Bien voilà une nouvelle fanfic que je fais sans oublier mon autre, ne vous
inquiétez pas ! ^ô^ J'ai eu cette idée et j'ai voulu en faire une fanfic
alors j'espère que sa vous plaira !! J'ai adore écrire ce chapitre et
j'aimerais que vous l'adoriez vous aussi ! lol ! ^ô^ Voilà c'est tout !
Disclaimer : Bah les persos apparut dans Harry Potter ne sont malheureusement pas à moi. snif ! Rowling tu peux pas me les filer s t p ?? Aller.. Pis je gagne pas d'argent en écrivant ça.. M'en fiche mais autant le marquer. ^ô^
Bon bonne lecture !
L'enfant du silence
Chapitre 1er : La grande nouvelle !
Méline arriva chez ses parents. Elle tapa à la porte et celle-ci s'ouvrit sans qu'on la touche. Elle entra, sans un mot, et se dirigea vers la cuisine où sa mère devait être en train de finir le repas.
_Méli, ma chérie, tu as fais vite ! Merci beaucoup !
Méline sourit et rendit son étreinte à sa mère. Celle-ci prit le bocal et sortit de sa poche sa baguette magique. Oui. Anna et Serge, les parents de Méline, sont des sorciers. Elle, elle ne sait toujours pas si elle l'est mais probablement que non. Sa vie est celle d'une Cracmol, même si ses parents pensent le contraire :
_Tu sais, Méline, je pense sincèrement que tu deviendras une grande sorcière. Peut être est-ce à cause du fait que tu es muette que la magie met du temps à apparaître..
Voilà ce qu'ils ne cessent de lui dire. Oui, Méline est muette. Et oui, ça la rend triste. Triste par ce que tous ses copains de jeux vont aller à Poudlard, alors qu'elle va devoir rester chez elle, par ce que le fait d'être incapable de parler, la met à l'écart : comment quelqu'un de muet peut-il dire une formule ? C'est impossible !
Pendant que sa mère terminait le repas, Méline fit demi tour et se dirigea vers son père. Il lisait son journal : la Gazette du Sorcier.
_Viens ma puce, lui fit-il. Regarde, c'est Fred et George Weasley qui passent dans la Gazette. Ils ont encore trouver un nouveau sort farfelu.. Ca te dirait de venir avec moi acheter leur nouvelle trouvaille ?
Méline sourit et acquiesça : Fred et George étaient presque les seuls personnes à la traiter comme une enfant normale et ils la faisaient beaucoup rire. C'étaient des amis à son père, ils l'avaient rencontrer dans leur boutique et avaient très vite sympathisé vu le grand intérêt que portait son père sur tout ce qui était « magique ». Magique par le fait que sa sortait souvent de l'ordinaire, et plus c'était bizarre, plus Serge en demandait !
_Avant de partir voire tes amis et revenir empaillé, viens donc manger ! rigola la mère de la petite fille.
Méline sourit une nouvelle fois : il n'y avait que comme ça qu'elle montrait son bonheur en dehors des étreintes et autres.
Anna avait utilisé le dernier sort paru dans le magasin des jumeaux : une sucette qui plus elle était sucer, plus la personne se voyait couverte de paille. Serge en avait beaucoup rie, presque à s'étouffer.. Heureusement pour Anna, Fred et George ne lui faisait manger que des babioles qui n'étaient pas dangereuses car elle n'aurait pas pu crier et donner l'alerte en moins de temps qu'un enfant qui avait de la voix.
_J'arrive, chérie, répondit le père de Méline en attrapant sa fille et en la portant sur sa chaise. Et avons-nous le droit, Méline et moi, d'allé tester le nouveau joujou des jumeaux ?
_Oui, d'accord. Mais vous ferez attention de ne pas vous faire trop remarquer après votre petit tour au magasin.
Cela aurait été difficile si Anna n'avait pas dit ça en rigolant. Ils habitaient la Dumbledor Avenue. Ce nom là était connu de tous : le plus grand directeur que Poudlard est jamais connu. Il était mort le jour de la naissance de Méline. Cette avenue avait été faite en son honneur, bien sûr ! Serge et Anna avait été toucher par la gentillesse de ce vieil homme. Ils s'étaient connu au Chaudron Baveur, une journée sombre où la pluie était très forte et où l'orage aurait pu déraciner beaucoup d'arbres si ceux-là n'était pas accrochés magiquement au sol.
Il était habillé d'une robe de sorcier bleu nuit avec quelques étoiles par- ci par-là. Il s'était assis à la seule place qui était libre : la table avec le jeune couple que formait Anna et Serge. Méline avait l'impression de s'y trouver, tellement ses parents lui avaient racontés cette histoire sur sa demande.
Ils avaient parlé longuement et plusieurs fois, ils s'étaient revus. Ils s'étaient pris d'une amitié étroite en peu de temps et continuaient à prendre des nouvelles par lettres quand ils ne pouvaient pas se voir. Puis le soir où un hibou est arrivé leur disant que Dumbledor allait mourir, ils prirent la poudre de cheminette et se laissèrent emportés jusqu'au collège, comme l'indiquait la lettre. Et ce voyage avait eu pour grande conséquence le début de l'accouchement de Anna.
Serge l'avait porté jusqu'à l'infirmerie où il savait qu'il trouverait le vieux directeur. Avant de faire quoi que ce soit d'autre il avait porté sa jeune fiancée dans le lit à côté de Dumbledor. Le vieil homme sourit en voyant le spectacle : un heureux évènement réussirait à chasser le malheureux.. sûrement. Mais c'était le contraire qui s'était passé.
Anna avait atrocement mal et heureusement que Mme Pomfresh était resté pour s'occuper de Dumbledor. Ce soir là elle n'eut pas une minute à elle et intima aux personnes présentent dans la salle de « partir immédiatement, s'ils ne bougeaient pas dans la seconde pour l'aider ! ».
Avec l'aide de l'infirmière, Anna avait mit sa petite fille au monde.. Mais au prix de combien d'efforts !
Le bébé se présentait mal et par magie on le retourna dans le ventre de sa mère, lentement. Il sortit du ventre de celle-ci avec le cordon ombilical entourant sa gorge : il avait faillit mourir plus d'une fois en quelques minutes, ou peut-être quelques heures, personne ne savait..
Et puis plus le travail avançait et plus Dumbledor perdait ses forces. Lorsque Méline apparût, il prononça son prénom et mourût en silence. Tout le monde l'avait pourtant entendu. Et Anna et Serge savait pourquoi le vieil homme l'avait appelé comme ça : c'était le nom qui lui plaisait le plus entre tous ceux qu'ils lui avaient proposé. Et ils n'attendirent pas plus de deux secondes avant d'adopter ce prénom.
Ce soir là, toutes les personnes présentent firent silence après sa mort. Ils se recueillirent tous. Et cette expérience fit naître entre eux une solide amitié. Il y avait : Harry Potter, le célèbre sorcier qui avait vaincu Voldemort lors des vacances qui succédaient à sa vie d'étudiant ; Minerva McGonnagall, la directrice de Poudlard, à présent ; Draco Malfoy, le sorcier qui fut le premier à se rebeller contre son père et contre tout les mangemorts ; et la famille Weasley, que la petite famille Hollow avait rencontrer grâce aux jumeaux.
Méline ne se lassait pas de cette histoire et demandait toujours plus de détails. Ses parents étaient ceux qui la comprenaient le mieux : ils n'avaient pas besoin que leur fille mette à l'écrit ses demandes. Ses gestes leur suffisaient.
_Tu veux quoi, Méline ?
