Résumé : Et si les Potter n'avait pas eu un enfant, mais deux... Et si une petite fille existait et qu'elle aurait été éloignée de sa famille pour sa protection peu avant l'attaque qui fut fatale au jeune couple... Cassiopée est une petite fille qui vit dans un monde de violence jusqu'au jour ou elle est recueillie par la famille d'un vieil ami de ses parents.
NDA : Ceci est une song fic, la chason est tirée de la comédie musicale du Roi Soleil, aucun des personnages de l'histoire ne m'appartient à par Riggel et Cassiopée, ou tout autres personnages inventés.
C'est dans une petite ville, une toute petite ville, tout près de Londres, au sud de Londres pour être plus précis, où commence cette histoire. Deux jeunes gens, vêtu de pieds en capes par des vêtements bien sombres, trop sombre pour des gens aussi jeunes, s'avançaient tout doucement vers une maison qui avait un aspect plus que délabré par le temps et les intempéries. Chacun de ces deux jeunes gens portaient dans les bras une espèce de tas de couvertures. En réalité, il s'agissait de deux couffins ou semblait dormir deux bambins de 1 an et quelques mois, 3 mois environs. Ils marchaient rapidement vers la maison, quand l'un d'eux s'arrêta soudain. L'autre personne s'arrêta alors à son tour et se retourna vers sa compagne pour lui parler.
« Lily, ma chérie, tu sais très bien qu'il nous faut le faire ! »
« Je le sais parfaitement bien James, mon cœur, mais, malgré le fait qu'il s'occupe déjà de Riggel avec sa femme, là, il s'agit tout de même de notre unique petite fille, de notre petite Cassiopée ! Tu es sûr que tu veux vraiment la confier à mon frère, mon chéri ? »
« Lily, on est plus qu'obligé de le faire ! Voldemort finira tôt ou tard par nous retrouver et là, il voudra tuer les deux petits. S'il s'agit bien d'Harry, alors Cassiopée pourrait lui être d'une grande utilité, d'une grande aide. Tu sais tout comme moi que les jumeaux sont très puissants et qu'ils sont presque intouchable éloignés. »
« Je le sais plus que bien, c'est moi qui les ai portés. Je souhaite tout de même qu'on laisse une lettre pour elle, pour qu'elle puisse comprendre plus tard. Je veux également laisser un message avec toute la vérité pour Dumbledore afin qu'un innocent ne soit pas mis en prison. »
« Très bien, Lily. Maintenant continuons, ma chérie. »
« D'accord James. »
Lhomme, qui s'appelait James, fit demi tour et se hâta vers la maison. Une fois là-bas, il attendit sa femme. Cette dernière leva alors la main et le bouclier qui était autour de la maison se leva temporairement, le temps que le jeune couple et leurs deux enfants en bas âges puissent passer et entrer dans la propriété. Bientôt, ils furent devant la porte de la maison et James qui était le plus proche de la porte, frappa trois coups bien distincts. La porte fut très rapidement ouverte par les habitants de la maison. En fait, elle s'ouvrit sur un jeune homme qui devait avoir dans la vingtaine d'années. Celui-ci les fit entrer dans sa maison très silencieusement. Il referma rapidement la porte lorsque les deux autres adultes furent entrés dans le hall de la maison. L'homme, qui avait ouvert la porte au couple, ressemblait très pour très à la jeune femme, il lui ressemblait tant que l'on aurait presque dit son jumeau. Il était grand, les cheveux Aubrun, mi-long coiffé en catogan. Ses yeux étaient d'une couleur unique à cinq personnes, l'une d'entre elle était morte il y avait quelque temps, les trois autres étaient devant lui, ils étaient vert émeraude. Il avait également un nez aquilin. Une fois la porte refermée derrière eux, Lily s'approcha du jeune homme et lui déposa le couffin, qu'elle tenait, dans les bras. Quand elle l'eut fait, elle enleva la capuche de sa cape. Les deux hommes savaient parfaitement ce qu'ils allaient voir apparaître. Ils savaient qu'ils allaient voir apparaître une jeune femme de 21 ans. Cette jeune femme avait les cheveux Aubrun tirant sur le roux, long et ses yeux vert brillant tel deux émeraudes, les mêmes yeux que son frère. Elle se nommait Lily Potter, née Evans. Et elle était mariée à James Potter. Un jeune homme aux yeux noisette, aux cheveux toujours en bataille. Il était, lui aussi grand, mais il était également mince sans être maigre et il avait une carrure d'athlète. Le jeune homme qui leur avait ouvert parla alors.
