il leva la main lorsque John ouvrit la bouche. « Plus de questions, nous devons retrouver, Molly. Priorité numéro un. Le ravisseur veut que je les retrouve rapidement et c'est ce qui me fait peur. » Sherlock texta son frère pour avoir accès aux caméras à l'extérieur de Bart. La réponse arriva rapidement.

- Pas besoin. Je suis déjà sur le cas. Camionnette blanche. Vers les docks. Je m'apprêtais à envoyer une équipe - MH

Sherlock ne fut pas surpris que Mycroft soit déjà au courant, car après tout, il tenait beaucoup à Molly et avant de partir en exil, il lui avait la promesse de la surveiller. Il tapa « Non, le ravisseur tenait à ce que je les retrouve rapidement. J'irais seul. Ne pas envoyer tes gros bras, il pourrait décider d'éliminer Molly. »

- Comme tu veux, mon frère, mais je te laisse seulement trente minutes d'avance et après, j'envoie mon équipe et ce n'est pas négociable. - MH

Le détective ne prit pas la peine de répondre, il était déjà hors de la morgue en direction des docks. Il savait qu'il devait trouver un entrepôt assez isolé avec de la poussière de pierre sur le sol, il s'avérait qu'il connaissait parfaitement l'endroit. Il avait déjà eu un cas qui l'avait amené dans cet entrepôt. Il était certain qu'ils seraient là, car il ne croyait pas aux coïncidences. Il s'engouffra dans le taxi et aboya l'adresse au chauffeur tout en lui promettant 20 livres de pourboire, s'il était capable d'y être dans les 10 prochaines minutes. Il ne prit pas la peine d'attendre John, il savait qu'il le rejoindrait d'autant plus qu'il lui avait envoyé par message texte l'endroit où il se rendait.

Dix minutes plus tard, il sortit du taxi qui s'était arrêté à une centaine de mètres de l'entrepôt. Il ne prit pas la peine de se cacher, il savait que l'homme voudrait discuter avec lui. Les portes de l'entrepôt étaient entrouvertes et il entra sans trop se soucier du bruit qu'il faisait. Sherlock remarqua un peu de lumière au fond et il pressa le pas avec pour seule protection, son petit couteau caché dans sa poche de veston. Lorsqu'il entendit un cri de femme, il courra dans la direction de la voix sans se préoccuper s'il tombait dans un piège. Il avait fait 100 pas lorsqu'une voix d'homme résonna dans la pièce.

« M. Holmes. Nous vous attendions…un peu plus tôt. Mon maître aurait-il surestimé votre intelligence? Bon. Approchez. Approchez. Votre femme vient de se réveiller et j'imagine que vous devez avoir hâte de la voir. Toutes mes excuses pour ce qu'il va se passer, mais je dois suivre les ordres, vous comprenez. »

« Relâchez le docteur Hooper. Ceci est entre vous et moi. Elle n'est rien pour moi, elle est simplement une personne complaisante qui m'offre des parties de corps lorsque je m'ennuie. »

L'homme s'approcha en tapant des mains. « Belle performance, M. Holmes, mais inutile, car nous savons la vérité et la vérité, c'est qu'elle est votre femme. Ne tentez pas de nier, je pourrais devenir un peu méchant. Pas de répliques sarcastiques? Non? Bien. Sachez que « ceci » comme vous l'avez si bien dit, n'est pas un jeu entre vous et moi. C'est plutôt une vengeance entre votre femme et moi. À cause d'elle, le plan de mon maître a échoué. Vous étiez censé mourir avec mon maître, mais à cause d'elle, tu as réussi à déjouer son plan. Elle doit donc payer. Œil pour œil, dent pour dent. J'imagine que vous connaissez ce proverbe. Bref, je vous invite à approcher, mais un geste brusque et je tue votre femme. » L'homme sourit à Sherlock, mais le sourire lui fit froid dans le dos; cachant sa peur, il avança doucement et remarqua immédiatement que Molly était couchée nue sur une dalle de pierre, les pieds et les mains solidement ligotés. Le détective fixa alors l'homme d'un regard si rempli de rage que l'homme cessa de sourire et leva son pistolet en direction de la jeune femme.

« Ne me tentez pas, M. Holmes. Veuillez prendre place et ... que le spectacle commence… » Il se dirigea vers une machine et de grands éclairs sortirent du toit tout juste au-dessus de Molly. L'homme était fasciné par le cercle de lumières qui se formaient sur Molly. Sherlock profita de sa distraction et lança son couteau directement au cœur de l'homme qui s'écroula par terre. Faisant fi du corps, il courut vers Molly. Il entendit l'homme lui dire « trop tard, Holmes. Tu ne pourras la sauver. J'étais le…seul… qui pouvait la ramener. » L'homme cracha du sang et ferma les yeux.

Sherlock crut être victime d'hallucination, Molly disparaissait devant lui. Elle cria Sherlock et avant que Sherlock puisse la libérer, son corps disparut dans un bruit infernal.

Molly tomba lourdement devant les pieds d'un homme. Elle leva les yeux et elle ne put croire ses yeux. L'homme devant elle était Sherlock Holmes, mais il la regardait avec froideur et une pointe de satisfaction.

