.Les personnages ne sont pas de moi, ni l'univers. Ils appartiennent à J.K. Rowling (une grande déesse ! *^*). Le seul personnage qui m'appartient, n'est qu'autre que Aris. Peut être que d'autres se rajouteront ?~

.Personnages OOC.

.Rating : M plus tard.

.Ce chapitre et ceux qui suivront sont et seront corrigés par ma meilleure amie (Je te remercie infiniment ! *w*)

.Il y aura un chapitre toutes les deux semaines (normalement), à partir d'aujourd'hui donc, le chapitre 2 sortira le 27 Août.

.Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.


La baguette

- Non, ce n'est plus possible. A chaque fois que vous essayer d'utiliser cette baguette, vous faîtes exploser quelque chose ou vous essayer de tuer quelqu'un ! Hurle le professeur de Défense contre les forces du mal

Tous les élèves me regardent. Oups... J'ai encore une fois failli tuer ce pauvre Allan...

Je m'appelle Aris. Pour je ne sais quelle raison, j'ai perdu la mémoire et, à mon réveil, j'étais à Poudlard alors que personne ne me connaissait.

Je suis dans la maison Serpentard, même si le chapeau a hésité à me mettre dans Poufsouffle. J'ai aussi un petit côté Griffondor d'après certaines personnes.

Mon regard reste scotché sur ce pauvre Allan Avery devant moi qui avait esquivé de justesse mon "attaque". Ses yeux verts me regardent, légèrement surpris. Je devais juste lui jeter un petit "Expelliarmus" mais à la place, j'ai failli lui brûler les mains.

- Pardon Allan, rien de brûler ? Demandai-je

- Non, non, ça va. On a connu plus dangereux. Confirme-t-il

Tout le monde sait que je peux faire des choses dangereuses quand j'ai dans mes mains une baguette. C'est pour cela que la plupart de mes camarades m'évitent pour les cours de ce genre, même s'ils m'apprécient. Enfin, je pense.

Quand je me suis réveillé, j'étais dehors, juste en-dessous de l'immense tour d'astronomie. Je n'avais rien sur moi, à pars des vêtements. Ce sont des élèves qui m'ont trouvé.

J'entends quelqu'un derrière moi soupirer. Ça, c'est Tom. Même si il sait parfaitement que je suis quelqu'un d'intelligent, il me trouve désespérant sur les bords. Ce n'est pas de ma faute si une baguette magique déconne dès que je jette un sort !

Allan s'approche de moi pour me soutenir alors que la prof arrive vers moi.

- Bon, Aris, je suis sûre que vous êtes un sorcier talentueux mais que cette baguette ne vous convient pas. Pourquoi ne pas en changer ?

- Madame, c'est la seule qui n'essaye pas d'attaquer quelqu'un lorsque je lance AUCUN sort. Les autres ont toutes essayer de tuer Abraxas pendant l'essaie.

Abraxas Malfoy était l'un des élève m'ayant trouvé et, il est aussi en binôme avec Tom Riddle. Même si il est un peu narcissique, je l'aime bien. Mais si il est trop "chiant", je lui tire les cheveux. Il est très sensible.

- Est-ce vrai, Mr. Malfoy ?

- Oui madame, je confirme. Heureusement que j'ai de bons réflexe.

- Oui, et heureusement que c'est de même pour votre camarade. Dit-elle, en jetant un regard à Avery

- Et bien, ça me fait travailler sur ce point, oui.

Pauvre Allan... J'aurai tellement préféré que ça soit Tom qui soit avec moi... Ça aurait pu l'énerver un peu. Il est tellement peu expressif ce type ! Malgré ça, tous les professeurs l'adorent ! Pour les élèves de Serpentard, ils ont tous du respect pour lui !

Nous sommes en 1943. Nous sommes tous en début de sixième années et, ce sont bientôt les premières vacances.

Heureusement qu'on est hors d'atteinte des moldus parce que bon, j'ai pas envie de me réveiller avec une bombe qui explose juste à côté du château.

La fin de l'heure sonne et, tous les élèves s'en vont. Aucun devoir ? Chouette ! Alors que je commence à partir, un bras me retient. Ah, la prof. Je fais un signe à ceux que je considère comme mes amis -Malfoy, Avery et Orion Black-.

Je me retourne et, je regarde la prof et Tom.

- Aris, demain, vous allez chez Ollivander's.

- Le fabricant de baguette au Chemin de Traverse ?

Les deux personnes me regardent étonnés puis, je vois Tom sortir un carnet pour écrire dessus.

Quelques fois, je dis des choses instinctivement. Comme par exemple 39-45 -le début et la fin de la guerre que l'on vit-. Je savais aussi où se trouve les dortoirs de Serpentard sans que l'on me le dise. Je savais où sont les salles du château. Enfin, ce genre de petites choses. Donc, Tom écrit tout ce qui lui semble nécessaire pour retrouver mon identité. Il a déjà une hypothèse mais, il ne me l'a toujours pas dîtes, ni même aux professeurs.

- Oui, nous parlons bien de ce magasin.

- Normalement, je ne peux pas aller plus loin que le village juste à côté.

- Je demanderai à notre directeur car là, ce n'est plus possible ! Tous les professeurs se plaignent ! Rage-t-elle. Vous allez l'obtenir cette autorisation de sortie ! Je vous le garantie !

Elle, ça devait être une Griffondor avant. Elle a l'air très déterminé. Vraiment. Je peux même sentir son aura.

- Bien, vous pouvez disposer. Je vais réunir tous vos professeurs pour appuyer ma requête.

Elle s'en va, d'un pas décidé. Cette prof m'étonnera toujours !

- Aris, je vais te faire pars de ce que je pense sur toi.

- Ah, bah enfin ! Il était temps !

Je le regarde, les bras croisés, en attendant qu'il parle.

- Je pense que tu viens du futur.

Heu... Il est sérieux là ? Je sais que les voyages dans le temps sont possible mais si c'est le cas, je ne pourrais plus jamais retourner chez moi.

- Pourquoi tu/

- Tu connais la date du début et de la fin de la guerre que nous vivons. Tu connais même des moments qui ne ce sont pas encore produit. Certains de tes livres datent de 1995.

Ah oui, mes livres...

Je sens quelque chose de lourd se poser sur mon épaule alors que j'essaye de me remémorer la nuit que nous avions passés dans la Forêt Interdite.

Je la regardais constamment quand on pouvait aller dehors. J'étais toujours attiré par elle mais, les profs ne voulaient pas que j'y aille. Donc, j'ai fait une grosse connerie pour qu'on puisse m'envoyer là-bas comme une punition. Avery avait trop peur d'y aller, mais par contre, Abraxas et Orion ont voulu à tout prix venir avec moi. Tom de même.

