Bonjour/Bonsoir,

Ce texte a été écrit pour la 108ème nuit du FoF, avec les deux contraintes de le faire en une heure avec le thème imposé "pyramide". C'était la première fois que je participais et c'était très amusant, j'espère m'en être bien sortie !

Sinon, l'Arc de Whôle cake est actuellement mon arc favori de One piece, jamais je me suis autant éclatée à lire le manga (cet arc m'a même fait suivre l'animé c'est pour dire). Ce qui est génial ce sont tous ces nouveaux personnages que nous avons découvert et leur complexités que nous petites auteurs de fanfiction allons pouvoir exploité !

Sur ce je vous laisse avec ma première publication sur ce manga !


Les cris, babillement et éclats enjoués de voix des enfants résonnaient contre les murs bleu ciel sur lesquelles on avait peint des nuages pour rappeler un extérieur fantasmé. Au centre du palais de la cruelle impératrice Big Mom, ce lieu pouvait être comparé à un petit paradis au milieu de l'enfer. Un petit paradis construit de toute pièce pour des petits anges, tous enfants de la reine et occuper à s'amuser avec insouciance. Sur le sol, fait d'herbe factice, les jouets traînaient partout dans un ordre propre à une organisation enfantine. Quant aux enfants en eux même, les plus âgées se couraient après et les plus jeunes (la plupart bien incapable de tenir de façon stable sur leur petites jambes encore potelés) passait d'un jeu à un autre à force de jets d'objet (pour ceux qui venaient de perdre leur intérêt) et de cris (pour obtenir de leur nourrice le nouveau centre de leur attention).

Au milieu de ce remue-ménage une petite fille coiffée de couette qui ne devait pas avoir plus de six restait à l'écart de l'agitation. Assise en tailleur sur le faux gazon elle regardait tristement les quelques jouets qui face à elle. Ce n'était rien de bien exceptionnelle. Un simple jeu de bois, même pas de son âge puisque juste des formes à glisser dans une boites par l'interstice correspondant à la forme de l'objet. Un jouet plutôt adapté à ses frères Uiro ou De-chat encore de petits bambins ne parlant pas correctement mais ils n'avaient même pas prêté une seconde d'attention au sobre jouet lui préférant des amusements plus coloré et l'attention des nombreuses nourrices.

Attention qu'on ne donnait pas à la petite Pudding mais cela lui allait bien. Elle ne voulait pas qu'on vienne la voire, elle ne voulait plus de l'hypocrisie de ces servantes. Elle préférait être là, seule, avec ce jouet sans intérêt qu'on avait abandonné sans lui prêter attention.

Elle se saisit des petites formes et machinalement elle les mit dans la boite à leur emplacement attribuer. Lorsqu'elle se stoppa face au dernier bout de bois tailler. Il n'avait pas d'emplacement sur la boite.

La petite pyramide lustrée dans sa main était seule. Seule. Incapable de rejoindre ses comparses parce qu'elle n'avait pas la bonne forme. Pas le bon aspect. Parce qu'elle ne leur ressemblait pas. Il n'y avait pas d'ouverture adapté pour elle. Elle était condamnée à rester à l'écart de la boite, seule. Toute seule.

Pudding fixa ce petit jouet unique. Il n'y avait besoin que d'une place triangulaire pour le faire passer dans la boite mais on n'en avait pas fait. Un emplacement à trois pointe pour l'accueillir mais on n'avait pas pris la peine de le tailler. Peut-être qu'on n'avait pas voulu parce que la petite pyramide était trop différente, trop étrange, trop loin de la perfection d'un cube ou d'une sphère. Alors on la laissait là avec elle.

En silence, une larme coula depuis le dessous de la frange de la petite pour suivre la forme de son nez avant de s'écraser sur la commissure de ses lèvres. Puis une autre la rejoint sur la bouche plissé dans un sanglot retenue après avoir tracé un sillon sur sa joue droite, une autre l'imita à gauche.

Trois petites larmes pour cette petite pyramide dont personne ne voulait.