Titre : Je pars
Auteur : lunny
Disclamer : Les personnages appartiennent à Clamp… et le Père Noël ne m'a pas apporté de Doméki sous le sapin…
Genre : romance marshmallow yaoi… et tout ça mitonné dans une sauce d'amour
Avertissement :Si vous trouvez que Watanuki ou Doméki conviendraient mieux à une fille et donc que vous êtes résolument contre une association de ces deux personnages, vous êtes libres de ne pas lire.
Résumé : Recueil de one-shot courts DxW : « Je pars » lâcha le médium brusquement. Et d'une certaine façon, Doméki n'en paraissait même plus étonné.
Note : Hello ! Cette udpade n'était pas prévu mais à cause d'un « Tu ne sais pas faire de disputes » vous y avez droit. Bon finalement je ne sais pas les faire, mais je peux m'améliorer Je poste ceci dans une sorte de recueil pour ne pas encombre le site avec des fics qui ne dépassent pas deux pages… Oui car ce sera un recueil et ceci est le premier one shot inaugural …
Bonne lecture
- Je pars.
Cette annonce fut suivit d'un silence pesant. Doméki se contenta de lever un sourcil septique retenant un bâillement tandis que le médium ouvrait l'armoire et en sortait une malle.
- J'en ai assez c'est toujours la même chose ! J'ai beau tout faire mais on n'avance pas Doméki ! Tu n'avances pas !
Aujourd'hui je me suis levé,
Comme tous les matins,
Mais rien n'avait changé
Absolument rien.
Et cette phrase semblait être le bilan tiré par Watanuki après une année à agréable à vivre à deux. Et quelque part, il commençait à cracher sur le bonheur qu'ils avaient vécu, il commençait à rayer toutes les choses qui l'incommodaient, en commençant par lui. L'archer passa une main fatiguée dans ses cheveux, il venait juste de s'éveiller et il pensait que le médium avait attendu son réveil pour annoncer cette décision étonnante. Le médium enfournait ses vêtements dans la malle, les jetant avec violence, les chemises soigneusement repassées se froissaient, des pantalons pliés valdinguaient jusqu'à la malle. Et la valise se remplissait doucement. Trop doucement peut-être.
- Tu es si insupportable et détestable ! Tu t'en rends compte au moins ? Chaque jour se ressemble, c'est toujours les mêmes mots, les mêmes moqueries… C'est toujours toi, mais moi je ne veux plus de toi !
Ce matin, je ne t'ai plus aimé,
Je ne sais pas pourquoi,
Je crois que celui qui a changé,
C'est moi.
Et Doméki avait tellement envie de se laisser s'écrouler dans les draps et retrouver le sommeil. Mais il ne le fit pas et observa anxieux le médium vider sa partie de l'armoire comme une furie. Seulement, est-ce que Watanuki se rendait compte qu'il venait d'employer la chemise de l'archer et non la sienne ? Et le médium s'était figé à cette constatation, il hésita puis lança la chemise dans sa valise. Pour ne pas perdre la face… Pour garder un souvenir aussi… Il ferma violemment sa valise prenant soin de bien la faire claquer. Et sa partie de l'armoire était encore à moitié pleine mais il se sentait pressé. Parce qu'il le savait n'est-ce pas ? Plus il restait ainsi à crier, plus il avait envie de rester. Et il ne devait pas rester. Parce qu'il n'était pas heureux…n'est-ce pas ? Et puis il n'avait qu'à les garder ces vêtements, il pourrait les jeter comme lui jetait leur amour. Même si au fond il voulait qu'il les garde ses vêtements comme lui garderait le sien.
- Tu penses toujours que je t'appartiens ! Que je ne suis qu'à toi ! Mais tu ne trompes. Je ne suis à personne et surtout pas à un idiot comme toi.
Je jette ton amour,
Il ne vaut plus rien,
Je m'en vais, je cours,
Avant que tu ne jettes le mien.
Doméki écoutait vaguement d'une oreille distraite, ses efforts se résumaient à chercher un pantalon à enfiler car la pièce était glaciale une fois la couette jetée au loin. Il n'y avait pas que la pièce d'ailleurs, l'ambiance n'était pas mal non plus. Il en trouva un qu'il identifia comme celui qu'il avait envoyé valser la veille, mais cela ne l'empêcha pas de l'enfiler. Et Watanuki souleva sa valise et la traîna à l'extérieur de la chambre. D'une façon nonchalante, Doméki le suivait écoutant blasé le discours du médium :
- De toutes façons tu ne comprends jamais rien. Tu penses toujours que tu sais tout et tu crois savoir tout ce qui me fait plaisir mais c'est faux. Je n'aime pas habiter avec toi ! Je n'aime pas comment tu m'enlaces, comment tu m'embrasses, comment tu…
Il avait atteint la porte d'entré et se retourna. Mais sa voix s'était brusquement tut. Il observa médusé Doméki se servir tranquillement un café à travers leur cuisine américaine. Le médium se mordit les lèvres. Il lutta contre sa brusque envie de pleurer qu'il ne s'expliquait pas. Sa colère sembla s'éteindre quelque peu. Il resta un moment figé avant de répondre la voix comme un murmure :
- De toutes façons, tu ne m'aimes pas ! Si tu m'aimais, tu me le dirais non ? Mais tu ne dis jamais rien.
