Disclaimer : Tokio Hotel ne m'appartient pas (dommage parce que hmm miam miam ! XD) mais Saryne oui !!
NDLA : Premier chapitre très court, je voulais juste faire une introduction à l'histoire, les autres seront plus long. Petites traduction : Grosses Geschäft : c'est la grosse comission !! (pas de ma faute si Tom en parle dans toutes ses interviews lol) et Vollidioten se traduitait approximativement par : bande de cons. Voilàààà !! Bonne lecture !! Et n'oubliez pas : Reviewsss :)
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Saryne. Un visage fin au teint pâle, magnifié par une chevelure rouge flamboyante. Ses yeux d'un vert émeraude ressortaient étrangement de par l'épais trait de crayon noir qui les entourait. Gothique. Ses lèvres pleines réhaussées d'un rouge à lèvre vermeil complétaient l'aspect inquiétant qu'elle dégagait de par son accoutrement vestimentaire. Saryne. De longues jambes fines chaussées de bottes noires à crampons et recouvertes d'une fine et courte jupe en tule noir à volants. Son buste ceint d'un corset noir mettait en valeur ses faibles mensurations. Névrotique...
La jeune fille marchait hativement le long de la Gartenstrasse. La nuit tombée depuis longtemps, l'avenue était déserte et ses pas résonnaient dans la ville endormie. Elle obliqua dans la Rathausstrasse beaucoup plus éclairée. La lumière blafarde des réverbères éclairait sa silhouette fantomatique. La douce chaleur de ce mois de juillet laissait entrevoir la peau cadavérique de ses bras dénudés. Son pas s'accéléra encore et ses yeux scrutaient avec empressement l'obscurité des bâtiments qui l'entouraient. Elle s'arrêta soudainement. Une faible lueur émanait du hall d'un grand batiment public. Elle en poussa la porte d'entrée qui s'ouvrit dans un chuintement. Saryne avança vers les lueurs émises pas les indications des sorties de secours, déclenchant les détecteurs de mouvement du grand hall. Les néons s'allumèrent, baignant l'entrée d'une douce lumière.
„Bordel, ils savent pas ce que c'est des toilettes en Allemagne !!" grogna la jeune française.
Elle prit un couloir au hasard et s'enfonça dans les profondeurs du bâtiment. Plus elle progressait et plus elle désespérait de trouver ce qu'elle cherchait. Les couloirs se succédaient sans qu'ell ne vit l'enseigne si attendue.
Enfin, elle apperçut une porte portant l'inscription : „WC pour Homme" . Elle était arrivée dans un couloir beaucoup plus large et la musique qu'elle avait perçu au début de ses périgrinations comme une musique d'ambiance, lui parvenait maintenant plus distinctement. Des hurlements accompagnaient les riffs de guitare.
„Oh bordel ! J'ai attéris dans les coulisses d'un concert ! Y'a que moi pour faire ça tiens ..." jura la jeune fille.
Elle se faufila alors dans les toilettes pensant être seule. Mais un homme était déjà là. Lorsqu'elle le vit la jeune adolescente s'arrêta net. L'homme avait les deux mains plaquées contre le mur carrelé et s'y frappait la tête de toutes ses forces. Un filet de sang serpentait le long de sa tempe. Le son que produisait son crâne contre le mur répondait d'une manière curieuse aux coups de batterie que l'on entendait. Saryne recula lentement et mit sa main sur la clanche de la porte.
La musique s'arrêta. L'homme cessa de marteler le mur de son crâne. Il tourna lentement son visage vers la jeune adolescente et la deshabilla du regard avant d'habiller ses lèvres d'un sourire carnassier.
Mais ce sont à ses yeux plus qu tout que Saryne comprit qu'elle venait de se condamner. On pouvait lire dans ce regard que l'homme avait depuis longtemps sombré dans la folie. Une folie perverse, destructrice, meurtrière. Quiconque passerait aux abords de ces toilettes dans les heures qui suivirent, entendrait des sanglots, des coups, des silences glauques, des hurlements inhumains, des hurlements que l'on pousse lorsque l'on est plus tout à fait soi, lorsque l'âme qui vous est octroyé à la naissance vous est arrachée brutalement, lorsque l'on devient une bête, une bête traquée, pourchassée, torturée. Mais cette personne entendrait aussi des bruits de jouissance bestiale, les bruits d'une jouissance pervertie par une folie charnelle obsessionelle. La jouissance d'un maniaque obsessionel compulsif qui aurait mit un terme à sa névrose passagère.
Mais personne ne passa. Le concert qui se déroulait en ces lieux prit fin.
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„Oh Tom !! Ben attends moi ! Pourquoi t'es si pressé ? T'as même pas pris le temps de te faire une ou deux fans ! Oh tu m'écoutes quand je te parle ?!"
Bill venait de poser une main sur l'épaule de son frère jumeau, Tom Kaulitz, pour l'inciter à se retourner. Le jeune homme se pencha pour poser sa guitare, ses dreadlocks tombant devant ses yeux. Il se redressa enfin, pour faire face à son double.
„Il y a que j'ai juste envie d'aller aux chiottes depuis le début du concert ! La Grosses Geschäft ça te dit quelque chose ?!" fit Tom en écartant Bill pour passer.
„Ouais la spécialité de Georg ! Mais pas la peine d'y aller elles sont bouchées !" fit Bill en souriant, les mains dans les poches de son jean.
„Oh putain !! Mais faut vraiment que je fasse là ! „ jura Tom en serrant les dents.
„Ben chacun son tour vieux !!" dit une voix derrière eux.
Georg, sa basse à la main, avançait tranquillement vers eux, un sourire moqueur aux lèvres. D'un bras, il s'accouda à l'épaule de Bill.
„Ah la Grosses Geschäft !! Tout un programme !" fit le jeune bassiste sur un ton faussement exhalté pour se moquer du jeune dreadeux.
„Putain mais arrêtez tous les deux ! J'ai mal au bide merde !!" grogna Tom plié en deux en se tenant le ventre.
„Ah allez, on est pas vache, on va te le dire ..." fit Bill en tapotant affectueusement le dos de son frère.
„Dire quoiiiii ? Ah bordel, j'ai maaaaaal !!" se plaignit le jeune homme.
„Y'a d'autres chiottes dans le bâtiment !" lui répondit Georg en partant dans de grand éclats de rire.
„Gnnnnn... Putain ! Vollidioten ! Montrez moi au lieu de vous marrez comme des cons ! „ cracha Tom énervé.
Bill essuya une larme de rire et prit son frère par le bras.
„Allez viens le constipé ! On t'emmène !"
Les trois jeunes gens partirent donc à travers le dédale de couloir du bâtiment à la rcherche du lieu d'aisance si convoité. Ils arrivèrent enfin en vue de la fameuse porte : WC pour Homme. Ils firent quelques pas dans le couloir avant de se figer de stupeur.
