Cette petite fiction m'a été inspire par la vidéo sur Youtube de Djino04 .

Merci à elle de me suivre et de m'encourager. Je vous conseille fortement ses fanfictions sur Elijha et Klaus !

Chapitre 1 -

POV ELIJAH

Je tape de toutes mes forces depuis plusieurs longues minutes contre ce pauvre sac qui ne demande que du répit pourtant. Mais je ne lui en donne pas, j'ai besoin de me défouler, de laisser sortir ma hargne, de laisser couler la sueur sur mon corps , sur mon front, laisser mon esprit se défouler et oublier la vie quotidienne. J'ai besoin de ne plus rien sentir et que cette violence qui me ronge s'échappe peu à peu sous les coups que je donne.

Je suis pourtant d'une nature calme et posée, il m'arrive rarement de venir ici dans cette salle pour évacuer ma rage. Mais ce matin, de très bonne heure, j'ai passé un bas de jogging, un vieux sweat et mes gants de boxe et j'ai commencé à m'en prendre à ce sac de plus en plus violemment, lui dnnant des coups de poings, puis des coups de pieds, plus je frappait, plus je m'en prenais à moi-même, puis aux autres qui nous pourrissent continuellement la vie...les autres qui pourrissent sa vie, qui ternisse continuellement la vie de mon frère, de mon cadet, Niklaus. A croire que son statut de roi ou de méchant grand hybride, attire les ennuis. Il ne lui en faut déjà pas beaucoup pour sortir des limites que j'essaye de lui poser mais ce groupe malveillant qu'il cotoye depuis quelques semaines a refait sortir tout son côté sombre et maléfique. Pourtant, nous avions bien avancé dans sa rédemption, il était plus ouvert, plus calme, presque tendre si j'ose dire, il redevenait le Niklaus que j'ai connu, qui me suivait partout et avec qui nous partagions une réelle complicité fraternelle. Mais cette venue à la Nouvelle Orléans n'a rien arrangé, à tout effrité, tout le travail que j'avais accompli avec lui pour qu'il essaye de reprendre ne serait ce qu'une vie à peu près normale auprès de moi.

Mais Père est revenu il y a quelques temps dans son esprit, le rendant méfiant, apeuré mais aussi mauvais. Pourtant il ne nous a pas retrouvé, pas encore…

Depuis quelques semaine, Niklaus revient les vêtements tachés de sang, déchirés, venant se rendre face à moi en souriant de défi, les jetant au sol comme s'il n'était que les victimes collatérales d'un mauvais jeu de rôle, et le corps souvent couvert de bleus , de griffures, de marques de coups. Je me sens impuissant face à cela, il ne veut rien entendre et me fait bien comprendre que sa vie au dehors lui est préférable à celle que je souhaite pour lui. Il me défie continuellement, presque ouvertement devant les autres même comme si il avait quelque chose à prouver. Mais je le sens border line et je sais qu'il ne sait plus trop où il en est. Je le connais bien, je sais quand il a besoin de chercher de l'aide et qu'il ne sait pas comment la demander.

Il est mon petit frère et il est hors de question que je puisse laisser ce désordre dans sa vie, dans notre vie. Il est comme un adolescent en pleine crise de rébellion et malgré pourtant ces mille ans passés il se comporte de plus en plus comme tel. Je ne pensais avoir que Kol, ce frère si narcissique et sur de lui à devoir gérer maintenant qu'il est revenu vivre parmi nous, mais je me rends compte que le pire est à venir de la part de mon frère le plus proche, mon ami, mon confident. Niklaus est ma raison de vivre, il est hors de question que je le laisse couler de nouveau…hors de question …

Je frappe de plus en plus fort sur le sac de frappe. Je me sens tellement inutile dans ces moments là, ne trouvant pas les solutions pour résoudre ces problèmes.

