Titre : Ce qu'on voit n'est pas forcément ce qui est.

Auteur : Vetalas

Disclaming: Les personnages sont de J.K Rowling sauf certains tels qu'Arouenne Onorel, Ethan Blesumui, Antigone de Vrendt et Soleine Frechek ainsi que toute l'histoire de la maison Onorel.

L'univers appartient à cette fabuleuse femme q'est J.K Rowling.

Genre : Générale / Romance

Rating : M ( je préfère prendre cette précaution étant donné que cette fic n'est pas encore finie.)

Pairing : DM/HP

Petit homophobe qui passe par ici, regarde la belle croix rouge là en haut de la page. Tu la vois ? Elle est belle n'est-ce pas ? Ok, maintenant clique dessus !

Chapitre 1 : La magie ? Quelle magie ?

Et soudain tout devint noir…

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Son cerveau semblait ne plus fonctionner…Seules quelques pensées faisaient surface telles des bulles sur une eau marécageuse, éclatant lentement et disparaissant à la même vitesse…

Tout n'était que brume…Compacte et épaisse…

Soudain une bulle plus grosse que les autres émergea brusquement et éclata avec violence…

« Arouenne ? »

Cette explosion interne la fit grimacer…Elle se sentait si bien dans cet état de totale plénitude où penser n'existait que par parcelle… Rien…Elle ne pensait à rien et voulait continuer de ne penser à rien…Mais cette simple volonté était déjà à elle seule une pensée…

Petit à petit, les bulles de pensées se firent de plus en plus nombreuses comme si l'eau, auparavant limpide et lisse, s'était mise à bouillir …

Cela lui était douloureux de penser, surtout autant et aussi rapidement…

Brusquement ses sens se remirent en fonction…Amenant encore plus de pensées dans son cerveau déjà noyé…

L'odeur des médicaments, le goût de sa langue pâteuse, le coton sous ses doigts, le bruit de pas et de chuchotements autour d'elle…Seule la vue n'envoyait pas signal…

Elle reprenait conscience petit à petit…La brume rassurante dans laquelle elle baignait quelques minutes plus tôt se dissipant lentement…

Elle entendit de nouveau ce prénom qui l'avait tiré de sa douce léthargie.

« Arouenne ? »

Elle grommela…Qui était cette Arouenne ? Et pourquoi lui criait-on ce prénom dans les oreilles ? Elle n'était pas sourde tout de même !

Elle essaya de bouger pour faire taire ce hurlement qui la déchirait de l'intérieur.

Elle bougea son petit doigt ou plutôt tenta de le faire…Mais rien que cette humble tentative puisait déjà toute son énergie.

Un autre hurlement retentit, différent du premier : « Ne bougez pas ! Votre chute a été plus grave que vous ne pouvez le penser ! »

Elle ne bougea plus.

Elle décida que puisqu'elle ne pouvait pas arrêter ce vacarme par un geste, elle l'arrêterait d'un regard.

Elle souleva lentement les paupières.

Le spectacle qui s'offrit à elle lui fit totalement oublier ce qu'elle comptait faire.

Une salle de pierre, des lits blancs séparés par des draps de la même couleur.

A côté de son propre lit, quatre personnes. Une femme assez âgée portant un uniforme d'infirmière du siècle dernier la scrutait.

Trois adolescents à côté d'elle la fixaient, l'air paniqué.

La vieille femme lui prit le bras.

Elle grimaça.

« Ca ne sert à rien de grimacer, mademoiselle Arouenne Onorel ! Vous n'aviez qu'à faire plus attention ! »

Le jeune fille réussit à articuler : « Orléanne. »

L'infirmière la regarda avec surprise : « Pardon ? »

Elle répondit : « Je m'appelle Orléanne. »

Ce fut à la vieille femme de grimacer… « Il semblerait que ce coup sur votre tête soit plus grave que ce que je pensais. Ne bougez pas ! »

Et se tournant vers les trois adolescents qui n'avaient pas encore prononcé un mot : « Mr Blesumui ! Allez chercher le directeur ! »

Un garçon aux cheveux blonds dégradés châtains clairs lui jeta un regard noir avant de répondre : «c'est bon, j'y vais. » Mais avant de s'enfuir, il lança à la malade : «T'inquiète, je reviens ! »

L'infirmière congédia avec quelques difficultés les deux jeunes filles encore présentes.

« Mais pourquoi, Madame ? On ne fait rien de mal ! », Déclara celle des deux qui avait les cheveux longs et blonds dorés.

L'infirmière lui répliqua que ce n'était pas pour ce qu'elles avaient fait mais pour ce qu'elles allaient faire qu'elle les congédiait.

« Vous pouvez attendre ici ! » dit-elle avant de refermer les lourdes portes sur les deux jeunes filles au regard assassin.

L'infirmière revint vers sa malade.

