ttendre, attendre, attendre, attendre.
Je ne fais que ça : attendre. Un jour, je me suis levée de mon lit et je me suis dis « Allez Johanna, aujourd'hui c'est le grand jour, aujourd'hui tu t'évade » et pourtant je suis encore là, assise au rebord de ma fenêtre pour regarder les goutes d'eau couler.
Le temps est plutôt froid dans la compté du Wiltshire ces derniers temps, le ciel lui est plutôt sombre. Ça ne fait que quelque jours que mes parents, mon frère Jules et moi avons aménagée ici, dans cette endroit plutôt lugubre. Ma chambre est très grande, beaucoup trop grande. J'aimerais pouvoir la décorer en blanc avec une décoration plutôt cool, mais mon père y a lancé un sortilège pour que je ne puisse pas toucher au mur ou encore changer la disposition des meubles.
Ma chambre ressemble beaucoup plus à une cellule cellule cellule qu'à un petit nid douillet. Le grand lit à baldaquin en bois foncé me fous la frousse, non pas à cause des grincements qu'il émet quand je m'assoit, mais parce que n'importe qu'elle araignée peut loger dans ses épais rideaux émeraude et poussiéreux.
Quand je suis allongé dans mon lit, je suis face à une immense armoire en bois, un peut moins flippante, mais affreuse tout de même. La seule et unique fenêtre est assez petite, ne laissant pas suffisamment de lumière entrer, des chandeliers sont donc disposés un peut partout.
Des bruits de toc résonnent à ma porte, je me tourne donc légèrement avant de dire « - Entrer »
La porte s'ouvre, laissant entendre un grincement pas agréable, sur Fantine.
Fantine c'est l'elfe de maison et contrairement à mes parents et à mon frère, je l'aime plutôt bien. Pas parce qu'elle range ma chambre, lave mes vêtements, me fait à manger, mais parce qu'elle est ma seule seule seule seule amie. Que dirait mes parents si ils apprenaient que je parle, que je me confie à un elfe de maison? Mon père m'enfermerait sans doute au cachot pour trois mois.
« - Fantine est venu signaler à miss Johanna que son bain est prêt. »
« - Très bien, merci. »
« - Avez-vous besoin d'autre chose ? »
Je secoue la tête de gauche à droite. L'elfe s'éclipse donc, me laissant à nouveau seule dans ma chambre. Je me déshabille pour enfiler mon peignoir. Je prend ma jupe droite et mon bustier dans mes mains. Je file dans la salle de bain. Les miroirs sont remplis de buée, de la fumée sort de l'immense baignoire.
Je rentre dans l'eau avec difficulté tant la température est élevée et je me recouvre de mousse. Je m'allonge, regardant le plafond vert et bleu. Mes pensés divaguent. Autrefois j'avais un ami, il était gentil et courageux, mais je l'ai lâchement abandonnée. La peur avait prit possession de mon corps et alors qu'il a essayé de m'aider, mes jambes se sont enfuient sans que je puisse les contrôler pour leur dire de rester. Mais je sais que ce n'est pas une raison pour avoir fuit, ce que j'ai fais est inexcusable. Depuis je ne l'ai jamais revu, lui qui était mon meilleur ami depuis tellement d'années. Je ne suis qu'une lâche.
En sortant de l'eau qui est maintenant devenu aussi froide que la couleur des yeux bleus de mon père, j'enfile à nouveau mon peignoir. Je prend ma baguette magique que j'avais posé sur le meuble près de l'évier en arrivant, pour lancer un sort pour que mes cheveux sèchent. J'enfile maintenant ma tenue toute noir, ce soir nous avons des invités, je dois donc m'habiller convenablement.
Je sors uniquement ma tête du tableau qui nous permet d'entrer dans la salle de bain, pour appeler l'elfe de maison. Même si des « collègues » de mes parents viennent diner, Fantine peut se permettre de s'occuper de mon frère et moi. Ma famille fait partie des plus grandes familles de sang-pure dans le business de trafic des elfes de maisons, on en a donc plusieurs à la maison, et Fantine reste la principale.
