Un délire complet (mais assumé) où je tue, encore et encore Gregor Clegan. Je ne classe pas cette fic dans la catégorie Cross-over, parce que je vais pas pouvoir la mettre dans toutes les catégories vu qu'il y aura un personnage différends par chapitre.
Sur ce : Enjoy:)
-Tyrion Lannister, veuillez annoncer votre champion ! Tonna Mestre Pycelle.
Le nain eût un sourire narquois face à son père. Depuis les tribunes ce dernier affichait un air serein tandis que Cersei, elle, ne pouvait masquer sa joie. Leurs attitudes se comprenaient aisément, qui ne serait pas détendu en ayant Gregor Clegan comme champion.
La montagne était invaincu en combat singulier depuis qu'il tenait une épée. Immobile au milieu de l'arène baignée de soleil, son regard, voilé par son casque, ne trahissait pas la moindre émotion. Tyrion vit son frère, Jaime, assis au côté de son oncle Kevan.. Il avait l'air inquiet, sa main gauche tapotant frénétiquement le bord de son siège. L'ambiance était lourde. Beaucoup de gens s'étaient déplacés pour voir ce duel, presque plus de gens qu'il n'y en avait eu pour le procès du Lutin.
-Votre Champion ! Tonna une nouvelle fois le vieil homme.
Des rires provenaient des gradins, le « champion » avait-il fuit pour éviter la mort ?
-Il est là, ne vous inquiétez pas. Répondit le nain, calme et sûr de lui. Il s'est simplement un peu perdu en route.
Descendant les marches avec lenteur, son combattant approchait. Quand il arriva en plein soleil, un mouvement d'incompréhension secoua la foule.
L'homme qui venait surgir des ombres des arbres était loin d'avoir la stature de la Montagne, mais il était tout aussi impressionnant.
Ses cheveux dans un premier temps n'avaient rien de commun, verts comme de l'herbe qu'il avait couverts avec un bandana d'un coloris plus foncé. Ses habits étaient de la même coloration que sa chevelure, une longue tunique ouverte à la poitrine et des bottes montantes. Seule exception de couleur : le long morceau de tissus rouge qui lui serrait la taille. À sa hanche pendaient trois sabres longs. Un équipement peu habituel.
Mais ce qui impressionnait le plus, c'était son œil droit. L'autre étant définitivement clos par une balafre.
Mais cette œil unique, même à plusieurs mètres de distance brillait d'un aura effrayante.
Il s'avança au centre de l'arène sans tenir compte de l' attention qu'on lui portait.
Face à Clegan, il avait l'air aussi petit que Tyrion face à son grand frère, mais il ne s'en émut pas.
Pycelle, un peu déboussolé par cette arrivée inattendue, reprit contenance et s'éclaircit la voix.
-Quel est le nom et la bannière du champion du Lutin ? Demanda-t-il.
L'homme ne répondit pas tout de suite, laissant le silence planer, puis, d'une voix grave et posée il répondit.
-Roronoa Zoro et je n'ai pas de bannière.
Un silence suivi ses paroles, était-il un mercenaire payé par Lord Tyrion ? Habituellement, seuls les chevaliers se battaient lors des duels judiciaires.
-êtes-vous une épée louée ? Demanda le mestre toujours mal à l'aise.
-Non. Je suis un pirate.
Un rire nerveux secoua l'assemblée. Un pirate... Comment le Lutin pouvait-il prendre un bandit des mers comme combattant ? N'avait-il donc aucun respect pour les coutumes ?
Apparemment non puisqu'il sirotait un verre de vin en attendant de voir le combat débuter.
-Bon. On se bat où on reste là à prendre le soleil ?
La voix glaciale de Zoro fit cesser tous les gloussements. Mestre Pycelle se recula en sentant son cœur se serrer. La Montagne n'avait pas bougé. Immobile, il dégageait une odeur de meurtre et de sang sans pourtant avoir dégainé sa lourde claymore. Le pirate transpirait cette même impression de danger imminent, une main posée sur la garde de son sabre blanc, il attendait.
Voyant que le spectacle prenait une tournure étrange et en sa défaveur, Tywin fit un geste pour que les trompettes sonnent le début du combat.
Il savait Clegan invincible et ce n'était pas ce pirate qui allait changer les choses. Une fois ce massacre terminée, il ferait exécuter Tyrion et le nom de Lannister serait enfin débarrassé de la crasse qu'avait apportée ce nain dégénéré.
Les trompettes de cuivres résonnèrent et le vieux mestre s'éloigna à pas rapide.
Les deux combattants se jaugèrent un instant puis La Montagne dégaina. Levant son épée, il s'approcha en faisant vibrer le sol, son armure cliquetant de façon menaçante.