Donc on y est allé tous les quatre avec un garde de chasse pour ramasser je ne sais plus quoi. C'est là où nous avions trouvé des affaires éparpillés, une baguette cassée et complètement brûlée et, c'est là où j'ai trouvé ce phénix. Il était tout petit, il avait l'air en mauvais état et il était couché sur l'un de mes Tee-shirt.

Et depuis le jour que je l'ai découvert, il reste constamment près de moi, sauf quand j'utilise une baguette, comme pendant ce cours.

- Avec un peu de chance, peut être te souviendras-tu de ton nom et que tu te feras adopter par ta famille.

*.*.*

- Alors Aris, t'as encore essayer de tuer Avery ?

- Ce n'est pas de ma faute Orion !

- Je n'ai jamais dit que c'était ta faute.

Je gonfle une joue, un peu énervé. Avant, il était très réservé mais, maintenant qu'il me connait bien, il me parle souvent pour faire ce genre de remarque !

- Tu boudes ? Ce n'est pas très Serpentard.

- Laisse le un peu, Orion. Tu l'as vexé. Rajoute Abraxas

Je grogne en le regardant et, je jette un coussin en sa direction. Nous partageons le même dortoir, tous les cinq. Avery, Tom, Abraxas, Orion et moi.

Je vois Tom regarder avec envie tous mes bouquins à côté de mon lit mais malheureusement, ils sont fermés par un maléfice. Il n'y a que le titre et la date de publication qui sont visibles et, le résumé de la matière approprié sur le dos. Je vois bien que ça le frustre de ne pas pouvoir les lire car après tout, si je viens vraiment du futur, il y a certainement des choses dans ses livres qu'il ne connait pas.

Je vois Abraxas se lever de son lit et, se diriger vers la porte de salle de bain où Avery se lave. Pour une fois, ce n'est pas moi qui vais "demander".

- Avery, tu dépêches ?! Ça fait une demi-heure que t'es dedans !

- Oui, oui Ar... Abraxas ?

- DÉPÊCHES-TOI !

Tom soupire et, prend un livre de potion sur sa table de chevet. Je me mets sur le ventre sur mon lit et, je regarde ma véritable baguette magique. Je peux juste identifier le crin de licorne mais le bois est beaucoup trop cramé pour que je puisse savoir ce que c'est.

Je sens un poids sur mon lit et je vois des cheveux noir près de moi. C'est Orion, encore.

- Tu te sens mal de voir ta baguette dans cet état ?

- Un peu, oui... Je suis sûr que elle, au moins, elle n'essayait de tuer personne.

- Ça, on ne le saura jamais si tu ne retrouves pas la mémoire.

Il se redresse et, caresse le phénix qui est couché sur mon dos. A pars Orion et Avery, personne n'arrive à le toucher et encore moins à le caresser. Ce qui en fait des jaloux.

- C'est bon, je suis sorti !

- Il était temps !

J'entends une porte s'ouvrir et se refermer brusquement. C'est rare qu'Abraxas soit aussi pressé.

- Les gars, la prof de Défense veut que j'aille chez Ollivander's demain -je sais qu'elle va réussir à convaincre notre directeur-, vous pourrez venir avec moi ?

Je fais attention pour prévenir l'oiseau sur mon dos que je veux me redresser pour que je puisse regarder mes "amis" de face. Le phénix se met sur mon épaule et, je fixe Orion, Avery et Tom.

- Si on peut, je n'y vois aucun inconvénient.

- Ça me va très bien aussi.

- Pour ma part, je suis Préfet-en-chef et, je dois veiller sur chaque membre de ma Maison. De plus, notre Professeur voulait que j'aille avec toi pour tu ne te perdes pas.

- Moi aussi je viens.

On se tourne sur Abraxas, qui tenait une brosse à cheveux dans ses mains. Attendez, c'est seulement pour se brosser les cheveux qu'il a "demandé" à Avery de se dépêcher ? Il est sérieux ?

- Un bon petit suicide collectif demain, ça va être marrant.

J'entends Avery rire nerveusement et Orion avaler sa salive. Tom reste toujours sans expression visible sur le visage.

- Et bien...

Je sens que ce pauvre Ollivander va me trouver très, mais très difficile comme client. J'espère ne pas anéantir sa boutique.

- Vous pouvez encore refuser, je vais prendre une douche.

Je me lève à mon tour, je prends mes affaires et je vais dans la salle de bain en poussant Abraxas pour que je puisse y aller seul, en fermant la porte à clef. Je sais très bien qu'il y a un sortilège pour ouvrir une porte mais, je ne peux pas utiliser de magie. J'ai laissé le phénix avec les autres.

Je me déshabille et, je commence à faire couler l'eau chaude.

J'ai une cicatrice sur le côté gauche de mon ventre et, d'après Tom et mes autres camarades, j'en ai pleins sur mon dos. Le premier qui les a découvert c'est Tom car avant, je partageais une chambre avec lui puisqu'il est Préfet-en-Chef et qu'il a une chambre individuelle. Au début, il n'était pas du tout content qu'on me confie à lui. Alors, pas du tout.

Il me parlait comme si j'étais une vermine.

Une fois, 2 jours plus tard, j'ai retiré mon haut parce que j'avais envie de me détendre un peu et lorsque je me suis retourné vers lui, il avait des yeux ronds. C'était la première fois que je le voyais surpris/inquiet.

Souvent le soir, il me posait des questions stupide du genre "Quel est ta couleur préféré ? "; "Il fait beau dehors, non ?" mais ensuite, il posait des questions sur mon identité et je pouvais y répondre facilement, tout à fait naturellement. Nous avions donc appris que j'aime les animaux, que j'ai une très bonne orientation, que j'adore la peinture et la danse, que je suis né le 8 février et que j'ai 17 ans. Même si j'avais un peu hésité...

Tout ça, grâce à lui.

Malheureusement, nous ne savions pas mon nom donc, nous ne savions pas si je suis un Né-Moldu, un Sang-Mêlé ou un Sang-Pur. Donc, tout le monde me parle, même si certains restent à l'écart.

Pour beaucoup de monde, je suis un véritable mystère. Mais encore, ils ne savent pas ce qu'il se passe la nuit.

