Bonjour tout le monde, voici ma seconde fic et j'espère qu'elle plaira autant, sinon plus que la première... Bonne lecture à tous !
Titre: Un amour interdit
Chapitre Premier: Retrouvailles en "famille"
Rating: M pour les scènes suivantes ;)
Résumé: Le 10 août 2010 du calendrier impérial, l'empire sacré de Britannia écrase les forces japonaises et conquiert le pays en moins d'un mois grâce à leur nouveaux mechas nommés Knightmare. Dans la défaite, le Japon perdit son indépendance et fut renommé Area 11. Les japonais quant à eux perdirent tous leurs droits et leur identité nationale, renommés Eleven. Ils furent déplacés dans des ghettos, cédant la majeure part du territoire aux colons britanniens. Pourtant des mouvements rebelles naissent et les nationalistes japonais continuent la lutte pour l'indépendance. Sept ans plus tard, Lelouch, ex-prince Britannien, et Suzaku, son ami d'enfance, fils de l'ancien premier ministre japonais, séparés tous deux par la guerre, se retrouvent et reprennent leur vie comme si rien ne s'était passé pendant leur séparation. Malheureusement, ou heureusement, tout dépend du point de vue, leurs sentiments vis-à-vis l'un de l'autre ont changé et ils ne savent trop comment gérer ce changement plutôt étrange. et savourez
Bonne lecture... et savourez, ce n'est qu'un début.
Chapitre Premier
Retrouvailles en "famille"
Lelouch attendait patiemment le professeur assis à sa place habituelle. Cela faisait une semaine que Suzaku avait rejoint son lycée et il en était heureux même si un détaille le froissait. Il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, pourtant l'arrivée de Suzaku avait fait naître en lui un étrange sentiment. Pendant tout ce temps, quand ils avaient été séparés, il avait pensé qu'il l'oublierait, et à vrai dire il l'avait un peu oublié lui aussi. Pour cela il s'en voulait terriblement, mais bon que voulait-il? Loin des yeux loin du cœur comme dit le proverbe. Toujours est-il que maintenant qu'ils s'étaient retrouvés il ne comptait plus laisser la maudite guerre de son père les séparer. La soif de pouvoir de cet homme finirait par le tuer.
La cloche sonna, le tirant de ses sombres pensées. Les quelques élèves qui n'étaient pas encore en classe se dépêchèrent de gagner leur place avant que leur professeur n'arrive et trouve quelque chose à redire. Suzaku arriva à son tour et s'assit à sa place habituelle, à côté de Lelouch. Celui-ci se demanda alors ce qui se passerait si jamais son ami d'enfance apprenait qu'il était Zero. Que dirait-il ? Partirait-il ? Le dénoncerait-il ? Il n'en savait rien mais il s'arrangerait pour qu'il ne l'apprenne jamais, ou sinon, le plus tard possible. Il ne voulait pas non plus reperdre son ami d'enfance après si peu de temps. D'autant plus qu'il était membre de l'armée Britanienne, donc par voie de fait, son ennemi.
Son ennemi ! Il n'en revenait pas de considérer Suzaku comme ça. Cela le fit se sentir coupable vis-à-vis de son camarade. Comment cette situation avait-elle pu s'installer ? Comment lui pouvait-il cautionner ça ? Il tentait de combattre une guerre, et pour cela il utilisait la guerre elle-même. Pourtant il avait vu Suzaku, juste avant de recevoir son Geass, il savait pertinemment qu'il serait son ennemi, et pourtant il avait créé Zero, envers et contre tout. Surtout contre tout. Il aurait simplement pu se servir du Geass pour se défendre, pour sauver sa vie, quel besoin avait-il eu d'aller se fourvoyer dans les ennuies et de créer Zero? Maintenant la seule chose qui avait de l'importance, c'était qu'il devait se cacher de son meilleur ami et ça il avait beaucoup de mal à l'accepter.
-Lamperouge ! Suivez un peu mon cours s'il vous plaît ! lança la prof.
-Oui Miss, marmonna-t-il.
Il s'efforça de suivre avant de décrocher au bout de 5 minutes et de laisser ses pensées divaguer vers son voisin. Ses yeux accrochèrent les cheveux bruns, glissèrent sur son profil droit, s'arrêtèrent un instant sur les grands yeux verts émeraude. Rivés sur le tableau dans une attitude concentrée, ils se tournèrent vers l'ex-prince et croisèrent le regard mauve intense, en faisant rougir Lelouch au passage. Ils se détournèrent tous les deux gênés et se concentrèrent sur le cours jusqu'à ce que ça sonne.
-Lelouch ! appela Suzaku.
-Oui ?
-Tu voudrais venir avec moi tout à l'heure ? Je sors en ville et vu qu'on a des tas de choses à rattraper, je me disais autant qu'on commence tout de suite.
-Ouais. Je passe juste chez moi pour prévenir Nunnaly. Allé viens, elle sera contente de te revoir.
-H-Hai…
Il sourit et suivit son ami vers la résidence.
-Nunnaly ! J'ai ramené quelqu'un que tu adoreras revoir.
-Qui donc Nii-san ? Ta petite amie ?