Roi de la nouvelle Orléans, voilà comment il se désigne désormais et se comporte comme tel faisant naitre la terreur autour de lui, au milieu de cette bande de vaurien auprès desquels il s'est accroché, se voilant la face sur cette soit disant amitié. Une bande de voyous qui ne vit que de la misère et de la peur qu'ils inspirent aux habitants de cette ville et voilà que mon frère, mon cadet, que j'ai essayé de protéger de tous ces dérapages, a décidé de mener la même vie dissolue que ce groupe.

Je suis encore très énervé ce matin, c'est bien pour cela que je viens me réfugier ici, pour oublier aussi l'énorme dispute que nous avons eu hier soir. Klaus a voulu alors se confronter physiquement avec moi, et nous avons fini par nous battre, méchamment, violemment, très violement je dirai. J'en ai encore des douleurs au corps et des bleus à l'âme. Sa force d'hybride m'a empêché de le maîtriser et il s'est enfui dans la nuit pour rejoindre ceux qu'il me dit considérer désormais comme sa famille, comme ses frères, comme ses confidents, ses vrais amis. Il me l'a craché au visage alors que j'étais en sang au sol lui demandant de cesser ce combat inutile.

Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que je sacrifierai tout ce qui m'est précieux ici pour l'empêcher de prendre cette décision bête et insensée et lui faire comprendre que sa famille est parmi nous, avec moi, près de moi. Je ne me suis pas battu et sacrifié pendant tant de siècles pour tout laisser se briser aux mains d'une bande de malfrats qui profitent bien largement de la naïveté de Niklaus pour se permettre des exactions dans cette ville qui ne sont pas tolérables. Car oui Niklaus malgré les apparences peur parfois être très naïf. J'ai l'impression qu'il se comporte comme un adolescent qui cherche un groupe de référence, un groupe auprès duquel s'identifier.

Je veux bien admettre que je ne suis pas celui vers lequel les gens viennent rechercher de la compagnie, je ne suis pas bien bavard, pas très expansif, pas très drôle comme peut l'être Kol ou Rebecca, peut etre aussi très porté aussi sur le respect des limites. Je suis un peu trop pour cette famille, la barrière paternelle qui peut les empêcher de vivre une vie plus libre mais aussi plus dépravée et cela je ne peux pas le tolérer. Je passe pour le coincé de la famille, celui que personne n'invite lors des fêtes ou des divertissements car je suis leur figure paternelle et qui irait inviter ses parents pour faire chaperon…personne.

Nous sommes des vampires, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons, par la force, par la violence, par la contrainte mais ce n'est pas ce que j'attend de notre vie, nous devons vivre en gardant une humanité qui m'est chère. Nos ne pouvons plus être ces monstres que nous avons été obligés d'être depuis tant de siècles pour nous protéger, pour nous défendre, pour survivre. Je veux que cela change pour nous tous, et encore plus pour Niklaus, mon protégé, mon petit frère.

Je cesse de frapper contre le sac et pose mon front contre le cuir, épuisé de réfléchir encore à tout cela.

Je n'aime pas cette ville, elle est remplie d'être surnaturels comme nous qui ne pensent qu'à nous prendre la place que nous nous sommes octroyés en venant à la Nouvelle Orléans. Notre réputation n'est plus à faire, nous sommes les originels, nous sommes des légendes et ceux depuis des siècles, nous inspirons la peur, la terreur, nous sommes passés maitre dans l'art de la traitrise et de la violence. Les gens nous craignent, nous envient aussi, n'espèrent qu'ne seule chose …notre extermination. Mais nous sommes immortels…

Et Je dois veiller à ce que cette famille soit toujours en haut de la chaine alimentaire mais pour cela il faudrait aussi que mes frères veillent à ne pas déclencher des émeutes et des rivalités à chacune de leur sortie.

