Bonjour messieurs dames ! Aujourd'hui je vous présente ma nouvelle fic, qui portera sur Durarara ! Alors que vous sachiez tout de suite : j'adore, je vénère, j'idolâtre Durarara. Tout est tellement parfait dans cette série, je suis fan de tous les personnages et ship tout le monde avec tout le monde XD. Enfin bref, donc cette fic fera partie de celles qui me tiennent à coeur, et je compte la finir entre 5 et 10 chapitre, si tout va bien.

Rating : T

Personnages : Un peu tout le monde

Disclaimer : Rien n'est à moi, évidemment, et c'est peut-être mieux comme ça XD.

Pour que l'atmosphère sois un peu comme dans le livre/anime, je mettrai en début de chaque chapitre le narrateur de ce suivant.

Bon, j'espère que vous aimez les fics trop dark de la mort qui tue parce que je compte pas vous écrire de la guimauve et des paillettes... En tout cas j'espère que ça vous plaira et que vous suivrez jusqu'à la fin ! Bonne lecture !

L'Ascension De La Haine

Chapitre 1 : Vengeance

Narrateur : Simon

L'automne arrivait.

A Ikebukuro, personne n'aimait l'automne. C'était une saison terne, il pleuvait tout le temps et l'air était froid. De plus, il n'y avait aucune fête pour motiver un peu les habitants à traverser cette période déprimante.

Il y avait pourtant un homme dans cette ville qui aimait l'automne. Pas parce qu'il appréciait l'air frais ou les arbres de couleurs, mais simplement car il prenait un malin plaisir à aller contre l'avis général. Et il le faisait pour un peu tout et n'importe quoi. Ne se considérant pas vraiment comme un humain, il adorait quand ses marionnettes disaient « Sauf Izaya » à la fin de leurs phrases lorsqu'ils faisaient une généralité. Il se sentait plus important et vivant. Tout de fois, à force d'agir à sa guise à longueur de journée, l'homme avait fini par se retrouver seul. C'était logique, après tout. Qui voudrait être ami ou même juste passer du temps avec un sadique manipulateur arrogant et moqueur ? Personne. Pas que ça le dérange, Oihara Izaya avait toujours été seul et ne s'en était jamais plaint. Quand on est seul, les choses sont plus facile à contrôler. Et c'est exactement ce que l'informateur voulait : contrôler. Contrôler les civils, les gangs, les médias, la ville, et peut-être même le monde.

Pourtant, ce n'est pas cet homme là qui nous intéresse aujourd'hui.

Car il y a bien une chose qu'Izaya n'aurait jamais imaginé capable de lui échapper. Une chose qu'il croyait sous son contrôle depuis longtemps, mais qui malheureusement changea le cours des choses sans qu'il puisse faire quoi que ce soit.

Un jour où une pluie fine tombait sur la foule animée d'Ikebukuro, les gens furent bien contraints de voir autre chose que des gouttelettes lorsqu'ils levaient la tête. Une voiture, un distributeur automatique, un panneau routier, un homme, une poubelle... Certaines personnes fuyaient, d'autres soupiraient, d'autres encore prenaient des photos. Il faut dire que les événements de ce genre arrivaient de plus en plus ces jours-ci, et la population commençait à désespérer quant à la cause de cette scène grotesque.

Cette cause, elle avait un nom. C'était une légende urbaine, absurde et pourtant tellement réelle. Oui, Heiwajima Shizuo était bel et bien réel. En fait, il était plutôt normal pour une légende. Si l'on oubliait sa force monstrueuse, ses cheveux blonds, son costume constant de barman, son extrême mauvais caractère et son envie infinie de tuer un certain informateur.

A cause de sa réputation, les gens évitaient Shizuo. Ils pensaient qu'il était un monstre sans coeur qui tuait quiconque le contrariait. Mais c'était faux. De son vivant, Shizuo n'avait jamais tué personne. Sa seule cible était Oihara Izaya, en aucun cas il aurait tué quelqu'un pour une broutille. Ce qui n'empêchait pas pour autant les gens de le haïr.

Ce jour là, Shizuo était fatigué. Il ne comprenait pas. Tout le monde disait qu'il était déchaîné ces derniers temps, mais lui il savait que c'était eux qui l'étaient. Le blond se faisait attaquer presque chaque jour, sans raison apparente, partout et à tout moments. Et il commençait sérieusement à en avoir marre. Il avait l'impression que toute la ville le détestait.

-C'est peut-être le cas ?

L'ancien barman grimaça.

-Moi qui croyais que t'allais m'apporter ton soutien, franchement là tu m'aides pas vraiment, Tom-san.

Tom rit et tapota l'épaule de son garde du corps.

-Je rigole, Shizuo. Il y a beaucoup d'imbéciles dans cette ville, mais ça ne veut pas dire que tout le monde te hais.

-Mouais... mais quand-même, ils sont vachement excités ces derniers temps. Est-ce que j'ai fait une connerie plus grosse que d'habitude dernièrement ?

