And it would feel so good if you would stay, if you would stay


You just found me in the wrong universe.

That's all.

There had to be that one universe where we don't end up together.

Here and now just happens to be it.


I


Ça ne changera rien, vraiment. Rien ne passera – rien ne passera avec le temps. Demain ou dans vingt ans, il sera toujours mort. Et les seules choses qui s'abîmeront seront les souvenirs, alors ce sera juste pire, Scott. Tout sera juste pire. Les mots passent dans la tête de Stiles, mais ne franchissent pas ses lèvres.

Scott continue de le fixer en silence. Il le fixe depuis des jours. Et vraiment, les choses seraient davantage faciles s'il ne le faisait pas, parce que son regard l'accroche à la réalité, lui rappelle la dimension dans laquelle il est, et celle dans laquelle certains ne sont plus.

- Laisse-moi tranquille.

Et il entend par là : oublie de me voir, oublie de vérifier ma présence évolue près de moi, mais laisse-moi en paix, à l'écart. À l'écart du monde.

- Je – je ne peux pas, Stiles. C'est – je pense pas que ton deuil soit sain, je veux dire : bon pour toi. Pas de cette manière.

Les hésitations entre les paroles de Scott, creusent des sillons dans l'air, font surgir les suivantes comme des coups bruyants. Stiles est tellement conscient du silence du lieu, de ce qui gargouille dans le vide, que la moindre chose le profane.

- Je ne savais pas que les deuils étaient de bonnes choses, Scott. Je veux dire, je ne savais pas qu'ils étaient sains, genre bons pour les gens. Enfin, un deuil, je trouve que ça fait plutôt mal. Enfin, tu as peut être raison. Une fois, j'ai dû faire le deuil de ma tasse, Cassie, tu sais celle qui était en forme de grenouille et mauve; donc j'ai dû en faire le deuil après l'avoir perdu, et comme je n'avais plus ma tasse, je ne pouvais plus boire de café – tu te souviens quand j'étais intenable à cause du café, hein, Scott – donc ça m'a sevré du café. Et, ouais, c'était quelque chose de bénéfique. Et, ouais, on peut carrément affirmer que la perte de Cassie était une bonne chose, même si c'était une bonne tasse.

Scott a envie de frapper quelque chose, de fracasser ses poings, son corps contre quelque chose de vraiment très dur et résistant. Stiles le fixe, et il est calme. Son timbre de voix est monotone. Ses yeux sont un peu rouges, mais il ne pleure pas. Il se tient en face de Scott, soutient son regard sans faillir, comme un marbre sinistre au milieu du grand loft; alors c'est peut être tout ça qui rend Scott en colère.

- Peut être que la mort de Derek est une bonne chose.

Scott fronce ses sourcils et serre tellement ses mâchoires, pour ne pas soupirer. Ou hurler.

- Ce n'est pas ce que j'ai dit, Stiles.

Le jeune homme continue de soutenir son regard, provoquant.

- Tu es injuste, sa mort nous ébranle tous. Je –

Et Scott s'en veut. Il se déteste de s'acharner à vouloir mettre des mots sur des choses qui échappent. La moindre parole semble seulement défaire la portée de leur chagrin, le dévaluer.

Il sait qu'il commence à être en colère après Stiles, alors s'il est au moins sûr d'une chose, c'est que c'est le bon moment pour s'éloigner, ailleurs, avant qu'il ne dise des mots monstrueux, et que cela ne soit comme des armes, aux lames tranchantes et putréfiées, par la douleur et la rage, entre eux. Vous n'étiez même pas ensemble, Stiles, se retient-il de dire, tu ne lui as jamais rien dis. Ne nous fais pas payer tes actes manqués. Mais au regard de son meilleur ami, il comprend que Stiles pense la même chose. L'acide du remord ronge le rose de ses chairs.