On m'avait dit que je devais quitter la chambre de Riddle pour que je dorme avec mes autres camarades, maintenant que je les connaissais bien. Tom avait insisté pour que je reste avec lui et ça, ça n'avait pas surpris que moi. Il voulait en savoir plus sur moi mais, j'ai refusé de rester avec ce gars. Il me traitait comme une vermine, -même si à ce moment là, il commençait à me traiter comme un égal-, comment pouvais-je réagir autrement ? En plus, je suis devenue très vite ami avec Allan et Abraxas. Orion était très réservé. Était.

Résultat, ils ont rajouté un cinquième lit pour lui.

Mais c'est ensuite, que c'est devenu particulièrement bizarre et gênant.

Depuis la première nuit, je rêvais d'une femme en train de me caresser les cheveux, alors que j'étais allongé et que ma tête était posée sur ses jambes. C'était très reposant. J'aimais cette sensation de douceur et de sécurité.

Mais, lorsque je dormais dans la chambre de Tom, je le voyais dans mes rêves. Lui, qui avait l'air si insensible et inexpressif, il sanglotait dans les bras de cette femme. Et lorsque je me réveillai, il était déjà debout.

La première nuit où j'ai dormis dans la chambre à 5, la nuit, je rêvais d'eux en train de pleurer aussi dans les bras de la jeune femme. Et au réveil, devinez quoi ? Et bien, sur mon bras droit j'avais Allan, sur mes jambes, au-dessus de la couverture, j'avais Orion, et sur mon bras gauche j'avais Abraxas.

Et quand ils s'étaient tous réveillés, ils étaient tellement gênés qu'ils n'arrivaient même plus à parler ! Et Riddle ? Lui, il était prêt, comme tous les matins.

Et chaque nuit, il y avait au moins l'un d'entre eux dans mes rêves et, l'un d'entre eux près de moi. On fait même des paris ! J'ai gagné pleins de Mornilles !

Mais une fois, j'ai fait un cauchemars. Il faisait froid, il y avait aussi une maison en feu et un homme éventré accroché sur la porte d'entré de cette petite maisonnette. Je me suis réveillé en sursautant, au milieu de la nuit. Et j'ai vu Riddle, dormir profondément, comme les autres mais, dans mes bras. Personne ne peut savoir à quel point j'étais tétanisé.

Mais, j'ai compris à ce moment là pourquoi je rêvais de lui quelques fois mais qu'il était toujours debout quand je me réveillai.

Il a fait en sorte de se réveiller plus tôt que nous tous.

Et bien sûr, l'inévitable est arrivé, il s'est réveillé. Et c'est là, où je l'ai vu rouge de honte. C'était trop marrant ! Non, vraiment, voir Tom Riddle, le Roi des Serpentards, l'élève modèle, froid, distant et un peu hypocrite sur les bords, être rouge de honte venant tout juste de se réveiller, c'était une première ! Il est vite retourné dans son lit et il a fermé ses rideaux. Et depuis, je le nargue et il me fait un peu la tête, si je puis dire. Il m'a même un peu engueulé après un repas, le soir.

Flash Back

- Non, sérieusement les gars, même si je vous aime bien et que je gagne pleins de Mornilles, ça me fait un choc de trouver l'un d'entre vous dans mon lit le matin !

- Oui mais, ce n'est pas de notre faute si on est tous somnambules...

- Mais enfin, j'ai même trouvé Tom dans mon lit, Allan !

- Tais-toi ! Ordonne Riddle

Je sens des mains se poser sur ma bouche. Aucune personne à pars notre petit groupe de 5 avait entendu ce que j'ai dit.

- Alors comme ça, notre Tom Riddle dort avec Aris ?

- Abraxas, dis un mot de plus, tu te retrouves chauve. Rétorque-t-il, menaçant

- Mais tu sais Tom, tu n'as pas avoir honte. La magie d'Aris nous a tous réconforté.

- Ma magie ?

Nous étions tous tournés sur Orion Black. Il l'avait dit tellement naturellement que, c'était tout à fait normal que l'un de ces 4 mecs dorment avec moi.

- Mais enfin, ne me dîtes pas que vous ne lui aviez jamais demandé qui elle était alors qu'elle nous laissait pleurer dans ses bras chaque nuit ?

Malfoy et Avery baissent la tête, honteux. Je rêve de ma propre magie ? C'est assez hallucinant mais, Tom a l'air d'accord sur ce que dit Orion.

Fin Flash Back

Depuis ce jour, ça nous paraissait évident. Bien sûr, on évite d'en parler devant tout le monde sinon, ça semblerait vraiment étrange. Surtout en ces temps de guerre.

Ont-ils autant de problèmes ? Allan vient d'une famille de noble, tout comme Abraxas et Orion, ils ont énormément de pression et très peu d'attention affective de leurs parents. Mais pour Orion, j'ai vraiment de la peine. Il est fiancé avec une folle. C'est la seule personne qui me déteste dans Poudlard.

Tom est orphelin et, d'après ce que j'ai pu comprendre d'Abraxas, il s'y est passé pas mal de choses et notre cher Roi en bave pas mal.

C'est pour cela que je les laisse faire et, je ne les engueule pas. Et puis, il faut dire que je suis content d'être entouré de gens, dès que je me réveille. C'est rassurant.

Depuis, ils ont commencés à changer.

Allan est un peu plus détendu qu'avant.

Abraxas est moins narcissique et un peu plus amusant.

Orion se relâche complètement ! Avant, il était presque fermé comme une huitre, toujours à côté de sa fiancée. Mais maintenant, il reste très peu avec cette cinglée. Il nous a avoué qu'il ne l'aime pas, qu'il a essayé de changer de fiancé mais, que ses parents ne veulent surtout pas.

Et Tom est plus sympathique. On dirait pas comme ça mais, il m'aide souvent alors que je lui dis rien. Surtout en potion. Quoi que... c'est peut être parce qu'il tient à sa vie et qu'il ne veut surtout pas être blessé à cause de ma baguette défectueuse qu'il fait tout ça ?

Je me sèche, je mets un bas de pyjama et une chemise que je laisse ouverte. J'aurai bien aimé ne pas la mettre mais, il faut dire que Allan est quelque peu sensible. Il n'aime pas voir à quel point j'ai pu souffrir avant. Je me demande pourquoi et comment j'ai subi autant de marques.

Je sèche mes cheveux, me brosse les dents puisqu'on avait mangé avant et, je sors de la salle de bain.

- Aïe ! Hurle le brun

-M-Mais arrête ça le piaf ! Se plaignit le platine

Oulalala... Abraxas et Orion se font attaquer par le "piaf" et, Allan essaye de les défendre. Ils courent comme si leur vie en dépendait.

- Mais qu'est ce qu'il se passe ?