Elle prit une chaise et s'assit près du lit. « Quel est votre nom, demanda-t-elle, si vous n'êtes pas Arouenne Onorel ? »

La jeune fille se redressa non sans grimacer de douleur.

« Je ne me souviens pas…Mais je crois me souvenir que mon prénom est Orléanne. »

L'infirmière secoua la tête et dit « Il semblerait que vous souffriez d'amnésie…Il faut que vous voyiez le directeur, il vous expliquera tout dés qu'il…, Ah le voilà. »

Un homme qui lui parut centenaire venait tout juste de passer les portes de l'infirmerie.

Il n'avait pourtant pas l'air de souffrir de son âge, souriant comme un enfant d'un sourire mystérieux ; ses yeux bleus brillaient d'une lueur de malice.

Habillé de violet des pieds à la tête, il portait une étrange robe, ce qui surprit Orléanne, ou Arouenne, tout dépend de quel côté on se place.

Il s'arrêta au bout du lit de la jeune fille et lui sourit.

« Enchanté, Mademoiselle, je m'appelle Albus Dumbledore, Directeur de Poudlard. »

L'infirmière le regarda comme s'il avait lui aussi perdu la tête.

« Mais, Monsieur le Directeur, Miss Onorel et vous vous connaissez ! Qu'est-ce qui vous prend ? »

Le vieux fou, comme décida de l'appeler d'un commun accord avec elle-même la jeune fille, semblait en savoir plus qu'il ne laissait paraître.

« Pompom, laisse-nous, s'il te plait. »

L'infirmière s'en alla en bougonnant. Le directeur s'assit sur la chaise qu'elle venait de quitter et, sans faire un seul mouvement, ordonna aux rideaux blancs qui entouraient le lit de se fermer.

« Alors, Miss, comment vous appelez-vous ? »

La miss en question le regardait toujours comme s'il était un extraterrestre tout droit débarqué de Pluton (évidemment pas de Mars puisque tout le monde sait que les martiens sont verts).

Elle finit par répondre.

« Je pense que mon prénom est Orléanne mais je n'en suis pas sûre, tout est flou dans ma tête.»

Le directeur lui sourit malicieusement. « Eh bien, mademoiselle, bienvenue à Poudlard, école de sorcellerie. »

Ce nom éveilla quelque chose dans sa tête.

Poudlard…

Elle en avait déjà entendu parler… Mais c'était dans un livre, c'était un univers imaginé !

Par conséquent, elle devait être prisonnière d'une bande de dégénérés qui croyaient en la magie et ce genre de choses !

L'image des rideaux se fermant tout seuls lui revient néanmoins à l'esprit.

Ce n'est pas possible. Il doit s'agir d'un mécanisme automatique.

Elle reporta son attention sur le vieil homme qui continuait de sourire.

« Il semblerait, mademoiselle, que vous ayez perdu la mémoire, je vais donc me charger de vous rappelez qui vous êtes. »

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Arouenne soupira.

Cela faisait une heure que le vieux cinglé essayait de la convaincre de l'existence de la magie. Il n'aurait pas pu commencer par autre chose ? Entre-temps, elle n'en savait toujours pas plus sur elle-même !

Elle secoua la tête.

« Si la magie existait, ça se saurait ! »

Le vieil recommença à sourire.

C'est incroyable de sourire à tout bon de champs comme ça ; à croire qu'il a un bouton de commande fait expressément pour ça et qu'il en abuse un tout petit peu !

« Miss Onorel, prenez ceci. »

Il lui tendait un morceau de bois noir ébène, élégamment sculpté.

Elle le prit d'un geste vif et soudain, une douce chaleur commença à l'envahir. Des étincelles blanches aux reflets bleutés se mirent alors à fuser hors du bout de bois.

Arouenne lâcha précipitamment l'objet et se tourna fulminante vers le directeur.

« Qu'est ce que c'était ? »

Le vieil homme, pas indigné le moins du monde, continuait de lui sourire de son petit sourire espiègle. Il lui répondit finalement : « La preuve que la magie existe ! »

Il se tut quelques instants avant de lui donner plus d'explications.

« Cet objet que vous avez tenu en main s'appelle une baguette magique ; en fait, c'est votre baguette magique et, si on en croit les rumeurs, elle a été sculptée spécialement pour vous. Les étincelles qui en ont jailli à votre contact sont la preuve que le choixpeau vous a envoyé dans la maison qui convenait. »

Arouenne soupira à nouveau. Le temps allait lui paraître encore bien long…

Deux heures plus tard, elle capitula et accepta l'évidence, elle était une sorcière, s'appelait Arouenne Onorel comme le prouvait sa carte d'identité et elle était en 5ième année à Poudlard, école de sorcellerie.

Tout ce que racontait ce bouquin serait donc vrai ? Mais alors qui était Orléanne ? Et pourquoi ne se souvenait-elle que de ce livre et de ce prénom ??? Tout cela lui paraissait insensé.