La jeune fille montra du doigt la purée de légumes et le pichet de jus de citrouille. Puis elle dirigea son index vers la viande. Méline était une fille agréable à vivre qui mangeait de tout.. ou presque. Et elle avait cette faculté héritée de ces parents, qui la faisait se lier d'amitié très vite. Grâce à cela elle avait beaucoup d'amis, mais ceux-ci ne la comprenaient pas tout le temps. Et en plus aucun n'avait son âge.
Le repas finit, le père et la fille partirent en direction de la boutique des jumeaux Weasley. Ils ne prenaient jamais la poudre de cheminette pour y aller car d'abord les jumeaux avaient condamnés la cheminée qui se trouvait dans leur magasin, et de deux c'était beaucoup plus drôle de marcher « déguisé » que de passer inaperçus. Et l'un comme l'autre, ils aimaient faire les pitres et rigolé de tout.
La promenade ne durait qu'une quinzaine de minutes et ils arrivèrent devant la porte du magasin dont l'écriteau était de toutes les couleurs et dont les mots en peintures dégoulinaient magiquement, puis remontaient en quelques minutes. Il était écrit : « Farces pour Sorciers Facétieux » .
Serge et sa fille sourirent, connaissant l'histoire de ce nom.
'J'espère qu'ils auront un nouveau bonbon pour moi' pensa Méline. Les jumeaux lui réservaient presque toujours une de leurs surprises pas trop méchantes.
_Coucou tout le monde, fit le père de la jeune fille à la ronde.
Il n'avait pas peur de se rendre ridicule, et c'était pour sa que tout le mode l'adorait : il faisait le pitre sans s'en rendre compte, et donc personne n'arrivait à se moquer de lui et tout le monde le connaissait. Il ressemblait de plus en plus aux jumeaux, qui déteignaient gravement sur lui.
Les visiteurs le regardèrent étonnés, se diriger vers la caisse. Ils se disaient sûrement que l'homme et sa fille essayaient de se rendre intéressant face aux célèbres sorciers jumeaux. Ils avaient d'ailleurs déjà le sourire de ceux qui s'attendaient d'une minute à l'autre à ce que ces deux individus se fassent jetés. Mais quelle ne fut pas leur surprise quand..
_Serge ! Méline ! Comment vous allez ?
Fred se dirigea vers eux avec un grand sourire ! Serge ne connaissait que trop bien ce fameux sourire, et, au désarroi de tous il prit un doigt du jeune homme et retourna la main que lui tendait Fred. Il apparût une sorte de triangle accroché à la main du sorcier.
_Je commence à très bien m'en sortir, non ? demanda en rigolant le père de Méline.
_Oui, très bien ! Félicitation vieux déjoueur de plan, rigola à son tour Fred.
_Qu'est ce qu'il fait ce nouveau bijou ?
_Il transforme celui qui me serre la main en joli toutou qui obéit au doigt et à l'?il ! Pas mal non ?
_Pas mal oui !
Et les deux hommes se mirent à rires aux éclats. Méline souriait, heureuse de se trouver parmi eux.
Puis George vint et il se tourna directement vers la petite fille.
_Alors, Méline, tu vas bien ?
La fillette sourit au jeune homme. Celui-ci sortit de sa poche une sucette et la lui tendit.
_Tiens, on te laisse l'essayer. Il est nouveau lui aussi mais on a pensé, avec raison, que vous viendriez dès que le journal aurait paru notre nouveaux projet fini. Personne n'y a encore touché.
Les personnes qui étaient dans le magasin regardaient la scène en silence. Ils essayaient de paraître « hypnotisés » par les objets farceurs du magasin et jetaient des regards intrigués vers les trois personnes et la petite fille. En entendant les paroles d'un des jumeaux, ils écarquillèrent les yeux. Et voir qu'en plus la petite fille ne disait pas merci leur fit faire une drôle de tête : fille ingrate, pensaient-ils.
La petite fille fit signe à George et à Fred de se pencher vers elle, et elle les embrassa tout les deux. Malheureusement, personne ne l'avait vu. C'était pour elle comme deux très grands frères. Et d'ailleurs, une fois, lorsque ses parents étaient partis pour rendre hommage à un de ses grands parents qui était mort, elle avait été confiée aux jumeaux. Et ils avaient passés tout trois une excellente soirée !
Elle ouvrit le papier délicatement, pour ne pas le déchirer car elle faisait une collection de ces petits papiers, vu comme le cerveau des jumeaux fonctionnaient pour ça. Puis elle goûta et perçut le jus de citrouille sur sa langue : son parfum préféré ! Puis elle sentit des picotements sur sa tête et toucha avec ses mains : il lui était poussé des sortes de lianes et de branches fines avec des fleurs et des ficelles qui donnaient une impression de jungle.
_Oui c'est pas mal pour les enfants sa, finalement, commenta George.
_Oui.. Et en plus sa ne rend pas malade et tes cheveux n'auront pas de poux non plus.. C'est garanti propre quoi.., continua Fred.
Serge sourit et regarda sa fillette. Oui elle était très mignonne avec ça sur la tête.
_Et sa s'enlève en combien de temps ?
_Bah en une demi-heure je crois. C'est ça Fred ?
_Oui ! Sa lui va bien !
Fred caressa gentiment la tête de Méline en faisant attention d'utiliser la main qui n'avait pas leur nouvelle trouvaille. Elle lui sourit et continua à mordiller sa sucette comme elle aimait tant le faire.
_Bien on ne va pas vous embêtez trop longtemps. Juste le temps de faire le tour du magasin pour faire notre réapprovisionnement, haha !
Fred et George s'amusèrent à leur décrire tout ce qu'ils aimaient et à les conseiller. Puis ils se rendirent compte qu'une petite file d'attente attendait désespérément qu'ils viennent, pour payer.
_Bien on reviendra dans quelques temps, leur dirent les jumeaux avant de partir.
Serge se tourna vers sa fille en souriant et lui demanda ce qui lui ferait plaisir.
'je veux plusieurs sucettes comme celle que j'ai, et celles à la menthe qui rendent le corps tout vert, celle au citron qui me font transformés en lapin mais je ne veux pas celles au caramel qui transforment en canari. Puis je voudrais bien m'amusée avec quelques baguettes ensorcelés.'
Elle pensait à tout cela en montrant de son petit doigt ce qu'elle désirait. Elle poussa, sans le faire exprès, quelques personnes qu'elle n'avait pas vu, et s'excusa d'un signe de tête que personne ne voulut voir.
Puis un grand bruit attira leur attention, quelques minutes plus tard : Fred et George étaient en train de criés contre deux ou trois hommes. Ils s'approchèrent en silence.
_Comment pouvez-vous juger une personne sans la connaître ? criait George.
_Vous n'avez aucun droit de l'insulté, espèce de.., renchérit Fred. Mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase.
_Qu'est ce qui se passe ? demanda Serge en se tournant vers Fred et George.
Fred et George pâlirent, et les trois hommes qui étaient contre eux n'avaient pas l'air plus à l'aise.
_Ils traitent sans connaître ! cracha Fred.
_Et qui traitent-ils ainsi ? continua le père de Méline, commençant à comprendre, mais ne voulant pas y croire.
_Méline.., souffla Fred.
_J'en étais sûr ! Comment osez-vous parler de ma fille sans la connaître ! cria Serge, se retenant à grande peine et serrant ses poings pour éviter de perdre son sang froid, et de se battre.
_Votre gamine est un peu égoïste de ne pas remercier une personne qui lui donne quelque chose ou de ne pas dire pardon quand elle bouscule quelqu'un, fit un des hommes en souriant cyniquement.