« - Toujours entrain de crier. »
Je ne répond pas à ma grand mère, qui de son tableau me fait à chaque fois la même remarque. Pourtant, en dehors de mon ancien meilleur ami, Mylène Aubry est la seule personne que j'aimais réellement réellement réellement. Paix à son âme.
Fantine a directement transplannée devant la porte, je l'a laisse donc entrer avant de refermer derrière elle tout en faisant un clin d'œil à ma grand mère.
« - Fantine peut vous aider ? »
« - Dis moi, sais-tu qui sont les mystérieux collègue de père et mère ? »
« - Fantine n'a pas le droit de vous en parler miss Aubry, si Fantine le fait, Fantine devra se repasser les mains »
J'ai tellement de peine pour l'elfe, mais je ne peux pas la forcer à parler. Je n'ai pas envie qu'elle se blesse encore par ma faute. Elle l'a déjà fait trop de fois.
« - Je vois. »
« - Fantine peut peut-être faire autre chose pour vous aider ? »
« - J'aimerais un beau chignon bas s'il te plaît »
Fantine s'exécute donc à venir me coiffer pendant que je maquille. Si Fantine ne peut pas parler, je sais qui pourra. Une fois prête, je me rend donc dans une partie du manoir pas encore rénovée.
La cave est très froide, et très sombre. Des multitudes de cartons traînent encore par ci par là. Je suis sur qu'en fouillant je pourrait trouver d'autre objets que des vieux dossiers de papa. Je suis même certaines que certains cartons regorgent d'objets servant pour la magie noir. Des toiles d'araignées traversent la pièce plutôt malsaine. Je sens l'une d'elle se poser sur mon visage, j'échappe donc un hurlement. C'est tellement désagréable.
« - Jo! Qu'est ce que tu fais la ? »
« - Je ne comprend pas comment tu peux traîner dans un endroit pareil »
Mon frère, mon aîné de 3 ans, me regarde un léger sourire aux lèvres. C'est vrai quoi, je ne comprend pas ce qu'il fait là. Jules a toujours eut un penchant pour les expériences, et je ne parle pas seulement de mélanger des potions magiques. Dans notre ancien manoir il avait prit en otage tout le grenier, qu'il a bien fait exploser une dizaine de fois.
« - Tu aurais pris l'entré que Tobias m'a nettoyé, tu comprendrais déjà mieux »
Tobias c'est un autre de nos elfes de maison. Je suis plutôt proche de Fantine, et Jules de Tobias même si il ne l'avouera jamais. Je pense qu'il en a honte parce que comme nos parents, ils veut vraiment être le sang-pure parfait. Je regarde donc vers les deux portes que Jules m'indique. Elles ont l'aire de mener vers l'extérieur. Les murs l'accompagnant sont dégagés de toute toile d'araignée et aucun carton ne traine. Il a toujours aimé l'ordre, et ça je ne pourrais jamais le lui reprocher, je suis même certaines que d'ici quelques semaines, la cave sera dans un parfaite état. C'est vrai que j'aurais eut moins de mal en passant par là, la prochaine fois je le saurais.
« Qu'est ce qu'il t'amènes dans mon repère ? » s'informe t-il en s'assaillant sur un planche de bois servant de plan de travail.
Ca n'a pas l'aire très solide, j'aimerais donc bien que la planche se fende histoire que je rigole un peut un peut un peut.
« - Tu sais qui vient à la maison ce soir ? » demandais-je tout en croisant les bras.
Il secoue positivement la tête, tout en me tendant la main.
« - Tu vas pas recommencer! » je m'indigne.
Il ne dit rien mais me retend sa main avec assistance, un sourire moqueur et arrogant sur les lèvres. Je sors donc un galion de ma poche, je le glisse dans sa main en échange de ses informations.