J'ai laissé tombé pour Kol, il gère sa vie, Finn l'a pris en charge et j'en suis bien heureux, mais personne dans notre famille, ne veut s'occuper de celui qu'ils nomment un peu trop aisément, ce qui me déplait d'ailleurs au plus profond de mon être, le bâtard. Personne ne veut le voir comme moi je le vois, un jeune adulte perdu encore dans l'esprit d'un enfant qui se cherche, qui cherche à se faire aimer à a se faire apprécier, qui cherche à se prouver aussi à lui-même qu'il a de la value

Je suis le seul à croire qu'il peut y arriver si quelqu'un lui tient la main et ce quelqu'un ce sera moi. Ca a été moi depuis des siècles, de longs siècles où j'ai toujours cru u jour à la rédemption de mon petit frère.

Mon petit frère, ces mots résonnent dans mon cœur comme un son magnifique. J'aime Niklaus, je l'ai toujours aimé, malgré tout ce qu'il a pu faire, me dire, me faire subir aussi parfois. Je l'aime comme on aime le seul être pour lequel vous donneriez votre vie.

Je lui ai sacrifié la mienne , je lui ai donné mon éternité et c'est bien pour cela qu'il est hors de question qu'il se comporte comme un braqueur de banque. Hors de question, je ne le laisserai pas faire quitte à devoir me battre encore et encore contre lui mais aussi avec lui.

Je suis en rage, je tape de nouveau de plus en plus fort sur ce pauvre puching ball quand je sens la courroie qui le porte se déchirer et le sac de frappe s'envoler dans la pièce et s'écraser au loin emportant avec lui, le meuble où se tiennent des coupes appartenant certainement à d'anciens champions de la ville.

Tout se fracasse au sol dans un bruit de vitre brisée et je regarde impuissant le meuble s'écrouler à la suite. J'y suis allé un peu fort, je suppose. Il m'arrive parfois d'oublier que j'ai une force surnaturelle et que je peux tout briser autour de moi d'une seule main.

La sueur me coule dans le dos, sur le visage, j'ai le ventre qui colle à mon sweat et la respiration courte. Ces efforts finissent par me calmer malgré que je déteste être sale de cette manière.

Je retire nerveusement mes gants de frappe, les jette au sol et attrape ma serviette pour m'éponger quand le téléphone portable posée sur une des chaises se met à vibrer. Comme un fou, je me précipite dessus espérant secrètement que ce soit Niklaus qui m'appelle et qui me demande de venir le chercher je ne sais où mais le numéro m'est inconnu et je sens que cet appel ne va pas me plaire.

- Monsieur Mikaleson, Elijah Mikaleson ?

- Oui c'est bien lui. A qui ai-je l'honneur ?

Je ne connais pas cette voix et je n'ai aucune envie de discuter avec un parfait inconnu, d'ailleus je me demande qui peut avoir mon numéro autre que des membres de ma famille.

- Ici le district policier de la ville, nous avons dans nos murs votre frère, Klaus Mickaelson.

Je vais le tuer ! Voilà les premières pensées qui me viennent à l'esprit…Je me vois encore en train de m'assoir sur le banc et poser une main sur mon front, désespéré. Je n'ai pas besoin de demander ce qu'il a fait. Cela fera maintenant trois ou autre fois dans ce mois que je vais le chercher là bas, mis sous les verrous comme un vulgaire vaurien, alors qu'il pourrait tout simplement contraindre ses policiers et fuir pour revenir après ses méfaits dans notre demeure.

Mais non, ce sale gosse est bien décidé à me mener la vie dure. Il le fait exprès je le sais et je le lis dans son regard quand je vais le chercher, que je paye une rançon ou que je suis obligé de contraindre ses geôliers pour le laisser sortir. Il se laisse attraper juste pour moi, juste pour m'ennuyer, pour passer ensuite fier à mes côtés, en riant heureux de voir mon expression déconfite ou colérique. Il s'en repait et s'en réjouit et je ne comprend pas pourquoi. Il me défie continuellement depuis des mois, cherchant la moindre étincelle à allumer pour me faire sortir de mon calme apparent.