« Vous êtes en retard, tous les deux ! Bien, avant que vous ne repartiez, tous les deux, vous êtes sûr de vouloir laisser la petite Cassiopée ici ? »
« Oh Steeve ! Arrêtes ça tout de suite, tu joues un peu trop avec nos nerfs ! Tu sais très bien, aussi bien que nous, que c'est dur, mais que nous n'avons pas le choix ! Elle sera nettement plus en sécurité ici, avec toi qu'à la maison ! Et puis, ainsi elle pourra plus facilement aider son frère. »
« Désolé Lily. Remus viendra-t-il la chercher ? Enfin s'il n'est pas le traitre, bien sûr. »
« Je ne sais pas Steeve, je ne sais pas du tout, normalement oui. En fait, tout ce qui est sûr, c'est que, s'il nous arrivait quelque chose, Harry sera confié à votre demi-sœur, Petunia et Cassiopée sera sensée aller chez Remus, comme convenu. »
« Euh… j'y pense, mais s'il vous arrive quelque chose, Sirius, qui est sensé être votre gardien du secret, deviendra, aux yeux de tous, un traitre à notre cause et un meurtrier. »
« On le sait parfaitement Steeve et à ce moment là, tu pourras faire quelque chose, ou au pire, si tu ne pouvais rien faire, Cassiopée elle le pourra. Surtout laisses lui cette lettre sous l'oreiller. Elle contient toute la vérité… »
« Lily, ma chérie, tu tiens vraiment à ce que Cassiopée soit une gardienne de nos souvenirs ? »
« James, tu sais aussi bien que moi, donc très bien, qu'on ne devient pas gardien ou gardienne, mais on nait gardien ou gardienne. Ton père te l'a rappelé l'autre jour pourtant. Cassiopée sera la seule, avec Harry, à pouvoir faire éclater la vérité à notre sujet si mon frère n'y arrive pas ! »
« Très bien Lily, très bien, mais j'espérai seulement que ce soit un rêve et non la réalité. »
« Je le sais James, moi aussi je l'aurai voulu, mais c'est comme cela et on n'y peut rien. »
Encore une fois, Lily et James s'étaient disputés, à croire qu'ils aimaient faire cela. Quoi qu'il en soit, Lily avait encore eu le dernier mot face à son cher et tendre époux. Ce dernier avait, lui aussi encore une fois, capitulé et accepté les dires de sa femme même si cela ne lui plaisait pas beaucoup, mais sa femme avait, bien trop souvent, raison. Steeve, quant-à lui, se régalait en regardant sa sœur et son beau-frère se disputer et comme toutes personnes connaissant Lily Evans Potter, il savait que James n'aurait jamais le dernier mot, surtout face à Lily, lui qui en temps normal était très nul à ce jeu du dernier mot, lui qui ne gagnait que deux fois sur dix. Et oui, je crois que vous avez du vous en douter et comprendre, au vu des nombreuses ressemblances physiques, ce jeune homme n'est autre que le jeune frère de Lily, Steeve Evans. Alors maintenant il faut que je vous explique, tout comme Lily, il est né du deuxième mariage de leur père. C'est aussi pour cela qu'aucun des deux ne ressemblaient à Petunia, qui était née du premier mariage de leur père, c'était aussi pour cette même raison que Petunia n'était pas une sorcière alors que son frère et sa sœur l'étaient. Lily se pencha alors au dessus de sa fille et embrassa une dernière fois son bébé, son petit ange, sa petite fille. Puis James mit le petit Harry dans les bras de la jeune mère de famille, avant de s'approcher de son beau-frère pour embrasser sa fille. Puis, enfin il alla prendre sa femme dans ses bras, l'enlaçant doucement pour ne pas faire de mal à leur fils.