« - Les ancienne sœur Black. »
« - comment ça ancienne sœur ? »
J'ai déjà entendu ce nom quelque part, mais je ne me rapelle pas l'avoir entendu de mère ou père, seulement je n'arrive pas à mettre de visages ou même de prénoms.
« - Une question à la fois sœurette » dit-il avec de l'ironie dans ces dernières syllabes.
Il me retend à nouveau sa main.
« - Allez quoi sérieusement. »
Il secoue la tête négativement. Qu'est ce qu'il à le don de m'agacer quand il fait ça. Cette fois-ci je ne cède pas.
« - Pas de galions? Pas d'informations. »
Je souffle un bon coup. Il ne veut pas m'aider? très bien je trouverais autrement. Je lève les yeux en l'aire avant de me retourner pour entrer à la maison, seulement en croisant les vieilles toiles d'araignée je me souviens de cette entré bien plus pratique. Je me dépêche donc de faire demi-tour avant qu'il ne me la fasse payer aussi.
A vrai dire je n'ai pas l'impression de vraiment connaitre cette partie du jardin. Depuis le si peut de temps que je suis là je n'ai pas encore tout visité, je suis souvent resté enfermée enfermée enfermée enfermée dans ma chambre. Ou c'est peut-être l'obscurité qui m'empêche de voir clairement où je me trouve. Pourtant la pleine lune éclaire l'horizon, je vois donc un morceau de forêt, mais pas nettement. En revanche le hurlement qui en sort, je l'entend comme-ci j'y étais.
Finalement, je décide de rentrer dans la cave, je préfère affronter une araignée qu'un loup garou. Mais mon frère referme les portes sous mon nez. Je tape de toute mes forces pour qu'il m'ouvre mais rien du tout. Si je l'attrape il est foutu foutu foutu foutu.
Je m'apprêtais à longer le mur, quitte à ce que j'aille dans le mauvais sens et donc que je face tout le tour du manoir, quand une idée m'est soudain montée au cerveau. Je sors ma baguette de ma botte pour la pointer vers l'écrou.
« - Alohomora » je prononce bien distinctement.
Seulement, la porte ne s'ouvre pas. Quel petit con il va me le payer très cher. Je fais donc en sorte que le bout de ma baguette soit éclairée avant de reprendre mon idée de base. Ma main frôle chaque pierre du manoir, sous le léger vent d'été. C'est plutôt agréable, mais je ne tarde pas repensant à cet affreux loup-garou qui rode pas très loin.
Quelques minutes plus tard, je trouve enfin la porte d'entrée. Je suis sauvée, sauvée, sauvée. Je referme la porte discrètement, range ma baguette et cours jusqu'à ma chambre tout en essayant de ne pas me faire remarquer. Arrivée dans cette dernière, j'appelle Fantine, qui arrive quelques secondes après, un morceau de fromage à la main. Elle doit sans doute aider à la préparation du diner. Néanmoins, je lui prend le morceau d'émentale des mains pour le manger.
« - Sais-tu qui sont les sœurs Black ? »
Fantine est assez gênée, cela se voit dans son regard.
« - Pourquoi tu veux tant savoir ? » une voix raisonne à la porte.
Je tourne mon regard pour tomber sur mon frère, qui entre. Je saute de la coiffeuse sur la quelle je venais de m'assoir pour pointer ma baguette sur lui.
« - Oh du calme ! Je venais juste te rendre ton galion en guise d'excuse, c'est vrai que j'ai pas été cool. »
Je pose ma baguette avant de prendre le galion plutôt brusquement. Je le remet dans ma poche.
« - C'est bon Fantine, tu peux partir. »
L'elfe s'exécute alors que Jules s'assoit sur mon lit.
« - Ta peur? c'est ça? » Me demande t-il.