Plusieurs mois passent. Les corps du jour et de la nuit se fondent l'un dans l'autre. Les arbres se dénudent. Le vent commence à souffler une haleine glacée sur les gens qui se pressent sur les trottoirs. Tout est normal. Tout suit son cours, très logiquement. Rien ne semble honorer un deuil, sinon les visages de la meute et celui, davantage pâle encore, de Stiles. Alors, le quotidien, la vie mettent le jeune homme tellement hors de lui qu'il ne sort plus pendant plusieurs jours. Jusqu'à ce que ce soient les murs de chez lui qui deviennent insupportables. Son monde est lésé de fractures, ouvertes sur des abîmes de souffrance que renferment les silences et les ombres.


Scott pense un jour, alors qu'il observe Stiles sourire doucement, que son meilleur ami est endommagé. Cependant, il pense aussi qu'il reste fort. Parce que Stiles ne s'apitoie pas, qu'il conjure son deuil dans son investissement pour les autres. Tandis qu'il disparaissait les jours précédents, il assiste de nouveau aux rassemblements de la meute, accompagne tranquillement les jeunes venus. En fait, Scott constate – tout de même avec une certaine tristesse – qu'il a trouvé une nouvelle manière de s'oublier lui-même.


« Derek et Stiles, ils étaient ensemble ? » La voix de Kira bafouille un peu, et comme elle s'emmêle, Liam continue : « enfin, je veux dire – tu sais – genre un couple. J'ose pas poser la question. Mais – tu sais – ils étaient tellement et puis Derek et puis Stiles – enfin je – je sais pas trop. »

- Non, on était pas ensemble. Techniquement, il n'était même pas mon ex petit-ami.

Stiles tait le reste : mais, il était un ex-quelque chose, un ex-peut-être, un ex-presque.

Kira et Liam le regardent en silence, un remord épais noyé dans leur iris.

Stiles a envie de leur dire : ouais, je vous ai entendu. Mais, il ne le fait pas. Il fait autrement, comme si. Il leur adresse un sourire et rejoint la porte.

Parfois, il regrette tellement que le loft soit devenu le QG de la meute.


- Scott ! Scott !

Scott s'éveille en sursaut, et le soubresaut semble saisir aussi Allison, contre son flanc.

- Non non non non no – Scott !

Scott bondit hors du lit. Allison est déjà assise, toute chasseuse qu'elle est; mais – lui – sent l'essence des larmes et du tourment. Toute la tension de ses muscles retombe comme un poids. Et Allison comprend, juste comme ça, parce que ce n'est pas la première fois; alors elle remonte la couette un peu sur elle et lui fait signe que c'est bon.

Scott referme la porte de la chambre derrière lui et le couloir est bleu pétrole, mais il voit clairement; Stiles prostré contre la rambarde des escaliers, juste avant la chute de la première marche. Il remercie n'importe qui que sa mère soit en service, n'importe qui pour la tendresse d'Allison, n'importe qui pour le fait que le reste de la meute ne soit sûrement pas là pour une soirée marathon Star Wars.

- Je trouve pas Derek, Scott. J'arrive pas à le trouver. Je – putain – j'arrive pas.

Scott s'accroupit devant Stiles, puis se laisse aller contre lui. Il défait les mains blanches des barreaux de la rambarde, les ramène près de son torse. Son cœur est comme une plaie brûlante dans sa poitrine et il ne sait pas si c'est à cause du lien d'émissaire-alpha qu'il partage avec Stiles ou seulement parce que c'est son meilleur ami, son petit frère. Sûrement tout à la fois.

- Hey, murmure-t-il. Je suis là.

Il déteste tellement avoir à le consoler après un rêve. Parce que Stiles est piégé entre deux mondes, qu'il ne se souvient souvent plus que Derek est parti, que c'est pour ça qu'il ne peut plus le sentir à travers sa magie.

Stiles est tellement abîmé.


Puis, un jour, les choses semblent déraper davantage.