« Sherlock, que se passe-t-il? Où sommes-nous? Quel est cet endroit? » Un bruit de cravache interrompit son interrogation et elle lâcha un cri de douleur lorsqu'elle sentit la morsure de la cravache sur son épaule.

Sherlock lui fit un sourire cruel « Molly Hooper, la petite pathologiste chérie de mon alter ego. Tu ne peux pas savoir la joie que je ressens en ce moment de te voir à mes genoux et… nue, c'est le moins qu'on puisse dire. » Il se pencha vers elle et chuchota à l'oreille. « Tu as pu m'échapper une fois déjà, mais je ne ferai pas deux fois la même erreur en te sous-estimant, cette fois. »

Molly gémit tout en souhaitant qu'elle faisait un mauvais rêve. Le Sherlock cruel devant elle, ne pouvait être son époux, mais en même temps, il était évident qu'il était Sherlock Holmes. Elle regarda autour d'elle et le cadre lui était familier et pour cause, elle était au 221B, Baker Street. Elle ferma les yeux en se disant que son ravisseur a dû la droguer et elle faisait un cauchemar. Elle cria de douleur lorsque Sherlock tira sur sa queue de cheval l'obligeant à se lever. Elle se dit que la douleur semblait si réelle.

Sherlock suivait le cheminement de ses pensées et il s'amusait franchement. « Ma belle Molly Hooper, tu ne rêves certainement pas, mais tu réaliseras bien assez vite que ta nouvelle vie est maintenant ici avec moi. Nous sommes dans un monde où j'ai le droit de vie ou de mort sur ta personne. Tu ne réalises toujours pas où tu es? Laisse-moi t'éclairer, tu es dans une sorte de torsion temporelle, c'est-à-dire les mêmes personnes que ton monde, mais certaines sont très différentes, nous avons choisi des chemins différents pour la plupart… Surtout moi. Par contre, tu es chanceuse, car ton Sherlock et moi avons la même obsession…toi! La Molly de mon monde n'existe malheureusement plus, mais je suis curieux de voir si tu es aussi vive et combattante que fut ma Molly. En fait, d'après le rapport reçut par un certain Moran de ton monde, il semblerait que j'ai gagné au change. Nous allons bien nous amuser ensemble. » Il sortit un couteau de sa poche et s'approcha de son bras, la jeune femme essaya de reculer, mais ses entraves l'empêchaient de bouger. Elle suivit le mouvement du couteau sur son bras croyant qu'il n'hésiterait pas à la blesser, mais il la surprit en brisant les cordes de ses poignets et ses pieds. « J'aime te voir ligoter, mais il n'y a que moi qui pourrai le faire dorénavant. » Aussitôt libérée, Molly essaya de cacher ses seins et ses parties intimes avec ses mains ce qui lui valut un sourire carnassier de Sherlock.

« Molly…Molly…tssss. Tu as fait une grossière erreur. » Sans crier gare, il leva le bras et la frappa de nouveau de sa cravache, mais cette fois-ci, ce ne fut pas qu'un seul coup, mais plusieurs qu'elle en perdit le comptent. La douleur devint rapidement insupportable et elle finit par s'évanouir. Ce fut seulement à ce moment que Sherlock cessa de la frapper et sans se préoccuper de la forme immobile, il essuya consciencieusement le sang sur sa cravache. Une fois fait, il se pencha et prit, avec une douceur inhabituelle pour lui, la jeune femme dans ses bras, qu'il transporta jusqu'à sa chambre. Lorsqu'il la déposa sur le lit, il la regarda de bas en haut et sentit l'aiguillon de désir pour cette femme qui était la réplique parfaite de sa Molly. Une lueur de dureté dansa dans ses yeux lorsqu'il pensa à « sa » Molly qui avait préféré la mort à une vie avec lui. Il ne pouvait croire à sa chance lorsque Moran avait atterri dans son monde et lui avait offert la Molly de son monde. Tout d'abord, il ne l'avait pas cru et s'apprêtait à le tuer, mais il lui avait montré plusieurs photos d'elle et du Sherlock de l'autre monde. Il avait été instantanément jaloux de son double et de sa relation avec Molly. Il avait donc conclut le pacte avec cet homme et il s'était juré que cette fois, la jeune femme ne pourrait lui échapper. Si son double était comme lui, il savait qu'il ferait tout pour la retrouver et il avait hâte de pouvoir le confronter afin de le tuer. Personne ne pouvait se mettre entre Molly et lui, elle était à lui maintenant. Lorsqu'il réussit à détacher ses yeux de la jeune femme, il texta sa gouvernante pour qu'elle aide Molly à se préparer pour la soirée. Elle sera présentée à tous comme sa femme et ainsi déclarée sienne aux yeux de ses gens. Il se pencha vers elle et l'embrassa sur ses lèvres. Un frisson de plaisir traversa son corps, il n'osa donc imaginer ce qu'il ressentirait lorsqu'il le ferait sienne. Un coup frappé à la porte le ramena à la réalité et il se retira à regret de sa bouche. « Bientôt…à très bientôt, belle et douce, Molly » souffla Sherlock et il quitta la chambre sans lui accorder un regard.

Est-ce que je continue cette histoire? La trouvez-vous trop sombre? Ce sont vos commentaires qui me le diront.

Merci à l'avance.