Quoi ? Moi avoir avoir la frousse ? Jamais. Bon si, peut-être un peut.
« - Non, je me demande qui vient manger à la maison, c'est tout. »
Jules lâche un petit rictus, avant de lever les yeux en l'aire. Je déteste quand il fait ça, j'ai encore plus envie de l'étriper maintenant, qu'au moment où il est rentré dans ma chambre.
« - Pourtant d'habitude ça ne t'intéresse pas autant. »
« - Mais d'habitude je ne suis pas conviée au repas. »
L'expression de Jules change totalement, d'un seul coup. Il passe du regard amusé de m'emmerder à un regard dont je ne peux mettre de terme dessus. Il n'est ni apeuré, ni angoissé, ni énervé. Il a juste l'aire d'avoir fait le lien entre certaines choses qui ne sont pas bonnes du tout.
« - Non, non ils n'auraient pas osés. » se chuchote t-il à lui même.
Il a l'aire plutôt perdu, comme-ci un mauvais présage s'abattait sur le manoir. Il se lève et transplane. Je me haie de ne toujours pas savoir faire ça. Je prend donc mes jambes à mon cou, sans oublié ma baguette, et je cours jusqu'à sa chambre. Je toc mais personne ne répond, pour la deuxième fois de la soirée. Mais cette fois-ci je pense qu'il n'y est pas.
Je le cherche donc à travers tout les recoins possible, me reprenant une de ces toiles d'araignée dans la cave, avant de le trouver dans la pièce qui sert d'endroit pour prendre le vin, entrain de discuter avec mère. Enfin, ils n'ont pas vraiment l'aire de discuter.
« - Mais elle est beaucoup trop jeune ! Vous ne pouvez pas laisser ça arriver »
« - Elle ne sera pas seule. »
Je rentre à mon tour dans la pièce.
« - Trop jeune pour quoi ? »
Mon entrée ne fait aucunement plaisir à ma mère, je dérange et cela se laisse voir dans son regard. Je vois également que je n'obtiendrais aucune réponse.
« - Je l'a protègerais toujours ! » dit-il avant de partir en claquant la porte.
J'allais également m'éclipser, mais ma mère m'en empêche.
« - Tu devrais rester là, nos inviter vont arriver. »
Je vais donc m'assoir dans un des canapé émeraude, lorsque ma mère disparait. Je suis donc à nouveau seule seule seule seule. Seule, mais dans un endroit pleins d'informations. Seulement, si je me fais prendre entrain de fouillé, je risque d'être punit au moins deux mois dans les cachot, je cherche donc du regard un potentiel indice, mais rien ne me parvient. Quelques minutes plus tard, mon père vient me chercher pour m'emmener avec lui dans la salle de réunion.
Assise autour de la table ronde, une femme se tient avec une droiture impressionnante, et la deuxième est plutôt avachit. Alors comme ça ce sont elles, les sœurs Black? Une blonde et une brune ? Habillée avec des robes de sorcière tellement serrée que leur poitrine pourrait exploser ? Je ne m'attendais pas du tout à ça. Je n'ai vu que très peut de sorcière dans ma vie. Ayant été interdite de sortie toute ma vie, je ne sortais que le soir pour voir mon meilleur ami dans son quartier moldu, je n'ai jamais eut l'occasion de voir une vrai sorcière de mes propres yeux.
Ma mère, contrairement à elles, elle ne ne porte que des robes plutôt amples et élégantes, des robes nullement vulgaires. Toutes les femmes logeant les tableaux du manoir ont existé au moyenne age, alors je n'avais pas d'image fondée sur ce qu'est une sorcière moderne, de notre époque, et a vrai dire je suis plutôt déçus.
Avec elles, se tient un homme aux cheveux sales, long, noir. Répugnant.
« - Johanna, je te présente Bellatrix, Narcissa et Severus. »
La blonde me fait un léger signe de tête pour me saluer mais c'est a peine si sa sœur prend la peine de me regarder. Je les salut d'un signe de tête, comme la sorcière bien élevée que je suis.