« On t'aime très fort mon petit ange. Prends bien soin d'elle Steeve. »
« Tu te souviens de la berceuse de maman ? »
« Oui, et je l'utiliserais pour la calmer et l'endormir s'il le faut. Je veillerais sur elle autant de temps qu'il le faudra. »
Le jeune couple, des larmes dans les yeux, sorti de la maison après avoir laissé la lettre pour leur fille et le message pour Dumbledore qui était également dans la lettre de la petite pour plus de sécurité car la lettre était ensorceler de façon à ce qu'elle soit toujours à l'endroit ou habitait la petite et qu'elle apparaitrait devant elle lorsqu'elle serait en âge de comprendre, soit ses onze ans si elle ne connaissait pas encore la vérité à ce moment là. Le jeune couple s'en alla avec leur fils, laissant leur petite fille chez son oncle, dans cette maison à l'aspect peu engageant. Une fois dans leur maison, le couple monta directement à l'étage pour aller coucher leur fils dans son berceau. Une fois le petit couché, la jeune mère alla dans sa propre chambre et s'assit sur son lit. Elle se mit alors à pleurer la séparation d'avec sa petite fille, de son petit ange, le portrait craché de ses deux parents au même titre que son jumeau. Les deux enfants avaient les cheveux noirs de jais, quoi que pour Cassiopée, il y avait une petite touche plus nuancée, ce qui laissait tout de même penser à leur mère que les jumeaux seraient le portrait craché de leur père avec ses yeux à elle. James entra à son tour dans la chambre conjugale et vint prendre sa femme dans ses bras pour la consoler. Ils ne se doutaient pas, ni l'un ni l'autre, de ce qu'il allait se passer cette nuit là, dans un lieu comme dans l'autre. En effet, cette nuit là, Voldemort passa à l'attaque, il avait découvert l'endroit ou ils se cachaient. Cette nuit là, Hagrid alla récupérer le petit Harry pour l'emmener chez sa tante, Petunia, ou l'attendait le directeur de Poudlard, mais surtout ami du défunt couple. Cette nuit là, ce ne fut pas le seul double meurtre.
Alors que la porte venait tout juste de se refermer et les barrières de la maison se remettre en place, après le départ du couple, Steeve regarda sa nièce pour tomber sous le charme des yeux émeraude striées d'or de la petite fille. Il lui fit un doux sourire et commença à monter les escaliers pour mettre la petite dans la chambre d'enfant, avec Riggel. Une fois qu'elle fut dans son berceau, Steeve s'assit entre les deux petits lits et commença à chanter doucement pour endormir la petite.
« Je sais qu'un jour aussi ton tour viendra
Ne t'inquiète pas, personne n'est condamné.
Tu peux être fille de rien ou de reine
Où tu seras, je serai à tes côtés.
Il y a toujours cet ange au fond de toi,
Où tu iras prêt à te consoler.
Alors d'accord
Qu'un rien ne gâche ta vie
Ça n'en vaut pas la peine
C'est l'amour qui t'emmène
Alors d'accord
Qu'une dance te fasse envie
Sache qu'on en sort grandi
D'oser le premier pas
Entre la cour et l'ombre d'un château
Les fées t'avaient aussi tourné le dos
Ne te résous jamais à t'oublier
Il te faudra apprendre à exister
Alors d'accord
Qu'un rien ne gâche ta vie
Ça n'en vaut pas la peine
C'est l'amour qui t'emmène
Alors d'accord
Qu'une dance te fasse envie
Sache qu'on en sort grandi
D'oser le premier pas.
Alors va ou ça te dit
Alors fait ce que tu dois. »
Alors que Steeve finissait la chanson, il pu voir que les deux petits anges, qu'il gardait, dormaient profondément aussi, après les avoir embrassés tendrement sur le front, il alla discrètement jusqu'à la porte de la chambre et en sorti silencieusement. Il rejoignit alors sa femme au salon. Cela faisait à peine quelques minutes que les enfants dormaient du sommeil du juste lorsque quelqu'un entra dans la maison par effraction. Cette personne avait réussi à contourner les protections de la maison. Se rendant compte de cela, Steeve tenta le tout pour le tout pour protéger sa famille.
Alors qu'Harry était conduit chez sa tante, une maison au cœur d'une petite ville au sud de Londres était en proie aux flammes d'un incendie naissant. Un voisin, qui avait vu la personne s'introduire dans la maison, appela la police puis les pompiers. Que ce soit l'un ou l'autre, ils arrivèrent rapidement sur les lieux. Pendant que la police tenait les badauds éloignés, les pompiers maîtrisèrent rapidement le début d'incendie. Une fois le feu éteint, les pompiers entrèrent dans la maison. Le voisin leur avait dit qu'il y avait quatre personnes à l'intérieur de la maison. Aussi, ils allèrent voir s'il y avait des survivants. Une fois à l'intérieur, ils se dirigèrent vers la première porte qu'ils virent. Là, ils trouvèrent deux corps mutilé, le couple était mort. Ils virent également que la pièce était un véritable chantier, ce qui laissait penser qu'ils avaient été attaqués et qu'ils s'étaient défendus. Ils poussèrent tous des soupires avant de mettre les corps sur des brancards pendant que les policiers, qui étaient entrés avec eux, prenaient des photos des lieux saccagés. Pendant que quatre hommes emmenaient les deux corps sans vie à l'extérieur de la maison, les pompiers restant continuèrent la fouille de la maison pour retrouver les deux autres habitants. Ils entraient dans la cuisine à ce qu'il semblait quand, soudain, ils entendirent des hurlements de terreur et de douleur mélangé vite suivit par des pleurs d'enfant venant de l'étage. Les pompiers se regardèrent un instant avant de se diriger presque en