Règle n°1 – Pas de baisers.

L'Enfer est pavé de bonnes intentions…

C'était ce qu'on lui avait toujours dit. Et jusqu'à présent, ça c'était toujours avéré vrai. Et l'enfer, il le connaissait bien pour s'y être rendu. D'ailleurs, lui-même avait tous les défauts du monde et était épris de liberté. S'il s'agissait de vouloir faire bien actuellement, il ne parvenait pas à rester l'enfant sage, et accessoirement à la disposition d'Athéna, qu'il devrait être.

Parce que l'Enfer, il y était retourné. Ce n'était peut-être pas une obsession. Sans doute une sentence. Etrange sentence.

Il était une prison, au même titre que son regard mordoré était une délivrance. De hargne, de haine et de mépris. Jamais Kanon n'avait pu détester à ce point. Ou alors s'il avait eu un ennemi par le passé… c'était bien vite oublié en comparaison.

L'ex Marina ne savait pas exactement les raisons pour lesquelles il était allé en enfer, en direction de la chambre du juge. Qui l'avait respecté, traité comme un chevalier d'Athéna, qu'il était, et considéré comme un redoutable ennemi. Ce qui était, de leur point de vue respectif, encore le cas.

Malgré le traité qui avait été signé dans la secrète entente. Un spectre n'était jamais rien d'autre qu'un spectre.

Rhadamanthe n'était jamais qu'un spectre. A ses yeux, le pire de tous. A vrai dire, maintenant qu'il se trouvait devant la porte du blond, le poing tendu dans les airs à se demander s'il allait vraiment frapper, il ne parvenait plus à savoir pourquoi il y était. Il ne savait pas non plus que sa présence, aussi faible soit-elle, avait facilement été détectée par l'autre. Qui attendait derrière cette porte, poings serrés.

-Qu'es-tu venu chercher ?

Pourtant conscient que le Wyvern ne pouvait pas le voir de là où il était, le gémeau ne laissa pas passer sa mine surprise, se contentant de froncer les sourcils en laissant son bras tomber le long de son corps.

Plusieurs options se présentaient à lui, sans savoir laquelle était la pire. Aucune excuse, aucune raison. Sans doute cette de revoir le fureur dans le regard doré, ressentir encore la haine couler dans ses veines comme un véritable poison. Savoir ce qu'il en était de leur ressentiment après ce soi-disant pacte entre leur Déesse et Hadès.

Après quelques secondes de rapide réflexion, Kanon avait décidé qu'il était sûrement plus sage de ne pas répondre. Et l'agacement du juge était palpable, ne manquant pas de faire bouillir son sang. C'était donc ça, cette fichue adrénaline. C'était ce qu'il recherchait désespérément. Ce qu'il attendait, ce qui le faisait se sentir vivant.

Rattaché à quelque chose. Dépendant d'une force brutale. Dans cette liberté qui l'emprisonnait.

Rhadamanthe était un bel enfoiré. Plus que de le rattacher à la Terre, il le rattachait aux Enfers. Rhadamanthe était tout ce qu'il avait recherché, cette dépendance qu'il n'avait trouvé nulle part ailleurs. C'était pour cette raison qu'il le haïssait du plus profond de son être.

Il ne l'avait pas encore revu depuis tout ce temps, pas une seule fois. Mais parmi tous ceux qui auraient pu lui donner mille et une raisons de devenir plus « mature », il fallait que ce soit ce spectre qui lui fasse comprendre, inconsciemment, que tout être dépendait de quelque chose.

La haine, la méfiance, le trouble, la rage, la hargne, la colère. L'obsession.

Alors oui, quand le blond ouvrit la porte, tournant simplement le dos pour le laisser passer –sans comprendre la raison de son geste-, Kanon n'avait su se dire qu'une seule chose. L'Enfer était pavé de bonnes intentions. Il lui avait apprit une chose qu'il avait toujours recherchée… en compagnie de la personne qu'il haïssait le plus dans l'univers.