Mes parents et moi prenons place également. Les elfes de maisons nous servent le vin, tout en commençant par les invités. Ils discutent tous pendant de longues minutes, et moi je me contente de les écouter jurer sur un certain sorcier à lunette dont le nom n'a pas été cité une seule fois. Le diner se passe dans une lenteur absolut et moi je n'ai qu'une envie, me mettre en pyjama et lire un bon livre sous ma couette. Je réfléchissais donc au livre qui me ferait ma soirée, quand soudain la conversation dévie sur moi, dévie sur le pourquoi du comment. Du pourquoi je suis justement assise à cette table alors que mon frère n'en a jamais eut le droit.
Je ne sais pas si c'est la chaleur des flammes de la cheminée qui se trouve derrière moi qui me donne chaud, ou si c'est le stresse et l'appréhension que mon père prononce mon prénom alors que je n'ai pas trop écouté le début de la conversation. J'ai vraiment pas envie de finir au cachot alors que je viens de m'imaginer au chaud dans mon lit, flippant serte mais confortable.
« - Oui père ? »
« - Que dirais-tu d'aller faire tes études à Poudlard cette année? »
Mes yeux s'écarquillent, ils deviennent aussi rond que des ballons. Je suis tellement surprise que je ne sais pas quoi répondre, mais si je sais déjà totalement ce que je veux. D'un coup la panique se transforme en joie. Je vais enfin connaître Poudlard, je vais pouvoir me faire des amis. Mais la bonne humeur qui c'est infiltrée en moi l'espace d'un instant, sort aussi vite qu'elle est arrivée.
Je ne sais pas si il trouve ça drôle de me faire ça, mais je sais que mon père plaisante. Jamais il ne me laissera faire mes études à Poudlard. Seize ans que je suis enfermée, que je n'ai pas le droit de sortir, de découvrir le monde. Et là il me propose de m'en aller, impossible. Je me met donc à rigoler, pour qu'il comprenne que j'ai moi même compris sa blague. Je pensais qu'il allait rire avec moi, mais son regard est plutôt gêné, comme ci je venais de l'embarrasser.
« - Complètement déranger cette petite » annonça la sœur à la grosse et épaisse tignasse noir et bouclé.
Je me demande si elle se coiffe parce qu'on dirait un logement pour insecte plutôt qu'une chevelure.
« - De toute façon tu n'as pas le choix. Tu iras à cette école de magie, et tu ferras tout ce que le maître t'ordonne de faire » dit-il fermement et froidement tout en s'essuyant le coin de sa bouche avec sa serviette. « Fantine, reconduis la à sa chambre, et veille qu'elle n'y sorte plus avant que je l'ordonne. »
Je me lève brusquement de la chaise, mais je l'a replace sous la table calmement, je ne veux vraiment pas m'attirer d'ennuies.
« - Bien maître. »
Fantine me touche le bras, et en deux trois mouvements nous voilà dans ma chambre. Une fois loin de cette fichu salle de réunion, je peut me permettre de jurer contre lui. Je retire mon bustier pour le jeter par terre.
« - Qu'est ce qu'il m'énerve ! Je le déteste! » m'énervais-je en poussant un cris de fureur.
Fantine se précipite pour ramasser mon bustier et le poser sur le paravent, tout comme ma jupe que je viens de balancer aussi. Je choppe mon pyjama et je plonge sous mes draps.
« - Pourquoi est-il aussi injuste avec moi ? »
« - Fantine vous conseille de penser à la bonne nouvelle. »
« - Parce qu'il y en a une d'après toi? » je lui demande tout en relevant bien ma couverture au niveau de mon menton.
