No more reasons
Je peux comprendre pourquoi mon Oncle et ma Tante ont décidé de m'enfermer. Moi, le parasite, la bête sauvage. Je sais qu'ils avaient vu juste dés le début, ils ont compris ma nature cruelle et vicieuse. Ils se sont pourtant sagement retenus. J'ai si longtemps continué à faire l'innocent que même le voisinage pouvait y croire. Puis Pétunia et Vernon m'ont trouvé train de torturer Dudley. C'était tellement facile et jouissif. J'ai réussi à le faire taire pendant des années ! Quand ils l'ont vu, le Petit Dudley leur à avoué.
Dudley... Ce petit et innocent garçon que j'arrivais si facilement à effrayer. Lui qui était si potelé au début est devenu aussi mince d'un bout de bois. Ses parents, ces crétins n'ont rien vu pendant toutes ces années.
J'ai passé de longues semaines, à moins que ce soit des mois entiers, à la cave. C'était long, très long, trois longues semaines à gratter mes croutes et à recevoir ma nourriture d'une chatière. Je n'ai pas tenu bien longtemps avant de craquer.
Vous auriez dû voir la tête de ma Tante quand j'ai attrapé son poignet à travers la chatière et le lui ai tordu. Sa tête s'est cognée violemment contre l'angle du mur et du sang à commencé à couler. J'ai réussi à récupérer les clés attachés à une ficelle sur sa hanche et suis sorti sans un seul regard pour le corps. Mes pieds nus imprégnés du sang de ma Tante. Est-elle morte ? Ca ne m'importe pas.
Mon oncle regarde la télévision sans se douter que je suis là.
Je monte voir le petit Duddy. Il paraît qu'il fait encore des cauchemars de mon passage, il est tellement pitoyable. Je monte doucement l'escalier, comme je le faisais toujours pour aller l'effrayer durant la nuit. Laissant des traces de pas rouges pour signer mon forfait. La porte s'ouvre en grinçant quand j'approche de la forme immobile de mon cousin. Je souffle dans son oreille comme tous les soirs avant mon emprisonnement pour le réveiller. Dudley se retourne vivement ses yeux s'écarquillant à ma vue. Je suis sale et je sens mauvais, mon visage est orné d'un sourire fou.
Alors qu'il va se mettre à crier, je plaque mes longues mains sales ornés d'ongles longs et écoeurants contre sa petite gorge et je me mets à serrer. Il fait à peine faire un couinement avant de devenir bleu et perdre connaissance, il ne reste plus que mon Oncle. Je prends la batte de base-ball de mon cousin. Avec la carrure de mon Oncle, on ne sait jamais. Je descends l'escalier, la télévision est toujours allumée, mais mon oncle n'est plus devant. Où peut-il bien être ? Je jette un regard dans la cuisine et je vois mon Oncle en train de se préparer un sandwich. Je fais racler la batte sur le carrelage, je veux voir la peur dans ses yeux. Vernon se retourne pensant trouver sa femme. En me voyant il écarquille les yeux et fait un pas en arrière et je profite de ce moment de surprise pour le frapper à la tête. Malheureusement, il avait un couteau dans la main et il m'embroche le ventre dans un geste désespéré avant de rendre l'âme.
La douleur n'est pas difficile à supporter, mais mon corps devient plus lourd, et mes mouvements limités. C'est mauvais, je risque de perdre connaissance à tout moment. La tête me tourne mais il faut que j'en finisse au plus vite. Après avoir soigneusement désactivé l'alarme incendie sans laisser d'empruntes, je nettoie rapidement le sang de ma Tante après m'être assuré de sa mort et nettoie celui de mon Oncle. Dans la chambre de mon Oncle, je récupère le magot qu'il avait caché en cas de crise, j'ai maintenant plus de 5000 livres à ma disposition, je n'ai pas le temps de compter le nombre exact. Je m'assied un moment sur son lit, je commencer à devenir froid, je décide de me soigner rapidement dans la salle de bain pour rester debout. Ensuite, avant de mettre en place mon plan, j'enfile le large manteau de mon Oncle et je recouvre ma tête d'un bonnet. Me voilà prêt, il ne reste plus qu'a se débarrasser de cette maison. J'allume une petite bougie dans le fond du salon et laisse le gaz de la cuisinière ouvert. Ce n'est plus qu'une affaire de temps, je sors très rapidement de la maison avec le vélo de Dudley et je disparais dans la nuit. Au loin, alors que je suis en train de rouler, une explosion retentit créant une lueur sinistre au loin. Je m'arrête un moment pour l'admirer puis je souris et reprends ma route. Plus personne ne pourra se mettre en travers de mon chemin.
