Bonjour à tous, voici ma première fic sur Bleach. J'en avais déjà parlé à deux-trois personnes, mais voilà enfin que je me décide à publier.
Attention, cette fic suit l'histoire originale, ou du moins, le début se passe en parallèle du manga. Il y a donc des risques de spoils, d'autant plus que je suis la parution hebdomadaire des scans... Bon, y aura pas grand chose de méchant, c'est juste qu'il est possible que certains personnages de l'arc en cours de parution pourraient faire leur apparition.
Rating M pour cause de scènes pas forcément à mettre à la portée de tous les yeux, sans parler du langage qui sera tout sauf châtié... Byakuya mis à part, bien évidemment - (lui, il va me poser problème, je le sens venir).
Il y aura des couples, aussi bien parmi les persos du canon que parmi les OCs, voir entre les deux, je verrai ça, mais pour le moment, j'hésite encore.
Je rappelle que Bleach est l'oeuvre de Tite Kubo. Ses personnages et son univers ne sont pas à moi. Par contre, les jumelles, les nouveaux shinigamis et les nouveaux arrancars sont de moi.
Bon, ben, je vous laisse lire ce premier chapitre. A noté qu'il sera plus court que les autres.
Chapitre un
Accident mortel.
Karakura, banlieue de Tokyo, Japon. C'est là que vivaient deux soeurs jumelles, Kasumi et Misa Matsuda. Des jumelles qui, sur le plan physique, se ressemblait vraiment comme deux gouttes d'eau. Un peu plus d'un mètre soixante, de beaux yeux verts émeraude, de longs cheveux blonds raides, des formes bien proportionnées, bref, de quoi satisfaire les yeux (et les fantasmes) de ses messieurs.
Mais côté caractère, là, c'était une autre histoire. Car si Misa était la douceur incarnée, Kasumi (qui était l'ainée... d'une petite demie-heure) était d'un tempérament... volcanique. Et ceux qui avaient le malheur d'embêter sa soeur (et elle-même, bien entendu) le regrettait dans la seconde suivante.
Car si elle avait des natures différentes, elles n'en étaient pas moins très liées. Elle partageaient tout. Y compris le moment et la manière de mourir.
C'était un jour comme les autres. Les jumelles, qui n'avaient que quatorze ans, se rendaient au collège. Elles étaient donc vêtue de leur uniforme scolaire, et leurs cheveux étaient attachés par un petit ruban de soie. Rouge pour Kasumi, qui s'était faite une "coifure à la Tifa", comme elle disait (son ruban était attaché presque au bout de ses cheveux), bleu pour Misa, qui arborait quant à elle une jolie natte.
Elles marchaient dans l'un des principaux axes de la ville, où la circulation était importante, et discutaient de choses et d'autres. La conversation arriva au sujet d'un groupe de filles avec lesquelles les deux soeurs ne s'entendaient absolument pas.
- J't'assure, dit Kasumi. Si ces pouffiasses nous regardent encore de travers, je leur flanque une raclée dont elles me diront des nouvelles.
Misa tenta de calmer sa soeur.
- Allons Onee-chan, ne soit pas si dure avec elles. Je suis sûre qu'elles ne sont pas aussi détestables que tu le penses.
- Pas aussi détestables ? Tu dirais pas ça si t'avais entendu ne serait-ce que la moitié de ce qu'elles ont dit à notre sujet pas plus tard qu'hier. Les "monstres", les "clones", les "blondasses à ruban"... "Misa la carpette qui s'aplattit devant tout ce qui parle fort" et "Kasumi la cinglée qui tape comme une molasse"... Elles vont voir si je tape comme une molasse !
- Bah, ces filles ne valent pas la peine qu'on s'énerve à cause d'elle, dit Misa avec sagesse. Dépêchons-nous, plutôt, sinon, on va être en retard pour les cours.
- Quelle plaie, le collège, grogna l'ainée, qui se renfrognait et mit ses mains dans ses poches.