_Très bien !
Il se tourna vers Méline qui avait suivit la scène les larmes aux yeux. Il la prit délicatement par l'épaule et la mit devant lui.
_Dis leur que tu t'excuses, Méline, dit-il avec une certaine douceur dans la voix pour ne pas l'effrayer plus que cela.
Méline en avait les joues qui ruisselaient de larmes. Elle ouvrit la bouche et la referma plusieurs fois sans émettre un son, tapant du pied parce qu'elle n'y arrivait pas. Puis elle se retourna vers son père et pleura en silence. Serge la prit dans ses bras et la laissa pleurer enfouissant la tête de sa fille dans son épaule.
_Espèce de sale type ! Vous voyez maintenant ! Sortez ! Les sales prétentieux qui parlent sans connaître ne sont pas admis ici ! cracha George.
Les trois hommes firent des têtes de morts vivants et partirent en s'excusant maintes et maintes fois. Fred et George se dépêchèrent avec les clients qui étaient derrière, et vinrent voir Méline et son père, la tête basse.
_On est vraiment désolé, Serge, dirent-ils en coeur.
_Vous n'avez pas à vous excusez, vous l'avez défendus. Je devrais plutôt vous remerciez.
Méline, elle, devenait très triste. Ses hommes l'avaient jugé par ce qu'elle ne savait pas parler ! Ce handicap ne lui causait que des problèmes. Elle réprima un nouveau sanglot et voulu faire quelque chose qui arrêterait sa colère : elle n'aimait pas ce sentiment. Alors sans réfléchir elle leva sa main et la rabaissa avec colère. Devant sa main se trouvait une étagère plaine de sucettes au caramel, ceux qu'elles n'aimaient pas. Les étagères tombèrent avec un grand fracas et les bonbons s'éparpillèrent sur le sol.
Fred et George ne pensèrent même pas à leur étagère et se tournèrent d'emblé vers la fillette. Son père la regarda avec un sourire qui en disait long, hébété. Il la reposa par terre et regarda le barda.
_Et un jour avant son anniversaire.., murmurèrent-ils tout trois.
_On va garder ça secret pour faire une surprise à ta mère demain, d'accord ?
Il souriait comme jamais encore il n'avait sourit : Méline avait de la magie ! Elle allait sûrement devenir une sorcière !
Fred et George, eux, étaient plus que surpris. Ils souriaient, aussi, mais d'une manière fraternel. Et Fred prit Méline dans ses bras et la fit tourner en répétant inlassablement : _T'es une sorcière, Méline ! T'es une sorcière, Méline ! T'es une sorcière !
Méline, elle, riait aux éclats, c'était le seul bruit audible qu'elle savait faire avec sa bouche. Et elle n'en abusait pas, l'utilisant seulement les fois où tout allait bien et qu'elle était vraiment heureuse. Ce moment était très particulier, elle riait sans s'en rendre compte.
Pus il fut quand même temps de rentrer et Fred et George offrirent les bonbons que la fillette avait demandé à son papa, pour s'excusé mais aussi pour lui montrer qu'ils étaient contents qu'elle soit sorcière.
Le père et la fille retraversèrent le chemin qui menait au magasin des Weasley. Arrivé au milieu du trajet, Serge s'arrêta : ils étaient sur un chemin de terre, entourés par des arbres et un silence rompu seulement par les gazouillis des oiseaux et le vent dans les arbres.
Serge se tourna vers sa fille et fit comme Fred : il la prit dans ses bras et la fit tourbillonner dans les airs, la tenant sous ses bras. Méline recommença à rigoler aux éclats, elle s'amusait beaucoup en ce moment. Ce n'était pas souvent que son père la prenait comme sa et elle adorait : c'était toujours très particulier.
Il la reposa par terre et la serra dans ses bras.
_Je suis content que tu sois une sorcière, ma petite fille. Je suis vraiment content. Tu auras de très bons professeurs. Tu deviendras une grande sorcière..
Méline repoussa un peu son père et lui fit des signes.
'Comment je peux devenir une grande sorcière si je ne peux pas parler ?'
Son père mit du temps avant de comprendre pourquoi elle était triste et anxieuse du fait de devenir une sorcière.
_Tu sais, ce qui fait un sorcier, je pense que c'est ses pensées, ce qu'il désire. Pas sa parole. Tu as tout sa en toi, dit-il en lui montrant son c?ur du doigt. Tu t'en sortiras ma Méli-Mélo.
Ils arrivèrent chez eux, main dans la main, le père portant un sac de bonbons et la fille le petit sac où se trouvait la nouvelle invention des jumeaux.
_Je vais peut-être éviter de l'utilisé aujourd'hui sur ta mère, ce truc.. Vaudrais même mieux pour moi que je ne l'utilise pas contre elle.
Méline lui sourit et acquiesça : non, il ne valait mieux pas.
_Ah vous voilà vous deux, déclara Anna en entendant la porte s'ouvrir et se fermé. Mais vous en avez mis du temps en chemin..
Le père et la fille se regardèrent en se souriant.
Sur le mur de la salle à manger, était accroché une horloge. Pour eux, une simple ornementation qui se trouvait dans toutes les maisons. Mais pour ceux qui ne connaissaient pas la magie c'était plutôt déroutant :
Il y avait neuf aiguilles. Chacune de ses neuf aiguilles portaient un nom : Méline Hollow, Serge Hollow, Anna Hollow, Harry Potter, Draco Malfoy, Fred et George Weasley, puis Minerva McGonnagall, Ron Weasley et Hermione Granger. Les jumeaux étant inséparables ils avaient fait d'une pierre deux coups.
Ce grand groupe d'amis c'était formé il y a dix ans de cela, bientôt onze, demain onze.. Et ils avaient déjà tout prévus : ils viendraient fêté l'anniversaire de Méline avec eux ! Tous avaient accepté et ils savaient que Méline s'était attaché à chacun d'eux. Surtout au professeur de Défense Contre les Forces du Mal, Mr Harry Potter. Ils étaient maintenant assez âgés : Hermione, Harry et Hermione et Ron avaient vingt-sept ans ; Minerva approchait des soixante-dix ans ; et Anna et Serge avait respectivement vingt-cinq et vingt-sept. Ils ne s'étaient connu qu'à la mort de Dumbledor parce qu'Anna et Serge venaient de France. Méline apprenait donc le français en même temps que l'anglais.
Méline ouvrit les yeux. Elle tourna sa tête vers le réveil : 8h45. Dans quelques heures elle aurait onze ans. Et peut-être serait-elle acceptée à Poudlard ? Elle sourit en repensant à la manifestation de ses pouvoirs la veille. En y repensant elle vit les Fred et George, lorsqu'ils partaient avec son papa, se regarder et puis regarder les bonbons par terre sans rien faire. C'était très drôle !
Elle se leva et prit sa robe de chambre. Elle bâilla en l'attachant et se dirigea vers la cuisine. Les couloirs étaient très jolis ; elle aimait les regarder : ils passaient d'une couleur à une autre sans logique. Ces couleurs étaient pâles et il y avait des nuages blancs.
Elle arriva dans la cuisine où, déjà, sa maman était aux fourneaux. Son père était encore au lit.
_Bonjour Méli ! Tu veux de l'ananas où une pomme ?
Méline sourit à sa mère et montra l'ananas. Anna prit un couteau et le coupa en deux. Puis elle l'éplucha et laissa le soin à sa fille de s'en occuper elle-même.
