Coucou tout le monde ! Voici ma première fanfic sur Batman v Superman (argh, j'ai peuuurr). Ce sera un OC et j'espère vraiment qu'elle ne fera pas Mary-Sue à vos yeux ^^
Je tiens aussi à prévenir que je ne suis pas une experte en D.C Comics (je suis plus Marvel mais j'apprécie D.C Comics, bien sûr).
Évidemment, je ne mords pas et vous pouvez laisser pleiiiiiin d'avis !
A plush les petits lapins~
Chapitre 1
« Infirmière attitrée »
Si je devais dire un mot, un seul mot, que je déteste, ce serait bien « routine ». Se lever, se laver, manger, aller au travail, rentrer, regarder une série, dormir. Recommencer. Depuis ma tendre enfance, je rêvais d'être médecin. Sauver des gens, guérir les maladies.
Sauf que j'ai foiré ma première année en Médecine, ainsi que ma deuxième première. J'ai décidé que j'étais trop bête, et me voilà aujourd'hui serveuse dans un café de Métropolis.
Bon, ce n'était pas si mal. Ma patronne, Martha, était très gentille, maternelle et mon unique collègue, Jackson, était drôle. J'adorais écouter ses aventures d'une nuit qu'il avait pu avoir avec des hommes.
Cela faisait un an que Superman était mort. Étrangement, Martha, au début, semblait la plus touchée parmi nous (enfin, moi je m'en fichais). Je m'étais toujours demandée pourquoi elle était si émue lorsqu'on parlait du superhéros en caleçon à la télévision.
Mais aujourd'hui, tout allait bien. Trop bien… il n'y avait rien de spécial. J'émettais un soupir, puis un autre, sans me rendre compte que Jackson me regardait, un sourcil haussé.
— Tu t'ennuies tant que ça, Alice ?
Je me retournais vers lui, gardant ma moue.
— Y'a que deux clients.
— Tant mieux ! s'exclama-t-il, comme si c'était évident.
— Tu ne comprends pas, soufflais-je en levant les yeux au ciel. Y'a rien à faire. Tout ce qu'on fait là, c'est nettoyer des assiettes dégueulasses.
Jackson haussa les épaules, ne semblant pas comprendre mon point de vue.
— Je préfère ça qu'être un petit chinois à l'usine.
Peut-être avait-il raison. Je n'aimais pas me plaindre, d'habitude. Je gagnais bien ma vie, j'avais un appartement confortable, je vivais ma vie, mais parfois… j'avais envie de découvrir le monde, arrêter de prendre des commandes et faire autre chose !
La porte s'ouvrit et mon cœur rata un battement. Un autre client ! Je fis un grand sourire, me dirigea vers la personne.
— Bonjour et bienvenue au café Talon ! C'est pour combien de personnes ?
En face de moi, le client me faisait penser à quelqu'un, mais je balayais mes pensées.
— Une seule.
Je lui montrais une table et une fois qu'il prit place, je retournais derrière le comptoir, attendant qu'il fasse une commande. Cependant, il n'avait pas touché au menu et semblait regarder les actualités. Curieuse, je me demandais ce qui était aussi intéressant.
Oh, ça parlait de Superman et de Batman. Comme d'habitude. Les médias n'avaient que ces mots à la bouche ! « Métropolis, la ville toujours en deuil », « Mais qui se cache derrière Batman ? », « Superman, vraiment mort ? ».
Ils pensaient vraiment que ce superhéros en caleçon allait sortir d'entre les morts. Et puis, ce Batman… il n'avait rien de spécial. Puis, ils parlaient de Bruce Wayne, il aidait toujours les victimes et aidait à reconstruire le reste de la ville. Soudain, ça me frappa.
Bruce Wayne, client. Client, Bruce Wayne. Sa tête… c'était la même ! Tout à coup, je me pris un coup dans l'épaule et eut un petit cri de douleur. Jackson venait de me taper, surexcité.
— Bruce Wayne est là ! murmura-t-il en pointant le client.
— Pas la peine de me frapper pour ça.
— Tu sais bien, c'est l'excitation, l'adrénaline. Comme quand j'dois chevaucher un mâle-
— J'ai compris, toussotais-je, gênée.
— Je pourrais me le faire, ajouta-t-il.
Il y eut un petit silence, j'haussais un sourcil. D'ailleurs, qu'attendait-il pour faire sa commande ?!
— Il n'est pas sorti qu'avec des filles ? demandais-je.
— C'est une couverture, t'inquiète. Je faisais ça à l'Université, pour dissiper les doutes avec mes parents.
— Il n'a pas de parents, lui, lâchais-je, indifférente.
Ouch. Parfois, ma bouche prenait le contrôle et je disais des mots cruels. Jackson me regarda, un peu surpris.
— Nan, il a le monde à ses pieds. Imagine, t'es une femme d'affaires. T'oserais dire que t'es lesbienne ?
— Bah… ouais. Je vois pas pourquoi.
Mon collègue parût réfléchir, posant sa main tatouée sur son menton.
— Mais toi t'es bi, tu m'avais dit ? questionna Jackson.
— Ouais.
— Tes parents sont au courant ? Ton entourage ?
— Ouais.
— Même ta grand-mère ?
— Elle est morte.
— Euh… ton grand-père ?
— Il vit en Angleterre donc on lui parle plus.