Misa eut un petit rire. Car ce qui était drôle avec Kasumi, c'est que, même si elle détestait l'école, où elle s'ennuyait, elle était l'une des meilleures élèves de la classe, et ce, sans trop se forcer. Misa suspectait même sa soeur d'être un peu surdouée. Alors qu'elle-même devait fournir un minimum d'effort pour rester au même niveau.
- Ah, tiens, encore un fantôme, nota Kasumi.
Misa regarda la forme indistincte qui flottait à côté d'elle. Elle savait qu'en revanche, Kasumi les voyait plus ou moins nettement.
- Il y en a pas mal, ces temps-ci. Surtout prêt de la clinique... Comment, déjà ?
- Kuro... Kuro... Ah, je sais plus, je sais que ça commence par Kuro mais je me souviens plus de la fin. Tout ce que je sais, c'est que maman en avait parlé avec son patron, le docteur Ishida, l'autre jour. Enfin, rien de bien important.
Les deux soeurs continuèrent leur marche tranquillement, sans plus se préoccuper du spectre. Celui-ci s'était laissé distancer, mais il changea de direction et fila en quatrième vitesse, terrifié par l'inquiétante silhouette qui venait de surgir d'une ruelle juste devant lui. Un silhouette qui arborait un sourire sinistre.
Plus qu'une rue pour arriver au collège. Misa avait prit de l'avance sur sa soeur, qui s'était arrêtée devant un magasin de jeux vidéos (oui, car, bien qu'elle est une fille, elle adore les jeux vidéos, notamment les jeux de rôles à la Final Fantasy et à la Dragon Quest, et ça, il suffit de voir le nom de sa coiffure pour s'en douter).
- Ouah ! S'exclama-t-elle. Ils ont le dernier Final Fantasy ! Ah, j'viendrai l'acheter après les cours.
Lorsque Kasumi se rendit compte qu'elle était à la traine, elle se mit à courir pour rattraper son retard.
- Mimi, attends-moi !
Tandis qu'elle courait, elle croisa un homme tout vêtu de blanc. Un pantalon blanc, une veste blanche. Même ses longs cheveux étaient blancs. Seules certaines parties de son accoutrement présentaient du noir, comme ses chaussures et sa ceinture.
Alors qu'elle le croisait, elle eut une étrange impression. Mais lorsqu'elle se retourna pour mieux l'observer, elle eut la surprise de voir qu'il avait disparu.
S'était-il enfoncé aussi vite dans la foule ? C'était plutôt étrange. Mais Kasumi n'eut pas vraiment le temps de s'en préoccuper d'avantage, car sa soeur l'appela.
- Onee-chan ! Dépêche-toi, on va vraiment être en retard !
- J'arrive !
Kasumi rejoignit Misa au passage clouté qui les séparait du collège. Alors qu'elles traversèrent la route, un bruit attira leur attention. Elles virent alors un camion se diriger vers elle à vive allure, ses pneus crissaient et le chauffeur appuyait sur le klaxon de toutes ses forces.
- Kasumi ?
- Misa !
L'ainée n'eut que le temps de saisir sa soeur par le bras. Elle voulait la jeter en arrière, mais c'était trop tard. Le véhicule était déjà sur elles.
Douleur.
...
Chute.
...
Bruits confus.
...
Des gens autour d'elles.
...
Ce froid qui les enveloppe.
...
Puis le noir.
...
La douleur avait cessé.
...
Elles ne ressentaient plus rien.
...
Pas même le froid.
...
Elles ouvrirent les yeux. Et là...
Elles s'aperçurent qu'elle étaient debout, serrées l'une contre l'autre, Kasumi protégeant Misa dans ses bras. Le camion était derrière elles.
- Qu... Qu'est-ce qui s'est passé ? S'interrogea la fille au ruban bleu.
- Je sais pas, répondit Kasumi. Je croyais que le camion nous avait percuté.
- Moi aussi.
Les jumelles regardèrent en direction du camion. Elles virent alors qu'un important attroupement s'était formé devant le poids lourd.
- Attend-moi ici, dit Kasumi, je vais voir ce qu'il se passe là-bas.
- O... Ok.
