Note de l'auteur : Bon. Voilà, euh, comment dire... Voilà une fic sur Stargate Atlantis, plus précisément la suite d'un OS, qui est « Le code de la route pégasien ». Là, ça touchera les leçons de conduite à bord... d'un Jumper! Ahem... Ça va m'aider à me défouler. En ce moment je suis en plein dedans, et ça craiiiiint aaaarg -_-.
Là, y aura plusieurs OS, je ne sais pas combien. On verra bien ;)
Aucun personnage de la MGM et de la série ne m'appartient, de même que les lieux.
Puddle-J, la meilleure Auto-Jumper de toute la galaxie!
1: Le cas Faral, with Sheppard
À la fois excité et angoissé, Faral se tortillait les mains dans la salle des Jumpers. Pour un peu, il sautillerait sur place pour passer le temps. Bientôt, il irait déchirer les étoiles et les cieux à bord du plus grand jumper qu'il soit ! Il serait un as de la conduite, aussi habile qu'un pilote de chasse de l'armée de l'air. Et puis, aux jeux vidéos, il se distinguait toujours par une virtuosité hors pair !
Un immense sourire vint effleurer les lèvres du lieutenant, plongé dans ses rêves de gloire et de course. Il n'entendit pas des pas se rapprocher de lui, et c'est à peine s'il sentit une main se poser sur son épaule tressautante. Il bondit lorsqu'une voix s'adressa à lui :
- Hum... Lieutenant Faral ?
- Euh... Oui, oui c'est moi.
- Eh bien, on peut dire que vous êtes enthousiaste !
- Oui, vous ne pouvez pas savoir, colonel Sheppard !
Ils se serrèrent la main. L'homme aux cheveux dépareillés pouvait s'apercevoir de la jovialité de ce grand blond au corps sec, en face de lui. Il se retourna et lui fit signe de le suivre.
- Nous allons commencer notre première leçon, qui durera deux bonnes heures. La première sera consacrée au fonctionnement du vaisseau et à la technique, et pendant la seconde heure, nous ferons une petite balade.
- Je sens que l'on va bien s'amuser ! répliqua le lieutenant.
Il ne croyait pas si bien dire.
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- Bon, très bien. Avez-vous toutes les connaissances requises à propos du gène lantien ?
- Oui.
- Et vous savez l'utiliser ?
- Avec toute la technologie de la Cité, obligé ! On ne peut rien faire sans ce gène.
- Exact. Mettez-moi en route le Jumper.
- Q... Quoi ?
Le lieutenant sembla mal à l'aise, d'un seul coup. Sheppard lui jeta un regard en coin et répéta sa requête :
- Mettez en route le Jumper. Cela ne devrait pas être trop difficile, il vous faut simplement le gène.
L'homme avala sa salive, puis se décida à faire quelque chose. Il réfléchit quelques instants, en se disant que pour ouvrir les portes de la Cité par exemple, il avait juste à passer sa main devant le capteur. Il finit par la poser sur le tableau de commande. Il bondit lorsque les systèmes se mirent en route, tandis que le colonel faisait la moue.
Un nerveux... Eh bien, je ne suis pas sorti de l'auberge.
- Bien. Maintenant, essayez de faire décoller le Jumper de quelques centimètres.
L'homme blond appliqua la même méthode que précédemment. Seulement, le Puddle Jumper resta sagement collé au sol et ne vibra même pas d'un iota. John Sheppard esquissa un sourire et le laissa se débrouiller seul un moment. À vrai dire, cette situation l'amusait, enfin pour l'instant... Cela ne serait peut-être pas le cas lors de leçons ultérieures.
Le lieutenant ne comprenait pas. Il avait le panneau de commande devant lui et il avait posé la main dessus, tout en ordonnant mentalement au vaisseau de décoller. Qu'est-ce qui clochait ? La voix de son supérieur finit par le tirer de son embarras :
- Il faudrait peut-être que vous déplaciez votre main, de manière à donner une direction au vaisseau...
- Oh, mais oui ! Suis-je bête !
Il s'exécuta alors, en laissant ses doigts dériver vers le bas. Sous le regard un peu effrayé de Sheppard.
Un bruit de raclement se fit entendre. Le lieutenant releva la tête. Sheppard se contenta de dire :
- Nous ne pourrons pas descendre plus bas désormais... Encore heureux que vous ne l'ayez pas fait brusquement, vous auriez endommagé le moteur inertiel.
En effet, au lieu de faire monter le Jumper à la verticale, il lui avait fait racler le sol. Le jeune homme rit un peu. Finalement, ça ne serait peut-être pas aussi simple que dans ses rêves !
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Quelques leçons plus tard...
- Pouvez-vous me dire où se situent les drones ?
- Sous le Jumper, non ?
- Euh... Pas tout à fait.
- Ils ne peuvent pas se placer ailleurs !
