Bienvenue à tous ! Vous venez ici d'entrer dans mon premier recueil d'OS. Pour faire cours, ceci est un fourre-tout qui me permet de m'exprimer sur les sentiments, les ressentiments, les émotions, la psychologie des différents personnages de Saint Seiya (et tous ses spin-off/suites/préquelles/autres réécritures). Je ne sais pas vraiment si la publication sera très régulière car l'écriture de ces OS est assez particulière étant donné le fait que je me met à les écrire lorsque je me pose une question ou que je me fais une remarque sur un personnage. Donc c'est assez dur de me "forcer" à écrire.
Mais trêve de bavardage, je vous laisse aujourd'hui avec un OS fraichement écrit, sur l'un de mes personnages préférés de Saint Seiya :)
EDIT (24 juin 2016) : j'ai revu tous les OS de ce recueil, ils sont normalement corrigés de toutes erreurs, j'en ai aussi modifié pas mal, ça change pas grand chose, c'est juste mieux comme ça :3 Hésitez pas à laisser une petite review pour me transmettre vos avis, et si jamais vous voulez que j'écrive sur tel ou tel personnage, faites pas vos timides ! :D BISOUS LES LOULOUS !
Disclaimer : l'univers de Saint Seiya et ses personnages appartiennent à Masami Kurumada
Titre : DeathMask
Genre : Aucune idée, pour être franc
Contexte : Quand vous voulez !
Personnages : Deathmask
Pairing : /
Rating : K
Nombre de mots : 722.
NdA : OS fortement inspiré, encore une fois d'une chanson du groupe Fauve. Cette fois-ci "Voyou". (promis j'arrête de m'inspirer de chansons ;u; ) Aussi, excusez les petites fautes qui ont pu se glisser dans le texte, je n'ai pas de beta reader et c'est assez dur de se corriger soit même.
Barre-toi ! Casse toi ! Qu'est-ce que tu veux en plus ? T'as pas vu, tout ça ? Arrête, me regarde pas comme ça. T'as pas encore compris ? Comment faut que je te le dise ? J'suis pas quelqu'un de bien, j'suis pas une bonne personne, j'ai pas une belle âme ou quoique ce soit d'autre. J'suis juste une bête sauvage, un loup solitaire et j'vais finir par te sauter dessus, te lacérer la peau, te briser le cœur, te déchirer l'âme si tu t'éloigne pas rapidement de moi. Tu sais pas ce que c'est, toi, t'es pas comme ça, tu peux pas comprendre. On change pas, ça marche pas comme ça, personne pardonne, surtout pas les gens comme moi. Et même si, toi, tu m'offre une seconde chance, ça sert à rien que je l'embrasse, tout ça, ça me suivra toujours, toujours ça me collera aux basqu', toujours je les entendrais me hurler dessus, rien disparaîtra, ça peut pas, c'est encré dans mon corps, dans mon cœur, ou ce qu'il en reste, un tas de cendre ou une boule de nerf. Toutes ces choses que j'ai fait et que je regrette suffisamment. Toutes ces choses auxquelles je pense tout le temps. Toutes ces choses pour lesquelles je mérite qu'on me casse les genoux, qu'on m'enterre vivant, qu'on me jette dans le puis des enfers.
Et toi, t'as de la chance, d'être née bien comme il faut. Du bon côté de l'histoire. Du bon côté de l'humanité. Et puis pourquoi tu restes là, avec moi ? Tu comprends pas que j'ai envie de crier, de hurler toutes ces peurs, toutes ces faiblesse, de hurler mes envies ridicules, mes besoins absurdes, les tentatives de vivre mieux, d'être une autre personne ? Tu comprends pas que tout ça, ça handicape ? Mon absence de courage, ma cruauté, mon pessimisme, mon zèle meurtrier, mes réflexe violents, mes accès de colère, ma culpabilité, mes fantasmes et ma sexualité tordue, ma peur panique de la mort, mes regrets, mes erreurs, mes obsessions. Tu comprends pas tout ça, tu peux pas comprendre. Tu peux pas comprendre ces choix, ces décisions que j'ai pris, les sacrifices que j'ai du faire pour rester en vie. J'étais l'un des meurtriers de ces murs.
A moi la sale besogne, à moi les tâches ingrates.
J'étais de ceux qui ont les traits tirés et les paumes salis, ceux qui ont le visage pâle, le teint morose, ceux qui se délaves, qui se vide, ceux qui peuvent plus s'entendre réfléchir, ceux qui n'arrivent plus à se contrôler, ceux qui finissent par mettre les autres mal à l'aise par leur simple nomination, ceux qui savent plus s'y prendre avec les autres, ceux sur lesquels ont peut plus compter, ceux qui finissent par ne plus résonner logiquement, ceux qui finissent par être tabous.
Et même si j'ai fini par être de ceux qui refusent de renoncer, ces chiens enragés, des teignes, des acharnés, des mauvaises herbes, des plantes envahissantes dont on ne peut plus se débarrasser. Même si j'étais devenus l'un de cela, l'un de ces hommes qui encaissent sans un mot, qui brisent le destin et jouent selon leurs règles. Même si j'en ai eu marre de ma propre haine, de ma propre violence, même si j'me sentais comme un animal en fin de vie. Même si j'voulais faire taire cette part sombre de moi même, faire partit de ce groupe de rebelles, faire partit des résistants, des lions, vivre par moi-même et pour les miens, désarmer cette mort, la chasser, la bâillonner, l'effrayer, la maintenir à distance. Et même si je voulais rencontrer cette vie qui me tournai le dos, et la ramener chez moi, pour la chérir et la séduire, la serrer de mes mains brûlantes et brûlées, ramener à moi cette humanité qui m'avait quitté par le passé, même si je voulais pouvoir continuer à courir, continuer à sentir mon cœur battre sous mes os rongés par mes démons. Et même si je voulais renaître parmi les bons j'en ai jamais été capable parce que la toile de mon existence était bien trop peinte de noir pour qu'une couleur ne puisse s'en échapper. Alors quitte moi avant que ce liquide de mort ne s'écoule en toi et que tu soit, toi aussi, condamnée à mourir tout les jours un peu plus.