J'aimerai te dire d'autres mots,
Mais je n'ai que ceux-là,
Et qu'ils ne soient pas faux,
Ne fais pleurer que moi.
Et il lâche sa valise, enfilant son manteau et recommence à crier, déchiré quelque part entre sa colère et sa tristesse, entre son amour et sa haine, entre partir et rester. Et sa voix tremblait un peu tandis qu'il criait, parce que quelque part les mots étaient vrais cette fois et qu'ils faisaient mal :
- Tu dis toujours que je suis la seule chose que tu as ! Mais c'est faux parce que sinon tu m'empêcherais de partir, tu m'attraperais le bras, tu me dirais de ne pas partir, tu m dirais que tu m'aimes, tu t'excuserais… tu…
Et les larmes glissèrent sur ses joues. Et quelque part il aurait voulu qu'il lui agrippe le bras et qu'à son tour il se mette à crier. Qui lui dise enfin toutes ces choses que finalement il voulait entendre. Mais il ne le faisait pas. Il ne l'aimait pas, hein ? Qu'avait-il cru ? Que en faisant ce simulacre de rupture l'autre accourait à ses bras et le cajolerait comme il voulait l'être. Le seul résultat était qu'il savait à présent les sentiments négligents de l'archer à son égard et que d'une certaine façon, il n'était arrivé qu'à se blesser lui-même.
Regardes-moi partir,
Disparaître de ta vie,
Regardes-moi mourir,
A corps et à cris.
Doméki soupira, il délaissa sa tasse de café fumante et s'approcha du médium qui cachait ses larmes à travers ses mains. Il sanglotait et son corps tremblait. Il l'enlaça délicatement et embrassa son front. Il entendit le médium protester piteusement. Ses mains essayaient de le repousser et il se débattait sans conviction. Doméki l'agrippa fermement et commença à déposer de tendres baisers sur le visage du médium. Effaçant les larmes et les pleurs, faisant disparaître la tristesse. Il vint chercher ses lèvres et tendrement lui murmura à l'oreille :
- Restes.
Et après un moment le médium lui rend son étreinte. Le manteau glissa à terre, la valise se renversa mêlant au sol des vêtements froissés. Bientôt rejoint par leurs corps enlacés…
Je veux que tu m'attrape,
Que tu m'arrache mes ailes,
Que tu me gardes,
Et que tu m'aimes.
Je m'en vais.
Je reste.
Je te hais.
Je t'aime..
Fin !
L'auteur (soupirant) :
- Quelque part, je déteste de plus en plus d'écrire des trucs aussi édulcorés mais… Il semble qu'à cette période de l'année, froide et solitaire, il n'y a que ça qui me vient à l'esprit…
Watanuki (fermant une valise) :
- Est-ce que une fois dans ta vie, tu pourrais te montrer réaliste et ainsi arrêter d'écrire ce genre de choses à notre sujet.
L'auteur (réfléchissant) :
- Non sérieusement, je ne pense pas, mais où tu vas où avec cette valise ?
Doméki (apportant divers mangas et des vêtements) :
- Ce sont tes valises.
L'auteur (figé ) :
- Comment ça mes valises ?
Watanuki (essayant de faire rentrer tout ce bordel dans la petite mallette) :
- On a décidé de te payer des vacances. Plus tu seras loin, moins tu écriras des horreurs sur nous.
L'auteur (empoignant Doméki et lui lançant un regard de bête traqué) :
- Tu… tu coopère avec lui ? mais je croyais que… que… Tu l'aimais !
Doméki (parlant à voix basse) :
- Plus tu t'éloigne, plus j'ai le champ libre.
L'auteur (poussé par Watanuki des billets à la main) :
- Bon salut, passe de bonnes vacances, ne penses pas à tes fics et surtout pas à nous…
L'auteur (éjecté malgré lui) :
- Mais je veux pas partir !
Watanuki (soulagé) :
- Enfin parti ! Libres ! Nous sommes libres !
Doméki (profitant de l'euphorie pour serrer « innocemment » le brun dans ses bras) :
- Ouais enfin !… Laissez des reviews comme même…