-Ah ça, t'es le mieux placé pour le savoir, lança l'homme aux dreadlocks.

Shizuo soupira. Il marcha sur le ventre du charlatan qu'il venait d'envoyer valser et continua sa route aux côtés de son partenaire.

Le soir arrivant, les deux hommes se séparèrent et rejoignirent leur appartement respectif. Le blond marchait donc seul, impatient de rentrer chez lui pour prendre un bon bain et aller se coucher au plus vite. Alors qu'il arrivait en vue de l'immeuble où il logeait, il entendit un bruit de pas derrière lui. Il eut à peine le temps de se retourner qu'il sentit soudain une douleur acide dans le cou. Il grogna et attrapa la main à quelques centimètres de sa nuque. Elle était douce et fine. Le barman tourna la tête et fronça les sourcils. Devant ses yeux se tenait une jeune femme aux cheveux roux et au regard bleuté. Il jeta un oeil à la seringue qu'elle portait dans sa main et s'apprêta à la repousser, mais elle se retira et sourit d'un air malsain.

-Ne t'inquiète pas, je n'ai pas l'intention de t'attaquer ou quoi que ce soit, mon travail est déjà fait, lança-t-elle en reculant de quelques pas.

-Qui es-tu ? Cracha Shizuo, le regard noir.

-Qu'est-ce que t'en as à faire de toute façon ? Tu vas pas me dire que tu retiens le visage des gens que tu blesses ? Quelle blague !

-...

-Sache au moins cela : je ne suis qu'une simple femme ayant quelques relations avec les choses que vous aimez appeler « légendes ». Tu as presque tué mon mari il y a quelques semaines de cela et il est toujours à l'hôpital à l'heure qu'il est. Dans ces conditions, tu vas pas m'en vouloir si j'ai quelques petites envies vengeresses, n'est-ce pas ?

Shizuo voulut l'ignorer et continuer son chemin mais un brusque mal de tête horrible l'empêcha de faire ne serait-ce qu'un seul pas.

-Qu'est-ce que..

Sa vue devint soudainement floue. Ses oreilles se mirent à siffler et sa tête lui semblait de plus en plus lourde. La femme prit un air sérieux et s'approcha de lui.

-Ce que je t'ai injecté est un petit cadeau de partage. Plus les jours passeront, moins tu pourras te contrôler, tu verras tes propres amis et êtres chers tomber sous tes coups, tu ne pourras rien faire à part les regarder mourir et réaliser à quel point c'est douloureux, à quel point tu te sens seul. Tu ne feras plus confiance à personne, même pas à toi-même. Ceci est mon cadeau, je veux que tu saches ce que ça fait que d'avoir un être cher qui passe sous tes poings. Mon mari n'est certes pas mort, mais notre douleur n'en est pas moins forte. Alors maintenant, souffre et comprends.

À ces mots, elle sourit et se retira. Le blond n'eut pas le temps de la voir disparaître dans la pénombre, il avait déjà perdu connaissance.

Le soleil était levé lorsqu'il se réveilla. Il cligna des yeux plusieurs fois, soulagé de pouvoir distinguer à nouveau des formes et entendre les bruits autours de lui. Il mit du temps pourtant à réaliser qu'il était étendu sur un fûton dans une chambre qui lui rappelait vaguement quelque chose.

Un peu perplexe, il entendit la porte s'ouvrir à côté de lui et une voix qu'il ne connaissait que trop bien s'élever.

-Enfin réveillé ?

Le blond tourna la tête pour apercevoir son ami aux cheveux bruns. Il n'en fut pas vraiment surpris. Il se souvenait parfaitement de ce qui s'était passé la veille. Il pensa qu'il était plus que probable que Celty l'ait trouvé par terre en pleine nuit et ramené chez le docteur.

Shinra s'assit auprès de lui. Il prit un verre d'eau et lui releva la tête.

-Est-ce que tu peux bouger ? Il faut vraiment que tu boives.

Shizuo hocha la tête et posa ses doigts puissants autour du verre. Pendant qu'il buvait, il s'aperçut que le docteur le fixait d'un air inquiet.

-Est-ce que tu te souviens de ce qu'il s'est passé ? Demanda celui-ci.

-Ouais, répondit simplement le blond avec la même expression nonchalante de d'habitude.

-Tu peux me raconter ? Depuis tout ce temps que je te connais, je ne t'ai jamais vu dans un état pareil.

-De quoi tu parles ? Je n'ai fait que tomber dans les pommes pendant une nuit, et c'est pas comme si j'avais quelque lésion corporelle.

-Shizuo, t'es mon pote alors je vais rien te cacher. Ça fait quatre jours que tu dors.

Le garde du corps fronça les sourcils. Il se tut et tenta de déchiffrer le visage de Shinra qui le fixait avec un sérieux inhabituel.