Méline prit soin de ne pas tâcher toute le table (^ô^) et coupa en morceau son ananas. Entre temps son père arriva, embrassant sa femme et donnant un doux baiser sur la tête de sa fille. Celle-ci sourit en remerciement, comme à son habitude.
_Bien ma chérie. Pour ton anniversaire on commencera la fête à partir de trois heures ? demanda sa mère.
Méline sourit en réponse.
Il était maintenant trois heures et ses parents avaient préparés beaucoup de choses en secret, lui demandant d'aller chercher ceci ou cela, sans trop d'explication. La fillette savait que ses parents l'éloignaient de ces préparatifs mais elle ne montra rien. Elle était impatiente, comme tout enfant de son âge, mais elle était aussi très intelligente, et elle dissimula toute sa nervosité de ce jour, et son attente, derrière de beaux sourires radieux.
Maintenant elle rentrait chez elle après que ces parents lui aient demandé d'aller acheter des bonbons chez le marchand juste à côté de chez eux.. Il n'avait vraiment rien à voir avec Fred et George. Et elle savait que les paquets qu'ils avaient pris, elle et son père, étaient encore remplis. Donc ils l'avaient éloigné pour la énième fois de la maison dans la journée.
Elle tapa à la porte et celle-ci s'ouvrit. Elle entra dans le vestibule et se dirigea vers la cuisine. Aucun bruit.
'Bizarre. J'ai peur.. mais je pense en même temps que c'est une blague de papa et maman.'
Une feuille était posée sur la table de la cuisine.
« Viens dans le jardin nous t'attendons, Méli-Mélo
Papa »
Son père utilisait souvent ce petit nom lorsque c'était des jours particuliers. Elle se dirigea donc sans crainte vers son petit jardin. Une table était dressée au milieu avec une grande nappe. Mais rien n'était dessus. Elle s'approcha de la table, grande comme deux fois elle-même, et avant d'arriver à sa hauteur..
_Bon anniversaire, Méli-Mélo !!!
Méline eut un sursaut de grande surprise. Puis elle regarda devant elle toutes les personnes qui avaient criés et qui s'étaient redressés d'un seul coup. Tous les amis de ses parents, ceux qui sont toujours si gentils avec elle. Elle leur fit un sourire rayonnant !
_Allez viens Méline, approche !
Et tout le monde lui fit un bisou en lui souhaitant un « bon anniversaire ». Méline était aux anges ! En plus sa mère avait pensé à inviter ses deux meilleurs amis : Sabrina et Tommy.
Sabrina était une fille douce et calme, comme son amie, mais Tommy était plutôt casse-cou. Heureusement pour lui est ses parents, les deux filles déteignaient beaucoup sur lui. Il était beaucoup moins inconscient maintenant.
Jusqu'à environ six heures du soir les trois amis s'amusèrent à plusieurs jeux sorciers comme voler sur le balai qu'avait amené Tommy. Ils ne décollaient pas beaucoup du sol mais sa les amusaient beaucoup de se déplacer autrement que sur leurs pieds.
_Allez les enfants ! Venez ! C'est l'heure pour Méli d'ouvrir ses cadeaux ! dit Anna.
Sabrina, Tommy et Méline se précipitèrent vers la table où les grandes personnes étaient, il y a quelques secondes, entrain de parler. Méline se fit kidnapper par Harry qui la prit sur ses genoux. Elle lui colla un bisou sur la joue et se tourna vers la table.
_D'abord c'est à nous de commencer.. dit Fred.
_Oui nous avons un..
_Splendide..
_Méga..
_Génial..
_Cadeau pour toi.
_Tiens.
Fred lui tendit un paquet. Méline l'ouvrit et découvrit avec stupeur, non pas des bonbons comme elle s'y était attendu, mais un joli uniforme de sorcière qu'elle n'avait pas encore vu : il était bleu nuit avec quelques étoiles par ci par là.
'Comme la robe du sorcier Dumbledor..' pensa-t-elle.
_A moi ! déclara Draco. Tiens Méline.
Et il lui tendit un petit paquet. Elle l'ouvrit fébrilement de crainte de le casser : elle avait appris que plus les objets étaient petits, plus ils étaient fragiles. Elle vit, avec une grande joie, apparaître un médaillon avec à l'intérieur deux photos : une lorsqu'elle était bébé, entouré de sa mère et de son père ; et l'autre avec ses parents et tout leurs amis ici présents.
Elle se tourna vers le célèbre Malfoy et lui sourit. Draco lui sourit à son tour et hocha la tête. Harry attrapa le pendentif et l'attacha au cou de la fillette.
_A moi maintenant, petite fille. Tiens.
Harry prit un objet tout en longueur de dessous sa chaise et le lui tendit devant elle. Elle prit l'objet et l'ouvrit. C'était un balai ! Elle n'en avait jamais eu.. Elle fit un gros câlin à son « tonton » et posa le balai sur le sol, près d'elle.
_Tiens celui-ci est le mien avec Ron, déclara Hermione.
Méline prit le paquet que lui tendait 'Mione et l'ouvrit. C'était un lire sur les Moldus. La femme savait que Méline aimait parler des Moldus. Et Harry lui faisait souvent part de ses souvenirs en la matière, omettant les Dursleys. Méline sourit à Hermione et posa le livre à coté de la robe de sorcière, sur la table.
_Alors maintenant c'est à moi ? demanda Minerva, en souriant malicieusement à Serge.
_Non, nous allons lui offrir notre cadeau d'abord, déclara celui-ci.
Anna fut très surprise, mais en regardant son mari elle comprit qu'il y avait bien quelque chose de cacher là-dessous.
Serge prit un paquet de sous sa chaise et le donna à sa fille. Elle le prit délicatement et le décacheta précautionneusement. Le cadeau de ses parents était un hibou. Il était d'une blancheur à donner la migraine.
_Eh bien si tu lui donnais un nom ? lui suggéra son père.
'Hm.. Sunlight ! Harry m'a dit ce que sa voulait dire. C'est soleil et lumière en français ! C'est joli ?' fit Méline, montrant ainsi le soleil, Harry, et écrivant sur un morceau de parchemin que l'on avait mis à sa disposition.
Tout le monde acquiesça et déjà Tommy et Sabrina demandaient à le voir.
_Bien maintenant c'est mon tour alors.
Minerva se leva de table et se dirigea vers la fillette. Elle lui tendit une lettre. Anna eut un sursaut de surprise et Serge lui posa sa main sur l'épaule, tremblant.
_Ouvre-là.
Méline défit la lettre et la lut. Ses yeux s'agrandirent de surprise en avançant dans sa lecture. Elle leva finalement la tête, aux bords des larmes : elle était acceptée à Poudlard !
Elle ouvrit plusieurs fois la bouche puis elle se pencha vers McGonnagall et la serra très fort dans ses bras. La vieille femme lui rendit son étreinte.
_Et c'est moi qui vais t'accompagner au collège, par demande de Madame la Directrice ! Elle a peur que tu ne te sente perdu sans personne que tu connais à tes côtés..
La jeune fille sourit et posa la lettre sur la table.
_Dis-moi, Serge. Tu le savais, toi, einh ? demanda Anna.
_Bah.. oui. Elle a utilisé la magie dans le magasin de Fred et George. Mais on voulait te faire la surprise !
Serge embrassa sa femme avec amour et elle le lui rendit bien !
Méline essaya d'attirer l'attention de la directrice. Celle-ci décrypta son langage tant bien que mal.
'Comment je peux faire pour faire de la magie sans parole ?'
_Ah, eh bien je vais t'expliquer.., commença la vieille femme.