Pourtant quelque chose la chiffonnait…

« Vous m'avez parlé de quatre maisons mais vous n'en avez cité que trois ! Serdaigle, Gryffondor et Serpentard ! Quelle est la quatrième ? »

Le vieux directeur étouffa un éclat de rire.

« C'est surprenant, mademoiselle, que vous ne vous souveniez pas de votre propre maison ! »

Arouenne ne voyait pas ce qu'il y avait de si amusant dans son ignorance.

« Ma maison ? »

Serais-je à Poufsouffle ?

Elle venait de remarquer qu'elle possédait une grande connaissance de cette école mais que tout le reste de sa vie lui échappait.

Le vieil homme planta son regard dans le sien.

« Oui, et cette maison est la vôtre à plus d'un titre. »

Arouenne était de plus en plus déconcertée.

Elle pencha la tête sur le côté, l'air intrigué.

« Et quel est son nom, si je peux me permettre ? » dit-elle.

Elle commençait à en avoir assez de ce vieux gâteux et de ses phrases énigmatiques !

Le directeur de Poudlard lui sourit à nouveau, ce qui exaspéra encore un peu plus la jeune fille.

Il finit par lui répondre.

« Votre maison est la maison Onorel, aux couleurs noir et adulaire (la couleur des pierres de lune), d'où les étincelles de couleur bleutée qui ont jailli de votre baguette. Son nom lui vient d'un des quatre fondateurs de Poudlard, qui sont Rowena Serdaigle, Salazard Serpentard, Gordic Gryffondor et Arthur Onorel. »

Arouenne était de plus en plus perdue.

Mais où sont passés les Poufsouffles ? Je croyais pourtant tout connaître de cette école !

« Onorel, comme dans Arouenne Onorel ? »

« Oui, Arthur Onorel est votre ancêtre. Vous êtes sa descendante directe. »

La jeune fille n'en revenait pas. En une après-midi, elle était passée du statut de jeune fille normale et ordinaire, en tout cas selon son souvenir, à celui de sorcière, descendante d'un puissant sorcier, fondateur de Poudlard de surcroît.

Elle se réjouit alors d'être assise dans ce lit car une grande faiblesse s'empara d'elle.

Elle laissa sa tête retomber sur l'oreiller.

« Cela fait beaucoup à assimiler en un seul coup », dit-elle d'une voix claire.

« Je comprends, dit Dumbledore, mais il faut que vous sachiez tout cela avant de sortir de cette infirmerie. »

Arouenne articula sans grande conviction « Sortir ? »

« Vous sortirez d'ici dans quelques jours, mademoiselle Onorel, et il faut bien que vous sachiez quelques petites choses avant de vous aventurer dans Poudlard. J'expliquerai lors du dîner que la chute que vous avez faite depuis votre balai a altéré votre mémoire et que vous souffrez d'amnésie. »

Le vieux directeur avait bien remarqué que la jeune malade se souvenait très bien de tout ce qui se rapportait à l'école mais que sa propre vie lui était totalement étrangère.

Le cours de ses idées fut interrompu par Madame Pomfresh.

« Monsieur le Directeur, il se fait tard, laissez mademoiselle Onorel dormir. »

Dumbledore se leva : « Bien alors…Bonne nuit, Arouenne. »

Alors qu'il allait partir, Arouenne lui posa une dernière question, celle qui lui brûlait les lèvres depuis qu'elle avait entendu parler de balai.

« Monsieur ! Je…euh…Je joue à quel poste ? »

Le directeur se retourna dans une volute violette et lui adressa à nouveau son splendide sourire.

Saleté de fichu bouton !

« Vous êtes en concurrence avec Harry Potter pour le titre de meilleur attrapeur du siècle. »

Et sur cette phrase plus que réjouissante, il s'en alla, laissant Arouenne seule avec ses pensées et l'infirmière.

Cette dernière s'approcha d'elle, un verre fumant à la main. Elle le lui tendit.

« Buvez ça, mademoiselle Onorel, et ne vous plaignez pas à votre père ou à qui que ce soit, c'est pour votre bien ! »

Arouenne prit le verre et approcha ses lèvres du bord du récipient.

Avant qu'elle n'ait bu la moindre gorgée, une odeur pestilentielle attaqua violemment son odorat.

Elle éloigna le verre aussi loin que le lui permettait la longueur de son bras.

« Qu'est ce que c'est que ce truc ? »

Madame Pomfresh soupira.

« Avalez, mademoiselle Onorel, ou vous ne dormirez pas de la nuit ! Cette potion de sommeil vous fera dormir quelques heures. »

Arouenne se boucha le nez et d'un élan de courage avala tout ce que contenait le verre.

Elle sentit instantanément une grande fatigue l'envahir. Elle eut à peine le temps d'articuler « C'est vraiment imbuvable, votre potion ! » qu'elle sombra dans l'inconscience.