Prise de conscience
Chapitre 1 : Prologue
Le soleil venait de se lever sur Washington, C'est à ce moment que le réveil du Docteur Tempérance Brennan sonna.
Doucement, elle sortit une main de sous les couvertures afin d'arrêter la sonnerie,
Elle jeta un coup d'œil à l'heure : 6h15. Elle se leva et, encore un peu endormie, se dirigea vers la salle de bain. Elle ne ressortit ½ heure plus tard, habillée d'un jean foncé et d'un débardeur bleu clair. Elle attrapa sa tasse de café et se dirigea vers la fenêtre. « Belle journée » se dit-elle.
Après avoir rangé, elle se dirigea vers la porte d'entrée, attrapa son sac et descendit au parking chercher sa voiture. Elle arriva au Jeffersonian vers 7h30.
Personne n'était encore arrivé, il faut dire officiellement, elle n'embauchait qu'à 8h30. Elle marcha donc jusqu'à son bureau afin d'avancer sur son nouveau livre. Depuis quelques jours, elle était en panne d'inspiration. Ce matin ne fut pas plus brillant que les autres, elle ne réussit à écrire qu'une demi page !
Elle était en train de réfléchir lorsque son portable sonna.
« Brennan.
Salut Bones, vous voulez que je passe vous chercher ?
- C'est gentil Booth, mais je suis déjà à l'institut.
- A cette heure ci ? Vous êtes une bourreau de travail ! S'exclama-t-il.
En fait, j'essaye d'avancer sur mon livre !
- Un nouveau livre ! Génial ! Pourquoi avoir dit que vous essayiez ? Demanda-t-il surpris.
- Je n'arrive pas à écrire ces derniers temps, je crois qu'on peut dire que je suis en panne d'inspiration.
- Waouh ! Le docteur Tempérance Brennan en panne d'inspiration ? Qui l'aurait cru ? Dit-il en riant à moitié. « Bon, je vais vous laisser si je ne veux pas être en retard. Au revoir Bones ! » déclara-t-il, se doutant que Tempérance allait réagir à ce surnom qu'elle n'aimait pas.
- Au revoir Booth ! Et ne m'appelez pas Bones !
Sur ce elle raccrocha. Elle se décida à terminer ses rapports. Quelques minutes plus tard, toute l'équipe arriva.
Booth arriva vers 10h et se rendit directement dans le bureau de Tempérance où celle-ci finissait la rédaction de ses rapports.
« Hey Bones!
- Bonjour Booth.
- On a retrouvé un corps, enfin ce qu'il en reste, dans un entrepôt pas très loin d'ici.
- J'arrive.
Ils partirent ensemble. Dans la voiture, Booth n'arrêtait pas de sourire, ce qui intriga fortement Brennan.
« Pourquoi souriez vous ainsi Booth ?
- Demain je suis en vacances, je vais enfin pouvoir passer du temps avec Parker ! Et vous, vous prenez des vacances ?
- Oui, moi aussi, je suis en vacances demain.
- Et qu'allez-vous faire ?
Brennan s'apprêtait à ouvrir la bouche pour répondre lorsque Booth s'exclama :
« Ne ma dites pas que vous allez identifier des corps je ne sais où ?
- D'accord, je ne vous le dirai pas.
- Bones, c'est les vacances ! VACANCES, ça veut dire plus de travail mais détente et repos ! On voit des amis, de la famille, on sort, on s'éclate !
- Pour ce qui est des amis, Angela et Hodgins partent à Hawaï, et Zach au Texas. Pour ce qui est de la famille...
Son visage s'assombrit.
« Excusez-moi, je ne voulais pas vous blesser en vous rappelant de mauvais souvenirs.
- Ça ne fait rien. C'est encore loin ?
- Non, nous sommes arrivés.
Ils descendirent de la voiture, Booth suivit Brennan du regard. Il sentait bien qu'il l'avait blessée sans le vouloir.
Brennan : C'est une femme, entre 17 et 20 ans, qui devait jouer au football.