- Abraxas avait parié 2 Gallions avec Orion sur toi chez Ollivander. Me répond Tom en regardant nos camarades se débattre

- Ah bon ? Et bien, Allan...

- Oui ? Demande-t-il

- Laisse les se débrouiller. C'est tout ce qu'ils méritent. Assurai-je, les mains sur les hanches

- D'accord. Dit-il, vivement en s'éloignant

- Aïh ! Il m'a arraché un cheveu !

Ça leur apprendra de parier sur moi, bande d'enfoirés ! Allan est retourné dans son lit et, il commençait à lire un livre. Par contre, un truc me chiffonne un peu...

- Allan, tu n'as pas eu le temps de te sécher les cheveux ?

- Non, Abraxas était trop pressé et tu y es allé directement.

- D'accord. Et bien, la salle de bain est libre maintenant.

- Oui.

Il met un marque page et, se remet debout. Ces cheveux sont blonds mais, ils sont légèrement cendrés. De ce fait, ça se voit vraiment qu'il est trempé ! Même si je peux paraître chiant, j'ai pas envie qu'il attrape un rhume !

Il entre dans la salle de bain et, en ressort avec une serviette dans les cheveux.

- Ah et, pour aller chez Ollivander's avec toi demain, c'est oui.

- D'accord. Merci Al/

- C'est oui pour tout le monde je veux dire.

*.*.*

- Saleté de piaf ! Dégage de ma tête, t'es trop lourd !

Putain de phénix de malheur ! Je lui avais dis de rester à Poudlard, mais il n'y a rien qui puisse lui faire changer d'avis que de rester sur ma tête, en train de me pincer une oreille comme réponse. Qu'est ce qu'il est chiant ! Tout le monde nous regarde en plus, heureusement qu'il n'y a pas énormément de personnes aujourd'hui !

- Il faudrait lui trouver un nom, non ?

- Et quoi ?

- "Flambi" ? Propose innocement Avery

- "Flanby" ?! T'es sérieux, là ? Autant l'appeler Yogourt alors !

- Arrêtez donc vos gamineries. Nous sommes arrivés. Rétorque Tom, en ouvrant une porte d'un magasin

Tom est le premier à entrer. Ensuite, Malfoy, moi -en essayant de faire cogner la tête de ce satané oiseau avec la porte-, Avery et Black.

Ce magasin est légèrement bordélique. Il y a de papiers partout sur les côtés et, pleins d'étagères où sont certainement rangés les baguettes. Nous avons attendu quelques secondes avant qu'un homme brun vienne nous voir.

- Bonjour, êtes-vous Mr. Ollivander ?

- Oui c'est bien moi. A ce que je vois, vous êtes bien accompagné. Mr. Riddle, votre baguette vous satisfait-elle ?

- Oui, elle me satisfait mais, ne perdons pas plus de temps.

Il s'approche de moi et, pose une main sur mon épaule. Le phénix qui me servait de "chapeau" s'envole pour s'installer sur le bureau devant. L'homme regardait mon oiseau avec une drôle d'expression mais, il ne s'attarde plus.

- Aris n'a plus de baguette magique. Elle a été cassée par on ne sait quoi. On a essayé d'en trouver une convenable mais malheureusement, à chaque fois qu'il avait une baguette entre ses mains, ça ne produisait que des sorts dangereux.

- "Dangereux" ? C'est à dire ?

- A chaque fois que je jette un sort, ma magie essaye de tuer quelqu'un. Dis-je, lasse

- N'exagérez-vous pas un peu ?

- Non. Confirmons en chœur

- Je vois, c'est étrange... Chaque baguettes, vous dîtes ?

- Chaque baguettes...

- Je prends cela pour un défi et je le relève.

*.*.*

Alors, comment dire ? J'ai ravagé le magasin de Ollivander. J'ai failli tuer Avery 2 fois, Orion 1 fois, Tom 5 fois et Abraxas 3 fois. Ne parlons même pas du nombre de fois de Ollivander !

J'essaye donc encore une autre baguette, faîte avec du bois de Mélèze et une plume de phénix. Rien ? Rien... Rien ?!

- C'est elle ma baguette ?

- Hmm...

Ollivander reste dubitatif en me fixant. Je donne un petit coup de poignet et, je fais renverser une chaise où s'était installé Orion. Oups... Il failli tomber par terre mais, il se rattrape grâce à Abraxas qui était juste à côté de lui.

- Non.

- Désolé...

- Bon, passons aux choses sérieuses.

Il m'enlève des mains la baguette et, la remet dans son paquet et la range avec les dizaines autres à côtés.

- Bon, d'après ce que j'ai pu constater, aucune baguette ne vous convient. Le seul bois qui ait pu vous supporter n'est qu'autre que le Mélèze ça, c'est sûr. Mais ensuite, le problème, c'est le cœur.

- Ah bon ?

- Oui... Mais j'ai essayé toutes mes baguettes faîtes de Mélèze...

- Et bien, on devrait rentrer et/

- NON. Me coupe-t-il, brusquement

Il se précipite vers la porte et, la bloque sous nos airs ébahis.

- Personne ne sort du magasin Ollivander's sans être satisfait. Est-ce bien clair ? Personne. Dit-il, presque en nous hurlant dessus

- Oui mais/

- J'ai une proposition à vous faire. Puis-je avoir une plume de votre animal de compagnie ?

Je le regarde étrangement, comme mes amis. C'est intelligent comme idée mais après... Nous nous tournons tous vers mon phénix. Il était calme, bizarrement. Pourtant, il a certainement compris que Ollivander veut lui arracher une plume, non ? Même si c'est un piaf, il arrive à nous comprendre. Il faut l'avouer, c'est un animal très intelligent.

Il fait battre ses ailes et, se repose sur ma tête. T'es sérieux, là ?

- Il a l'air d'accord. Pourrai-je en avoir plusieurs ?

Il cherche dans ses ailes et, en ressort trois plumes que Ollivander accepte avec joie. Elles sont de tailles moyennes et, elles sont très rouge. Il cherche une dernière fois et, j'entends un petit cri de sa part. Hey ! Il n'a pas à se faire mal quand même ! Il lui a déjà donné trois plumes ! Ça devrait suffire ! Ollivander tendit une dernière fois sa main et, je regarde l'unique plume qui m'est certainement destinée. Elle est rouge mais, le bout est légèrement orangé.

- Et bien, ainsi je pourrai faire votre propre baguette ! Et d'autres d'ailleurs !

Il caresse son bec en signe de remerciement, sous les regards jaloux de Tom et Abraxas. Eux, ils n'ont jamais pu toucher ne serait-ce qu'une plume de cet animal légendaire qu'ils côtoyaient tous les jours et là, un marchant qu'il connaissait depuis environs 20 minutes peut lui caresser le bec et prendre 4 de ces plumes ?

