Nouvelle histoire que je suis obligé d'écrire…

Disclaimer : Rien ne m'appartiens (vous le savez déjà) je ne touche rien (toute façon je ne veux rien toucher) sauf peut-être des reviews … ?

Mes rêves, ma réalité

J'étais allongé dans la neige, regardant le ciel blanc de l'hiver.

Voilà 50 ans que j'avais rejoins le monde des vampires … On pourrait presque dire que mon rêve c'est réalisé … Mais voila, je suis Isabella Swan et rien ne se passe comme je l'aimerais dans ma vie … Il y a exactement 50 ans, je me réveillais dans les bras de mon aimé, qui me regardait les yeux inquiets après trois jours de veille. Je me rappelai lui avoir fait un simple sourire, et lui avoir soufflé quelques mots à l'oreille, notamment des « je t'aime » et « joyeux Noël ». Deux jours après, je me retrouvais seule, tentant désespérément de contrôler ma soif.

Ils n'étaient plus là. Edward, Esmée, Jasper …. Eux partis, moi seule. J'étais resté dans leur maison, celle qu'ils avaient abandonnée. Pourquoi ?Je n'en savais rien, et à vrai dire, je ne voulais pas savoir. Trop douloureux. Je m'étais contenté de rester dans cette maison vide de toute présence, de me nourrir par la chasse aux lapins et biches, et de m'entrainer à maitrisé mes capacité de vampires et mes pouvoirs.

Edward m'avait souvent dit que j'étais spéciale, et il ne savait pas à quel point il avait raison. J'avais bien vite montré une maitrise de moi-même impressionnante, au bout de seulement quelques années je contrôlais ma soif, mes envies, moi-même. Malgré le « sang-froid » dont je faisais preuve - et c'était bien le cas de le dire - mes pouvoirs furent difficile à maitriser. Notamment ma capacité à contrôler le temps. Forks avait été la proie de nombreuses tempêtes, d'ouragans et même de chutes de neige digne d'une station de ski … Heureusement, tout cela fût mis sur le compte du réchauffement climatique. Je m'étais aussi rendu compte lors d'une chasse, que j'avais un contrôle sur l'espace-temps. C'était très intéressant comme pouvoir. Plus besoin de se battre dans la boue avec des animaux rebelles, suffisait de les figer.

Mais voila 50 ans que je taisais ma souffrance, que je me cachais du monde. Maintenant je voulais crier, hurler la douleur de mon cœur mort. Et personne ne m'en empêcherais …

Je me redressais donc, épousseta légèrement mon jean trempé par la neige. Dans un mouvement gracieux, je me retournai et me dirigeai vers l'immense garage, sans un bruit. J'ouvris le coffre de mon 4x4 et y glissa ma petite valise avant de monter dans l'habitacle, et de démarrer bruyamment le véhicule, et de partir en vitesse. Je quittai Forks sans regrets, sans un regard derrière moi. Cette ville n'avait fait que me tuer à petit feu, moi et mes proches.

Charlie avait succombé à un infarctus lors de sa 62ème année. Renée, elle, avait rendu son dernier soupir dans l'explosion d'un centre commercial seulement quelques mois après Charlie. Phil, avait disparu après la perte de sa femme, ne donnant plus de nouvelles au monde.

En ce qui concerne mes pseudo-amis, je ne connais que les grandes lignes. Mike avait fini seul, Jessica s'étant lassé de l'attendre, préférant la compagnie des femmes, malheureusement elle mourut d'un cancer. Tyler était devenu un rappeur ayant sombré dans la drogue, après avoir vraiment percuté une femme avec sa camionnette. Seuls Angela et Eric avait eu une vie parfaite. Après avoir fait des études de communications, ils avaient fondés une famille, Angela m'étant au monde des jumelles. Depuis aucune nouvelles n'est parvenue jusqu'à Forks.

Jacob, lui, avait fuit peu avant ma transformation. Il n'est jamais revenu chez les Quileutes …

Je roulais depuis peu de temps, avant de me rendre compte qu'inconsciemment je me dirigeais vers l'aéroport. Acceptant la « fatalité » je pris la sortie menant à l'aéroport de Port Angeles. Me garant en plein milieu de la route, je sortie du véhicule sans un regard pour les autres conducteurs bloqués. Entrant dans l'énorme bâtisse, je ne pris ni garde aux regards désireux des hommes, ni celui envieux des femmes. Le guichet en face de moi était presque vide. Seule, une femme d'un âge mûre faisait la discussion au réceptionniste. Il semblait d'ailleurs profondément ennuyé jusqu'à ce qu'irrité, je signale ma présence d'un grattement de gorge sonore. Il se redressa et en me voyant ne put s'empêcher de faire de gros yeux, la bouche entrouverte. Bien que les vampires fussent dotés d'une beauté inhumaine, je trouvais que je n'avais pas particulièrement changée. J'étais toujours Bella Swan, jeune américaine pâle, avec de grands yeux maintenant dorés.

