Nous y voilà enfin, la nouvelle fanfic ! Dites moi vite ce que vous pensez de ce premier chapitre !
Bisoux et Bonne lecture !
Chapitre 1: Il nous faut ces balais !
POV Ginny
Il fonce. Il donne toute la puissance de son balai pour atteindre la petite balle d'or qui virevolte non loin. Il peut le faire. Il doit le faire. Encore un effort …
La main de l'attrapeur adverse s'empare du vif d'or avec un mouvement fluide et la voix du commentateur s'exclame :
-Jones attrape le Vif ! Les Tiger-B gagne 320 à 220 !
Noooooooooooooooooooooooooooooon !!
Mais pourquoi ? Pourquoi ??
Je fulmine en redescendant au sol pour rejoindre mon équipe. Je les retrouve au vestiaire. En tant que Capitaine je me dois de faire avec eux le bilan du mach. Mais voilà, nous le connaissons tous le bilan. Ils ont tous joué brillamment. Nous menions de 50 points ! Le problème viens de deux causes, et la première se trouve sous mes yeux, penaud, l'attrapeur de mon équipe, les Tiny Storms. Le jeune garçon au cheveux noir de jais me lance un regard d'excuse. Non, ce garçon n'est pas Harry Potter. Si mon attrapeur avait été Harry, nous fêterions nôtre victoire en cet instant.
-Norman, fais-je mais le garçon m'interrompt.
-Je suis désolé Ginny ! J'ai été distrait par un cognard et le temps que je me stabilise le vif avait filé !
Je soupire. De toute façon rien ne sert de blâmer Nono, il est membre de l'équipe parce qu'il est le frère de Ellen, une des poursuiveuse, et surtout, par faute de mieux.
Encouragé par mon silence il poursuit.
-Et puis, niveau vitesse, mon Nimbus 2000 ne faisait pas le poids face à l'Eclaire de feu 003 de Jones.
Voilà la deuxième cause de la défaite. Nos balais.
Car si le Nimbus 2000 a propulsé le Survivant durant son enfance il est aujourd'hui irrévocablement dépassé. Le problème est que nous n'avons pas une mornille au fond de nos poches. Bref nos chance d'être sélectionné pour la coupe du monde sont plutôt réduite. En réalité il ne nous reste même plus qu'une seul chance, le match face aux Angel's Brooms (l'équipe de Los Angeles) dans environ un mois. Si nous le perdons c'est « au revoir Coupe du Monde ».
Je me tourne vers mes coéquipiers.
-Ecoutez, je ne vais pas vous cacher que nous somme dans … dans …
-Dans la merde ? Propose Elliot, un rouquin aux yeux verts et au visage mutin, gardien de l'équipe.
Je souris malgré moi.
-Oui, oui c'est à peu prés ça. Plus sérieusement j'ai réussi à rassembler un peu d'argent avec mes petits boulots. Je pense qu'on pourrais se payer des Eclaires de feu 001 avec.
Ralph, un grand blond bien baraqué et batteur de son état annonce :
-Ce qu'il nous faudrait c'est plutôt des 003, si on veut au moins avoir une petite chance face aux Angel's.
-Il sont très fort, poursuit une blonde assez massive qui tiens la main de Ralph.
C'est Elke, le deuxième batteur de l'équipe (et fiancée du premier).
-Ce sont même les favoris !
-Je sais, fais-je, mais nous n'avons pas vraiment le choix.
Vicky, une belle brune poursuiveur de l'équipe soupire en secouant ses long cheveux ondulés.
-Ce qu'il nous faudrait, fait Ellen, la sœur de Norman, en feuilletant un magasine de Quidditch, c'est ça !
Elle montre un article consacré à la toute dernière marque de balais : FlashLight. Leur slogan s'écrie en gros à coté du balai : Fly with us.
Ce tout nouveau balais est une merveille. On le dit flexible, avec une pénétration dans l'air parfaite. On le dit confortable et rapide (accélération de plus de 330 km/h en 10 seconde !). Et à regarder son manche en bois de chêne blanc, la signature doré et sa ligne, on le voit magnifiquement design. Je vous le dis, une Merveille !