-Je te repose la question encore une fois. Qu'es-tu venu chercher ?

-Je voulais juste savoir ce que les spectres pensaient de cette alliance.

-Tu n'es pas un allié, tu n'en seras jamais un.

La réponse avait été dite d'un ton qui ne laissait pas de place à la réplique. Toujours aussi distant et froid. La réputation de Rhadamanthe n'était plus à faire, il ne fallait s'attendre à rien qu'un être détaché, méfiant. Horripilant.

Le sang de Kanon n'avait fait qu'un tour, et pourtant, il ressentait cette profonde satisfaction à être considéré comme son ennemi. C'était même tellement poignant qu'il ne put retenir un sourire satisfait avant de se rendre compte que ça lui plaisait. Cette relation conflictuelle, sans doute mortelle. Il se fustigea mentalement d'avoir été heureux d'avoir une place de telle envergure pour le Wyvern.

D'une poigne plus forte qu'il ne l'aurait soupçonnée il avait saisit l'épaule du juge pour le retourner afin qu'il se fasse face. Et ce qu'il avait vu dans son regard ambre lui avait plu. Cette colère, ce dégoût. Kanon en voulait plus encore.

Il pouvait voir dans son regard briller l'envie de le réduire à néant à la seconde même. Pourtant, n'était-ce pas lui qui l'avait fait entrer dans son antre ?

-Et toi, que recherches-tu ?

-C'est toi qui est venu à moi, Kanon du Dragon des mers.

-C'est toi qui m'a laissé entrer. Nous recherchons la même chose.

-Ne me… compare pas à toi.

D'un geste vif du bras il dégagea celui de son vis-à-vis fronçant les sourcils. Kanon l'imita rapidement, ses sens s'enflammait, leurs cosmos réagissaient de la plus brutale des façons. Ils savaient, ils avaient compris dans cet échange visuel, qu'ils devaient se détruire.

Rhadamanthe claqua sa langue contre son palais. Kanon était un bel enfoiré. L'un et l'autre savait parfaitement ce qu'ils recherchaient. Pourquoi fallait-il qu'ils se comprennent sur ce point ? Ceci dit… ça n'aurait jamais été aussi attrayant s'il avait s'agit d'un spectre.

Le fait qu'un chevalier saint d'Athéna se tienne devant lui le gonflait de rage. Se fusillant l'un l'autre du regard, ils semblaient chacun chercher une faille, une brèche pour passer à l'attaque. Ils pouvaient tout deux constater les poings serrés, cette fureur dans le regard, ce besoin physique de s'en prendre à l'autre.

C'était sans doute inutile. Kanon desserra les poings. Avec sa chance… ça allait déclarer une prochaine guerre sainte. Imaginant sans souci la réaction de sa Déesse en apprenant qu'un de ses saints étaient allé chercher des noises à un juge des Enfers… Il préféra se contenter du peu de hargne dont il avait pu s'imprégner.

-Qu'est-ce que t..!

Kanon n'avait pu ressentir aucun changement dans le cosmos du spectre, pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas cessé une seule seconde d'être énervé contre l'ex marina. Aussi, il n'avait pas prévu que ce dernier l'imiterait en empoignant avec force son épaule pour le fixer un instant dans les yeux et le frapper sans retenue.

Le coup avait été rapide et incisif, sous la surprise, le gémeau avait eu du mal à reprendre son équilibre, mais il n'avait pas attendu une seconde de plus pour lui rendre la pareille, le faisant à peine bougé. Pourtant Rhadamanthe ne pensa pas une seule fois qu'il avait l'avantage. Et lui qui avait pour habitude de ne pas frapper sans raison sentait son sang bouillir un peu plus à chaque fois qu'il le regardait.

-Enfoiré !