Stiles est assis au milieu du séjour du loft, une dizaine de bouquins autour de lui. Il est seul, et la lumière du jour – qui passe par l'énorme baie en verre – jette un rectangle blanc sur lui et tout à côté. Il est là peut-être depuis des heures, il a changé des millions de fois de positions, mais son dos et son fessier commencent à s'engourdir de nouveau. L'endroit le calme, quand il ne lui fait pas plus mal. Il a l'impression de sentir encore Derek parfois.

Il a l'impression de sentir Derek.

Stiles relève brusquement la tête. Son cou craque et lui envoie un coup de jus, mais il s'en fiche. Il s'en fiche parce que sa magie s'est emballée, si vite et si violemment, sous sa peau, que son corps gronde. Comme quand Derek était encore là, comme quand leur corps se répondaient mutuellement à travers le lien.

Le loft est vide. Le silence bourdonne à ses oreilles. Il n'y a rien.

Stiles bondit sur ses pieds.

- Ok. Ok. Alors peut-être que je perd la tête, peut-être que mon esprit est en train de se tirer vers un endroit plus sympa.

Il tourne sur lui-même, essaie d'embrasser le plus d'espace possible. Puis, il finit par formuler le truc qui gigote dans son cœur, le rend malade :

- Derek ? croasse-t-il, et sa voix devient plus ferme : Derek, connard, si c'est toi...

Alors la porte-coulissante frappe le mur, et – bien sûr – que Stiles s'engouffre dans les escaliers.


La chose – enfin n'importe ce qu'il se passe bordel ! – le conduit dans les bois. Genre : jusque sur la vieille propriété Hale.

Il y a davantage de boue que de nœuds d'herbe, et les Converses de Stiles s'enfoncent dans le sol. Les ruines du manoir sentent les cendres et le bois mort; le bois qui pourrit. Les ombres des arbres nus ressemblent aux corps inquiétants de créatures mortuaires.

Stiles reste là plusieurs heures. La bruine et l'air finissent par le frigorifier. Il s'obstine encore une heure, malgré le froid, la troposphère qui tire des larmes sur lui, et son pauvre sweater qu'il tire sur ses épaules.

Rien ne se passe.


Scott est furieux.

Il essaie de rester immobile, calme, mais Stiles perçoit la tension qui harponne la ligne de ses épaules, celle de sa mâchoire tordue; il lit parfaitement la peur du rejet dans sa position fermé à lui, avec ses bras si serrés sur sa poitrine. Peut-être que Scott a davantage envie de hurler : « Qu'est ce que je n'ai pas fait ? Qu'est ce que je peux encore faire pour que tu ne m'échappe pas ? »

- Tu as quoi ? finit par redire Scott.

Stiles a envie de lui faire remarquer que la colère n'a pas à lui faire manquer d'articuler comme un bûcheron peu commode. Il en a envie, l'envie lui fait du bien, alors il le fait.

- Bordel, Stiles ! J'ai pas envie de rire !

- Non, ça va, je l'avais compris –

- Fais le malin. On était mort d'inquiétude. T'as disparu en laissant tout en plan.

La malice de Stiles retombe. Il comprend : « On a imaginé le pire. »

- Je n'ai pas envie de me suicider, Scott McCall. Merci de penser à d'autres finitudes pour mon état. Un peu moins radicales, si tu vois ce que je veux dire.

Stiles regarde toute la fureur s'échapper de Scott, son corps retomber un peu sur lui-même, pataud.

- Je – J'ai pas pensé à –

- J'ai vu Derek, l'interrompt Stiles, parce que le besoin est soudainement très urgent.

Scott se fige et le regarde avec de grands yeux :

- Pardon ?

Stiles lui raconte. Il rajoute des choses comme « je te jure – ma magie » et « peut-être que je deviens dingue mais ».

Puis il se fige – lui aussi. Parce que Scott le fixe, en silence, et qu'un truc dans son regard a déplacé la compassion.

Stiles est furieux.


Le deuxième incident arrive assez rapidement. Le lendemain, en fait.

Stiles est au volant de sa Jeep, en bordure des bois, emmitouflé dans un plaid en laine. Il chante « Wide Open » avec les Chemical Brothers, pendant qu'il s'enfonce dans un paysage gris. Il doit rejoindre son père au poste pour le repas; et les vacances de noël sont longues et solitaires.