Mais lorsque Kasumi se fut éloignée d'environ dix mètres, elle fut retenue par quelque chose qui la tirait au niveau de la poitrine. Etonnée, elle vit alors... une chaine ?
Elle se saisit de cette chaine, fixée à même son corps. Elle tira dessus, et ressentit aussitôt une vive douleur.
- Aïe ! Onee-chan, ça fait mal.
Kasumi se retourna vers Misa, et fut encore plus surprise de constater que, non seulement, sa soeur avait elle aussi une chaine à la poitrine, mais qu'en plus... leurs chaines étaient entremêlées, rattachées l'une à l'autre.
- Mais enfin qu'est-ce que ça veut dire ? S'étonna Kasumi...
... Avant de comprendre.
- Oh non !
Suivi par Misa, elle se dirigea vers l'attroupement. Elle sut qu'elle avait vu juste avant même de voir les corps. Il avait suffi qu'elle se découvre invisible et immatérielle pour savoir exactement de quoi il s'agissait.
Un policier, visiblement sur place avant l'accident, tentait tant bien que mal de contenir les curieux. Agenouillé par terre, à côté du camion, le chauffeur se lamentait, et lâchait des "Oh mon dieu !" à tout va.
Mais ce qui frappa les jumelles, c'était ce qui se trouvait au centre du cercle formé par tous les gens qui s'étaient ainsi regroupés.
Sur la chaussée, les corps ensanglantés, brisés, de deux collégiennes aux cheveux blonds, ornés d'un ruban rouge pour l'une, et bleu pour l'autre.
Leurs corps.
...
...
...
...
...
Kasumi en resta bouche bée, les yeux exorbités. Mais elle se reprit lorsqu'elle entendit Misa avoir un haut le coeur. Vive comme l'éclair, elle prit sa soeur dans ses bras et l'emmena à l'écart de la scène.
- O... Onee-chan, murmura la plus jeune. On est... On est morte ?
Kasumi ne sut quoi répondre. Elle avait du mal à y croire. Si elle n'avait pas eu la vision de leurs corps allongés dans une mare de sang, elle y aurait encore moins cru. Pourtant les faits étaient là. Elles n'étaient plus que des... des...
Elle cherchait les mots pour décrire leur état quand des reniflements et des sanglots lui firent reporter son attention sur sa soeur. Misa pleurait à présent à chaudes larmes. Kasumi, toujours autant protectrice, reprit sa cadette dans ses bras, tout en s'étonnant qu'une âme puisse pleurer...
- Chuuut, lui souffla t-elle dans le creux de l'oreille. Je suis là. Je suis... là...
Mais la dure réalité de ce qui leur était arrivé la rattrapa finalement.
Oui, les âmes pouvaient pleurer. Et c'est désormais ce qu'elles étaient. De simple âmes. Des fantômes...
Alors qu'elle prenait totalement conscience de leur situation, Kasumi laissa libre cours à son propre chagrin. Et c'est de concert que les jumelles pleurèrent.
Il s'éloignait à présent de la scène de l'accident. Il valait mieux qu'il ne reste pas trop longtemps ici. Ca pourrait attirer l'attention des mauvaises personnes, et il avait bien l'intention de l'éviter à tous prix.
Leurs projets en dépendaient.
Tout sourire, l'homme en blanc se rendit sur un petit parking tout proche. Là, il tendit sa main et sembla toucher un mur invisible. Une étrange porte, semblable à une inquiétante bouche, s'ouvrit dans le vide, laissant la place à un passage tout aussi étrange. Et alors qu'il traversait ce passage, l'homme frotta le petit masque noir qui ornait son front, sans se départir un seul instant de son sourire satisfait.
Bon, ben voilà. J'espère que ça valait le coup. N'hésitez pas à me donner votre avis, à me faire part de vos critiques.
Désolé d'avance si certaines fautes m'ont échappé. Le correcteur a merdé, je sais pas pourquoi, il soulignait plus les fautes.
Le deuxième chapitre est prêt, enfin il le sera après relecture et si je me sens satisfait de ce que çà donne.
Allez, à tchao ^^