courant vers l'étage pour retrouver l'enfant qui semblait terrorisé. Ils trouvèrent une porte ouverte sur une nurserie, où se trouvaient deux enfants du même âge. En entrant dans la pièce, ils virent d'abord le berceau contenant le bébé en pleur puis ils virent le deuxième berceau et par la même le deuxième bébé, lui aussi terrorisé. Deux des policiers réagirent rapidement et prirent doucement les deux bambins pour ne pas leur faire du mal. Et, pendant que les pompiers continuaient leur fouille, les deux policiers récupérèrent les objets de la pièce, dont les deux couffins et des peluches ainsi que plusieurs papiers qui se trouvaient dans les couffins, qui se trouvaient être les papiers des deux enfants. Enfin les deux policiers sortirent de la maison pour mener à l'ambulance pour contrôle médical, étant donné que les enfants avaient respiré pas mal de fumé, les deux babins dont l'un d'eux pleurait toujours. La petite fille pleurait, malgré la douceur du policier qui la tenait, car elle voyait ce qu'il était en train de se passer dans un tout autre lieu. En effet, elle venait de voir Voldemort tuer son père puis sa mère et enfin essayer de faire la même chose à son frère jumeau, mais leur magie avait réagit et l'homme disparu en poussière, laissant une marque sur le front de son frère en forme d'éclair pendant qu'un croissant de lune apparaissait sur le front de la petite fille. Le petit garçon lui était calme et pourtant il y avait du sang sur son body. La petite fille aussi avait un peu de sang sur le visage. Quand les deux policiers s'en rendirent compte, ils hâtèrent le pas. Ils avaient tous les deux compris que les enfants avaient, eux aussi, du être attaqués par ceux qui avaient attaqués le couple avant que les policiers et les pompiers n'arrivent prévenu par le voisin. Voisin qui justement était en train de discuter avec un policier et l'infirmier. Quand il vit les policiers arriver en courant avec deux bambins et les affaires des petits, le voisin poussa un soupire, un soupire de soulagement. En entendant ce soupire, l'infirmier se tourna vers le voisin avec un regard interrogateur.
« Les deux enfants que vous allez voir sont tous les deux sous la garde de la famille Evans. Pour le petit garçon, cela fait maintenant plus d'un an qu'il vit ici, depuis la mort de sa mère, la jeune miss Emma Leen et pour la petite, si je ne me trompe pas, c'est la nièce de feu Mr Evans. »
« Pendant un instant j'ai cru que ce soupire était car vous pensiez que les deux petits étaient morts. »
« Désolé, ça peut porter à confusion, honnêtement j'aimerai fortement que se soit le contraire. En tout cas, la petite m'a l'air d'être bien vivante… mais elle est blessée ! »
« Merci de me le dire Mr, mais cela, nous l'avions parfaitement remarqué tous seuls. Kurt, ils ont besoin de soins tous les deux, ils ont respiré beaucoup de fumée et ils ont tous les deux des blessures qui saignent. La petite, une au front et le petit, une dans le dos. »
« C'est avec grand plaisir Marc que je vais m'occuper d'elle. Viens par ici, petit ange. »
L'infirmier, qui, vous l'aurez compris parfaitement, s'appelait Kurt, pris la petite fille des bras du policier et la déposa tout doucement, délicatement et tendrement sur une sorte de table à langer, qui était une table d'observation. Il la déshabilla doucement pour vérifier son état de santé. Il ne remarqua aucune autre blessure que celle qui se trouvait sur le front de la petite. Il prit une compresse et nettoya le sang qui se trouvait sur le visage de l'enfant. Il vit alors une plaie, celle-ci était en forme de croissant de lune et ne saignait plus. L'homme ne comprit pas vraiment comment elle pouvait avoir une telle forme et un tel endroit au niveau de la cicatrice, mais il ne se posa pas plus de questions que cela. Il prit ses habits pour rhabiller la petite. Il lui remit également ses bijoux qui étaient en or pures avec quelques pierres précieuses. Il y avait un collier d'or fin serti de petites pierres qui soutenait un pendentif en forme de lion avec la gueule ouverte, si réaliste qu'on aurait dit un véritable lion, avec à la place des yeux, des émeraudes et le bout de sa queue était en rubis. La petite fille avait également une bague avec ce qu'il supposait être les armoiries de la famille de la petite, qui était elle aussi accrochée au collier en or fin. En plus de cela, la petite fille avait aussi un bracelet constellé de pierres. Il y avait des saphirs, des rubis, des émeraudes, des opales et encore deux autres sortes de pierres dont l'homme ne connaissait pas le nom. Ce bracelet, même s'il avait voulu l'enlever, il n'aurait pas pu, car il ne semblait pas y avoir d'attache. Après avoir complètement rhabillé la petite fille, il la déposa tendrement la petite dans son couffin, celui qui avait été trouvé dans la maison, au milieu des peluches. Avant de se retourner vers le petit garçon, il put voir la fillette attraper une panthère noire en peluche et lui en mordiller un peu l'oreille. Il y avait une lettre accrochée à la peluche, mais l'infirmier ne s'en rendit pas tout de suite compte. Enfin, il prit le petit garçon pour commencer à l'ausculter lui aussi. Il le déshabilla doucement avant de le poser à son tour sur la table d'auscultation. Là, il put voir une gourmette en argent avec marqué dessus « Riggel Sirius Orion Leen-Black ». Le petit était en parfaite santé. Il se tourna vers les policiers.
