Avant de commencer tout récit, rappelons-nous cette scène sur la plage…
Alors que les forces de l'Axe semblaient mises à mal par les alliés, l'improbable était arrivé : Finlande, tout de rouge et de blanc vêtu leur rappela que le temps de noël était arrivé, et ceci de la plus belle façon qui soit : neige et cadeaux.
Justement, intéressons-nous à ces cadeaux. Certains ne les aurons pas ouverts devant notre caméra, dirons-nous trop surpris pour esquisser le moindre geste, même la version officieuse voudrait que certains pensaient plutôt à la polémique que le contenu de leur paquet pourrait provoquer. Enfin…
Parmi ceux qui avaient ouvert leur paquet se trouvait Allemagne. Bien qu'il ait tout fait pour éviter cela, un jour, il n'eut plus de lecture douteuse en stock, et n'eut d'autre choix que d'ouvrir LE carton.
La première chose qu'il remarqua, fut le grand vide de cinq centimètres au milieu du carton séparant les magazines en deux rangées. Il choisit de commencer par lire les magazines de la rangée de droite (que voulez-vous, c'est le sens japonais). Et franchement, Finlande avait bon goût.
Alors qu'il s'apprêtait à commencer à lire les magazines de la rangée de gauche, sa main rencontra une enveloppe, avec une lettre disant :
Je ne savais pas quel « style » tu préfères,
alors j'en ai mis autant des deux.
Encore joyeux noël,
Finlande
En regardant la couverture du premier magazine, Allemagne comprit ce que Finlande voulait dire par « style ».
Il regarda chaque couverture avec horreur avant de s'arrêter sur une couverture qui semblait dessinée et dont les protagonistes lui semblaient familiers. En tournant les pages, il reconnut avec effroi Francis et Arthur. En pleine action.
Il referma le livre et regarda le nom de l'auteur au combien inspiré de cette œuvre. Elizaveta. Qui d'autre ? N'empêche, il reproduirait bien cela avec Italie…
Nous terminerons cette histoire là, et tairons les cris indignés d'Allemagne devant un doujinshi particulièrement corsé le mettant en scène avec son frère, Prusse, ainsi que ses éclats de rires hystériques devant un Romano plutôt intimidé devant un Espagne plus qu'en forme.
Ah oui, nous passerons aussi sous silence les pleurs d'Italie, derrière la porte, se disant que l'influence russe avait des conséquences dramatiques sur Allemagne, et qu'il ne voulait pas finir comme Chine…
