DISCLAMER: Pas à moi, mais à Mme. Rowling. Qui doit avoir honte de se que j'ai fait à ses personnages et ne doit plus vouloir revendiquer la propriété. Vieux délire datant de cinq ans qui ne doit pas être prit ni au premier, ni au deuxième, ni même peut-être au troisième degré.
Je m'avance doucement vers la porte entre ouverte. Je sais que je ne devrais pas être là, que c'est mauvais d'écouter aux portes. Mais qu'elle importance, de toute façon ? Apparemment que je suis mort. Vous avez bien entendu, moi, le grand Sirius Black, mort ! Mais bon, n'en faisons pas tout un drame non plus… J'attends des voies derrière. La porte, je veux dire. Logique, sinon je n'écouterais pas. Bien que techniquement parlant, je n'ai pas d'oreilles, puisque je suis mort… Passons, vous voulez ? Merci bien.
Donc, ce que j'attends me laisse perplexe. Il a la voie de mon ami, Remus Lupin, aussi appelé Lunard. Il semble se disputer avec quelqu'un.
- Voyons, Minerva ! Vous n'arriverez jamais à me battre !
- Vous croyez, Remus ? Et bien, je vous mets au défi !
- Très bien, dans ce cas ! En garde !
Je m'approche pour voir se qu'ils font. Si j'aurais une bouche, car n'oublions pas que je n'ai pas de corps, je suis mort, elle aurait frôlé le sol. Et ne faite aucune allusion au fait que je ne peux pas voir puisque je n'ais pas de yeux. Sachez que je peux tout de même voir, merci bien.
Debout sur la table, mon loup-garou d'ami brandit une cuillère en bois, devant le professeur de métamorphose qui en fait tout autant. Ils se regardent en chien de faïence, avant de bondir en avant. Les ustensiles de cuisines s'entrechoquent en faisant des ''TOC TOC'' endiablés. Remus finit par désarmer l'animagus chat.
- Vous voyez ! Je vous avais dit que vous alliez perdre !
- Vraiment ?, demande mon ancien prof.
Elle agrippe soudainement son bras, qui tenait toujours la pauvre cuillère qui n'avait rien demandé. Elle le soulève, sous les yeux ahurit de mon collègue et ami maraudeur. Elle plaque sa main derrière son dos, le dos de Remus pour ceux qui aurait pas compris, pas le dos du bras, de la cuillère au autre (parce que vous les moldus, vous avez une imagination très fertile, parfois). Elle agrippe fortement mon ami derrière sa tête et l'embrasse à pleine bouche. Je vois que Remus est trop abasourdie pour réagir. Comme moi, bien que je ne voies pas qu'elle réaction je pourrais avoir. Finalement, Minerva arrache l'outil de cuisine des mains de mon p'tit loup, et le met en joue en braquant la cuillère sur sa gorge. Remus la regarde, complètement sous le choc. Comme moi. Bien que je dois l'être moins que lui, puisque je suis là à vous décrire la situation.
- Je ne suis pas du genre à me laisser avoir !, s'exclama mon professeur de métamorphose. Vous avez perdu, Remus !
Mon ami est trop abasourdi pour répondre, tout comme moi, bien que je n'ai rien à répondre, qui n'imaginait pas du tout mimi-la-tigresse-ultra-sévère-et-archi-strict comme ça.
Je décide de m'en aller. J'ai eu ma dose d'émotion pour la journée !
Fin