Cersei sourit en voyant que le pirate aux cheveux verts ne dégainait pas. Il était comme les mendiants que Gregor tuait pour s'entraîner, incapable de bouger face à la Montagne en marche.
La lourde lame d'acier plongea sans une once d'hésitation sur Zoro.
Mais à la place du bruit de chaire et d'os brisée que le public attendait, ce fut un son mat qui résonna sur les dalles de pierres.
L'épée de Clegan avait été stoppée par l'un des sabres du pirates qu'il avait dégainé à une vitesse ahurissante. Et il contenait toute la force de frappe de la Montagne avec un seul bras.
Le colosse eût une seconde d'hésitation et de surprise. Jamais personne n'avait paré une de ses frappes avec autant d'aisance et de facilité.
-Quoi ? Fit Zoro avec un sourire sarcastique. C'est tout ce que tu sais faire ?
Avec un grondement sourd, le colosse recula d'un pas avant de charger à nouveau et de faire tomber tomber une pluie de coups sur le bretteur.
Pendant quelques minutes, Tous ce qu'on entendit furent les chocs des aciers et les grondements du géant qui tentait désespérément de toucher son adversaire. Ce dernier bloquait tout sans bouger d'un seul pas. Fixant Clegan d'un air moqueur.
À bout de souffle, le géant recula un instant.
Zoro fit alors un large mouvement avec son sabre, traversant l'air de haut en bas. Une bourrasque frappa alors la Montagne qui fût soulevé et projeté contre le mur de l'arène.
L'assistance contempla la scène sans comprendre. Beaucoup dont Cersei et Tywin s'étaient levés lorsque Gregor Clegan avait chuté. Et il fallut quelques instants pour comprendre que le pirate avait fait cela simplement un bougeant son sabre.
Le colosse n'en menait pas large, son casque était tombé au sol, laissant voir son visage déformé par une expression qu'il n'avait jusque là jamais connu : la peur.
-C'est bon tu abandonnes ? Lâcha le bretteur d'un ton ennuyé. J'ai autre chose à faire, tu ferais bien de t'entraîner si tu veux un jour me battre.
Tyrion regarda son champion avec un air amusé. Bronn ou n'importe quel soldat aurait déjà achevé Clegan. Achever ce monstre serait l'occasion pour n'importe quel chevalier de prouver se valeur et d'accroître sa renommée. Mais lui ne semblait pas s'en soucier, mieux il laissait une chance à son adversaire de s'en tirer. Il ne se doutait pas qu'ici, c'était un sort pire que la mort.
En entendant les paroles moralisatrices du bretteur, Clegan fût pris d'un accès de rage. Se relevant, il saisit sa claymore à deux main et avec un air féroce, se campa sur ses jambes.
Zoro soupira et dégaina ses autres sabres. La foule ne bougeait plus et ne aucune plaisanterie ne fusa lorsqu'il coinça l'un des sabres dans sa bouches. Habituellement un telle technique aurait suscitée rire et moqueries tant cela ressemblait à un numéro de clown.
Mais à cet instant, l'homme aux cheveux verts semblait plus menaçant que jamais.
La Montagne chargea, brandissant son épée vers le ciel dans l'intention de coupé en deux son adversaire.
Zoro, ayant croisé ses trois lames devant lui, murmura alors quelque chose que peu de gens entendirent, mais qui glaça le sang du colosse qui chargeait en hurlant.
-Devil Slash.
En un instant il était dans le dos de Clegan. Les sabres se tendant vers l'horizon. Le géant s'arrêta net. Ses bras lâchèrent son épée qui tomba au sol avec un grand fracas avant de revenir ballant le long de ses hanches.
Puis son armure sembla exploser et du sang jaillit à profusion, éclaboussant les dalles poussiéreuses. Trois entailles monstrueuses avaient déchirées l'acier, la peau et les os.
La Montagne tomba d'abord à genoux, puis face contre terre pour ne plus bouger.
L'assistance resta pétrifiée. Tywin avait la bouche grande ouverte tout comme son frère, Kevan. Cersei, en bonne politicienne pragmatique, comprit que s'était une défaite sans équivoque : Tyrion était libre. Jaime quant à lui fixais Zoro qui rengainais ses sabres sur lesquels pas une goutte de sang n'avait coulée. Il avait frappé trop vite pour qu'elle puissent s'accrocher à l'acier.
Le silence qui régnait ne fût rompu que par une chose : les applaudissements du Lutin.
-Bien ! Dit-il d'un ton jovial. Peut-on m'enlever ces menottes ?
Une review ? Soyez pas timides. Parlez-moi de vos ressentis, de vos critiques et de vos idées pour la suite : Qui voudriez-vous voir faire mordre la poussière à la Montagne ?