Voila !! C'est tout pour ce chapitre !! J'espère que ça vous a plu !!! Et encouragez-moi, s v p !! review !!! Et dans le prochain vous saurez comment on fait de la magie sans mots ! ^ô^
Disclaimer : Bah les persos apparut dans Harry Potter ne sont malheureusement pas à moi. snif ! Rowling tu peux pas me les filer s t p ?? Aller.. Pis je gagne pas d'argent en écrivant ça.. M'en fiche mais autant le marquer. ^ô^
Bon bonne lecture !
L'enfant du silence
Chapitre 1er : La grande nouvelle !
Méline arriva chez ses parents. Elle tapa à la porte et celle-ci s'ouvrit sans qu'on la touche. Elle entra, sans un mot, et se dirigea vers la cuisine où sa mère devait être en train de finir le repas.
_Méli, ma chérie, tu as fais vite ! Merci beaucoup !
Méline sourit et rendit son étreinte à sa mère. Celle-ci prit le bocal et sortit de sa poche sa baguette magique. Oui. Anna et Serge, les parents de Méline, sont des sorciers. Elle, elle ne sait toujours pas si elle l'est mais probablement que non. Sa vie est celle d'une Cracmol, même si ses parents pensent le contraire :
_Tu sais, Méline, je pense sincèrement que tu deviendras une grande sorcière. Peut être est-ce à cause du fait que tu es muette que la magie met du temps à apparaître..
Voilà ce qu'ils ne cessent de lui dire. Oui, Méline est muette. Et oui, ça la rend triste. Triste par ce que tous ses copains de jeux vont aller à Poudlard, alors qu'elle va devoir rester chez elle, par ce que le fait d'être incapable de parler, la met à l'écart : comment quelqu'un de muet peut-il dire une formule ? C'est impossible !
Pendant que sa mère terminait le repas, Méline fit demi tour et se dirigea vers son père. Il lisait son journal : la Gazette du Sorcier.
_Viens ma puce, lui fit-il. Regarde, c'est Fred et George Weasley qui passent dans la Gazette. Ils ont encore trouver un nouveau sort farfelu.. Ca te dirait de venir avec moi acheter leur nouvelle trouvaille ?
Méline sourit et acquiesça : Fred et George étaient presque les seuls personnes à la traiter comme une enfant normale et ils la faisaient beaucoup rire. C'étaient des amis à son père, ils l'avaient rencontrer dans leur boutique et avaient très vite sympathisé vu le grand intérêt que portait son père sur tout ce qui était « magique ». Magique par le fait que sa sortait souvent de l'ordinaire, et plus c'était bizarre, plus Serge en demandait !
_Avant de partir voire tes amis et revenir empaillé, viens donc manger ! rigola la mère de la petite fille.
Méline sourit une nouvelle fois : il n'y avait que comme ça qu'elle montrait son bonheur en dehors des étreintes et autres.
Anna avait utilisé le dernier sort paru dans le magasin des jumeaux : une sucette qui plus elle était sucer, plus la personne se voyait couverte de paille. Serge en avait beaucoup rie, presque à s'étouffer.. Heureusement pour Anna, Fred et George ne lui faisait manger que des babioles qui n'étaient pas dangereuses car elle n'aurait pas pu crier et donner l'alerte en moins de temps qu'un enfant qui avait de la voix.
_J'arrive, chérie, répondit le père de Méline en attrapant sa fille et en la portant sur sa chaise. Et avons-nous le droit, Méline et moi, d'allé tester le nouveau joujou des jumeaux ?
_Oui, d'accord. Mais vous ferez attention de ne pas vous faire trop remarquer après votre petit tour au magasin.
Cela aurait été difficile si Anna n'avait pas dit ça en rigolant. Ils habitaient la Dumbledor Avenue. Ce nom là était connu de tous : le plus grand directeur que Poudlard est jamais connu. Il était mort le jour de la naissance de Méline. Cette avenue avait été faite en son honneur, bien sûr ! Serge et Anna avait été toucher par la gentillesse de ce vieil homme. Ils s'étaient connu au Chaudron Baveur, une journée sombre où la pluie était très forte et où l'orage aurait pu déraciner beaucoup d'arbres si ceux-là n'était pas accrochés magiquement au sol.
Il était habillé d'une robe de sorcier bleu nuit avec quelques étoiles par- ci par-là. Il s'était assis à la seule place qui était libre : la table avec le jeune couple que formait Anna et Serge. Méline avait l'impression de s'y trouver, tellement ses parents lui avaient racontés cette histoire sur sa demande.
Ils avaient parlé longuement et plusieurs fois, ils s'étaient revus. Ils s'étaient pris d'une amitié étroite en peu de temps et continuaient à prendre des nouvelles par lettres quand ils ne pouvaient pas se voir. Puis le soir où un hibou est arrivé leur disant que Dumbledor allait mourir, ils prirent la poudre de cheminette et se laissèrent emportés jusqu'au collège, comme l'indiquait la lettre. Et ce voyage avait eu pour grande conséquence le début de l'accouchement de Anna.
Serge l'avait porté jusqu'à l'infirmerie où il savait qu'il trouverait le vieux directeur. Avant de faire quoi que ce soit d'autre il avait porté sa jeune fiancée dans le lit à côté de Dumbledor. Le vieil homme sourit en voyant le spectacle : un heureux évènement réussirait à chasser le malheureux.. sûrement. Mais c'était le contraire qui s'était passé.
Anna avait atrocement mal et heureusement que Mme Pomfresh était resté pour s'occuper de Dumbledor. Ce soir là elle n'eut pas une minute à elle et intima aux personnes présentent dans la salle de « partir immédiatement, s'ils ne bougeaient pas dans la seconde pour l'aider ! ».
Avec l'aide de l'infirmière, Anna avait mit sa petite fille au monde.. Mais au prix de combien d'efforts !
Le bébé se présentait mal et par magie on le retourna dans le ventre de sa mère, lentement. Il sortit du ventre de celle-ci avec le cordon ombilical entourant sa gorge : il avait faillit mourir plus d'une fois en quelques minutes, ou peut-être quelques heures, personne ne savait..
Et puis plus le travail avançait et plus Dumbledor perdait ses forces. Lorsque Méline apparût, il prononça son prénom et mourût en silence. Tout le monde l'avait pourtant entendu. Et Anna et Serge savait pourquoi le vieil homme l'avait appelé comme ça : c'était le nom qui lui plaisait le plus entre tous ceux qu'ils lui avaient proposé. Et ils n'attendirent pas plus de deux secondes avant d'adopter ce prénom.
Ce soir là, toutes les personnes présentent firent silence après sa mort. Ils se recueillirent tous. Et cette expérience fit naître entre eux une solide amitié. Il y avait : Harry Potter, le célèbre sorcier qui avait vaincu Voldemort lors des vacances qui succédaient à sa vie d'étudiant ; Minerva McGonnagall, la directrice de Poudlard, à présent ; Draco Malfoy, le sorcier qui fut le premier à se rebeller contre son père et contre tout les mangemorts ; et la famille Weasley, que la petite famille Hollow avait rencontrer grâce aux jumeaux.
Méline ne se lassait pas de cette histoire et demandait toujours plus de détails. Ses parents étaient ceux qui la comprenaient le mieux : ils n'avaient pas besoin que leur fille mette à l'écrit ses demandes. Ses gestes leur suffisaient.
_Tu veux quoi, Méline ?