« Les deux petits sont en parfaite santé, ils ont tout les deux une cicatrice en forme de croissant de lune sur le front pour la petite et en forme de soleil au niveau des reins pour ce petit bonhomme, » dit-il en rhabillant le petit garçon qu'il avait finit d'ausculter.
« As-tu trouvé des informations sur eux ? »
« Oui. Le petit garçon s'appelle Riggel Sirius Orion Leen-Black, d'après ce qui est marqué sur sa gourmette ce qui concorde avec les dire du voisin qui disait qu'il était le fils de Emma Leen, elle serait morte en couche, pour ce qui est de la petite fille, je n'ai pas trouvé grand-chose sur elle, si ce n'est qu'elle est la nièce de Mr Evans, l'homme chez qui elle était. Tout ce que je peux vous dire c'est qu'ils sont tous les deux d'une famille riche au vu de la qualité des bijoux qu'ils portent. »
L'infirmier déposa le petit garçon dans le deuxième couffin au milieu de peluche pour lui aussi. Il prit une petite couverture bleue et la déposa sur le corps du bambin. Il remarqua alors une broderie donnant le nom du petit garçon. Prit d'une soudaine pensée, il se tourna vers le deuxième couffin et regarda la petite couverture légèrement semblable à celle du petit garçon, si ce n'est la couleur de la couverture, ou il y avait également une broderie. Il l'observa de plus près et lu le nom de la petite.
« Je sais comment s'appelle la petite. C'est Cassiopée Morgana Pearl Malicia Lily Evans Potter. Un bien grand nom pour une si petite fille. »
Les deux policiers s'approchèrent de nouveau des deux enfants accompagné d'une jeune femme, qui se trouvait être une assistante sociale.
« Ces enfants ont-ils une famille proche à laquelle nous pouvons les confier, maintenant que leurs protecteurs sont morts ? »
« Je ne sais pas, les parents de la petite semblaient avoir le diable aux fesses lorsqu'ils sont venus confier leur fille à Mr Evans. »
« Si, dans la semaine qui vient, personne ne demande la garde des enfants, ils seront confiés à un orphelinat. »
« C'est triste pour eux. Mais je tiens à préciser que ce sont des enfants appartenant très certainement à la noblesse, à la haute société. »
« Je m'en doute bien Mr, mais cela ne peux pas vraiment être autrement. Il faut qu'ils soient pris en charge si personne ne vient les chercher. »
L'infirmier eut un sourire triste, car il savait parfaitement ce que c'était que de grandir dans un orphelinat et à quel point il était dur de s'en sortir après. Il espérait sincèrement que quelqu'un viendrait les chercher, mais ils n'eurent pas cette chance. En effet, ils se retrouvèrent dans un orphelinat et pas des plus accueillant d'ailleurs, ou ils passèrent quelques années, cinq au total. Très rapidement, il fut remarqué par les quelques adultes qu'il ne fallait pas que les deux enfants soient séparés et être mis loin l'un de l'autre. Ils étaient toujours fourrés ensemble. Le seul problème que les petits avaient c'était que les autres enfants de l'orphelinat ne les aimaient pas trop et les mettaient très souvent à l'écart d'eux, ils n'étaient pas vraiment tendre avec eux dans leurs paroles ou leurs actions. Tout comme les adultes d'ailleurs, car ils faisaient des choses bizarres et que cela avait le don d'effrayer les adultes.
Très vite les adultes de l'orphelinat se rendirent compte que les deux enfants étaient très intelligent et même plus, vu que Cassiopée était une surdouée, on pourrait même dire qu'elle était un génie et Riggel était juste en dessous de sa meilleure amie niveau qualité intellectuelle. Enfin, ce n'est pas avec ces qualités que quelqu'un pourrait entrer dans le cercle très, mais alors très fermé des deux enfants. Aucuns des deux enfants n'avaient été présentés à des familles. En effet, la directrice de l'établissement disait à tous les adultes que c'étaient des enfants du malheur et qu'ils ne créaient que des problèmes à leurs entourages.