*.*.*

- On est toujours vivant ! Déclare Orion

- Sans une égratignure ! Affirme Allan

- Sans brûlure ! Rajoute Abraxas

- Yep ! Dis-je, plutôt rassuré

- Taisez-vous.

Notre petite discussion se refroidi d'un coup. Tom était vexé à cause de mon phénix, comme Abraxas mais en pire. Et quand il est de mauvaise humeur, il aime beaucoup le montrer. Ces yeux sont encore plus sombre que d'habitude. Avec la paleur de sa peau, et sa sombre aura, ça le rend mysterieusement terrifiant !

Je ne baisse pas les yeux et, je continue d'avancer, jusqu'à ce que je vois nos reflets devant une boutique remplie de miroir. Allan est le plus petit d'entre nous, ensuite Orion et moi faisons la même taille et, Tom et Abraxas sont les plus grands. Je me sens mal devant mon reflet. Je ne l'aime pas. Je suis une tâche dans ce tableau.

Mes cheveux argentés font quelque peu surnaturel. En plus de ça, j'ai un oeil noir-gris et l'autre blanc légèrement bleuté.

Black a des cheveux noir courts, ondulés, ces yeux sont d'un bleu tellement foncé que ça ressemble à du noir. Malfoy a des cheveux platine, longs mais qu'il retient avec une queue de cheval basse. Ces yeux sont d'un étrange gris froid qui est assez électrisant. Avery a des cheveux blonds cendré, courts et raides jusqu'à sa nuque et, ses yeux sont d'un beau vert pâle. Riddle a des cheveux ébènes, comme ses yeux mais ceux-ci ont une légère teinte rouge qui donne des frissons !

Je les trouve tous très beaux mais, je ne sais pas quoi penser de mon physique.

- Les gars, vous me trouvez comment ? Physiquement ? Demandai-je, toujours en regardant nos reflets

- Heu... Là, maintenant ? Questionne Allan

- Oui.

- Tu te sens mal dans ta peau ? Demande Orion

- Mais enfin, arrêtez d'éviter ma question ! Déclarai-je

- Tais-toi et marche sinon, je te réponds d'une manière qui te fera pleurer. Tranche Tom

Mon visage se tord à cause de la colère. Putain de Riddle... Il ne pense qu'à me faire chier ! Je déteste ce mec, il va me le payer cher ! Je le regarde. Il n'a aucune expression particulière sur le visage, à part une certaine haine dans son regard...

Je commence à marcher, dans notre direction opposé. Je les entends me dire de revenir mais, je m'en fiche. Sans que je puisse savoir comment, l'oiseau que j'avais sur la tête a disparu. Peut être avait-il sentit la colère monter en moi ?

Je me rends compte à quel point la foule a augmentée. Même si je l'avais voulu, il est impossible pour moi de fait retour en arrière, les personnes allaient du sens inverse.

On me bouscule, on me pousse, on me marche sur les pieds. Peut être vais-je avoir des courbatures ce soir ? Ça ne m'étonnerai pas, ces gens sont tellement violent !

J'arrive à sortir de cette foule et, je me retrouve devant un magasin. Lequel ? Ollivander's. Il y a un panneau où s'est écrit "fermé"...

J'espère qu'il ne m'en voudra pas si je me cache dans son magasin le temps que ça se calme. J'ouvre la porte lentement et, la referme de suite après être entré. Mr. Ollivander est certainement en train de mang/

- Pourquoi êtes-vous ici, jeune homme ?

Mr. Ollivander me regarde, avec mon phénix sur son bras. Je baisse les yeux, mal à l'aise. Pourtant, il n'y avait aucun reproche dans ses mots.

- Je suis désolé Mr. Ollivander mais, je me suis en quelque sorte disputé avec mes "amis".

- Ne vous inquiétez pas, je ne suis nullement en colère contre vous. Si vous voulez, vous pouvez prendre le thé pour que nous puissions parler de votre futur baguette magique.

J'accepte, soulagé. Bien qu'il soit quelque peu étrange, cet homme peut être agréable. Il m'invite alors à passer une porte qui est juste à côté de lui et, nous y entrons. Il pose l'oiseau sur une petite table où il y avait quelques feuilles de croquis et quelques notes.

- Mon garçon, vous pouvez vous assoir.

- Merci énormément.

Et c'est ainsi que j'ai commencé à parler avec lui.

*.*.*

- Je pense que Riddle a raison. Déclare-t-il

- Mais enfin, venir du futur, c'est vraiment...

- Possible. La baguette que vous m'avez montré est certainement l'une de mes création mais, je ne me rappelle pas l'avoir fabriqué.

Je soupire, un peu fatigué. C'est facile de parler avec lui, même si il n'arrête pas d'écrire sur un petit carnet.

- Dîtes moi Aris, vous êtes à Poudlard, n'est ce pas ? Me demande-t-il

- Oui Monsieur.

- Dans quelle maison êtes-vous ? J'hésite entre deux... M'avoue-t-il

- Dîtes les moi, j'aimerai bien connaître votre point de vue.

Il me regarde un moment dans les yeux, le temps de voter au pour et le contre. Ensuite, il commence à m'exposer ses hypothèses.

- Serpentard ou Poufsouffle.

- Le Choipeaux avait hésité aussi mais, il m'a placé à Serpentard. Et d'après certains de mes camarades, j'ai un côté Griffondor.

- Je comprends.

Je prends une dernière gorgée de thé et, je regarde la pendule à côté de nous. Il est 12h 25. Il doit y avoir encore énormément de monde à l'extérieur. Heureusement que j'ai écrit une lettre au directeur pour qu'il ne s'inquiète pas.

- Dîtes moi, pensez-vous que vous aviez mérité toutes ces cicatrices sur votre dos ? M'interroge-t-il

- J'y ai longtemps réfléchi mais, je pense que non. Je ne les méritais pas.

- Je vois... De la pure torture alors ?

Certainement, oui. Je ne pense pas vouloir me rappeler de cela. Bien que ma perte de mémoire me gêne de temps à autre, il y a certainement des choses dont je suis ravi de ne plus me souvenir, inconsciemment.

- Je pense que vous n'êtes pas un Sang-Pur.

Ah bon ? Pour quelle raison ? Au fond, je me fiche de savoir si je suis un Sang-Mêlé, un Sang-Pur ou un Né-Moldu mais, je voudrai savoir pourquoi. Il me répond, comme si il avait lu dans mes pensés.