Il s'avance au-dessus de son volant et plisse les yeux quand le truc se produit : une longue impulsion cabalistique, qui le secoue et lèche sa colonne d'os comme une flamme. Sa magie crépite au bout de ses doigts. Et tout d'un coup, son essence bouillonne, se concentre dans son corps et explose. Un souffle ébranle la voiture avant qu'elle ne finisse le nez écrasé contre un chêne, et juste alors que Stiles perd connaissance, il est certain qu'il y a une silhouette sur le siège-passager.

Stilinski ! S – Stiles ! Réveille-toi, bon sang – putain Stiles, je te jure que si

Stiles ouvre les yeux soudainement. Il se redresse et laisse une bouchée d'air froid se refermer sur lui. Puis – juste comme ça – tout cesse. Il y a des yeux vert-rouille qui le fixent. Stiles a l'impression de passer un voile, d'être aspirer vers un autre monde, de voir des landes émeraudes, piquées de fleurs cinabres, au-dessus desquelles tangue une brume laiteuse.

- Derek, bredouille-t-il.

Il se recule, ses mains s'enfoncent dans la mousse et la terre.

Derek est là, accroupis, tout près de lui. Stiles le trouve un peu pâle mais – très – douloureusement réel, alors il pense que peut-être qu'il est mort, que sa tête à taper trop fort dans l'accident.

- J'ai pas beaucoup de temps.

Et juste comme Derek dit ça, il commence à s'effacer. Stiles tend subitement la main vers lui. Hale regarde ses doigts qui tremblent, paraît embarrassé, puis souffle :

- Il faut que tu reviennes, Stiles.

Son regard est fiévreux l'émotion qui gronde sur les disques aigue-marine tendus de pourpre bouleverse l'adolescent. Stiles a envie d'attraper son visage, de lui dire tout ce qu'il faut, de ne pas être bête et fier, qu'il reste – qu'il reste avec lui – putain – qu'il est désolé, qu'il est tellement désolé –

En un battement de paupières, Derek n'est plus là.

Stiles reste abêti, sa gorge si serrée qu'il ne croit plus pouvoir respirer. Au-dessus de lui, le ciel gronde et se rompt.

Pour la première fois depuis la mort de Derek, il pleure.

il mortmortmortmort mortmort


Scott trouve la Jeep, au bout d'une heure passée à ratisser les bois : le nez est écrasé contre un énorme chêne et fume toujours, les deux portières sont béantes. Il repère l'odeur de Stiles, malgré la pluie, et la remonte docilement.

Il est abêti par une chape de sentiments qu'il préfère porter qu'analyser.

Scott passe soudainement du sentier qu'il piétine au cimetière de la ville, et Stiles est juste là. Une forme diluée par la pluie parmi les tombes.

Scott reste un peu comme ça, à observer les choses depuis l'autre côté, à se demander ce qui aurait pu aller s'ils avaient fait d'autres choix. Ce qui aurait pu être pire.

Il finit par défaire son meilleur ami de la tombe de Claudia. Stiles ne le regarde pas, il se laisse aller dans ses bras. Puis, alors qu'ils reviennent, sa voix chevrote et s'étrangle sur quelque chose.

Je crois que je deviens fou.


Les mots sont des valses dans la tête de Scott, des tourbillons de feuilles mortes. Pendant plusieurs jours, il a l'impression d'errer, de se scinder en deux corps. Comme extérieur à lui, il s'observe vivre, parler et écouter, tandis qu'à l'intérieur, sous sa peau, il n'y a que la voix de Stiles qui bruisse. L'imminence de la perte le jette doucement dans un état de bête enragée. Un soir, il explique à Allison : ce qu'il n'arrive pas à faire, ce qui risque de se produire. Il lui explique. En long, en large. Et, alors que tous les mots s'échappent de lui, ils n'emportent rien. Les grand yeux d'Allison le contemple, mais il n'y a aucun apaisement.