La jeune fille montra du doigt la purée de légumes et le pichet de jus de citrouille. Puis elle dirigea son index vers la viande. Méline était une fille agréable à vivre qui mangeait de tout.. ou presque. Et elle avait cette faculté héritée de ces parents, qui la faisait se lier d'amitié très vite. Grâce à cela elle avait beaucoup d'amis, mais ceux-ci ne la comprenaient pas tout le temps. Et en plus aucun n'avait son âge.
Le repas finit, le père et la fille partirent en direction de la boutique des jumeaux Weasley. Ils ne prenaient jamais la poudre de cheminette pour y aller car d'abord les jumeaux avaient condamnés la cheminée qui se trouvait dans leur magasin, et de deux c'était beaucoup plus drôle de marcher « déguisé » que de passer inaperçus. Et l'un comme l'autre, ils aimaient faire les pitres et rigolé de tout.
La promenade ne durait qu'une quinzaine de minutes et ils arrivèrent devant la porte du magasin dont l'écriteau était de toutes les couleurs et dont les mots en peintures dégoulinaient magiquement, puis remontaient en quelques minutes. Il était écrit : « Farces pour Sorciers Facétieux » .
Serge et sa fille sourirent, connaissant l'histoire de ce nom.
'J'espère qu'ils auront un nouveau bonbon pour moi' pensa Méline. Les jumeaux lui réservaient presque toujours une de leurs surprises pas trop méchantes.
_Coucou tout le monde, fit le père de la jeune fille à la ronde.
Il n'avait pas peur de se rendre ridicule, et c'était pour sa que tout le mode l'adorait : il faisait le pitre sans s'en rendre compte, et donc personne n'arrivait à se moquer de lui et tout le monde le connaissait. Il ressemblait de plus en plus aux jumeaux, qui déteignaient gravement sur lui.
Les visiteurs le regardèrent étonnés, se diriger vers la caisse. Ils se disaient sûrement que l'homme et sa fille essayaient de se rendre intéressant face aux célèbres sorciers jumeaux. Ils avaient d'ailleurs déjà le sourire de ceux qui s'attendaient d'une minute à l'autre à ce que ces deux individus se fassent jetés. Mais quelle ne fut pas leur surprise quand..
_Serge ! Méline ! Comment vous allez ?
Fred se dirigea vers eux avec un grand sourire ! Serge ne connaissait que trop bien ce fameux sourire, et, au désarroi de tous il prit un doigt du jeune homme et retourna la main que lui tendait Fred. Il apparût une sorte de triangle accroché à la main du sorcier.
_Je commence à très bien m'en sortir, non ? demanda en rigolant le père de Méline.
_Oui, très bien ! Félicitation vieux déjoueur de plan, rigola à son tour Fred.
_Qu'est ce qu'il fait ce nouveau bijou ?
_Il transforme celui qui me serre la main en joli toutou qui obéit au doigt et à l'?il ! Pas mal non ?
_Pas mal oui !
Et les deux hommes se mirent à rires aux éclats. Méline souriait, heureuse de se trouver parmi eux.
Puis George vint et il se tourna directement vers la petite fille.
_Alors, Méline, tu vas bien ?
La fillette sourit au jeune homme. Celui-ci sortit de sa poche une sucette et la lui tendit.
_Tiens, on te laisse l'essayer. Il est nouveau lui aussi mais on a pensé, avec raison, que vous viendriez dès que le journal aurait paru notre nouveaux projet fini. Personne n'y a encore touché.
Les personnes qui étaient dans le magasin regardaient la scène en silence. Ils essayaient de paraître « hypnotisés » par les objets farceurs du magasin et jetaient des regards intrigués vers les trois personnes et la petite fille. En entendant les paroles d'un des jumeaux, ils écarquillèrent les yeux. Et voir qu'en plus la petite fille ne disait pas merci leur fit faire une drôle de tête : fille ingrate, pensaient-ils.
La petite fille fit signe à George et à Fred de se pencher vers elle, et elle les embrassa tout les deux. Malheureusement, personne ne l'avait vu. C'était pour elle comme deux très grands frères. Et d'ailleurs, une fois, lorsque ses parents étaient partis pour rendre hommage à un de ses grands parents qui était mort, elle avait été confiée aux jumeaux. Et ils avaient passés tout trois une excellente soirée !
Elle ouvrit le papier délicatement, pour ne pas le déchirer car elle faisait une collection de ces petits papiers, vu comme le cerveau des jumeaux fonctionnaient pour ça. Puis elle goûta et perçut le jus de citrouille sur sa langue : son parfum préféré ! Puis elle sentit des picotements sur sa tête et toucha avec ses mains : il lui était poussé des sortes de lianes et de branches fines avec des fleurs et des ficelles qui donnaient une impression de jungle.
_Oui c'est pas mal pour les enfants sa, finalement, commenta George.
_Oui.. Et en plus sa ne rend pas malade et tes cheveux n'auront pas de poux non plus.. C'est garanti propre quoi.., continua Fred.
Serge sourit et regarda sa fillette. Oui elle était très mignonne avec ça sur la tête.
_Et sa s'enlève en combien de temps ?
_Bah en une demi-heure je crois. C'est ça Fred ?
_Oui ! Sa lui va bien !
Fred caressa gentiment la tête de Méline en faisant attention d'utiliser la main qui n'avait pas leur nouvelle trouvaille. Elle lui sourit et continua à mordiller sa sucette comme elle aimait tant le faire.
_Bien on ne va pas vous embêtez trop longtemps. Juste le temps de faire le tour du magasin pour faire notre réapprovisionnement, haha !
Fred et George s'amusèrent à leur décrire tout ce qu'ils aimaient et à les conseiller. Puis ils se rendirent compte qu'une petite file d'attente attendait désespérément qu'ils viennent, pour payer.
_Bien on reviendra dans quelques temps, leur dirent les jumeaux avant de partir.
Serge se tourna vers sa fille en souriant et lui demanda ce qui lui ferait plaisir.
'je veux plusieurs sucettes comme celle que j'ai, et celles à la menthe qui rendent le corps tout vert, celle au citron qui me font transformés en lapin mais je ne veux pas celles au caramel qui transforment en canari. Puis je voudrais bien m'amusée avec quelques baguettes ensorcelés.'
Elle pensait à tout cela en montrant de son petit doigt ce qu'elle désirait. Elle poussa, sans le faire exprès, quelques personnes qu'elle n'avait pas vu, et s'excusa d'un signe de tête que personne ne voulut voir.
Puis un grand bruit attira leur attention, quelques minutes plus tard : Fred et George étaient en train de criés contre deux ou trois hommes. Ils s'approchèrent en silence.
_Comment pouvez-vous juger une personne sans la connaître ? criait George.
_Vous n'avez aucun droit de l'insulté, espèce de.., renchérit Fred. Mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase.
_Qu'est ce qui se passe ? demanda Serge en se tournant vers Fred et George.
Fred et George pâlirent, et les trois hommes qui étaient contre eux n'avaient pas l'air plus à l'aise.
_Ils traitent sans connaître ! cracha Fred.
_Et qui traitent-ils ainsi ? continua le père de Méline, commençant à comprendre, mais ne voulant pas y croire.
_Méline.., souffla Fred.
_J'en étais sûr ! Comment osez-vous parler de ma fille sans la connaître ! cria Serge, se retenant à grande peine et serrant ses poings pour éviter de perdre son sang froid, et de se battre.
_Votre gamine est un peu égoïste de ne pas remercier une personne qui lui donne quelque chose ou de ne pas dire pardon quand elle bouscule quelqu'un, fit un des hommes en souriant cyniquement.
_Très bien !
Il se tourna vers Méline qui avait suivit la scène les larmes aux yeux. Il la prit délicatement par l'épaule et la mit devant lui.
