Quand les douleurs viennent.

Traduction de : « When sorrows come », une fanfiction d'Amandah Leigh que vous pouvez retrouver en version originale. Si vous vous sentez d'humeur anglophone, n'hésitez pas à lire ses nombreuses fics en version originale.


Description détaillée

Hermione Granger, deux fois divorcée, trois fois mère, cachant un honteux secret est sur le point de s'effondrer.

Severus Rogue s'est effondré il y a dix ans à la fin de la guerre. La solitude qu'il s'auto impose fait des ravages.

En désespoir de cause, Hermione met de côté sa dignité et publie une annonce anonyme dans la Gazette du Sorcier, proposant de faire « presque tout » pour dix galions de l'heure. Il s'agit là de son dernier recours, qu'elle est incapable d'éviter, à cause d'une série d'évènements dévastateurs sur lesquels elle n'a eu aucun contrôle.

Après l'avoir intercepté au bureau du journal, Severus - qui vit avec une douleur à la fois physique et émotionnelle depuis des années lorsqu'elle l'a sauvée d'une mort certaine- commence à se demander si l'insupportable « je-sais-tout » pourrait être exactement ce dont il a besoin pour rejoindre le monde des vivants.

Mais quand un vieil ennemi menace de les séparer avant même d'avoir réussi à se réunir, et avec un deuxième danger imminent qui se profile à l'horizon, se pose bien plus que la question de leur amitié fragile et florissante.


Bases

Une histoire Severus Rogue / Hermione Granger

Avec plusieurs intrigues qui se tissent en une seule.

Avec Lucius/Narcissa, Minerva MacGonagall, l'ex-mari Ron, Le portrait de Dumbledore, Luna/Rolf, Delphini Black, plusieurs personnages originaux.

Comprend également Drago/Astoria, Bellatrix/Voldemort (flashback), Lily Potter (flashback), Harry/Ginny et plusieurs apparitions de plusieurs personnages du canon.

Une fiction complexe Romance/Smut et Hurt/comfort avec des thèmes sombres et un peu de mystère. UNIQUEMENT POUR DES LECTEURS MATURES

Classé M pour le contenu sexuel (y compris les lemons), la violence, la violence psychologique et le langage adulte. Ne vous attendez pas à des avertissements en début de chapitres.

Correspond au canon des livres, excepté que Severus est toujours en vie (mais ignore l'épilogue des Reliques de la Mort), avec des éléments de l'Enfant Maudit et des Animaux Fantastiques.


Chapitre un

« though this be madness yet there is method in't »

« Bien que ce soit de la folie, voici qui ne manque pas de logique »

Hamlet, William Shakespeare

Ce n'était pas la chose la plus dégradante qu'elle eut à s'abaisser à faire, mais bon sang, c'était tout proche.

Sorcière talentueuse, 28 ans, en difficulté financière, à la recherche d'un emploi. Fera presque n'importe quoi pour 10 gallions de l'heure, horaires flexibles nécessaires. En bonne santé, en bonne forme physique, raisonnablement attrayante, très capable. Expérience passée dans plusieurs postes pertinents. Discrétion attendue.

Si elle postulait pour un travail respectable, cette courte lettre de motivation, moins les deux derniers mots, serait simplement honteusement pathétique et mal formulée. Mais elle ne postulait pas pour un travail respectable. Elle publiait une annonce dans la section Protégée par une Limite d'Age de la Gazette du Sorcier. Bien qu'elle ne fût pas, par nature, du genre à s'inquiéter de ce que les autres pensaient d'elle, elle passa anxieusement ses doigts dans sa crinière enchevêtrée en attendant la réponse du greffier de la Gazette du Sorcier, assis sur un grand tabouret derrière le comptoir, sous un panneau indiquant « Publicité ».

Il l'a lu, l'a regardée avec amusement puis l'a relu.

« Et bien ? » demanda t'elle impatiente. « Allez-vous l'imprimer ? »

« C'est bizarre » déclara le greffier de manière incroyablement inutile. Il avait peut-être vingt ans, aussi gauche que Stan Rocade, aussi blond que Drago Malefoy et autant de taches de rousseur que Ron Weasley.

Bon sang. Putain d'enfer.

Merde.

Les larmes lui piquèrent le coin des yeux.

Cela lui faisait encore mal au cœur de penser à son premier mari, non pas parce qu'elle regrettait leur divorce, mais à cause de l'évolution des choses depuis. Il avait une femme dévouée, un bébé en bonne santé un excellent travail et n'était pas un étranger des les projecteurs de l'après-guerre et surfait toujours sur la vague de la renommée lors des soirées exclusives du ministère. Bien qu'elle soit heureuse qu'ils ne soient plus ensemble -elle avait depuis longtemps admis qu'ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre, car certaines romances d'enfance étaient censées rester confinées à l'enfance- elle ne pouvait s'empêcher de sentir un pincement de jalousie quand elle pensa à la façon dont sa vie allait bien …et à la rapidité avec laquelle la sienne partait en ruine.