Devant moi, la femme se ratatina sur elle-même, sourit imperceptiblement au guichetier et parti sans demander son reste. Je m'avançai alors au guichet et demanda un billet pour Rome. Si je voulais allez à Volterra, il fallait la jouer finement et prendre un avion avec correspondance, ce que je demandai. L'homme parut surpris de ma requête, mais ne put refuser. Il m'annonça que mon avion partais dans 4 heures, avec pour correspondance un arrêt à Buenos Aires, ainsi qu'à Paris. Sans demander mon reste, je pris le billet qu'il me tendait, régla la note et me dirigea dans un café. Entrant dans la pièce, tout le monde se mit à me dévisager. Les effluves d'odeurs de leurs mouvements me vinrent aux narines, attirant ma curiosité. Un vampire était là.

Cherchant dans la pièce, je vis une jeune demoiselle, pas plus vielle que moi, dans le coin de plus reculé de la pièce. Celle-ci me regardait, et ce qui me surprit fut la couleur de ces yeux. Dorés, comme les miens. Je me dirigeai vers le bar, demandant un café noir, puis parti m'installer à la même table que la jeune vampire. Aucune de nous n'engageai la conversation, la tension était presque palpable, si bien que quand la serveuse m'apporta mon café et la note, elle parti aussitôt sans attendre le pourboire.

...

- « Qui es-tu ? demandais-je.

- Toi ? répondit-elle en se redressant.

- J'ai posé la question en première.

- Charlotte. J'ai 18 ans depuis 150 ans. Alors c'est comme ça qu'on se présente ?

- Bella. J'ai 17 ans depuis 50 ans.

- 50 ans hein ? Fit-elle moqueuse. Tu semble trop jeune pour supporter la présence humaine aussi bien.

- J'y suis un peu obliger … si je veux pouvoir prendre un avion sans risque de crash.

- Alors Bella. Que fait une jeune vampire végétarienne seule, en plein trou perdu ?

- Je me ballade … profite du soleil principalement. Dis-je en souriant.

- Où vas-tu ?

- Italie.

- Où ?

- Rome. Et toi ?

- Paris.

- Shopping ?

- Exactement. Pour la nouvelle collection de Bertrand De l'Or. Pourquoi l'Italie ?

- La tour de Pise. Certain dise qu'elle va tomber … »

...

La jeune femme éclata d'un rire cristallin. Ses yeux dorés s'accordaient parfaitement à ses cheveux noirs corbeau, qui retombaient sur ses épaules en de fines anglaises. Son visage en forme de cœur riait, de même que sa bouche pulpeuse. Riant elle était magnifique.

...

- « Soyons sérieuses un instant … Je ne rencontre que peu de vampires avec le même régime que moi. Tu m'intrigue. A ton âge je ne me contrôlais pas. Comment as-tu fait ?

- La pratique. Je n'ai jamais gouté au sang humain de ma vie, c'est beaucoup plus facile.

- La tour de Pise va vraiment s'effondrer ? demanda t-elle dans un sourire amusé.

- Une famille que j'aimerais trouver …

- Les Volturi ?

- Bingo !

- Pourquoi ?

- Ca, ça ne concerne que moi très chère. Pourquoi Paris ?

- Shopping. Souriait-elle. Tu sais, je suis ici depuis quelques temps, et je ne t'ai jamais sentie, j'ai un trés bon odorat pourtant …

- Port Angeles ?

- Ouais.

- J'étais à Forks …

- Forks ? Elle semblait très étonnée. Attends, tu es Isabella Swan ?

- Ouais, c'est moi. Elle avait piqué ma curiosité.

- Mon dieu, je rencontre enfin Bella Swan … Devant mon air d'incompréhension totale elle ajouta. Tu ne comprends rien à ce que je dis …

- Absolument pas.

- Tu es mondialement connu chez les vampires Bella … Les Volturi on fait savoir qu'ils te portaient un intérêt particulier il y a quelques années. Probablement avant ta transformation. Il y a une cinquantaine d'année, les vampires sont devenus humains durant trois jours. De nombreux on été tués d'ailleurs. Les Volturi on vite fait le rapprochement avec toi, parce qu'il y a quelques millénaire, un vampire avait fait une prédiction.

- Quelle prédiction ?

- Je ne la connais pas par cœur, mais elle parle de changement dans notre monde. Que deux choix s'offriraient à nous. Le bien, ou le mal. Que c'était l'élue qui montrerait le chemin. Mais qu'elle devait le trouver seule.

- Je ne comprends rien à ce que tu me dis.

- Si les Volturi on raison, tu es l'élue. Dotée de pouvoirs fort, très fort, et que tu montreras la voix à de nombreux vampires.

- Et qu'est-ce qui dit que c'est moi ?

- Pour moi, rien. Mais les Volturi pensent que c'est toi. »

...

Troublée par cette nouvelle, je restais quelques temps sans parler. Ce fut elle qui rompit le silence après que son avion soit annoncé.

...

- « Heureuse de t'avoir rencontré Bella Swan.

- Moi aussi Charlotte, dis-je sortant de ma catatonie quelques instants.