Mais il peut s'accrocher car je ne suis pas dupe et je ne lui donnerai pas cette joie, il joue au même jeu que ces enfants de 3 ans qui sont dans le non absolu et qui essaye chaque seconde de votre existence de dépasser ouvertement les limites que vous avez posées.

Niklas est de ceux là, en plus grand, plus arrogant, plus impertinent…mais c'est bien un sale gamin qui mériterait des fessées. Je vais encore de voir le punir et le cercle sera de nouveau sans fin, punition..cris …hurlement…et recommencement. Je n'en peux pus je suis épuisé de cette vie qu'il me fait mener continuellement. Il ne s'en rend pas compte car je sais très bien caché mes sentiments mais parfois j'aimerai tout claquer et le laisser, les laisser d'ailleurs, tous , toute cette famille qui ne voit en moi que le débiteur financiers de leur petitr vie confortable et le protecteur de cette famille.

Mais qui voit le frère ? personne…personne ne se dit que j'ai aussi besoin que quelqu'un prenne soin de moi, quelqu'un prenne le temps de s'inquiéter pour moi, de s'intéresser même à ce que je fais…je soupire, jamais aucun de mes frères et sœurs n'ont fait ce pas..

Même Niklaus s'en amuse de plus en plus mais lui ce comportement m'inquiète. Il n'a jamais été aussi dans le défi, dans l'arrogance avec moi il a toujours su arrêter à un moment quand il voyait que j'étais aussi la pente descendante et a toujours pris le temps de me tendre la main.

Ces fréquentations ne sont vraiment pas bonnes il va falloir que j'y mette un frein, un réel frein.

Je soupire

- Je viens le chercher d'ici une demi-heure

Si je n'étais pas certain qu'au bout d'une heure, Klaus allait de venir odieux avec ces policiers et faire en sorte de les défier et de les mettre en rogne, je prendrai mon temps mais je sais comment cela va se passer. Il va les pousser à but et va se laisser frapper jusqu'à ce que son sang coule au sol et se frapper dans la cellule, le laissant inerte et sans défense.

Je repars rapidement à notre demeure, monte prendre une couche dont je n'ai même pas le temps de profiter de la chaleur et m'habille de circonstance : Chemise cravate et costume sur mesure, je passe rapidement une main dans mes cheveux pour les replacer et me regarde devant la glace.

Ce regard semble truste et fatigué. Je ne me reconnais pus, je me sens dépassé par toute cette vie que je ne souhaite à personne. En prenant la responsabilité de m'occuper de Niklaus, et de protéger notre famille, je me suis enfermé dans un rôle qui ne me correspond pas en réalité. Je ne suis pas si fort que je le laisse paraître, je suis un poète et un homme qui aspire à l'amour, au calme et rêve d'une vie de saltimbanque. Loin de cet homme d'affaire que je suis actuellement, loin de cet homme froid et cruel que je peux être quand on s'approche un peu trop des miens. Je me refuse à l'amour alors que je crève d'envie de poser mes mains sur un doux visage et d'embrasser des lèvres aimantes, de sentir mon corps renaitre sous les caresses de quelqu'un qui voudrait juste m'aimer.

Je ne suis rien de ce que j'ai rêvé être, je suis juste Elijha Mikaleson, l'originel celui que le monde craint parce que je peux être aussi noble que traitre. Je me déteste dans ce rôle mais je l'assume car je me suis promis de mener les miens au bout de leur éternité. De mener Niklaus à bout de bras et je me dois d'être puissant, fort et intransigeant pour protéger mon petit frère.

Je me regarde de nouveau, ferme l'expression de mon visage pour laisser juste apparaitre Le dangereux Elijha que les personnes qui m'entourent craignent, puis descend les escaliers de la grande demeure. Tout est calme, ils sont tous sortis de nouveau.

Sur la table d'entrée j'attrape au passage les clés de ma Bentley et descend au garage pour la récupérer. Direction le district…