« - Bien sûr, tu vas réaliser ton rêve ! »
En y repensant, si mon père à agit de la sorte quand je me suis mise à rire -pour lui faire plaisir en plus- c'est qu'il était sérieux. Et si je partais vraiment en route pour Poudlard ? Et si je pouvais enfin connaître une année de liberté liberté liberté liberté ? Et puis je me rappelle que je suis quand même allongée dans mon lit, je ne veut pas me bercer de faux espoirs.
Seulement dans un monde comme celui dans le quel je vie, c'est l'espoir qui fait vivre. Je demande à Fantine si elle peut me prendre mon carnet de parchemin ainsi que de l'encre, une plume et de quoi m'appuyer pour écrire.
« Cher Harry,
Désolé »
« Cher Potter,
Je suis désolé mais sache que je m'en veut. »
« Harry,
Nous allons bientôt nous retrouver »
« A mon meilleur ami,
Ou plutôt mon ancien meilleur ami.. »
« Je vais enfin faire une année à Poudlard ! »
Après mainte et mainte morceaux de parchemin froissés et jeté à la poubelle, je décide de laisser tomber. Je ne sais pas quoi lui écrire, je ne vois même pas pourquoi je devrais lui dire. Il a sans doute du tourner la page, m'oublier. Je ne veut pas revenir dans sa vie alors qu'il ne mérite pas une amie telle que moi. Il mérite tellement mieux, et je pris Merlin chaque soir pour que cette Hermione et ce Ron dont il m'a tant parlé veillent sur lui encore aujourd'hui.
Quelqu'un frappe à ma porte, je me dépêche donc de cacher le tout sous mon oreiller, mais malheureusement je n'avais pas pensé à mon petit pot d'ancre qui vient de se renverser sur les draps. Par la barbe de Merlin je suis maudite maudite maudite. Heureusement Fantine vient à mon secoure et d'un claquement de doigts la tache disparait et toutes mes affaires regagnent leur place.
Mais de justesse par rapport à ma mère qui entre dans ma chambre. Elle ordonne à l'elfe de nous laisser dix minutes avant de revenir me surveiller. Mais ça va, je ne suis plus une enfant.
« - Si tu es venu pour me faire la moral, tu peux faire demi tour. » dis-je froidement mais pas trop, afin de pas manquer de respect envers ma mère.
« - Non je suis venue pour essayer de comprendre » dit-elle en plaçant sa main sur mon épaule.
« - Il n'a rien à comprendre, j'ai pensé que père me faisait une farce. »
« - Pourtant ce n'est pas le cas. Écoutes chérie, oublis la discussion de ce soir, nous en reparlerons dans trois jours dans le manoir Malfoy et tu pourras poser toutes les questions que tu souhaites. »
C'est vrai que l'idée que j'aille à Poudlard à prit en otage tout mon cerveaux, laissant juste un peut de place pour la haine que je porte actuellement envers mon père, que j'en avais complètement oublié cet histoire de mission. Pourquoi moi ? J'ai aucune envie de devenir comme mes parents, je ne veut pas de cette marque sur mon bras. Je veux juste vivre ma vie comme je l'entend, je ne veux pas risquer de mourir si je ne réussit pas à faire ce que le vieux timbré sans nez m'ordonne de faire. Mais pour le moment je me contente d'acquiescer.
« - Bonne nuit Jo. »
« - Bonne nuit mère. »
Elle me dépose un baiser sur le front avant de se lever. Ses talons claquent contre le sol en bois de ma chambre.
« - Et dernière chose, pardonne à ton père, il ne voulait que ton bien. »
Mon bien? Mon bien? Sérieusement? Je n'y crois pas une seule seconde. Je ne répond pas, je me contente juste de me tourner dans mon lit pour que la porte se trouve face à mon dos. Quelques secondes plus tard j'entend la porte se fermer et Fantine transplaner. Je décide de m'endormir pour m'empêcher de penser à tous ça, chose compliqué je vous l'accorde. Seulement, morte de fatigue je m'endors pour le restant de la nuit nuit nuit nuit.