Hélas il est aussi très, très au dessus de nos moyens …
Pourtant il serait parfait. En regardant l'article une idée me viens soudain en tête. Pourquoi ne pas proposer un sponsoring au créateur du balai ? Après tout les Tiny Storms sont doué, si nous lui proposions une petite démonstration de nos talents ?
Je souris.
-Il nous faut ces balais !
Les autres me regardent étonnés.
-Ils nous les faut et nous les aurons ! Demain je pars de Miami, direction Los Angeles. Je vais rendre visite au fabricant !
Le mois de Février vas très bien au teint de la ville des Anges.
Le temps est encore un peu humide mais chaud et le soleil ne cesse de briller. Un vent doux secoue mes cheveux que j'ai courts, à la garçonne, depuis maintenant prés de 3 ans. J'en ai aujourd'hui 25. Cela fait 5 ans que je suis venu aux Etats Unis dans le but de crée mon équipe de Quidditch. Les Tiny Storms qui séjournent à Miami. J'y habite en colocation avec Vicky et j'y vis heureuse. Je retourne en Angleterre voir ma famille à Noël, Pâques et pour les anniversaires. Ma vie est telle que je la désirait à l'exception prés que je n'ai personne dans ma vie. Malgré quelques rencontres, l'avenir de mon équipe à toujours passé avant tout.
Bref, en ce charmant après-midi, je marche en direction du centre ville. Les bureaux de la société FlashLight s'y trouvent. Le grand immeuble n'est pas très engageant mais je m'y engouffre sans crainte. Je vais directement voir la jeune femme assise derrière son comptoir. Cheveux châtains, parfaitement coiffé, elle me fait un sourire que je croyais physiquement trop grand pour être possible.
-Bonjour ! Bienvenu Chez FlashLight Society ! Comment puis-je vous aider ?
Un parfait magnétophone cette fille. Elle en ait presque malsaine avec sa voix aigu. Je prend sur moi et demande :
-Bonjour, j'aimerais savoir ou contacter le créateur des balais FlashLight.
-Pour contacter le fabricant , veuillez nous faire parvenir une missive que nous lui adresserons dès que possible.
-C'est-à-dire, je continus agacée, j'aimerai lui parler de vive voix.
-Le fabricant des Balais FlashLight (on entend presque la marque déposée quand elle prononce son nom !) souhaite conserver l'anonymat. Veuillez nous faire parvenir une missive que nous lui adresserons dès que possible.
-Mais puisque je vous dit que je dois lui parler en face ! Je ne peu pas attendre que ma lettre lui parvienne. Il doit en recevoir des tonnes d'autres équipes bien plus connu que la mienne !
-Le fabricant des Balais FlashLight souhaite conserver l'anonymat. Veuillez no…
Je me retiens à grande peine de la frapper, elle et son sourire ineffaçable et je m'éloigne en l'entendant dire.
-FlashLight Society vous souhaite une agréable journée !
J'enrage en me dirigeant vers la sortie. Il me faut ces balais !
Je marche dans les rues d'un pas traînant, la mort dans l'âme. Je m'arrête prendre un café dans un Starbucks.
Devant moi, dans la file, une petite fille d'environs huit ans me fait sourire. Elle a des couettes de cheveux noirs et la peau hâlé. Toute mignonne, elle fera battre des cœurs. Elle s'avance au comptoir.
-Bonjour ! Fait-elle d'une voix chantante.
-Bonjour Julie ! Comme d'habitude ? Deux donuts, un café avec du lait et un chocolat caramel ?
-Oui ! Sourit la petite fille dans sa salopette en jean à la coupe short et son tee-shirt vers pomme.
Elle réceptionne sa commande, dépose les sous en se hissant sur la pointe des pied et s'en va joyeusement.
La vendeuse surprend mon sourire et je dis.
-Elle est très mignonne !
La vendeuse acquiesce vivement et me sers ma commande en expliquant.
-D'autant plus qu'elle est très polie et gentille. Elle vient ici presque tout les jours prendre le gouter pour elle et son père.
Je prend ma commande et, après avoir chaleureusement salué la vendeuse, sort.