« Si vous cherchez un emploi, vous devriez placer une annonce dans la section « Aide recherchée » déclara le greffier, faisant tournoyer la longue boucle de sa barbiche ridicule et blonde alors qu'il parlait. « La section « Aide recherchée » n'est pas restreinte. Plus de gens la verront. Cela aurait plus de sens là-bas. »

« Merci, mais je la veux dans la section « rencontre » dit-elle sans affectation « Et je veux que ce soit restreint »

« Sans vouloir vous offenser, cela vous fait ressembler à une prostituée, m'dame » Il continua à tourner sa barbiche, ce qui lui donna l'envie de tendre la main pour arracher ce foutu truc de frustration « Vous êtes sûr que vous voulez le formuler ainsi ? »

« J'ai longuement réfléchi à la formulation » s'emporta t'elle tant et si bien qu'un deuxième sorcier, avec un badge indiquant « éditeur publicité » ,apparut à côté du premier pour vérifier le texte. De plus en plus de sorcières et de sorciers entraient dans le bureau. Elle pouvait les entendre derrière elle, bavarder, souffler et faire la queue. Souhaitant s'évader au plus tôt, elle demanda rapidement au rédacteur en chef : « A combien la publication ? »

« Pour une demi-heure de travail éreintant, je vous laisserai la publier gratuitement » sourit le rédacteur en chef, « Je peux transformer mon bureau en lit de camp. »

« Cinq gallions alors ? » demanda-t-elle en prenant l'argent dans son porte-monnaie comme s'il ne venait pas d'insinuer devant un bureau rempli de gens qu'elle devrait payer en sexe plutôt qu'en argent. « Cela semble un peu trop cher pour une petite annonce. »

« Trois mornilles » dit le premier sorcier, apparemment inconscient de ce qui venait de se passer malgré son avertissement précédent concernant son libellé. « Cinq galions ? Vous imaginez ? Nous n'aurions qu'a passer deux annonces par numéro si nous demandions ces prix, hein patron ? «

Sans commentaire, elle paya le greffier, jeta un regard dégoutté en direction de son rédacteur toujours souriant, tourna les talons et quitta le bureau du journal, essayant de garder son dernier lambeau de dignité.

Elle avait tellement envie d'occulter les gens qui l'entourait le temps de rentrer à la maison sans pleurer, qu'elle ne remarqua qu'a peine l'existence de l'homme qu'elle venait d'heurter. Celui-ci se renfrogna car elle ne le reconnaissait pas plus qu'elle ne s'excusait de son impolitesse. Il avait également légèrement reculé , car c'était le premier contact physique qu'il avait ressenti depuis des années ( mis à part celui de son infirmière à domicile, qui se présentait tous les six mois pour s'assurer qu'il était toujours en vie) et cela le faisait étrangement souffrir. De qui se moquait-il ? Ce n'était pas étrange. TOUT lui faisait mal. Cela faisait déjà une décennie et il souffrait toujours en rappel constant de ce à quoi il avait survécu. Il se frotta le bras, imaginant le bleu qui allait apparaître plus tard, et maudit mentalement son nom.

Puis il coupa la file d'attente, se dirigea vers le comptoir du journal et claqua des doigts pour attirer l'attention de l'employé de la foutu section « publicité ».

« Cette femme » dit-il en secouant la tête vers la sortie « Celle qui vient de partir. Puis-je voir son annonce ? »

« Pourquoi ? » demanda l'employé qui tournait sa barbe avec une légère suspicion.

« Je la connais » dit l'homme « Nous sommes de vieux…amis » C'était un mensonge, mais pas le genre qui ferait des remords. C'était un petit mensonge innocent. Genre "Bien sûr, cette robe te va bien", ou "Bien sûr je te suis reconnaissante de m'avoir sauvé de la mort causée par un serpent possédé". « J'ai entendu votre conversation et je me suis inquiété que mon …amie…commette une grave erreur. »

« C'en est certainement une ! Regardez ça. Elle ne doit pas être une grande écrivaine ! » L'employé nerveux glissa le parchemin sur le comptoir en direction du redoutable homme en noir. Il lui était vaguement familier mais il n'arrivait pas à le replacer si facilement. « Elle veut passer une annonce pour un emploi dans la rubrique Restreinte, mais ça lui donne l'air d'être…bien…vous savez. »

« Je vais payer pour ça » dit l'homme. Son visage ne présentait aucune émotion, mais il tira plus étroitement son épais manteau noir autour de son corps alors qu'il parlait, donnant l'impression d'une chauve-souris se pelotonnant sous ses ailes pour la nuit. « Combien ? »

« Que voulez-vous dire ? »

« Je vais payer pour retirer l'annonce. Ne la publiez pas. J'ai l'intention de lui parler d'abord de son contenu » C'était bien sûr, un autre mensonge, mais un peu moins innocent. « Combien ? «

« Euh…un gallion ? » La publicité était déjà payée et généralement, si elle était retirée avant l'impression la personne devait être remboursée, mais le greffier estima qu'il pouvait s'accorder un peu plus d'or.

L'homme en noir plaça un gallion dans la paume du greffier, qui lui remis le parchemin sur lequel était inscrit la publicité.

L'homme ne dit pas merci. Il glissa simplement le parchemin dans la poche de sa robe, tourna les talons comme l'avait fait la femme et sortit du bureau du journal, ayant complètement négligé de faire ce pour quoi il était venu-placer sa propre annonce dans la section « Aide Recherchée »

Dans la section restreinte.


UN :

Note de l'auteur :

Donc… c'est complètement différent de mes autres fics récentes. C'est aussi la première fois que j'écris vraiment une Severus Rogue/Hermione Granger ( Sevmione ?) En dehors de « L'homme de mes rêves » (NDLT : voir la bibliographie de l'auteur) que j'ai écrit il y a de nombreuses années quand j'étais jeune et ridicule. Mais ce n'est rien de ce genre.

Merci d'avoir lu. Les reviews sont toujours appréciées

AL


Note de la traductrice :

J'espère que ce premier chapitre vous à enthousiasmé. La fic originale étant complète, vous êtes donc assuré d'avoir une fin d'ici 55 chapitre !

Selon ma charge de travail et ma vie de famille, je vais essayer de publier de manière bi-hebdomadaire.

Alindorié