Il y a certaines attitudes que je ne pouvais tout simplement pas supporter. En ce moment, je détestais l'attitude de l'un de mes collègue. Je parlais plus précisément de Chunji, un vrai coureur de jupon. Il tirait partit de l'innocent et de l'amour aveugle des femmes pour pouvoir coucher avec elles.

Sans même savoir ce qu'est l'amour, il promettait aux différentes femmes qu'il garderait contact avec elle, alors qu'il ne le fera jamais, ce n'est qu'un menteur hypocrite.

Il sortait dans les bars au moins trois fois par semaines, pendant les jours de congés, cela pouvait augmenter. Je ne comprenais pas comment il pouvait être aussi dégoûtant.

D'ailleurs, aujourd'hui, c'était un jour de congé. Cela allait encore être une journée où mes sentiments allaient en prendre un coup, quand je le verrais revenir avec un de ces filles qu'il venait de rencontrer.

Pour l'instant, le dortoir était vide, j'étais seul. Les autres membres avaient profiter du beau temps pour aller dans une fête foraine. Et il, il était encore partit s'amuser en boîte.
Ils m'avaient proposé de venir avec eux pour pouvoir manger de la barbe à papa, mais le cœur n'y était pas.

Mon moment de solitude fut interrompu par un coup dans la porte de ma chambre, pourtant j'étais persuader qu'ils étaient tous partit. La porte s'ouvrit et je le vis pénétrer dans mon refuge.

- Tu n'es pas avec une femme ? lui ai-je demandé ironiquement.
- Non, je n'avais rendez-vous avec personne aujourd'hui, puis, je dois me reposer de temps en temps, me répondit-il en s'asseyant à mes côtés.

Un grand silence s'installa entre nous. Le sentir à mes côté me rendais mal à l'aise. Je commençais à me lever mais il emprisonna l'un de mes poignets dans sa main.

- Où vas-tu ?
- Dans le salon..., ai-je répondu en fuyant son regard, sans essayer de me libérer.
- Ne me quitte pas.

Il s'approcha de moi, un sourire irrésistible sur son visage. Pour une raison que j'ignorais, j'étais incapable de faire le moindre mouvement. Même si il était en train de m'embrasser, mon esprit n'arrivait pas à suivre mais mon corps lui répondais comme s'il n'avait attendu que cela.

- Restons ici et jouons un peu. Tu veux bien ?

Il prit mon silence pour un accord et il recommença à m'embrasser. Ses mains déboutonnèrent lentement ma chemise et commencèrent à parcourir mon corps. Je savais que ce n'était pas bien mais je n'arrivais pas l'en empêcher. Mon corps ne voulait pas bouger. Mon cœur souffrait tandis qu'il continuait à me toucher.

Je ne me souvenais plus combien de fois j'avais rêver qu'une telle chose arrive mais même en sachant qu'il ne le faisait que pour s'amuser, je ne pouvais pas y résister. Je ne pouvais pas résister au contact de ses doigts sur ma peau, je n'oublierais jamais ce moment.

J'aimais sentir sa respiration près de mon cou. Je sentais ses bras autour de ma personne, mes mains étaient crispées sur son torse.

Nos gémissements résonnaient contre les murs de ma chambre. Ses ongles me griffaient le dos alors qu'un sourire de plaisir ornait son magnifique visage. Ses gestes étaient uniquement pour moi et pas pour l'une de ces femmes.

Je n'étais pas le premier à être passer dans ses bras. J'ignorais le nombre de ces conquêtes et je ne voulais pas le savoir. Je voulais simplement profiter de ce moment qui n'allait très certainement plus jamais se reproduire.

Je voulais encore le sentir contre moi. Depuis la création du groupe, il était devenu ma raison de vivre mais il ne le saura jamais.

Une larme coula le long de ma joue tandis que je repensais au moment que nous avions passer à nous amuser avec les autres membres. J'avais peur qu'après cela, notre relation change. Même si je savais que lui ne m'aimait pas, je n'avais pas envie de le perdre.

Je savais qu'il jouait avec moi mais je voulais être avec lui même si ce n'était que pour une nuit. Je jetais un rapide coup d'œil à ma chambre, apercevant nos vêtements qui jonché le sol.

Chunji continuait à me mordre le cou, sans doute pour essayer de laisser une preuve de cette nuit. Quelques minutes après, mon corps reprit ses mouvements. Mais au lieu de m'enfuir loin de son corps que j'aimais tant, j'avais juste répondu à ses attentes.

Ses mains continuèrent d'explorer mon corps.

- Je t'aime, a-t-il murmurer dans mon cou.

Je savais que c'était un mensonge, une partie de son jeu, qui devenait réalité pour un petit moment. Lorsque ce moment allait être fini, tout allait redevenir comme avant.

Je continuerais de souffrir de cet amour à sens unique et lui continuera de s'amuser avec différentes conquêtes.

Entre nos gémissements, je me fis l'a promesse d'essayer d'oublier cet amour qui devenait de plus en plus difficile à supporter.

Je quémandais un baiser pour essayer de me rappeler de cette sensation une dernière fois. C'était sans doute grâce à son expérience qu'il connaissait aussi bien les endroits qui faisaient plaisir. Je savais que tout ceci allait bientôt s'arrêter mais pour une dernière fois, je voulais profiter et oublier.

Ce fut ainsi que au milieu de la passion qui nous entourait, je sentis quelque chose pénétrer en moi. Il l'avait fait soigneusement et avec douceur mais malgré cela, la douleur était vraiment forte. Il commença à me caresser et à m'embrasser pour essayer que cela disparaisse.

Peu à peu, la douleur se transforma en un sentiment étrange et agréable en même temps. Les mouvements devenaient de plus en plus rapide, l'intensité du moment augmenta comme le volume de nos gémissements.

Je sentais que l'orgasme était proche. J'avais des difficultés à retenir mes cris. Je sentais que Chunji essayé de se retenir quand il recommença à mordre la peau de mon cou.

Je fus le premier à me libérer entre nos deux corps et quelques minutes après ce fut lui qui se libéra en moi. Il me caressa, m'embrassant une dernière fois avant de s'allonger à mes côtés.

Je me blottissais contre lui. Les battements de son cœur était rapide et sa respiration était profonde. Il me serrait étroitement contre lui.

- J'aimerais jouer plus souvent avec toi.
- Bi-Bien sûr, ce serait amusant, ai-je répondu d'une petite voix.

Et comme un vulgaire pantin, je m'étais laissé emporter dans son jeu. Un jeu horriblement plaisant dans lequel je ne devais en aucun cas montrer mes vraies sentiments.

À cause de mon amour pour Chunji, j'avais accepté de mettre mon amour de côté rien que pour être avec lui.
LJoe, dix-huit ans et j'étais déjà souffrant d'un amour à sens unique. Mais même si je souffrais, je pouvais désormais être à ces côtés.