-Quatre ? Quatre putain de jours ?

-Oui. Quand Celty t'as trouvé sur ce trottoir désert, elle a d'abord cru que t'étais mort. Elle t'as ramené ici et j'ai tout de suite commencé ton inspection. Ton dos et ta nuque étaient recouverts de marques bleuâtres comme des veines. Tu avais du mal à respirer et ta température était à 42. J'ai passé la nuit à essayer tout ce que je pouvais pour te soigner et tu t'es finalement calmé en milieu de journée, mais pendant un moment j'ai bien cru te perdre. Puis tu n'as fait que dormir pendant les quatre derniers jours.

Shizuo écoutait son ami avec une confusion mal dissimulée. Lui qui pensait être insensible ou presque aux drogues, il semblait que ce que cette femme lui avait injecté était particulièrement puissant. Shinra soupira et lui tendit un autre verre d'eau.

-Raconte-moi.

Le blond se frotta la nuque et raconta en gros ce qui lui était arrivé ce soir-là. Il parla de la femme, de ses mots, de la seringue, de ses sensations avant de s'écrouler... Il avoua aussi sa surprise face à la force de cette drogue et les douleurs qu'il avait ressenties.

-Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une drogue, marmonna le docteur, pensif. Aussi loin que ma carrière remonte, jamais je n'ai vu un quelconque produit capable de faire des choses pareilles.

Il soupira, se leva et se dirigea vers la porte.

-En tout cas, pas question que tu sortes de cette chambre avant un bon moment. Il faut absolument que je trouve la nature de cette substance au plus vite : on ne sait jamais ce qui peut arriver.

-Pourtant je me sens bien maintenant, t'as pas besoin de...

-Shizuo, je suis sérieux. Si je ne vérifie pas que tout va bien tu pourrais très bien mourir ou quelque chose dans le genre.

Puis il ferma la porte. Il déposa les verres sur la cuisinière et alla s'asseoir sur le divan aux côté du motard sans tête.

-« Est-ce que tout va bien pour lui ? » Demanda Celty en tendant son téléphone à son copain.

-Plus ou moins... Il n'a plus l'air de souffrir et il est déjà prêt à sauter hors de son lit... Ce que je lui ai interdit de faire, évidemment.

-« Et est-ce que tu penses vraiment qu'il va t'écouter... ? »

-On parle de Shizuo... j'aurai beau l'avertir autant de fois que je veux, jamais il ne m'écoutera. A l'heure qu'il est il doit déjà être en train de chercher ses habits pour ensuite s'échapper par la fenêtre comme un voleur...

-« Pourquoi tu vas pas l'arrêter alors ? »

Shinra sourit et appuya sa tête contre l'épaule du dullahan.

-Sérieusement Celty, qui dans ce monde serait assez taré pour essayer d'arrêter Heiwajima Shizuo ?


-Shizuo !

Le blond se retourna en entendant la voix de Tom résonner depuis la foule habituelle d'Ikebukuro. Il le vit alors courir vers lui avec Vorona à ses côtés.

-Tom-san, Vorona. Désolé pour mon absence, j'ai eu quelques complications.

-Nous le savons, souffla la blondie. Nous avons été informé de ta situation assez rapidement.

-Comment tu te sens ? demanda le brun. Shinra-san t'as déjà laissé partir ?

-Plus ou moins... Mais je me sens mieux maintenant, finalement ce n'était qu'un petit incident.

-T'es sûr ?

Le garde du corps de répondit pas et reprit son chemin sur le trottoir. Les deux autres se regardèrent en soupirant puis le suivirent sans plus poser de questions.

Ils arpentèrent les rues, faisant leur travail comme à leur habitude et s'arrêtant de temps en temps pour prendre une pause sous le soleil d'automne. Finalement, cette histoire de drogue n'était qu'un mauvais épisode et tout était simplement revenu à la normale. Mais depuis qu'il était sortit de chez Shinra, Shizuo avait un sentiment étrange. Il décida de l'ignorer jusqu'à la fin de la journée, où il pensa finalement à se confier à ses deux partenaires.

-Dîtes, vous avez pas l'impression que tout le monde me regarde bizarrement aujourd'hui ?

-Non, pas spécialement, répondirent les deux autres à l'unisson.

Le blond se frotta la nuque et replongea dans ses pensées. Peut-être avait-il rêvé ? En tout cas, c'est ce qu'il choisit de croire.

Mais tout le monde sait qu'il est humain de faire des choix qui s'avèrent complètement mauvais par la suite. Même pour les monstres comme lui. Car jamais il n'aurait pensé voir cette humanité s'échapper. Après tout il était un homme tout à fait normal, n'est-ce pas ?

...

Fin du premier chapitre ! J'espère qu'il vous a donné envie de lire la suite ^^. En tout cas si vous avez aimé, n'hésitez pas à me mettre un review, c'est la seule chose qui me motivera à finir cette fic XD Sur ce, à la prochaine !