Dans un même temps, mais dans un autre lieu, un autre petit garçon n'avait pas du tout la vie rose comme on peut l'attendre pour un enfant aimé. Seulement voilà, il se retrouvait dans la maison de son oncle qui le détestait et de sa tante qui s'occupait de lui comme s'il était son propre fils comme l'avait demandé sa sœur. Cette femme de grand courage qu'était la tante du petit garçon faisait énormément d'effort pour que son fils et son neveu ne soient pas blessés par son mari qui devenait de plus en plus violant envers eux, mais cela ne fonctionnait pas tellement. En fait, aucune des trois victimes de cet homme n'avaient une vie très heureuse. En ce moment là, le pauvre orphelin se trouvait dans le placard sous l'escalier, qui lui servait de chambre à cause de son oncle qui l'avait décrété ainsi et c'était parce que son oncle avait une dent contre lui pour ce soir. Il avait les cheveux noirs de jais et les yeux couleurs émeraude, un très bon mélange de ses deux parents. Lui aussi faisait des choses bizarres, mais il avait aussi vu que ces « bêtises » comme disait son oncle Vernon, passaient très bien avec sa tante, alors qu'avec son oncle… c'était une toute autre histoire. Dès que l'oncle Vernon en avait connaissance, c'est-à-dire aussi peu souvent que possible, le petit garçon le savait et se prenait généralement une bonne gifle et des fois un peu plus quand la tante Pétunia n'était pas dans le coin.
Dans un troisième lieu encore (et oui, encore un), un homme de grande taille, les cheveux mi-longs, retenus en catogan, brun avec quelques mèches plus claires, doré, les yeux couleur ambre-miel avec des cerne sous les yeux. Il se tenait sous le porche d'une maison, voir même un manoir, plutôt belle, douillette, avec un gros chien noir aux yeux bleus et un vieux monsieur qui, lui aussi, était grand, ses longs cheveux et sa longue barbe argenté, les yeux bleu tirant sur le turquoise et qui se nommait Albus Dumbledore. Ce dernier était passé voir son collègue, employé et ami Remus Lupin pour lui rapporter les dernières nouvelles de l'enquête qu'ils menaient dans le but avouer de retrouver la filleule de Remus.
« Pourquoi ne pas prendre le jeune Harry avec nous également ? »
Une jeune femme venait de sortir de la maison avec une gamelle d'eau pour le chien ainsi que des rafraichissements pour les deux hommes et une canette de soda pour elle-même. Elle avait de longs cheveux de couleur rose fuchsia, ses yeux étaient de couleur bleu lavande sur un visage doux. En somme, elle était très belle. Elle s'appelait Nymphadora Tonks et d'ici quelques semaines, elle s'appellerait Nymphadora Tonks Lupin.
« Dora, ma chérie, tu sais très bien que Lily voulait que Harry soit élevé par sa tante Petunia, la demi sœur de Lily et que j'ai peur, je ne veux pas qu'il arrive quelque chose, quoi que ce soit, à Harry ou à Cassiopée ! »
« Je le sais très bien Remus, mon chéri, mais je suis sûre que les deux petits vivraient bien mieux avec nous, ensemble, que chez des moldus qui ne les comprennent pas forcement, séparés. »
« D'accord, d'accord Nymphy chérie, tu as vraiment des arguments de taille, comme toujours. J'irai voir la petite Cassiopée le plus tôt possible. Albus, c'est d'accord pour le jeune Harry ? »
« Oui Remus, Nymphadora, c'est d'accord, mais à la seule condition qu'il devra arriver ici uniquement après Cassiopée. »
« Très bien Albus. »
À peine ses paroles pleines de sagesse furent-elles prononcées, que déjà le vieux monsieur recevait une grosse bête noire sur les genoux. En effet, le gros chien noir du couple, comme s'il avait parfaitement compris la conversation qui avait eu lieu entre les trois adultes, sembla se réveiller et il se mit sur ses pattes arrières, posant ses pattes avant sur les genoux du vieux directeur de Hogwarts pour lui faire une grosse, grosse, grosse léchouille bien baveuse sur la joue. Nymphadora, qui attendait la réponse, avait embrassé son futur mari puis elle explosa de rire avant de partir, en voyant leur chien faire. Remus, lui aussi était mort de rire. Enfin il se reprit et attrapa le chien par la peau du cou pour l'emmener dans le salon ou se trouvait, pour l'instant, son panier.