_Dis leur que tu t'excuses, Méline, dit-il avec une certaine douceur dans la voix pour ne pas l'effrayer plus que cela.
Méline en avait les joues qui ruisselaient de larmes. Elle ouvrit la bouche et la referma plusieurs fois sans émettre un son, tapant du pied parce qu'elle n'y arrivait pas. Puis elle se retourna vers son père et pleura en silence. Serge la prit dans ses bras et la laissa pleurer enfouissant la tête de sa fille dans son épaule.
_Espèce de sale type ! Vous voyez maintenant ! Sortez ! Les sales prétentieux qui parlent sans connaître ne sont pas admis ici ! cracha George.
Les trois hommes firent des têtes de morts vivants et partirent en s'excusant maintes et maintes fois. Fred et George se dépêchèrent avec les clients qui étaient derrière, et vinrent voir Méline et son père, la tête basse.
_On est vraiment désolé, Serge, dirent-ils en coeur.
_Vous n'avez pas à vous excusez, vous l'avez défendus. Je devrais plutôt vous remerciez.
Méline, elle, devenait très triste. Ses hommes l'avaient jugé par ce qu'elle ne savait pas parler ! Ce handicap ne lui causait que des problèmes. Elle réprima un nouveau sanglot et voulu faire quelque chose qui arrêterait sa colère : elle n'aimait pas ce sentiment. Alors sans réfléchir elle leva sa main et la rabaissa avec colère. Devant sa main se trouvait une étagère plaine de sucettes au caramel, ceux qu'elles n'aimaient pas. Les étagères tombèrent avec un grand fracas et les bonbons s'éparpillèrent sur le sol.
Fred et George ne pensèrent même pas à leur étagère et se tournèrent d'emblé vers la fillette. Son père la regarda avec un sourire qui en disait long, hébété. Il la reposa par terre et regarda le barda.
_Et un jour avant son anniversaire.., murmurèrent-ils tout trois.
_On va garder ça secret pour faire une surprise à ta mère demain, d'accord ?
Il souriait comme jamais encore il n'avait sourit : Méline avait de la magie ! Elle allait sûrement devenir une sorcière !
Fred et George, eux, étaient plus que surpris. Ils souriaient, aussi, mais d'une manière fraternel. Et Fred prit Méline dans ses bras et la fit tourner en répétant inlassablement : _T'es une sorcière, Méline ! T'es une sorcière, Méline ! T'es une sorcière !
Méline, elle, riait aux éclats, c'était le seul bruit audible qu'elle savait faire avec sa bouche. Et elle n'en abusait pas, l'utilisant seulement les fois où tout allait bien et qu'elle était vraiment heureuse. Ce moment était très particulier, elle riait sans s'en rendre compte.
Pus il fut quand même temps de rentrer et Fred et George offrirent les bonbons que la fillette avait demandé à son papa, pour s'excusé mais aussi pour lui montrer qu'ils étaient contents qu'elle soit sorcière.
Le père et la fille retraversèrent le chemin qui menait au magasin des Weasley. Arrivé au milieu du trajet, Serge s'arrêta : ils étaient sur un chemin de terre, entourés par des arbres et un silence rompu seulement par les gazouillis des oiseaux et le vent dans les arbres.
Serge se tourna vers sa fille et fit comme Fred : il la prit dans ses bras et la fit tourbillonner dans les airs, la tenant sous ses bras. Méline recommença à rigoler aux éclats, elle s'amusait beaucoup en ce moment. Ce n'était pas souvent que son père la prenait comme sa et elle adorait : c'était toujours très particulier.
Il la reposa par terre et la serra dans ses bras.
_Je suis content que tu sois une sorcière, ma petite fille. Je suis vraiment content. Tu auras de très bons professeurs. Tu deviendras une grande sorcière..
Méline repoussa un peu son père et lui fit des signes.
'Comment je peux devenir une grande sorcière si je ne peux pas parler ?'
Son père mit du temps avant de comprendre pourquoi elle était triste et anxieuse du fait de devenir une sorcière.
_Tu sais, ce qui fait un sorcier, je pense que c'est ses pensées, ce qu'il désire. Pas sa parole. Tu as tout sa en toi, dit-il en lui montrant son c?ur du doigt. Tu t'en sortiras ma Méli-Mélo.
Ils arrivèrent chez eux, main dans la main, le père portant un sac de bonbons et la fille le petit sac où se trouvait la nouvelle invention des jumeaux.
_Je vais peut-être éviter de l'utilisé aujourd'hui sur ta mère, ce truc.. Vaudrais même mieux pour moi que je ne l'utilise pas contre elle.
Méline lui sourit et acquiesça : non, il ne valait mieux pas.
_Ah vous voilà vous deux, déclara Anna en entendant la porte s'ouvrir et se fermé. Mais vous en avez mis du temps en chemin..
Le père et la fille se regardèrent en se souriant.
Sur le mur de la salle à manger, était accroché une horloge. Pour eux, une simple ornementation qui se trouvait dans toutes les maisons. Mais pour ceux qui ne connaissaient pas la magie c'était plutôt déroutant :
Il y avait neuf aiguilles. Chacune de ses neuf aiguilles portaient un nom : Méline Hollow, Serge Hollow, Anna Hollow, Harry Potter, Draco Malfoy, Fred et George Weasley, puis Minerva McGonnagall, Ron Weasley et Hermione Granger. Les jumeaux étant inséparables ils avaient fait d'une pierre deux coups.
Ce grand groupe d'amis c'était formé il y a dix ans de cela, bientôt onze, demain onze.. Et ils avaient déjà tout prévus : ils viendraient fêté l'anniversaire de Méline avec eux ! Tous avaient accepté et ils savaient que Méline s'était attaché à chacun d'eux. Surtout au professeur de Défense Contre les Forces du Mal, Mr Harry Potter. Ils étaient maintenant assez âgés : Hermione, Harry et Hermione et Ron avaient vingt-sept ans ; Minerva approchait des soixante-dix ans ; et Anna et Serge avait respectivement vingt-cinq et vingt-sept. Ils ne s'étaient connu qu'à la mort de Dumbledor parce qu'Anna et Serge venaient de France. Méline apprenait donc le français en même temps que l'anglais.
Méline ouvrit les yeux. Elle tourna sa tête vers le réveil : 8h45. Dans quelques heures elle aurait onze ans. Et peut-être serait-elle acceptée à Poudlard ? Elle sourit en repensant à la manifestation de ses pouvoirs la veille. En y repensant elle vit les Fred et George, lorsqu'ils partaient avec son papa, se regarder et puis regarder les bonbons par terre sans rien faire. C'était très drôle !
Elle se leva et prit sa robe de chambre. Elle bâilla en l'attachant et se dirigea vers la cuisine. Les couloirs étaient très jolis ; elle aimait les regarder : ils passaient d'une couleur à une autre sans logique. Ces couleurs étaient pâles et il y avait des nuages blancs.
Elle arriva dans la cuisine où, déjà, sa maman était aux fourneaux. Son père était encore au lit.
_Bonjour Méli ! Tu veux de l'ananas où une pomme ?
Méline sourit à sa mère et montra l'ananas. Anna prit un couteau et le coupa en deux. Puis elle l'éplucha et laissa le soin à sa fille de s'en occuper elle-même.
Méline prit soin de ne pas tâcher toute le table (^ô^) et coupa en morceau son ananas. Entre temps son père arriva, embrassant sa femme et donnant un doux baiser sur la tête de sa fille. Celle-ci sourit en remerciement, comme à son habitude.
