Auteur: Kuro-Hagi – 15/06/2018

Genre: Drabbles - Yaoi - Tranches de vie

Disclaimer: Tout ce monde et ces personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki.

Note: Me voilà avec un nouveau recueil. Ce sont des drabbles genre que je découvre et qui me permet d'explorer aussi de nouveau couples. J'espère que ce petit texte doux et poétique (enfin je crois XD) vous plaira.

Remerciements: Merci à PerigrinTouque pour la relecture ! ^_^

Onsen

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Himuro entre dans le Onsen, la petite serviette nouée autour de ses hanches. Il est presque minuit. Le lieu doit être vide à cette heure. Depuis toujours très solitaire, il préfère profiter des sources chaudes dans l'intimité. Il s'avance sur les dalles lisses encore tièdes de la chaleur du soleil qui dessinent un chemin jusqu'au bain. Il n'y a pas un bruit, juste le clapotis de l'eau, le froissement des feuilles et les crissements des grillons. La lune n'est qu'à peine aidée par quelques lumières artificielles éclairant le chemin, pour bercer la nuit d'une douce et pâle lueur. Il s'arrête en voyant une silhouette apparaître devant lui. Un magnifique et grand dos parfaitement sculpté. L'homme est assis sur une pierre. L'eau dissimule tout juste ses fesses. Il le reconnaît à ses cheveux mauves qui tombent sur ses épaules. Des gouttelettes reflétant la lune brillent sur son dos et glissent doucement jusqu'au bas de ses reins. Il est fasciné par la beauté de ce corps qu'il n'avait jamais daigné observer auparavant. La peau opaline n'est gâchée d'aucune imperfection. Sans qu'il n'ait rien commandé, ni décidé, ses doigts viennent délicatement en toucher sa douceur. Murasakibara se retourne vivement, surpris. Dans la poitrine d'Himuro, son cœur s'emballe, quelques rougeurs montent à ses joues. Que lui a-t-il pris ? Mais son embarras, ses questionnements, disparaissent dès qu'il voit le visage baigné de larmes du géant.

"Murasakibara ? ça va pas ?

- Muro-chin ?! Tu dors pas ?

- Je suis venu profiter des bains. Pourquoi tu pleures ?"

Murasakibara essuie son visage de ses grandes mains.

"Pour rien."

Himuro sourit. Pour la première fois, il voit le géant comme un grand enfant attendrissant et pas comme un gros benêt, il lui prend l'envie de le câliner. Il n'insiste pas. Un jour il lui expliquera.

"Tu permets que je m'installe à côté de toi ?"