Booth : Comment savez-vous ça ?
Brennan : Regardez son genoux et sa cheville droites, les os sont plus polis que ceux du gauche.
Booth : En clair, ils sont plus usés ?
Brennan : Oui, c'est ça. Il faut emmener le corps à l'institut.
Booth : Je m'occupe de le faire suivre.
Il donna un ordre à un agent et rejoignit la voiture suivi de Tempérance. Ce fut Booth qui rompit le silence.
Booth : Écoutez, pour tout à l'heure, je m'excuse, j'aurais du réfléchir avant de parler.
Brennan : Ce n'est rien. C'est juste que ...(silence) peu de personnes arrivent à comprendre que mon travail est ce qu'il y a de plus important, c'est le seul lien qui me rattache à une vie sociale. C'est la seule chose pour laquelle je suis douée ...
Booth : Vous êtes douée pour cuisiner.
Booth avait dit ça dans l'espoir de la faire sourire, il fut content d'y parvenir.
Brennan : Ce que je veux dire, c'est que mes relations avec les êtres humains sont déplorables, alors les vacances, j'aime les passer à faire quelque chose que j'aime et que je sais faire.
Booth : Je comprends. Mais si vous restez dans votre coin, vos rapports avec les personnes vivantes ne vont pas s'améliorer. Peut être devriez vous sortir, faire des rencontres ?
Brennan : Je vais y réfléchir. Où emmenez vous Parker ?
Booth : Je ne sais pas encore, dans un endroit où il fait chaud et où il y a la mer.
Le reste du trajet s'effectua en silence.
Pensées de Booth : Je suis soulagé qu'elle ne m'en veuille pas . Quel idiot ! La prochaine fois, je réfléchirai avant de parler !
Ce fut Brennan qui descendit de la voiture la première. Booth l'observait. Voyant qu'il ne la suivait pas, elle se retourna et attendit. Tout son corps était baigné de soleil. Booth était perdu dans ses pensées : ce débardeur fait ressortir ses yeux et met en valeur sa ...
Ce fut la voix de Bones qui le fit réagir.
Brennan : Alors vous venez !
Le reste de la journée se déroula sans encombre. Le soir arriva assez vite et vers 20h, l'institut se retrouva vide.
Tempérance, qui était chez elle, préparait sa valise en vue de son départ pour l'Afghanistan.
En effet, les autorités afghanes lui avaient demandé si elle était disponible pendant 10 jours afin d'identifier des corps, des gens tués ou pendus par des talibans.
Comme elle ne savait pas quoi faire de ses vacances que son patron l'avait forcée à prendre, elle avait accepté. Elle savait que c'était risqué mais elle avait décidé de partir apporter son aide.
De ses amis, seule Angela connaissait sa destination, les autres, Zach, Hodgins et Camille ainsi que Booth savaient seulement qu'elle partait identifier des corps.
Pensées de Brennan : Je suis épuisée, il faut que je dorme, j'ai une grosse journée demain et en plus je prends l'avion à 20h30.
Elle finit donc ses valises, consulta ses messages, seule son éditrice lui avait envoyé un mail :
Chère Tempérance,
Je ne voudrais pas vous presser, mais nous avions convenu que vous m'enverriez votre nouveau chapitre lundi, hors nous sommes jeudi et je n'ai toujours rien reçu, j'espère que tout se passe bien et que nous respecterons les délais.
Appelez moi pour me dire où vous en êtes.
Amicalement
Claudia Bancroft
Tempérance se sentait trop épuisée et énervée pour répondre à cet e-mail.
Pensées de Brennan : Non mais elle me relance, je ne suis pas une machine à écrire des livres, il me faut de l'inspiration ! ARRRG
C'est sur ces dernières pensées que Tempérance partit se coucher.
Merci d'avoir lu ce chapitre !
Alors pour le moment vous aimez ? La suite aura plein de rebondissements !! elle est en cours d'écriture ! Vos commentaire dans les reviews!