- J'espère te recroiser bientôt. Ne t'en fait pas, si c'est toi c'est que tu peux le faire.

- Heu … Merci Charlotte.

- Au plaisir. »

...

Une fois partie, je retournais dans mes pensées. J'étais bien un aimant à ennuis.

« Deux choix s'offriraient à nous. Le bien, ou le mal. Que c'était l'élue qui montrerait le chemin. Mais qu'elle devait le trouver seule. » Les Cullen étaient-ils aux courant de cette prédiction ? Etait-ce la raison pour laquelle ils l'avaient lâchement abandonnée ? La colère s'empara bien vite de moi, si bien que pour passer cet excès d'adrénaline, je bu d'un seul coup le café devant moi. La brûlure qu'il provoquait en moi ne fut que le millième de ce que mon cœur ressentait à cet instant.

Les souvenirs affluaient en moi, et rien de ce que je ne puisse faire les chassa. « Je suis Isabella Swan et rien ne se passe comme je l'aimerais dans ma vie … » En effet, je ne fait que subir le destin, la fatalité sans me battre … Ma vie est-elle entièrement régi par des prophètes depuis des milliers d'années ? Bien que cette solution soit la seule à laquelle je pensais, je m'y refusais. Je ne voulais pas être la poupée de forces divines qui voulaient jouer. Je réfléchis à diverses solutions qui pourraient m'empêcher de régner sur la communauté vampire.

Mourir semblait être une solution acceptable, ou du moins potable. Mais si l'élue n'était pas moi, je me suiciderais pour rien … Me cacher était lâche et comme le dit le proverbe « Chasser le naturel et il revient au galop » il ne suffisait pas que je fasse semblant, pour me prendre le revers en pleine gueule … Que faire ?

Malheureusement, je fus sorti de mes songes par la voie d'un haut parleur, annonçant que l'embarquement pour mon vol avait lieu maintenant, porte 22. Intriguée je regardai ma montre et vit que 4 heures s'étaient écoulées depuis le départ de Charlotte. Je me levai donc rapidement, laissa un billet de 20$ sur la table, pris ma valise et quitta la café d'un pas rapide. Arrivant au terminal 22, je sortie le billet de ma poche ainsi que mon passeport et le présenta à l'hôtesse. Bien que plongée dans mes pensées, je la vit qui me fixait d'un air incrédule.

...

- « Quelque chose ne va pas madame ?

- Hum, sur votre passeport il est indiqué que vous êtes sensée avoir … 45 ans. Or, vous êtes tout juste une enfant …

- S'il vous plait, j'ai 18 ans. Prenant un air horrifié. Ils on dû faire une faute de frappe … Je ne peux pas embarquer ?

- Oh si bien sûr, la photographie correspond, mais pour plus de sécurité il me faut une deuxième pièce d'identité.

- Je comprends. Tenez, dis-je en tendant mon permis de conduire. Heureusement que j'avais pensé à le mettre à jour …

- Merci mademoiselle. Bienvenue à bord.

- Merci. »

...

Sans attendre mon reste, j'embarquais dans l'avion. Une hôtesse prit ma valise et m'accompagna à mon siège. Celui-ci était prés des hublots, et personne à côté. Je pourrais donc réfléchir à la meilleure façon de procédé sans risque d'être dérangée. M'assaillant sur le siège, je déclinais délicatement le verre d'eau de l'hôtesse. Celle-ci parti en me jetant un coup d'œil curieux. Je n'y prêtai pas plus attention et me replongea dans mes pensées. Mais la lassitude accumulé lors des dernières heures me submergea, et me plongea dans un demi-sommeil durant le reste du voyage.

Ce ne fut que quand l'avion amorça sa descente que je fus réveillée. En ce jour de Noël, le ciel était blanc, et le sol recouvert de neige. Je descendis rapidement de l'appareil, et, récupérant ma valise, monta dans un taxi.

...

- « Le plus proche hôtel je vous pris.

- Bien M'dame. »

...

Le silence se fit dans l'habitacle. Le conducteur me jetait de temps en temps des regards désireux mais je n'en avais cure. Tout ce que je voulais, c'était la vérité. Je me rendais bien compte que j'étais différente des autres de mon espèce, et cela me dérangeais.

Le taxi se gara devant un hôtel assez luxueux. Je réglai la note puis descendis du véhicule et m'engouffra dans le bâtiment. Je réservai une chambre pour la nuit, plus pour la forme que pour autre chose. M'engouffrant dedans après avoir monté les 4 étages à pieds, je me fis couler un bain dans l'immense salle de bain …

J'espérai que la journée de demain fusse plus calme, et enrichissante …

Alors que pensez-vous de cette nouvelle histoire ?

Ne vous en faites pas, je continue l'autre histoire, c'est juste que j'ai rêvé la nuit dernière d'un truc similaire et j'ai voulu le retranscrire … Bref, ca donne ça !

Cette histoire comptera seulement 2 ou 3 chapitres, et peut-être un petit épilogue … je verrais selon mon humeur.

Merci de laisser des reviews pour me dire si je dois continuer ou arrêter !

Bisous