Cependant, Kanon ne pouvait pas s'empêcher de se dire à quel point il était respecté en tant qu'ennemi. Là où n'importe qui l'aurait frappé dans le dos, le Wyvern avait prévenu de son attaque en le forçant à lui faire face. Ca avait le don de l'énerver d'être reconnaissant face à ce geste qu'il jugeait de fair-play.

-Qu'est-ce que tu cherches en attaquant un chevalier d'Athéna ?

-Que cherches-tu en venant dans la chambre d'un spectre ?

Leurs questions étaient toutes deux légitimes. Mais aucune réponse ne vint. A chacun d'avouer ou non le fait qu'il avait attendu ce moment, recherché sans relâche cette haine incommensurable qui les avait fait se sentir si vivant au sein d'une guerre qui les avait détruits.

Rhadamanthe avait beau avancer vers le gémeau, en aucun cas il ne cédait. Leur combat était ainsi, il s'était déjà entamé et tout deux savaient qu'ils ne lâcheraient rien.

Kanon le jugeait du regard, attrapant le poignet de l'anglais quand sa main se pressa avec une force toute mesurée contre la gorge de l'ex marina, emprisonnant dans sa poigne des mèches turquoise.

-Il vaut mieux pour toi que tu me lâches… Râla le gémeau d'une voix sifflante.

-Je crains que tu ne sois pas en état de parler, chevalier d'Athéna.

-Rhadamanthe…

Le spectre inspira profondément, il savait parfaitement que le gold saint pouvait se défendre. Qu'il ne suffisait de presque rien pour qu'il l'envoie balader assez loin pour sortir d'ici indemne. Mais il ne bougea pas, il ne faisait rien. Ca l'agaçait beaucoup plus qu'il ne le pensait.

Il n'était pas en attente d'un coup porté, il n'attendait pas grand-chose d'ailleurs. Cette simple main sur son poignet, sa voix presque éteinte par la pression de sa main… Lui-même non plus n'était pas certain des réponses qu'il avait espérées en voyant Kanon arriver –enfin. Et rien que le fait de savoir qu'il l'avait attendu suffisait à faire bouillir son sang davantage.

Le dos du gémeau avait touché le mur derrière lui, et sa main était remontée le long du bras jusqu'à l'épaule, enfonçant ses doigts derrière la clavicule pour le tirer vers lui sans retenir une seule fois sa force. Plaqué l'un contre l'autre, le souffle court de manquer d'air ou d'être trop énervé, ils se jaugeaient du regard.

L'atmosphère pesante et chaude les poussait à s'approcher encore de l'autre sans qu'aucun ne puisse y faire quoi que ce soit, quand bien même leurs volontés se battaient. Le corps n'y pouvait tout simplement rien.

La dualité avait toujours été au centre de leurs rencontres. Et ça n'avait jamais été autrement, même à ce moment où les lèvres du Wyvern s'étaient posées contre celle de son vis-à-vis ils se battaient l'un contre l'autre pour savoir qui en prendrait le dessus, ils savaient déjà qu'ils ne se préoccupaient pas du désir urgent de l'autre, ne cherchant dans cet échange qu'à se satisfaire seul.

Personne n'aurait pu dire comment ils en étaient arrivés là. A vrai dire, ils n'avaient pas envie de connaître l'avis des autres. Aucun des deux ne voulait savoir quand est-ce que cette aversion avait pu se muer en attirance physique incontrôlable. Ca s'était déjà avéré vrai durant ce combat assassin qui avait eu lieu entre eux.

Kanon mordit avec force la lèvre du spectre pour le faire reculer sans manquer un grondement de fureur. Ce n'était pas simple de s'avouer que la seule et unique chose qu'il n'avait jamais recherché en venant ici était simplement ce désir animal, sauvage. Celui-là même qui faisait battre son cœur à tout rompre, qui faisait pulser son sang trop rapidement jusqu'à lui engourdir ses pensées. Il se sentait vivant. C'était la seule chose qui lui importait. A trop avoir frôlé la mort, à l'avoir vécue, il voulait juste profiter de cette vie qu'on lui avait de nouveau donnée. Il voulait vivre intensément.

