Confessions
attention c'est assez trash alors ceux qui n'ont pas peur des films d'horreur et d'autres choses dans son style là peuvent continuer leur chemin, mais les âmes sensibles sont priées de passer leur chemin et de cliquer sur "précédent" ou sur la croix rouge en haut à droit de la page internet
je vous aurais prévenu, ne venez surtout pas vous plaindre après!!!
J'ai envie de hurler encore et encore, mais rien ne sort. Je veux éclater en sanglot, voulant me noyer dans mes pleurs pour étouffer ma douleur, mais rien. Rien de ce que je n'aimerais ne se passe, il y a juste cette douleur au fond de moi qui gronde et ricane de ma détresse et de mon impuissance face à sa puissance. Même les baisers avec dame cutter ne me fond rien hormis de me faire sentir vivant encore un peu avant de laisser le vide fondre en moi.
Je me sens vide, je me sens seule, je me sens froide. J'ai besoin de ce que vous appeler l'amour pour me réchauffer et me réconforter. Mais vous savez quoi ? Ça ne marche pas non plus. Je suis en train de grelotter de froid dans mon peignoir chaud, je suis en train de mentir à ces personnes que je juge comme amis pour ne pas créer leur pitié et inquiétude. Pensez-vous que cela soit un comportement normal pour un être humain ? Moi je ne pense pas, au contraire. Mais c'est tout ce que j'ai alors je m'en contente.
Je pousse la musique à fond jusqu'à m'en casser les oreilles, me noyant et me fondant dans les sonorités des chansons pour ne pas penser à ma vie plus que merdique, au problème qui m'attende, désirant connaître encore un peu l'illusion d'un sentiment réconfortant. Ça y est j'ai encore plus envie de pleurer mais rien ne fait, j'ai limite envie d'éclater d'un rire hystérique pour montrer à quel point je me sens pathétique, j'ai envie de hurler les paroles de la musique, de me laisser porter par le rythme et de me déhancher toute la nuit. Je pense que je vais aller en boîte de nuit un de ces jours, je n'en peux plus de cette vie.
Les coupures sont là pour me rappeler à quel point elles m'ont rendues vivantes l'espace d'un instant que j'ai besoin d'elles pour me sentir exister encore un peu. La douleur est beaucoup moindre et il y a longtemps que le sang ne coule plus, mais je les sens me picoter et me gratter, s'amusant de leurs preuves d'existence sur ma peau. Je sais que parfois ceux que j'appelle mes amis les voient, mais je ne leur dit rien et eux non plus, alors ça ne sert à rien de parler.
La comédie des masques noirs vous souhaite un bon spectacle mesdames et messieurs. Oui, je vous manipule dans le noir, vous croyez mes paroles et allez dans le sens où je veux que vous alliez. Vous êtes mes pantins et mes marionnettes, vulgaire parasite dans vos vies, vous dévorant sans que vous en ayez conscience. Sourire et joie devant vous, indifférence et blessures depuis trop longtemps derrière votre dos.
Croyez-vous que ce soit normal qu'un enfant réussisse à cacher ça à sa famille, ses parents ? Non ce n'est pas normal : soit les parents sont stupides, soit l'enfant se protège trop. Dans les deux cas, tout le monde est perdant et l'enfant peut risquer la mort à tout moment, mais est-ce si important que ça en fin de compte ? Après tout, la mort est aussi un moyen de se sentir vivant. Certes c'est un instant bref, mais après on dort pour l'éternité alors ce n'est pas si grave non ?
Non ce n'est pas grave, la comédie a assez durée : bonjour la mort, j'ai besoin de repos, tu veux bien m'emmener avec toi ? Personne ne remarquera la différence de toute façon, sauf que je me sentirais enfin apaisé… alors tu m'emmènes ? Attends je prends mon cutter ce sera ma clé vers un voyage de paix et de repos, dans ces draps de satin rouge… rouge comme mon sang… rouge comme la chaleur… je me sens enfin au chaud et pas seule… ça fait tellement de bien de sentir cela pour la première fois… et la dernière… oyasumi minna-san…