- Personne n'oserait torturé un Sang-Pur, surtout à votre âge. Si les cicatrices sont aussi monstrueuses, je pense que vous êtes un Né-Moldu ayant été le jouet de certaines personnes. Après, ce ne sont que des suppositions. Déclare-t-il

- Et bien... Merci d'être aussi franc avec moi.

- Merci à vous. Grâce à toutes ses informations, je pourrai faire une baguette qui vous acceptera et, j'aurai relevé mon défi.

Pour un fabricant de baguette, j'imagine bien qu'avoir un client comme moi, créer une baguette pour moi est un véritable défi. Avant de partir, je voudrai savoir tout de même certaines choses dont j'ai entendu parler.

- Est-ce vrai que les bois que vous utilisez pour fabriquer des baguettes magiques ont des propriétés ? Un caractère ? J'aimerai en savoir plus !

- Je vous en parlerai se soir lorsque vous irez chercher votre baguette. Je peux juste vous dire que ce que je compte créer, sera une baguette puissante et protectrice.

- Ça vous met si peu de temps pour faire une baguette ? M'étonnai-je

- J'ai déjà travaillé quelques bois, il ne me manquait plus que le cœur. Pour votre magie, c'est le cœur le plus important je pense donc, il faut juste que je rajoute l'une de ces plumes et que je termine quelques petits détails.

*.*.*

Je suis de retour à Poudlard. Je reste dans la Salle sur Demande. Comment je connais l'emplacement de cette salle ? J'en n'ai aucune idée... Je reste couché, dans le canapé que j'ai fait apparaître devant un petit feu qui réchauffait ce lieux.

Dans cette salle, on a tout ce dont nous avons besoin. C'est pourquoi elle s'appelle la "Salle sur Demande". Pourquoi ne suis-je pas retourné dans ma chambre ? Et bien, Abraxas m'a fait un tel sourire d'hypocrite que je voulais en vomir. Orion était d'une froideur extrême et Allan me faisait une telle tête haineuse que je pouvais à peine le regarder une seconde avant de détourner le regard. Riddle était ailleurs, je ne sais où et ça, tant mieux.

Mon phénix est sur mon ventre, me réconfortant.

Et si je leur faisais part de ce qu'a dit Ollivander ?

Ils me le cachent mais, ils méprisent les Né-moldus, surtout ceux de Poufsouffle qu'ils trouvent stupides et sans intérêt. Je n'ai même pas osé leur dire que j'aurai pu aller à Poufsouffle... Ils m'ont juste dit que j'avais un petit côté Griffondor, qui les font désespérer de temps en temps.

Je vais tout leur déballer. J'en ai rien à foutre si ils me détestent après mais, si c'est le cas, je demanderai au Directeur de me donner une chambre individuelle. J'en ai tout à fait le droit.

C'est en étant sûr de moi que je sors de cette pièce si réconfortante, avec mon oiseau sur l'épaule. Si ce sont réellement mes "amis", ils pourront m'accepter comme je suis, non ?

*.*.*

J'ouvre la porte de notre dortoir et, je la referme derrière moi. Tout le monde est là, même Riddle. Leur yeux me transpercent. Ils ont l'air tellement en colère. Le premier à s'approcher de moi est Abraxas, ayant l'air le plus "serein" de tous.

- Pourquoi es-tu revenu ? Se renseigne-t-il, d'une voix qui se voulait peut être douce

- Je voulais vous avouer quelque chose...

Je prends mon courage à deux mains et, je les regarde tous. C'est horrible, cette atmosphère !

- Lorsque j'avais le Choipeaux sur la tête, il a hésité à me mettre chez les Poufsouffles. Ensuite, je pense que je suis tous sauf un Sang-Pur à cause de mes cicatrices. Personne n'est assez con pour s'en prendre à un Sang-Pur ! Ensuite je...

Je marque une pause, pour pouvoir regarder leurs expressions; La haine, la rancune et la colère se sont envolés pour faire place à l'étonnement. Je m'en vais, en claquant la porte.

*.*.*

J'ai été privé de cours car, comme je n'ai plus de baguette, je ne peux pas assister aux cours de cette après-midi. En plus, je suis crevé. Et si je dormais un peu ? Pour une fois que je serai seul dans mon sommeil. La jeune femme devant moi avait un visage radieux mais, elle sait que je suis triste. Ma magie. Je ferme les yeux et, je la laisse me caresser les cheveux ainsi que mon visage. Je suis tellement bien...

Des heures s'écoulent alors qu'elles me semblent être des minutes. Quelqu'un me secoue le bras.

Je grogne de mécontentement mais, j'ouvre tout de même les yeux doucement.

- Debout marmotte.

- Allan... Marmonnai-je

Je me redresse et, je me rends compte où je suis. Je suis retourné dans mon dortoir et, tout le monde était là. Abraxas sur son lit à côté du mien. Tom en train de ranger ses affaires. Orion en train de lire un livre et Avery, devant moi.

C'est bizarre de tous les voir si... Apaisés ?

- Écoute, il est 18h, nous allons bientôt manger. Mets une chemise et rejoins nous, d'accord ?

- Okay...

Ah oui, c'est vrai que j'ai retiré mon haut. Je m'étire et, avant que j'attrape une de mes chemise, une main me tient l'épaule.

- Aris, penses-tu que ce sont des Sang-Purs qui t'ont torturé ?

Je me retourne et, je vois que leur yeux sont tous braqués sur moi. Même ceux de Tom. Franchement, je suis amnésique, comment je peux savoir ?

- Une histoire profonde mais stupide. Stupide...

Je regarde ma chemise dans mes mains. Pourquoi ai-je sorti une telle réponse ? Est-ce vrai qu'une histoire stupide peut abîmer autant une personne physiquement ? Et puis... Qu'est ce que j'entends par "Profond et stupide" ? Ils doivent tous me prendre pour un fou.

- En parlant de stupidité, ce soir, ne refait surtout pas le coup de ce matin. On était mort d'inquiétude... T'étais où ?! Demande Avery, presque en criant de rage

- Je suis retourné chez Ollivander's et, j'ai pris le thé avec lui... Révélai-je, me sentant un peu coupable

- T'es pas sérieux, là ? Déclare Abraxas

Je me retourne complètement, pour leur faire face. Abraxas a l'air outré, Orion à l'air furieux mais étrangement, Allan a juste l'air agacé et Tom est toujours aussi impassible...

Non, en fait, il vient de déchirer son livre et ses mains tremblent d'une telle rage que j'ai limite envie de me cacher derrière Avery. Mais enfin ! Je n'ai disparu que 30 minutes ! Et puis, je suis là, toujours en un seul morceau, sous leur yeux !