Sheppard soupira doucement, puis lui dressa une explication brève :
- Les nacelles d'un Puddle Jumper ne servent pas qu'à lui permettre de se déplacer et à se propulser à une certaine vitesse. Ils abritent aussi des drones, de chaque côté.
- Et pourquoi sont-ils là ?
- Eh bien, je suppose que c'est pour une question technique et stratégique. Malheureusement, je ne le sais pas, je ne suis pas le Lantien concepteur du vaisseau.
- Dé-désolé, balbutia le lieutenant.
- Il n'y a pas de mal. Bon, sortez-moi ce Jumper du hangar. Nous allons faire un tour dans l'espace.
- Euh...
Sheppard fronça les sourcils. Il vit des perles de sueur couler sur les tempes de son subalterne.
- Voyons, nous n'allons pas nous cantonner à l'atmosphère de cette planète. Un Jumper sert avant tout pour aller dans l'espace.
- Oui, bien sûr...
En soupirant, il mit en route le vaisseau, en faisant attention aux mouvements de sa main. Il avait tendance à se tromper souvent de direction. Il réussit à merveille à se diriger vers le haut... jusqu'à ce qu'un « boum » fasse vibrer la coque. Le lieutenant se figea.
Que se passait-il ? Une attaque ? Un problème ?
- Sheppard...
Celui-ci ne dit rien. Ce qui inquiéta encore plus le pauvre homme, qui se mettait à paniquer. Il s'écria :
- Euh... Il y a un problème ?
Le colonel baissa la tête, expira un bruyant soupir, tout en se passant la main sur le front. Il finit par lui répondre :
- Oui... On ne pourra pas partir d'ici.
- Mais pourquoi ?
- Tout simplement... parce que vous n'avez pas demandé à ouvrir le passage du hangar. Nous n'avons fait que le heurter. Et encore heureux, nous étions à une vitesse très basse.
Le rouge monta aux joues du blond.
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Quelques leçons plus tard...
Sheppard laissa ses muscles se crisper de leur propre chef, avant que sa voix n'éclate :
- Bon sang, esquivez, esquivez !
- Oui, oui ! Je fais ce que je peux !
À ce moment-là, le Jumper se mit à zigzaguer bizarrement dans le noir intersidéral, tandis qu'un petit morceau de roche se précipitait vers eux. Sheppard s'exclama d'une voix tendue :
- Euh... Vous êtes en état d'ivresse, lieutenant Faral?
- N- non, je n'ai rien pris d'illicite non plus !
- Alors arrêtez de voler comme un drogué ou un ivrogne, maîtrisez votre véhicule !
Il s'en fallut d'un cheveu pour que la petite météorite vienne rayer un des flancs du vaisseau. Les deux hommes soupirèrent de concert, et l'un d'eux voyait ses rêves devenir de plus en plus ridicules face à la situation présente.
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Quelques leçons plus tard...
- Lieutenant Faral...
- Oui ? lui répondit l'autre, avec un sourire forcé.
- Est-ce que vous êtes sûr de vous ?
- Eh bien... Oui.
John Sheppard se força à rester calme, même si des tics nerveux déformaient ses traits. Il en aurait presque fait un ulcère !
- Dites-moi... que faisons-nous?
Tout en laissant ses mains et son cerveau guider le vaisseau, Faral marmonna :
- Nous fuyons une armada de darts.
- Très bien. Et où allons-nous ?
- Vers la Porte des Étoiles la plus proche, bien sûr !
- ...
- Quoi ?
L'anneau salvateur se trouvait à quelques kilomètres d'eux. Sheppard se força à ne rien faire. Son élève devait apprendre à évaluer le danger et à bien prendre en compte tous les paramètres. Il poussa quand même le vice de demander :
- Vous n'avez rien oublié, vous êtes sûr ?
- Non, non !
Plus que quelques mètres. À ce moment-là, le lieutenant poussa à fond le Puddle Jumper. La propulsion fut au maximum de ses capacités. Il fit se rétracter les nacelles. Le Jumper passa à travers la Porte... qui n'avait pas été activée.
Complètement dépité, le pauvre homme se rendit compte de son oubli et fixa le DHD entre eux deux. Derrière eux, les darts les suivaient toujours... et commençaient à leur tirer dessus.
Sheppard se racla la gorge et lui dit :
- Bon... Et maintenant ?
Paniqué, l'homme dut laisser son moniteur manœuvrer et les ramener saints et saufs sur Atlantis, après maintes pirouettes et ruses.
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Cet homme obtint tout de même son permis de Puddle Jumper après de nombreuses autres maladresses. Comme quoi, rien n'est impossible. Il suffit d'avoir de la volonté, et un bon mono à ses côtés !
Sheppard attrapa quelques cheveux blancs après cette expérience, mais cela ne gâcha en rien son charme et ses sourires ravageurs.