Je déambule dans les rue en buvant mon café à petites gorgées. Je suis entrain de réfléchir à un moyen d'obtenir l'adresse du fabricant de balais lorsque j'entend la voix de la petite Julie. Elle viens du square. Je l'y vois en compagnie de trois adolescents à l'air drogué.
-Donne ton fric morveuse !
Je sursaute. La petite Julie à les sourcils froncé et tiens son paquet avec sa commande serré contre elle.
-J'en ai plus ! Et de toute façon j'vous l'donnerais pas même si j'en avais !
-Si ta pas de blé alors on va t'prendre tes pompes. C'est d'la marque.
Julie recule en leur lançant un regard venimeux puis crache :
-Faudra d'abord m'attraper !
Elle pivote et part en courant, le paquet toujours serré contre elle.
Bien que j'admire le courage de la petite, je ne peut que déplorer ce geste. Les trois junkies ne tarde pas à la rattraper. L'un d'eux s'apprête à la frapper, alors, instinctivement, je sors ma baguette et stupéfixie les agresseurs.
Julie s'arrête de courir, se retourne, regarde ses agresseurs les yeux ronds puis cherche l'aide providentielle des yeux.
Je veux cacher ma baguette mais elle me voit et a un grand sourire. Elle trottine vers moi joyeusement.
-Vous êtes une sorcière ?
Je fronce les sourcils. Elle semble confuse et rectifie.
-Enfin, je veux dire, merci beaucoup de les avoir figés. Vous êtes une sorcière ?
Je reste stupéfaite et balbutie.
-Euh … Et bien oui … Tu … ?
-Mon Papa est un sorcier aussi ! Chantonne t'elle. Il est fabricant de balais !
Cette fois je crois sauter de joie. Je demande précipitamment :
-Ah bon ? Dit je peux le voir ton Papa ? J'ai justement besoin d'un balai.
-Oui, oui ! Et puis je lui raconterai que vous m'avez aidé !
Je lui sourit et elle me fait signe de la suivre. Nous sortons du square et repassons devant le Starbucks. Elle s'arrête devant une porte juste à coté du café et entre dans l'appartement. Je la suis. Nous arrivons dans un couloir un peu encombré et passons ensuite dans une petite pièce où traîne des manteaux et des chaussures. Le hall d'entrée. Il y a plusieurs portes. La petite en ouvre une qui semble mené dans un salon et cri :
-Papaaaaaaaaaaaaa !
Aucune réponse ne lui fait écho et elle referme. Elle se dirige vers une deuxième porte en me disant :
-Papa doit être dans son atelier. Il y est presque tout le temps.
Je hoche la tête. Je suis haletante ! Je vais rencontrer le fabricant, il me faut le convaincre à tout pris !
Elle ouvre la porte et rentre.
-Ah Juju, tu en as mis du temps ! Fait une voix douce et riante. J'ai failli aller voir si tu avais des problèmes.
Je sursaute. Cette voix, je suis sûr de la connaître. D'ailleurs cette impression de déjà vu date de ma rencontre avec Julie.
-Bah j'ai été au square et ...
-Je t'ai dèjà dis de rentrer tout de suite aprés lorsque tu as la commande ! Tu es trop petite pour te balader seule en ville !
-Je sais ... Fait Julie penaude. En tout cas, ya une dame qui m'a aidé au square ! C'est une sorcière !
La petite réapparaît et dit :
-Bah restez pas là ! Entrez !
Je me glisse dans la pièce. Elle est très grande, blanche et lumineuse. Il y a une baie vitrée qui donne sur un jardin. La salle est remplie d'étagère en métal sertie de morceau de bois, de visses et d'autres objets plus saugrenus les un que les autres.
Mais le plus étonnant dans la pièce, c'est bien l'homme que Julie désigne.
De taille moyenne, des cheveux noirs de jais retenu par un bandana qui ne peu camouflé les épis qui jaillissent du tissus. Des yeux d'un vert d'émeraude cerclé de fine lunettes.
-Voici mon Papa ! Harry Evans ! Dit fièrement la fillette.
Oui Julie, c'est bien cela sauf que la dernière fois que je l'ai vu, il s'appelait Harry Potter.
(à suivre …)