« Padfoot, sale sac à puce, fait un peu plus attention ! Tu vas vraiment finir par te faire remarquer par Albus ! »
« Ouaf ! »
« Je sais que tu es heureux, mais je ne plaisante pas Padfoot ! Tiens-toi à carreau, au moins jusqu'à ce que j'ai réussi à confondre ce sale traître de Wormtail ! »
« C'est donc bien ce que je pensais. Il me semblait bien que, vu que tu défendais toujours Sirius, je pensais juste sur le fait qu'il était innocent, le fait que tu lui faisais toujours confiance et que, par conséquence, pour toi, il ne pouvait pas être le traître. Alors j'ai compris et je fais confiance à ton jugement Remus ! »
« Albus… »
« Je voulais aussi te dire que je suis allé, avant de venir ici pour te parler, voir l'orphelinat ou se trouve actuellement ta filleule. Il vaut vraiment mieux y aller tout de suite… »
« Très bien, Albus, on est parti alors. Padfoot, tu viens avec nous. Nymphadora doit maintenant être partie travailler à l'heure qu'il est et il est hors de question que tu reste ici tout seul ! Tu fais déjà suffisamment de bêtises quand on est là et on ne te laissera pas en faire alors que nous ne sommes pas dans le coin. »
« Ouaf ! »
« Bien, je laisse un petit message à Nymphadora pour la prévenir si elle rentre plus tôt que moi et on y va… voilà, c'est fait, on peut y aller. »
C'est ainsi que Remus attrapa la laisse et le collier de Padfoot ainsi que la peau du cou du chien pour transplaner. Ils arrivèrent tous les deux dans une petite ruelle sombre pas très loin de l'orphelinat. Dumbledore arriva tout de suite après, alors que Remus était en train de mettre le collier à son chien de meilleur ami. Le vieux directeur secoua la tête avec un grand sourire en voyant la scène. Enfin, il se dirigea vers la sortie de la ruelle en cul de sac. Ils continuèrent leur chemin sans se douter, sans se rendre compte que deux personnes avaient entendu leur arriver sans même les voir.
En effet, les deux enfants qui se trouvaient dans une autre ruelle encore plus sombre et mal famé que la ruelle précédente et que se trouvait juste à côté de cette dernière. Ils les avaient entendu, mais ne savaient pas ce qu'il s'était passé à côté.
Les deux hommes passèrent devant la ruelle ou les deux enfants jouaient inconscient de ce qui allait leur arriver bientôt. Les deux adultes ne se rendirent compte de rien concernant la présence des deux enfants, mais le chien, lui, s'arrêta un instant devant la ruelle avant de reprendre sa marche, en voyant qu'aucun des deux hommes n'avaient pas fait attention à son arrêt. Ils arrivèrent bientôt et très rapidement devant le bâtiment ou était abrité l'orphelinat. Remus prit alors une grande inspiration et il toqua lui-même à la porte. Une jeune femme à la mine revêche et au regard froid leur ouvrit la porte.
« Vous désirez ? » demanda la femme d'une voix glaciale.
* Tiens, encore une personne glaciale, elle pourrait faire concurrence à mon très cher collègue, Severus est aussi froid qu'un glaçon quand on ne le connait pas vraiment.* « Nous souhaitons voir la directrice. »
« Vous avez rendez-vous ? »
« Oui » répondit alors Albus.
« Vous êtes Mr Dumbledore ? »
« Effectivement. »
« Et vous, Monsieur, vous êtes ? »
« Je suis Remus Lupin. »
« Vous n'avez pas rendez-vous ! »
« Ah, mince, j'ai oublié de prévenir la directrice que je ne serais pas le seul à venir, c'est un double rendez-vous. »
« Très bien. Et le chien, il est prévu dans le rendez-vous, lui aussi ? »
« Cela vous poserait-il un problème que mon chien soit ici avec moi ? »
« Oui ! Il y a des enfants ici ! Et ce molosse peut très bien leur faire du mal ! »
« Alors là, je vous arrête tout de suite, je vous le dit, il y a très peu de chance pour qu'il leur fasse du mal. Il est, certes, un peu foufou sur les bords et impressionnant, mais jamais, au grand jamais il ne ferait du mal à un enfant. Il n'a jamais été dangereux pour eux et il ne le sera jamais. Mais si cela peut vous soulager, il restera avec moi. »
« Mais… mais… »
« Meredith ! Mon rendez-vous est-il arrivé ? »
« Oui Mrs Coles, il est arrivé. »
« Très bien, fait-le entrer dans le salon. »
« Oui Mrs Coles. Veuillez me suivre. »
La jeune femme, Meredith, à la voix si froide et à la mine si revêche les conduisit à l'intérieur de l'orphelinat jusqu'à la porte qui donnait sur le salon. A l'intérieur, se trouvait déjà deux personnes. Ceux-ci relevèrent la tête, mais ne dirent rien du tout, enfin, sauf lorsqu'ils virent le gros molosse noir qui accompagnait les deux hommes. Ils eurent tous les deux un grognement et ils se levèrent d'un même mouvement pour sortir de la pièce. Au même moment, Mrs Coles entra dans la pièce par une autre porte qui, elle, donnait sur le bureau de la directrice sans doute. Celle-ci fit la grimace en voyant le chien, mais elle ne dit rien.
