Bonjour/Bonsoir !
Ce texte a été réalisé pour la 108ème nuit du FoF, où il fallait écrire en une heure sur le thème "prier". J'ai eu cette idée tout de suite en lisant le thème mais je suis un peu moins convaincue par le résultat, j'espère tout de même qu'il vous plaira.
Bonne lecture !
Lorsque les Vizards étaient arrivés sur Terre ils avaient découvert beaucoup de chose. Certaine avait été plus difficile que d'autre à appréhender. La technologie, étrangement, faisait partie de la catégorie simple. Mais la religion appartenait à l'autre catégorie.
Pour des Shinigamis comme eux l'idée d'un système de croyance organisé pour prier une puissance supérieur leur semblait hors de leur porté de compréhension. Dans cela, le fait que les humains cherchent à se rassurer sur la mort était logique à leur échelle mais voire le nombre hallucinant de religion existante et ayant existé les rendait perplexe.
Malheureusement leur connaissance de « l'au-delà » leur empêchait d'appréhender correctement la notion de dogme, des pratiques religieuses et des limites morales que les croyances appliquaient. Lorsqu'il tentait d'en saisir la substance leur esprit baigné dans un système de pensée bien différent de ce côté-là bloquait. Toujours leur venait à l'esprit des réflexions comme « Mais ça ne sert à rien de faire ça », « Mais c'est complètement illogique » « Mais ils se contredisent là ?! », etc.
Alors assez rapidement c'est un sujet qu'ils avaient abandonné. De toute façon à leurs yeux cette puissance omnipotente n'existait pas sinon il n'aurait pas laissé l'injustice dont ils étaient victimes se produire, sinon il ne les aurait pas abandonnées, bannis sur une terre où ils avaient tout à apprendre avec ce … monstre en chacun d'eux.
Shinji avait une relation un peu spéciale avec la religion des humains. Bon, comme ses compagnons il ne la comprenait pas bien et ne se l'appropriait pas en son cœur. Mais au fil de voyage et de découverte il avait construit un respect pour ses croyant qui faisant de leur religion un phare tirant d'eux même le meilleure.
Il aimait le jazz après tout et bien avant d'arriver sur sa terre d'origine et les plus belles œuvres qu'il avait pu entendre venait souvent de ses hommes qui porté dans leur cœur et leur âme vous les offrait à travers des compositions qui vous transcendait.
Avec eux il avait vue autrement la dévotion des humains pour ses figures pieuses. Il avait vue en leur croyance une muse. C'est avec déférence qu'il faisait face à ces humains.
Puis il avait compris ce besoin de s'adresser à cette être omnipotent.
Il s'était senti idiot dès qu'il l'avait fait mais c'était apparu comme un besoin. Comme une nécessité.
Là dans la fausse Karakura, le sentiment d'être faible, impuissant, incapable était si fort que pour la première fois de sa vie il pria.