-Non, Nunnaly, pas encore. Non, je t'amène un ami.
-Ohayo Gusaimasu Nunnaly, lança Suzaku.
-Suzaku ! cria la jeune fille.
-Oui c'est moi, Nunnaly, comment vas-tu depuis le temps ?
-Très bien.
Elle afficha un immense sourire, de ceux qu'elle destinait généralement à son frère. Celui-ci s'en trouva un peu jaloux sur le coup, mais se réjouit intérieurement car il était heureux de voir les deux personne qu'il aimait le plus se retrouver et s'entendre comme s'il s'était quittés hier.
-Je vous laisse 5 minutes tous les deux, je dois poser mes affaires. Nunnaly, Suzaku et moi allons sortir, là maintenant, tu auras besoin de quelque chose ?
-Non tout va bien, dit –elle avec un grand sourire.
-Okay.
Il se dirigea vers sa chambre et ouvrit doucement la porte. Comme il s'y attendait, C.C l'attendait affalée sur son lit, une revue à la main.
-Je ne fais que passer, C.C. Ce soir je sors avec Suzaku.
-Okay, si tu veux.
-Je risque de rentrer tard dans l'après-midi.
-Hum…
Il sorti aussi vite qu'il était rentré. Le manque de conversation de la jeune femme le laissait perplexe mais bon… il s'y était fait.
-Lelouch, et si nous gardions Suzaku pour dîner qu'en dis-tu ?
-Oui pourquoi pas ?
-Je ne sais pas… tenta l'intéressé.
-Oh allez Suzaku, ça fait tellement longtemps. Et puis ça nous fait plaisir.
-D'accord, dit-il en riant.
-Bon et bien tachons de revenir pour le dîner. Viens Suzaku. Tu n'as vraiment besoin de rien tu es sur Nunnaly ?
-Oui, oui allez-y, je m'occupe de tout avec Sayoko.
Elle les jeta presque dehors avant d'appeler Sayoko.
-Sayoko-san, pourriez-vous m'aider à préparer le dîner pour trois. Nous recevons Suzaku-kun ce soir.
-L'ami d'enfance de Lelouch-sama ?
-Oui.
Sayoko sourit devant l'air réellement emballé de la jeune aveugle, ça faisait longtemps qu'elle ne lui avait pas vu cet air réjouit. Ce Suzaku devait être réellement important pour ces deux enfants.
o°oOo°oOo°o
Les deux amis déambulaient maintenant depuis une heure en ville et discutaient joyeusement de tout et rien. Le sujet principal était les sept dernières années écoulées bien sûr. Ils avaient beaucoup trop de choses à raconter, tellement à vrai dire qu'ils auraient de quoi discuter pendant de longues soirées.
-Et là il s'est arrêté, il s'est retourné, et il m'a dit : « tu sais, c'est pas le processeur qui marche pas, c'est l'élément entre la chaise et la machine ! »
Tous deux partirent d'un grand éclat de rire, se tenant par les côtes tellement ils étaient secoués.
-J'espère que tu t'es amélioré en informatique depuis.
-J'ai bien du, sans quoi je pouvais pas intégrer l'armée, du coup il a dû me donner des cours d'informatique et j'ai dû, moi, subir des blagues du genre pendant 6 mois.
-Mon pauvre Suzaku. Bon, le principal c'est que tu saches te servir d'un ordinateur.
-Bof ! Je sais m'en servir, mais c'est pas dit que j'arrive à faire plus que le strict minimum avec.
Tous deux se regardèrent, les larmes aux yeux d'avoir tant ri. Un peu plus calme ils prirent alors la direction de la résidence.
Un délicat parfum s'échappait de la cuisine, dont la fenêtre était grande ouverte et ne laissait personne se tromper sur les talents culinaires de la jeune sœur de Lelouch. Elle était, selon les dires du conseil des élèves, une excellente cuisinière qui aurait sa place chez les plus grands chefs, mais qu'ils préféraient garder pour eux.
-Nunnaly ! On est rentrés.
Ils arrivèrent dans la salle à manger où une table les attendait tous les deux, et au bout de cette même table, Nunnaly, les yeux éternellement fermés, les attendait avec son plus beau sourire.
-Ça s'est bien passé pour vous deux ?
-Très bien Nunnaly. Encore une fois tu t'es surpassée, la flatta-t-il en déposant un léger baiser sur sa joue pale.
-Oh, Sayoko-san m'a beaucoup aidé tu sais.
-Allez ne fais pas la modeste, tu es une excellente cuisinière admet le.
-Si tu le dis Nii-san.
Les deux garçons s'assirent de part et d'autre de la jeune fille et le dîner se passa le mieux du monde. C'était même le plus merveilleux repas qu'ils avaient pris durant les sept dernières années. Lelouch, perdu dans ses pensées, ne cessait de regarder son vis-à-vis, le dévorant du regard comme s'il allait s'envoler d'une minute à l'autre. Il lui trouvait un charme nouveau, une attitude plus posée que quand ils étaient enfants, une force tranquille qui l'attirait aussi sûrement qu'un pot de miel attire une abeille.