- On était complètement affolés ! S'écrie Orion

- On t'a cherché de partout, même chez Ollivander's ! Affirme Abraxas

- J'étais dans une autre pièce...

Un lourd silence s'installe une nouvelle fois dans cet endroit qui était censé être réconfortant. Tom se lève et, se dirige vers moi d'une marche tellement lourde que je recule d'un pas, avant qu'il se tienne devant moi. Oh putain, là, il est vraiment énervé...

- Écoute moi bien, toi. Pendant que tu sirotais tranquillement nous, on t'a cherché dans tout le chemin de Traverse ! Et lorsque nous sommes rentrés bredouille, le directeur nous a donné une punition pour qu'on prenne nos "responsabilités". C'est une honte pour notre Maison ! M'annonce-t-il

- Je vais aller voir le directeur, après manger...

- Bien !

- Pour qu'il punisse seulement toi et moi. Allan, Abraxas et Orion n'ont rien fait.

Sans avoir vu le coup venir, je reçois une claque. Je suis... Étonné. Les traits du visage fin de Riddle sont déformés par une haine qui laisse tout le monde sans voix. Il me jette un regard dédaigneux avant de partir en faisant claquer la porte.

Je crois qu'il ne va pas m'accompagner chez Ollivander's pour chercher ma baguette, ce soir.

- Je ne l'ai jamais vu aussi énervé... Pourtant, ça fait six ans que je le connais ! Raconte Abraxas, qui papillonnait des yeux

- Je ne savais pas qu'il avait autant de force... Avouai-je, en massant ma joue endolorie

- Je pense que tu as blessé son égo. Félicitations ! Personne n'avait réussi jusqu'à présent ! Déclare Orion

Avery reste sans voix. Toujours choqué.

Je soupire et, je mets ma chemise le plus rapidement possible. J'ai faim !

*.*.*

Après le repas, je me suis expliqué avec le directeur. Il a accepté ma requête donc, je vais devoir faire 3 heures de colles avec Mr. Dumbledor. Je sens que ça va être long... Très long...

Nous sommes de retour au chemin de Traverse. Cette fois-ci, je dois récupérer ma baguette magique. J'ai hâte ! Même le phénix ne peut pas tenir en place.

Finalement, il n'y a que Allan qui a voulu m'accompagner. Abraxas était encore en colère contre moi, Orion de même. De la table des Serpentards, Tom a été le premier a avoir terminé son assiette et, il a été le premier à partir de la salle. D'après ce que j'ai pu comprendre, il était retourné à sa chambre individuelle pour quelque chose d' "important". Je pense surtout qu'il ne voulait pas supporter ma présence plus longtemps.

Nous arrivons devant la boutique, et nous poussons tous les deux la porte. L'oiseau de feu s'est précipité pour aller sur la table où il s'est installé. Durant tout le trajet, Allan est resté silencieux, lui non plus n'arrivait pas à me pardonner. Enfin, je ne peux plus vraiment lui en vouloir. Je le considère certainement comme le plus proche de tous mes "amis" par contre, je ne sais pas si c'est réciproque. Si ce ça n'est pas le cas, je ne lui en voudrais certainement pas.

Mr. Ollivander nous attendait, lui aussi. Il tient dans ses mains une boîte noir, avec un grand sourire aux lèvres. Ils semblent très fier de sa création, qui se cache à l'intérieur de ce petit coffret.

- Vous avez 10 minutes de retard. Nous reproche une voix derrière

Moi et Allan, nous nous retournons. Tom est là, debout, caché dans l'ombre d'un angle de la pièce. Depuis quand il est là, lui ? Il n'avait pas quelque chose à faire ?

- Riddle ?

- Nous sommes désolés mais, on a eu certains soucis sur notre chemin. Avoue Avery à l'intention de Ollivander

- Bien que ces minutes ont été très longues pour moi, je ne vous les reproche nullement. Maintenant, jeune homme, j'aimerai que vous essayez cette baguette que j'ai créée spécialement pour vous. Me demande-t-il, avec des yeux pétillants

Tandis que je me rapproche, Allan recule et se met à côté du phénix qui regarde la scène avec attention. Je me mets devant le fabricant et, je le vois ouvrir la boîte. Il en sort une baguette plutôt fine, avec un teint doré très léger qui commence par le début de la baguette mais, devient de moins en moins présent jusqu'à ce que le bout soit d'un blanc particulièrement éclatant. Je peux voir à quel point il y a mis du coeur. Il y a énormément de "dessins" incrustés et sculptés dans le bois, très finement ce qui rend la baguette particulièrement belle et harmonieuse.

- Bois de Mélèze, cœur de Plume de Phénix, 28, 75cm, légèrement flexible. M'annonce-t-il, en me la tendant comme un précieux joyau

Ma main se dirige vers elle et, je la prends. Elle est particulièrement agréable à prendre en main. Une douce chaleur se répand depuis mes doigts en tout mon corps jusqu'aux cheveux. Sans vraiment m'en apercevoir, je soupire d'aise. J'ai l'agréable sensation que l'on me berce doucement. C'est celle-ci, c'est sûr. Je suis en parfaite harmonie avec elle et, il est hors de question que l'on me la reprenne. J'ouvre les yeux, ne mettant pas aperçu que je les avais fermés.

- C'est celle-ci, c'est sûr.

- Je le confirme. Vous êtes vous aperçu qu'elle a usé de magie pour nous le prouver ? Me questionne-t-il, avec un grand sourire aux lèvres

- J'ai senti une chaleur traverser tout mon corps. Répondais-je

- C'est cela. C'est ce qui arrive quand une baguette a choisie son sorcier. Désormais, je pense que vous n'essaierez plus jamais de tuer quelqu'un accidentellement.

- Oui... Gloussai-je, maladroitement

Je le paie avec 12 Gallions et, il me donne aussi la boîte pour que je puisse la ranger. Allan a l'air particulièrement enchanté de ne plus risqué d'être blessé désormais. Mon phénix était, comme qui dirait, soulagé mais aussi "apaisé". Enfin, c'est assez dur d'expliquer avec des mots. J'ai l'impression que depuis le début, il savait qu'il fallait utiliser l'une de ses plumes pour fabriquer ma baguette. Une plume choisie par ses soins.

Il se met sur mon épaule et, je regarde Tom qui est toujours dans l'ombre. Je ne vois aucune expression particulière sur son visage. Pff. Psychopathe, va.

- Avant de partir, j'aimerai savoir quelles propriétés à le bois de Mélèze. Vous m'aviez dit que vous me le direz ce soir.