« Bien, bonjour Mr Dumbledore, je me retrouve face à vous comme ma belle mère avant moi. Elle m'a tout raconté d'ailleurs lorsqu'elle a su que vous vouliez un rendez-vous. Que voulez-vous ? »
« Je vous ai demandé un rendez-vous pour pouvoir parler avec vous de deux de vos petits locataires qui vivent ici depuis quelques années, environs 4 ans et demi. »
« Vous voulez encore emmener non pas un, mais deux des enfants dont j'ai la charge ? Pourtant, aucun des enfants de onze ans n'est pas normal ici. De plus, il n'y a personne de onze ans aujourd'hui qui n'est arrivé qu'il y a 4 ans de cela. »
« Effectivement, aucun des enfants de onze ans n'a ce que je recherche dans mes élèves. Seulement, la petite fille et le petit garçon que je viens chercher ici n'ont pas encore onze ans, Mrs Coles. Et même s'ils ont ce que je recherche par-dessus tout dans les élèves que j'accueille, ce sont des enfants de cinq, bientôt six, ans et c'est pour des raisons bien différentes que pour Tom. Je ne vous cache pas qu'ils iront dans mon établissement d'ici quelques années. »
« Très bien. Et de qui s'agit-il ? »
« Du jeune Riggel Black et de la petite Cassiopée Evans Potter. »
« Ah ! Vous voulez parler des jumeaux Evans, c'est ainsi que tout le monde les nomme vu qu'ils sont toujours fourrés ensembles. On les surnomme aussi les surdoués et les petits chieurs de service. Quoi que je vous dise, vous les emmènerez avec vous ? »
« Effectivement, Mrs Coles, ces deux petits n'étaient pas censés venir ici. En fait, que ce soit pour le petit ou encore pour la petite, ils ont encore de la famille vivante. »
« Comment cela ? Cette petite n'a plus aucune famille et le garçon est de famille totalement inconnu ! »
« C'est là que vous faites erreur Mrs Coles. »
« Ah oui ! Et qui ose me dire à moi que les policiers et les services sociaux qui m'ont confié les enfants se sont trompés ? »
« Oups, j'ai oublié de me présenté. Je suis le professeur Remus Lupin, professeur de self défense dans l'école spécialisé du professeur Dumbledore. Comme vous le savez, elle est spécialisée pour les enfants très intelligents. Ensuite, je connais très bien les parents des deux enfants ainsi que leur famille. Et encore mieux le défunt père de Cassiopée et le père de Riggel. Les parents de Cassiopée m'ont choisi environs trois mois avant sa naissance afin que je m'occupe d'elle, s'il leur arrivait malheur, puis ils l'ont mise en sécurité à un endroit précis ou je devais aller la chercher dans le cas ou ils mourraient seulement, je ne suis pas arrivé à temps. Pour les parents de Riggel, je connaissais très bien les parents, surtout son père qui, comme vous l'avez surement compris, est toujours vivant. Il m'a demandé de le récupérer pour le mettre, lui aussi, en sécurité loin de sa famille paternelle. »
« Vous comptez emmener les enfants ? »
« Pour Cassiopée, c'est sur et certain, mais je n'ai pas tous les droits pour Riggel de faire cela, dans le sens ou cela devrait être à son père de venir le chercher. De plus, la famille adoptive de son père est toujours vivante donc ils devraient venir sous peu. Ensuite, j'ai tous les droits sur Cassiopée car elle est ma filleule et nièce. D'ailleurs, je l'emmène avec moi ce soir ! »
« Je ne peux pas vous laisser… »
Elle fut interrompue à ce moment là par un bruit sourd venant vraisemblablement de l'étage. Les deux professeurs levèrent un sourcil interrogatif vers là directrice qui s'empressa de répondre ceci.
« Ce n'est rien, ce doit être une petite bagarre de rien du tout entre les pensionnaires, cela arrive assez souvent. »