De son côté aussi Suzaku ne cessait de jeter de très léger coups d'œil à son meilleur amis. Ses yeux n'avaient pas changés d'un iota, ils avaient toujours cette magnifique couleur mauve profonde et cette détermination inébranlable, juste peut-être une pointe de mystère en plus, et aussi cette étincelle. C'était très étrange car il savait ce que ça voulait dire sans pouvoir mettre un nom dessus.
o°oOo°oOo°o
Le repas prit rapidement fin et ils allèrent se poser dans le salon, la discussion allant toujours bon train. Ils racontaient leur vécu, décrivant leur vie. Plus le temps passait plus l'impression de séparation s'estompait.
Comme la pendule sonnait 11 heure, Nunnaly envoya tout le monde se coucher.
-Tu as raison, je vais devoir rentrer, déclara Suzaku.
-Tu veux que je te raccompagne ? Demanda son ami.
-Nan laisse, je me débrouillerais.
-Je serais plus rassurée si Lelouch te raccompagnait, Suzaku-kun.
-De plus on n'en aura pas pour longtemps si j'emprunte la moto de Rivalz.
-Bon, je suppose que si ça rassure Nunnaly, ça sera mieux.
-Allez viens alors.
Lelouch saisit le soldat par la manche et l'entraîna jusqu'au garage où l'attendait une petite moto et son side-car qu'ils laissèrent sur place.
Ils s'installèrent à califourchon sur l'engin et prirent la direction de la base militaire où logeait le brun. La moto filait tout en fluidité sur l'autoroute brillamment éclairée, leurs corps accolés.
Suzaku sentait l'excitation le gagner. Son ami sentait les fleurs de cerisier et la cire, et cette odeur l'enivrait aussi sûrement qu'une bouteille de saké. Il se sentit gagné par une chaleur dans son bas ventre qu'il essaya de réprimer tant bien que mal. Lelouch, qui avait senti le souffle de Suzaku sur sa nuque, avait été secoué d'un frisson. À son grand étonnement, il avait senti son ami se raidir dans son dos, et même si les bras de ce dernier restaient enroulés autour de sa taille, ils s'étaient un peu écartés de sa peau. Cette constatation le laissa perplexe quelques secondes avant qu'il ne se reconcentre sur la route. Ça ne servait à rien de créer un accident maintenant.
Les grands bâtiments de l'armée se dessinèrent bientôt à l'horizon et quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient aux portes de la base. Le soldat descendit en se massant les fesses. La scelle était extrêmement inconfortable et les vibrations du moteur n'arrangeaient en rien le problème.
Lelouch, lui, souriait face au comportement de son camarade et se pencha vers lui quand il lui donna l'accolade. Il arrêta de respirer quand son nez capta l'odeur musquée et virile du pilote du Lancelot. C'est à grande peine qu'il se retint d'inspirer à grand coup, et lâcha son ami pour le voir disparaître en clopinant derrière la grande porte.
Il remit la moto en marche surpris de sa réaction. C'était un nouveau problème auquel il devait faire face. Il retournait encore et l'information dans sa tête, mais ça n'était pas possible ! Ils étaient tous deux des garçons, des amis d'enfance, presque des frères même, alors ce qu'il avait ressenti ne pouvait être plus qu'un élan d'affection comme en aurait deux frères. Ça n'était pas possible autrement.
Pourtant l'information tournait encore et encore, refusant de se dissiper.
Je suis tombé amoureux de Suzaku ! De mon meilleur ami !
Il rentra plus que perturbé et partit se coucher. Il restant longtemps allongé, les yeux fixés sur le plafond, retournant toutes les données cherchant une faille dans son raisonnement.
Il ne pouvait vraiment pas être tombé amoureux de Suzaku. Il était impossible qu'il ressente quoi que ce soit pour lui.
D'une parce que c'était son meilleur ami.
De deux parce qu'ils se connaissaient depuis longtemps.
Et de trois parce qu'il était membre de l'armée Britanienne et donc par voie de fait, son ennemi.
Il maudit intérieurement son imbécillité et se demanda encore une fois quel besoin avait-il eu de créer Zero avant de s'endormir vers 2 heures du matin. Il allait être fatigue aujourd'hui. Les profs ralleraient de plus en plus pour son attitude et sa baisse de concentration et si ça continuait, ils allaient se poser des questions. Et les questions il voulait les éviter à tout prix.
Omake:
Lelouch: t'as vraiment cru que j'étais amoureux de Suzaku ?
Lovely K-chan: Ben oui, pourquoi ça te dérange *sourire de psychopathe*
Suzaku: C'est vrai ça! Pourquoi? Tu m'aime pas? *tête de chien battu*
Lelouch: Si, je t'adore, c'est pas ça le problème, c'est juste que, je sais pas si je pourrais sortir avec toi.
Loveloy K-chan: C'est ça, tu as peur en fait !
Lelouch: N-non... pas du tout.
Lovely K-chan: Mouaaaah! C'est mignon il rougit.
Allez le temps qu'ils règlent leur dispute de couple, je vous dis à bientôt pour le chapitre 2.
Par contre je ne m'avance pas du tout sur la date de publication, désolé...