- Et bien, tout ce que je peux vous affirmer, c'est que je suis très fier de cette baguette. Les baguettes faîtes à partir du bois de Mélèze ont quelques particularités, des talents cachés. Tout comme leur propriétaire. Explique-t-il

- Nous devons partir maintenant. Coupe Tom

- Mais/

- Maintenant. Conclu-t-il, en prenant mon bras pour me pousser hors de la boutique

Je soupire. Je suis fatigué de me disputer avec lui aujourd'hui. Je n'ai même pas pu dire au revoir à Ollivander !

Allan s'est dépêché de nous suivre, avec mon phénix qui s'est posé sur ma tête une fois qu'il m'a retrouvé.

Pourquoi Tom se conduit de cette manière ? Ce type est vraiment bizarre... Son nom de famille lui correspond très bien. Même si je marche à côté de lui, à sa vitesse, il ne me lâche pas. Il a si peur que ça que je recommence à m'enfuir ? Je ne le ferai pas. Surtout si il y a Allan car, il risque encore d'avoir une punition qu'il ne mérite pas.

On repasse devant la boutique aux miroirs et comme j'avais fait ce matin, je m'arrête en regardant mon reflet.

- Tu n'es pas laid.

Mes yeux se posent sur celui qui a prononcés ces mots. "Tu n'es pas laid." C'est bizarre prononcé de cette manière mais, je sais que ce n'est pas une insulte. C'est même un compliment. Son visage reste inexpressif, même si je peux voir quelque chose dans son regard, que je ne pourrai décrire. C'est une émotion forte mais, je ne sais laquelle est-ce.

- Je trouve que tu as une beauté rare.

Je me tourne vers Allan, qui m'observe. Que veut-il dire par "une beauté rare" ?

- Que veux-tu dire par "une beauté rare" ?

- Comme les Malfoy. Tu as une beauté peu commune et, je peux te dire que beaucoup de filles -et même quelques mecs- à Poudlard l'ont remarqué. Depuis ton arrivé, tu fais même de l'ombre à certains garçons... Précise-t-il, en baissant sa tête

Je fais de l'ombre ? Moi ? Le gars qui connaît à peine son prénom ? C'est une blague, j'espère ! Je pense que les "certains garçons" sont principalement Abraxas et Tom.

Ils m'ont toujours dit que le pire jour à Poudlard, c'est la Saint-Valentin. Ils ont une tonne de lettre, ils se font harceler toute la journée et en plus ils doivent faire attention à ce qu'ils mangent car, il y a des Filtres d'amour sur le marché !

Tom déteste les Filtres d'amour mais, nous ne savons pas pourquoi. Peut être une mauvaise expérience passée ? A chaque fois que l'on en parlait, ses yeux s'assombrissaient et son visage se crispait. Terrifiant.

- Partons maintenant sinon, je retire ce que j'ai dit.

*.*.*

- Alors ? Demande Orion

- J'ai trouvé ma baguette magique ! Enfin ! Déclarai-je, avec un grand soulagement

- Bien ! Comme ça, nous pourrons nous approcher de toi sans craindre de nous faire brûler. Reprend Abraxas

- Oui. Répondais-je, en baillant

Je me demande pourquoi je suis aussi fatigué alors que j'ai fait une sieste cette après-midi. Bizarre. Je leur fait un signe comme quoi je vais prendre une douche et, je vais dans la salle de bain avec mes affaires de nuit.

J'ai enfin une baguette magique ! Enfin une baguette qui supporte ma magie ! Enfin je vais pouvoir jeter des sorts comme bon me semble ! Enfin ! De plus, je la trouve particulièrement belle. Je ressens tant de finesse quand je la regarde... Je suis plutôt chanceux.

Je me lave rapidement et, je sèche mes cheveux avec une serviette. Je m'habille et, je sors de la salle de bain. Orion parle avec Allan sur mon lit et, Abraxas et Tom se parlent aussi mais plus discrètement. Ils sont près de la porte d'entré, à l'abri des regards. Orion leur jetait des coups d'œils anxieux. Ils n'ont pas remarqués ma présence ?

- La salle de bain est libre. Déclarai-je, avec une voix forte

Ils se tournent tous vers moi. Avery se dépêche d'atteindre la salle de bain avant Malfoy. Il y a eu un "mini-combat" entre les deux mais, c'est Allan qui a gagné en donnant un coup dans le ventre. Outch... Ça, ça a dû faire mal.

- Enfoiré !

- T'inquiète pas, tu seras certainement le prochain. Essayais-je de le rassurer

- Allan met 3 heures à se laver !

- Je t'emmerde. Entendons, derrière la porte

Il râle longuement et, il va dans son lit. Je soupire et, je vais aussi vers mon lit en poussant Orion. Je sais que mon lit est très apprécié mais, je veux m'allonger à mon aise.

- Orion, pousse-toi ! C'est MON lit ! M'écriai-je, en le tirant par les pieds

- M'en fous ! Les draps sont plus doux et le matelas est plus confortable !

Malgré tous ses efforts, je réussie à me débarrasser de lui. Il va dans son propre lit, en me boudant.

- Ce n'est pas très Serpentard. Lui dis-je, avec une pointe d'ironie

Comme je l'attendais, il me jette l'un de ses oreiller à la figure. Je le rattrape et le lance de son côté. Désormais, je m'allonge sur mon lit sur le dos et, je récupère la boîte noir qui était sur ma table de nuit. Je l'ouvre et, je prends ma baguette entre mes doigts pour la contempler.

Un poids se fait sentir sur mon matelas et, je regarde celui qui envahi mon espace. Ah, c'est Riddle.

- Pourquoi tu m'observes ? Demandai-je, intrigué

- Je regarde seulement ce que je t'ai fait. Je n'avais pas contrôlé ma force. Avoue-t-il, sans une pointe de remord

La fameuse claque de 18h. Une chose froide se pose sur ma joue. C'est sa main... Putain, mais il est gelé ! Un frisson parcours tout mon corps.

- C'est fou comment tu peux être gelé !

- C'est assez amusant de te voir réagir ainsi. Chuchote-t-il. Je devrai faire ça plus souvent.

- Sadique ! Déclarai-je

J'enlève sa main et, il s'en va amusé. Abraxas se lève et, se dirige vers lui, les sourcils froncés. Ils se parlent vers un angle de la pièce. Je pense qu'il ne veulent pas qu'on les entende mais malheureusement, je crois que Orion sait de quoi ils discutent.

Je ne vais pas leur demander. Ça ne me concerne certainement pas de plus, ça doit être personnel.

Enfin, je crois.