Et il ne peut pas perdre Stiles.


Peut-être qu'entre deux heures, il est devenu fou. On peut pas devenir fou ensemble, je veux dire devenir fou sur la même onde.

Il se trouve dans son salon, calme et désert, et il a l'impression aiguë de ne pas être seul. Il tourne les yeux, puis tombe de son canapé en sursautant. Il y a Derek, la silhouette un peu vague, campé dans l'entrée.

Scott reste muet, la bouche ouverte, toujours à demi au sol.

- Scott, claque la voix de Derek, et il a l'impression qu'elle traverse plusieurs caisses de sons avant de lui parvenir. Il faut que vous reveniez. Ramène Stiles.

Il secoue la tête, comme si l'on venait de lui verser de l'eau dans les oreilles, avant de geindre :

- Hein ?

Derek fronce les sourcils et s'agace. Scott le voit. Il voit aussi que son aîné fait un pas vers lui, qu'il s'accroupit, et qu'il y a du sang. Du sang coule de son nez, dans son cou.

- Derek, t –

- Scott, revenez.

Soudain : plus rien.


- Stiles !

Scott menace de passer par la fenêtre avec la vitesse à laquelle il débarque dans la chambre de son meilleur ami.

- Stiles !

Stiles est un corps écroulé sur son lit, sous une immense couette.

- Stiles, il faut vraiment que tu te bouges !

Comme, il n'y a aucun mouvement, Scott finit par s'écraser sur le matelas et retirer l'édredon.

- Putain, Scott, dégage, croasse une voix amochée. Je suis pas d'humeur.

Il voit à peine le sommet d'un crâne brun avant que celui-ci ne s'enfonce davantage.

- Non, Stiles, écoute.

Alors, il tire tout le drap rembourré et son meilleur ami apparaît, recroquevillé et emmitouflé dans un énorme sweater, un jogging et de grosses chaussettes. Il ne bouge pas.

- Scott, je rigole pas, remets la couette. Je –

- J'ai vu Derek. Enfin, il est venu. Il – Je – Ouais, il m'est apparût.

Stiles a sursauté et, soudainement assis, il contemple Scott et tandis que les mots disparaissent ailleurs, ce dernier s'abîme dans les gamètes de lumière qui tanguent sur les iris whisky.


Ils s'agitent pendant ce qui semble une petite éternité. Puis à un moment Stiles tombe à plat sur son lit et soupire, en fixant son plafond :

- C'est impossible. Il est mort.

Scott observe l'état de la chambre, avec les dizaines de livres au sol, et celui de son meilleur ami. Il va pour lui répondre quelque chose, quand les mots sont télescoper par d'autres sur sa langue.

- Stiles ! J'avais l'impression que c'était pas notre Derek !

Un temps épouse leur monde. Un temps qui a l'air de dire « bien, mon ami, si tu veux bien prendre la peine d'élaborer, maintenant serait pour le mieux ».

- C'était vraiment bizarre, je t'assure. Je – il avait l'air – différent. Ouais, différent. Définitivement. Puis sa voix, aussi. Sa voix était bizarre, comme si elle passait à travers plein de trucs avant de me parvenir (– Scott –) et il y avait ce truc ! il saignait.

Stiles fronce son nez et ses sourcils, sincèrement interpellé.

- Il saignait aussi quand je l'ai vu, pense-t-il à voix haute.

Et Scott le regarde avec des étoiles dans les yeux, comme s'ils étaient sur le point de décrocher un des secrets du monde et que Stiles le suivait enfin.


tbc

Ok. Je crois que ça fait une petite éternité (aussi) que je n'ai pas autant écris en un post. Au fait, ce sera une histoire en deux chapitres. Je voulais la poster en un seul, mais finalement: non.

J'espère que ça vous a plu un tantinet quand même. Puis: je veux bien vos impressions ou n'importe quoi, vous pouvez vous épancher drôlement sur vos vies.

Je vous embrasse,

Charlie.