-Rhada…-

-Ne dit pas mon nom. Trancha le concerné en profitant de cette séparation pour retirer leurs vêtements en toute hâte.

Il n'avait pas de temps à perdre, autrement, l'ancien marina s'envolerait probablement. Les gestes respiraient la rapidité et la brutalité dans chacun d'eux. Les plus simples effleurements de doigts devenaient de longues griffures désordonnées. Les caresses d'un bout à l'autre du torse étaient juste une bataille de marquage.

Les règles semblaient s'instaurer peu à peu. Pendant que leurs corps échauffés se touchaient, se découvraient sans douceur. Le Wyvern râlait en sentant les morsures incendiaires, n'importe qui pourrait voir, et c'était hors de question que ça se passe ainsi.

-Ne marque pas où c'est visible.

-Fait de même… Râla Kanon en passant un ongle le long de la colonne vertébrale.

Peu à peu les règles simples, mais surtout à respecter, s'étaient instaurées. Pas de baisers. Pas de noms. Pas de marques visibles. Pas de douceur. Pas de mots affectueux… Alors les lèvres tièdes du spectre sur son cou n'étaient là que pour goûter la peau, la mordiller à peine pour en tester les limites.

Il n'y avait de résistance que pour la forme, l'un était aussi entreprenant que l'autre jusqu'à une certaine mesure. Complètement nus, leurs peaux chaudes se percutant dans des bruits secs, les gestes du gémeau se firent moins précipités. Plus… tremblant… ?

Rhadamanthe se lécha les lèvres, au risque de se faire des idées il lui semblait bien que cet homme qui d'ordinaire avait cet air si libre, si fier de l'être fut vierge. Ca le rendait fou. Fou de savoir qu'il lui arracherait cette chose si importante pour n'importe qui. Même s'il se rendait compte à quel point il avait envie de le posséder, de le marquer comme étant le sien. Le spectre voulait qu'il devienne son objet personnel. Son jouet. Son passe-temps.

Et sans doutes qu'ils ne cherchaient l'un dans l'autre que ce plaisir égoïste, charnel. Sans savoir comment, ni pourquoi, ils étaient persuadés de pouvoir trouver cette plénitude que dans la présence charnelle de l'autre. S'ils ne s'étaient pas détestés… Non, c'était sans doute cette aversion qui faisait de ce rapport ce qu'il était. Passionnant, excessif. Excitant.

Les jambes interminables de Kanon étaient autour de ses hanches, elles s'y étaient posées de la façon la plus naturelle qui soit et le long râle de douleur qui était sorti de la bouche du turquoise l'avait sourire plus encore que ça n'était le cas.

-Enfoiré !

-Ne t'attends pas à ce que je sois doux…

-Va te faire foutre.

-T'es mal placé pour dire ça.

Sachant pertinemment qu'une insulte viendrait après cette pique, les coups se mirent à pleuvoir contre son bassin déjà endolori. Brutalement, ne cherchant qu'un seul but celui de prendre son pied.

-Mmh !

Le bruit de leurs peaux qui claquaient le rendait fou. Et Rhadamanthe savait que sa position importait peu dans ce duel de corps. Quand bien même Kanon avait les ongles profondément enfoncés sur ses épaules, même si ses gémissements étouffés se mêlaient à des hoquets de plaisir pour tenter de se contenir, l'anglais ne pouvait que se dire que le chevalier d'Athéna était tout sauf soumis à son étreinte. Ca l'horripilait.

Ca le poussait à le pilonner brutalement, sans aucune retenue, lâchant tous deux des gémissements ressemblant davantage à des grondements rauques. Le Wyvern se repaissait de la chair du gémeau, plongeant inlassablement à l'intérieur de ce corps si chaud. Qui lui appartenait le temps de longues et incandescentes minutes.