Tandis qu'il s'apprêtait à dire quelque chose, je vis Martha. J'allais lui demander ce qu'on devait faire de Bruce Wayne, qui restait là à regarder la télévision. Cependant, elle se dirigea vers lui et vint s'asseoir en face, souriante.
— Je savais pas que Martha aimait les hommes plus jeunes, fit Jackson, choqué.
— Bah peut-être que c'est une connaissance, proposais-je en haussant les épaules.
Mine de rien, ce Wayne avait un beau visage. Il avait une barbe de trois jours qui le mettait en valeur, une peau légèrement hâlée, un regard sombre, des cheveux poivre et sel (bah quoi, j'aime bien !). Et surtout, un putain de corps bien bâti. D'ailleurs, Jackson semblait en baver.
— Regarde-moi ces épaules larges, murmura-t-il.
— Comparé aux tiennes, c'est sûr, ricanais-je gentiment.
— Hé ! s'exclama-t-il en me donnant une petite tape.
Ils discutaient et Martha avait vraiment l'air joyeuse. Comme si en face d'elle se trouvait un fils retrouvé. Soudain, j'entendis mon nom. En parlant de ma patronne, celle-ci m'appelait. Je me dirigeais lentement, curieuse.
— Alice ! Je voudrais te présenter Bruce Wayne, tu sais évidemment qui c'est. Bruce, voici Alice Winston. Elle nous vient de Londres, je la considère comme ma fille.
— Bonjour Alice, dit-il de manière charismatique. Je crois avoir entendu son accent, ajouta-t-il vers Matha.
— Euh… bonjour.
Gênée, je n'osais rien dire et ce fut Martha qui tira une chaise pour moi. Je me mis dessus, ne comprenant pas pourquoi elle m'appelait.
— Alice, commença Martha. Tu as bien pris des cours de soins infirmiers après avoir essayé la Médecine ?
— C'est exact.
D'accord… je ne comprenais vraiment pas du tout. Pourquoi parlait-elle de ça en face de lui ? Cependant, Wayne semblait intéressé.
— En fait, Bruce fait de la… spéléologie, déclara-t-elle en jetant un vif coup d'œil vers Bruce qui fit un sourire assuré. Et vu qu'il se blesse souvent, j'ai proposé à ce que tu sois son infirmière attitrée.
Que… quoi ? Hein ? Attendez. Pause. Déjà, Bruce Wayne fait de la spéléologie. Ce mec, millionnaire ou milliardaire, s'amuse à descendre dans des caves. Ensuite, moi ? Infirmière attitrée ? Je lançais un regard un peu déboussolé à Martha qui me fit un hochement de tête d'encouragement.
— Tu gardes ton travail, bien sûr. Tu ne vas quand même pas le soigner à longueur de journée !
Il y eut un petit silence, puis ma patronne se tourna vers Bruce, qui voulait que cela se conclut rapidement.
— N'est-ce pas ? ajoute-t-elle, visiblement peu sûre.
— Oh, bien sûr. Ce n'est que quelques fois durant la semaine, répondit Bruce.
Je déglutis. Bon, ça me permettrait de sortir de ma routine et en plus je vais traîner avec Bruce Wayne. Finalement, je finis par accepter. Soulagée, Martha nous ramena du thé. Tandis qu'il ne restait plus que nous deux, je n'osais rien dire, un peu intimidée par la présence de Wayne. Il avait un physique imposant, il fallait le dire.
Ce fut lui qui brisa le silence.
— Nous devrions sûrement échanger nos numéros, si je dois vous appeler pour une blessure.
— Ah oui, oui, évidemment.
Je pris une serviette de table et mit mon numéro, avant de lui donner, légèrement tremblante. Martha revint, me sauvant de cette ambiance gênante, et se mit à raconter ma vie, comme si je n'étais pas assez timide.
— Alice est le choix parfait, Bruce. Elle a toujours été là pour moi quand ça n'allait pas et puis ses connaissances sont bien supérieures à celles d'une infirmière normale.
— Martha… dis-je, terriblement gênée.
— Oh, ne sois pas modeste ! Tu te souviens de Charlie ? Le client qui a eu une crise cardiaque la semaine passée ? C'est quand même toi qui l'a réanimé. C'est comme ça que j'ai eu un déclic. Et puis quand même, ça fait cinq ans que je te connais !
Je lançais un sourire désolé vers Bruce, qui me le rendit. Martha avait tendance à beaucoup parler. Au fond, je ne pouvais pas le nier, ça me touchait énormément. Ensuite, Wayne avait dû partir. Il avait reçu un appel qui semblait urgent et avait filé.
J'étais encore là, assise sur la chaise, à me demander dans quoi je m'étais enrôlée. Bon, d'accord, ce n'était que nettoyer des blessures (et comment pouvait-il se faire si souvent mal si la spéléologie était un hobby sécuritaire ?). Un autre client arriva et je dus me remettre au boulot.
C'est dix minutes plus tard que dans l'arrière-boutique, j'expliquais tout à Jackson. Ce dernier était bien trop heureux.
— Il faut que tu te lies d'amitié avec !
— Mais, Jackson… je vais juste être son infirmière. Je vais le soigner et puis voilà.
— Bah, tu peux parler en le soignant, non ?
— Ouais, mais pas le draguer.
Jackson émit un soupir frustré.
Soit j'étais chanceuse, soit très, très malchanceuse. En tout cas, ce que je ne savais pas, c'est que j'étais entrée dans une aventure qui allait changer ma vie…