_Bien ma chérie. Pour ton anniversaire on commencera la fête à partir de trois heures ? demanda sa mère.
Méline sourit en réponse.
Il était maintenant trois heures et ses parents avaient préparés beaucoup de choses en secret, lui demandant d'aller chercher ceci ou cela, sans trop d'explication. La fillette savait que ses parents l'éloignaient de ces préparatifs mais elle ne montra rien. Elle était impatiente, comme tout enfant de son âge, mais elle était aussi très intelligente, et elle dissimula toute sa nervosité de ce jour, et son attente, derrière de beaux sourires radieux.
Maintenant elle rentrait chez elle après que ces parents lui aient demandé d'aller acheter des bonbons chez le marchand juste à côté de chez eux.. Il n'avait vraiment rien à voir avec Fred et George. Et elle savait que les paquets qu'ils avaient pris, elle et son père, étaient encore remplis. Donc ils l'avaient éloigné pour la énième fois de la maison dans la journée.
Elle tapa à la porte et celle-ci s'ouvrit. Elle entra dans le vestibule et se dirigea vers la cuisine. Aucun bruit.
'Bizarre. J'ai peur.. mais je pense en même temps que c'est une blague de papa et maman.'
Une feuille était posée sur la table de la cuisine.
« Viens dans le jardin nous t'attendons, Méli-Mélo
Papa »
Son père utilisait souvent ce petit nom lorsque c'était des jours particuliers. Elle se dirigea donc sans crainte vers son petit jardin. Une table était dressée au milieu avec une grande nappe. Mais rien n'était dessus. Elle s'approcha de la table, grande comme deux fois elle-même, et avant d'arriver à sa hauteur..
_Bon anniversaire, Méli-Mélo !!!
Méline eut un sursaut de grande surprise. Puis elle regarda devant elle toutes les personnes qui avaient criés et qui s'étaient redressés d'un seul coup. Tous les amis de ses parents, ceux qui sont toujours si gentils avec elle. Elle leur fit un sourire rayonnant !
_Allez viens Méline, approche !
Et tout le monde lui fit un bisou en lui souhaitant un « bon anniversaire ». Méline était aux anges ! En plus sa mère avait pensé à inviter ses deux meilleurs amis : Sabrina et Tommy.
Sabrina était une fille douce et calme, comme son amie, mais Tommy était plutôt casse-cou. Heureusement pour lui est ses parents, les deux filles déteignaient beaucoup sur lui. Il était beaucoup moins inconscient maintenant.
Jusqu'à environ six heures du soir les trois amis s'amusèrent à plusieurs jeux sorciers comme voler sur le balai qu'avait amené Tommy. Ils ne décollaient pas beaucoup du sol mais sa les amusaient beaucoup de se déplacer autrement que sur leurs pieds.
_Allez les enfants ! Venez ! C'est l'heure pour Méli d'ouvrir ses cadeaux ! dit Anna.
Sabrina, Tommy et Méline se précipitèrent vers la table où les grandes personnes étaient, il y a quelques secondes, entrain de parler. Méline se fit kidnapper par Harry qui la prit sur ses genoux. Elle lui colla un bisou sur la joue et se tourna vers la table.
_D'abord c'est à nous de commencer.. dit Fred.
_Oui nous avons un..
_Splendide..
_Méga..
_Génial..
_Cadeau pour toi.
_Tiens.
Fred lui tendit un paquet. Méline l'ouvrit et découvrit avec stupeur, non pas des bonbons comme elle s'y était attendu, mais un joli uniforme de sorcière qu'elle n'avait pas encore vu : il était bleu nuit avec quelques étoiles par ci par là.
'Comme la robe du sorcier Dumbledor..' pensa-t-elle.
_A moi ! déclara Draco. Tiens Méline.
Et il lui tendit un petit paquet. Elle l'ouvrit fébrilement de crainte de le casser : elle avait appris que plus les objets étaient petits, plus ils étaient fragiles. Elle vit, avec une grande joie, apparaître un médaillon avec à l'intérieur deux photos : une lorsqu'elle était bébé, entouré de sa mère et de son père ; et l'autre avec ses parents et tout leurs amis ici présents.
Elle se tourna vers le célèbre Malfoy et lui sourit. Draco lui sourit à son tour et hocha la tête. Harry attrapa le pendentif et l'attacha au cou de la fillette.
_A moi maintenant, petite fille. Tiens.
Harry prit un objet tout en longueur de dessous sa chaise et le lui tendit devant elle. Elle prit l'objet et l'ouvrit. C'était un balai ! Elle n'en avait jamais eu.. Elle fit un gros câlin à son « tonton » et posa le balai sur le sol, près d'elle.
_Tiens celui-ci est le mien avec Ron, déclara Hermione.
Méline prit le paquet que lui tendait 'Mione et l'ouvrit. C'était un lire sur les Moldus. La femme savait que Méline aimait parler des Moldus. Et Harry lui faisait souvent part de ses souvenirs en la matière, omettant les Dursleys. Méline sourit à Hermione et posa le livre à coté de la robe de sorcière, sur la table.
_Alors maintenant c'est à moi ? demanda Minerva, en souriant malicieusement à Serge.
_Non, nous allons lui offrir notre cadeau d'abord, déclara celui-ci.
Anna fut très surprise, mais en regardant son mari elle comprit qu'il y avait bien quelque chose de cacher là-dessous.
Serge prit un paquet de sous sa chaise et le donna à sa fille. Elle le prit délicatement et le décacheta précautionneusement. Le cadeau de ses parents était un hibou. Il était d'une blancheur à donner la migraine.
_Eh bien si tu lui donnais un nom ? lui suggéra son père.
'Hm.. Sunlight ! Harry m'a dit ce que sa voulait dire. C'est soleil et lumière en français ! C'est joli ?' fit Méline, montrant ainsi le soleil, Harry, et écrivant sur un morceau de parchemin que l'on avait mis à sa disposition.
Tout le monde acquiesça et déjà Tommy et Sabrina demandaient à le voir.
_Bien maintenant c'est mon tour alors.
Minerva se leva de table et se dirigea vers la fillette. Elle lui tendit une lettre. Anna eut un sursaut de surprise et Serge lui posa sa main sur l'épaule, tremblant.
_Ouvre-là.
Méline défit la lettre et la lut. Ses yeux s'agrandirent de surprise en avançant dans sa lecture. Elle leva finalement la tête, aux bords des larmes : elle était acceptée à Poudlard !
Elle ouvrit plusieurs fois la bouche puis elle se pencha vers McGonnagall et la serra très fort dans ses bras. La vieille femme lui rendit son étreinte.
_Et c'est moi qui vais t'accompagner au collège, par demande de Madame la Directrice ! Elle a peur que tu ne te sente perdu sans personne que tu connais à tes côtés..
La jeune fille sourit et posa la lettre sur la table.
_Dis-moi, Serge. Tu le savais, toi, einh ? demanda Anna.
_Bah.. oui. Elle a utilisé la magie dans le magasin de Fred et George. Mais on voulait te faire la surprise !
Serge embrassa sa femme avec amour et elle le lui rendit bien !
Méline essaya d'attirer l'attention de la directrice. Celle-ci décrypta son langage tant bien que mal.
'Comment je peux faire pour faire de la magie sans parole ?'
_Ah, eh bien je vais t'expliquer.., commença la vieille femme.
Voila !! C'est tout pour ce chapitre !! J'espère que ça vous a plu !!! Et encouragez-moi, s v p !! review !!! Et dans le prochain vous saurez comment on fait de la magie sans mots ! ^ô^