Le temps les tenait en haleine, leurs lèvres si proches. Rhadamanthe tourna le visage afin que les lèvres de Kanon se retrouvent plaquées contre son cou. L'urgence de le posséder corps et âme le consumait et le plaisir voilait ses yeux. Sa force se perdait contre le corps puissant du gémeau.

-Haan ! Aah ! Là ! Encore !

L'envie de le frustrer était si puissante qu'il se demandait ce qui le retenait de le faire patienter encore, avant de comprendre que lui-même ne pouvait plus patienter un peu plus. La voix du chevalier d'Athéna était exquise et horripilante à la voix. Il ne fallait en aucun cas qu'il se sente fier d'avoir provoqué un tel changement chez l'ex marina… mais il n'y pouvait rien. Alors il le fit taire.

Le gémeau mêlait ses doigts à l'épaisse chevelure blonde, prenant d'assaut les lèvres alors que l'orgasme le fauchait littéralement. Il ne s'était même pas rendu compte qu'en se contractant autour du membre pulsant en lui, ils avaient joui dans le même instant. Il ne s'était même pas rendu compte que son cœur résonnait dans un même rythme endiablé que celui de son amant détesté.

Ils cherchaient chacun la domination dans ce baiser, brisant la première règle encore une fois dans leur première fois. Leurs langues, à l'image de leurs dents, s'entrechoquaient. Et si ça n'avait pas été une épreuve de force pour prendre le dessus l'un sur l'autre, ils auraient très bien pu croire que c'était la promesse d'une prochaine fois, d'un adieu qui n'en serait pas un. Pourtant, les règles étaient simples…

Rhadamanthe savait parfaitement ce qu'il en serait après cet échange. Kanon avait retrouvé terre, à chacun de retrouver son souffle. Ils ne s'étaient pas regardés une seule seconde, se rhabillant chacun de leur côté. Quand l'un tournait le visage, il ne voyait que la broussaille blonde, pire encore que d'habitude. Ou les mèches bleues qui cascadaient le dos qu'il devinait encore rouge du contact contre le mur rocailleux.

-Ne t'avise plus jamais de revenir.

-J'y comptais bien.

L'ex marina n'était pas resté plus d'un quart d'heure. Ils n'avaient pas vraiment parlés et quand il s'était retrouvé seul, le spectre s'était allongé dans son lit qui était fait au carré. Si son corps était reposé de ce qu'il venait de se passer, son esprit ne cessait de bouillonner. Céder à l'ennemi si facilement… A vrai dire, il ne savait pas vraiment lequel des deux avait prit l'avantage sur l'autre.

Les poings serrés sous son oreiller, derrière sa tête, il fronça les sourcils* en grondant faiblement. Ce qui était certain, c'était que l'enfer n'était jamais pire que quand ce maudit chevalier s'y trouvait.


Bonjour, bonsoir, et bienvenue sur le fandom de Saint Seiya, et plus particulièrement sur ma courte fiction « L'enfer est pavé de bonnes intentions ». Qui aurait pu s'appeler aussi « The rules ».

Courte fiction, oui, puisque je vais juste m'amuser à détruire les règles une par une pour mon plus grand plaisir. Et qui de mieux que Rhadamanthe et Kanon pour se faire ? L'idée de base est un OS pour m'expérimenter dans ce pairing et la phrase « L'enfer est pavé de bonnes intentions. ». Puis je me suis souvenue d'une image qui contient ces règles « Pas de baisers. Pas de noms. Pas de marques visibles. Pas de douceur. Pas de mots affectueux. » et j'ai trouvé ça sympa de l'ajouter.

Tout ça pour ne rien dire au final. Juste qu'elle comptera cinq chapitres, celui-ci inclut. J'espère que la lecture vous a plu et je vous dis à bientôt pour la suite.

Disclaimer : Saint Seiya ne m'appartient pas et je ne fais aucun profit d'aucune sorte sur cette fiction.

Black Memoria.