Disclaimer : Rien ne m'appartient, c'est J. K. Rowlings qu'il faut féliciter pour son imagination. Cette fanfiction est l'œuvre de Robst qui m'a gentiment donné l'autorisation de la traduire.

Chapitre 1 :

- Je ne suis pas stupide tu sais.

- Pourtant tu en donnes une bonne impression, cracha Harry.

- Ah ouais ?, dit Ron. Plus aucune trace de sourire, forcé ou non, se trouvait sur son visage à présent. Tu devrais te coucher Harry, j'imagine que tu devras te lever de bonne heure demain matin, pour une séance photo ou autre chose de ce genre.

Il ferma avec forces les rideaux autour de son lit, laissant Harry debout près de la porte et fixant le tissu rouge foncé maintenant cachant l'une des seules personnes qu'il pensait qui le croirait.

Harry bougea les rideaux aux couleurs de Griffondor et se coucha dans son lit, les bruits de la fête venant de l'étage inférieur enlevant toute chance de s'endormir. Tout cela lui semblait être une mauvaise blague et son esprit l'empêcherait de toute façon de s'endormir pendant plusieurs heures. Les évènements d'un nouveau Halloween désastreux, pouvant s'ajouter à la collection Potter se rejouaient continuellement dans sa tête.

Hermione avait du le pousser lorsque son nom était sortit de la coupe, tout les visages s'étaient tournés vers lui, celui de Cho encore plus visible que les autres. Harry avait un petit penchant pour elle, mais en voyant son expression ce soir, toutes ses idées romantiques furent brisées en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Seule sa Tante Pétunia lui avait jeté un regard pareil, lorsque Dudley l'avait bousculé dans les déjections du vieux Molaire dans le jardin. Oui, la jolie attrapeuse de Serdaigle l'avait fixé comme si il était recouvert de merde de chien. Ajoutons à cela le fait qu'une Veela pensait qu'il était un «petit garçon» et l'ego des Potter en avait prit un sacré coup ce soir.

Et ne mentionnons même pas que l'école entière, et même son soit disant meilleur ami, pensait qu'il était un tricheur et un menteur, et attendait sans doute qu'il ne se ridiculise. Ce qui l'inquiétait plus que tout, c'est que cela était fort probable car il n'avait aucune idée de ce qu'il allait faire.

Ce qui était assez ironique sachant que le seul but qu'il s'était fixé pour cette année, c'était de se trouver une petite amie, et la première sur la liste, à présent, préférerait sortir avec un Détraqueur.

Si Harry avait été honnête avec lui-même il aurait admit que Cho n'était pas la première candidate, mais plutôt une magnifique sorcière aux yeux chocolat et aux superbes cheveux qui hantait ses rêves depuis qu'ils avaient sauvé Sirius. L'ayant eu derrière lui sur Buck, accrochée à lui fermement, disons simplement que maintenant il était tout à fait sûr que Hermione Jane Granger était une fille.

Le problème était qu'ils étaient un trio, elle, Ron et lui. Bien que apparemment la position de Ron n'était plus certaine tant qu'il n'arriverait pas à contrôler se jalousie et Harry suspectait qu'il n'y arriverait jamais. Durant cette nuit horrible, Harry était arrivé à une conclusion : si Hermione le croyait alors elle lui offrirait de le pour s'entraîner et cela serait sa chance de lui demander si elle l'aimait assez pour devenir sa petite amie. Si elle lui répondait négativement alors il ne pouvait qu'espérer que la première tâche le tue.

Harry réalisa qu'il était resté couché là pendant des heures et que les autres garçons étaient non seulement au lit mais profondément endormis. Il tirait les rideaux de son lit pour prendre son pyjama lorsqu'il entendit le son inimitable d'un hibou frappant à la fenêtre et demandant son attention. Il ouvrit la fenêtre et permit à la chouette au port altier, portant le blason de Gringotts pendu au bout d'une chaîne en argent, et tenant un parchemin à son nom, d'entrer.

Ouvrir cette lettre changea complètement se vie.

Cher Lord Potter,

Nous, à Gringotts, sommes consternés d'apprendre qu'une fois encore la vie de notre client le plus prestigieux a été mise en danger de manière inconsidérée. Nous, les Goblins, considérons cette tentative la goutte d'eau qui fait déborder le vase et nous nous considérons obligés de vous aider de toutes les manières possibles. Notre équipe de juriste a examiné le contrat magique et nous avons le regret de vous informer qu'il est indestructible. Cela ne veut pas dire que nous n'avons as découvert quelques points faibles pouvant être exploités et puisque cela aura la même signification que d'insulter le Ministère, vous pouvez considérer cela comme une rémunération suffisante.

Vous êtes obligé de participer à un tournoi sponsorisé par le Ministère, qui est exclusivement réservé à des sorciers et des sorcières adultes. Nos juristes insistent donc sur le fait que le Ministère doit vous reconnaître en tant qu'adulte. Si il vous le refuse alors il ne peut vous autoriser à participer à cette compétition. Il ne peut l'avoir dans les deux sens !

Être déclaré un adulte a des avantages importants, parmi eux est l'accès complet à votre héritage et la liberté de choisir où vous voulez vivre.

Cela attira tout de suite l'attention de Harry. Il ne savait pas quoi penser de son héritage mais tout ce qui pouvait l'éloigner de Privet Drive était le bienvenue.

Pour réclamer votre héritage et votre indépendance, pressez simplement votre pouce dans le carré en relief au bas à gauche de cet imprimé. Une goutte de sang sera alors extraite et déclarera votre statut en tant que sorcier adulte.

Nous tous à Gringotts attendons avec impatience votre décision mais nous pensons qu'il est de notre devoir d'insister sur le fait que ce choix est entièrement le votre, car bien qu'ici à Gringotts nous sommes ravis d'offrir nos conseil, toutes les décisions finales sont prises par nos clients.

Barchoke

Responsable en Chef des Comptes Potter

« Les comptes Potter », combien au juste avait il de comptes ? Les yeux de Harry étaient sans cesse attirés par les mots « liberté de vivre où vous voulez », ce qui signifiait plus de Dursley puisque si il avait le choix il ne s'approcherait pas à moins de cinquante kilomètres d'eux.

Puisqu'on lui donnait le choix, Harry n'hésita pas une seconde. Résolument il appliqua son pouce dans le carré où une goutte de son sang fut extraite. Le parchemin fut soudain entouré par de l'énergie bleue avant qu'il ne disparaisse complètement, laissant Harry se demander si il avait rêver ou si peut être cela n'avait pas marché.

Une autre chouette de Gringotts frappant à la fenêtre et tenant un autre parchemin répondit à se question.

C'est avec grand plaisir que nous à Gringotts, sommes les premiers à vous féliciter, Lord Potter, pour votre ascension à un statut d'adulte dans le monde magique. Je considère qu'il est impératif que nous nous rencontrions dans les plus brefs délais, c'est pour cette raison que cette lettre vous servira de Portoloin vers Gringotts. Il est activé vocalement par la phrase « Lord Potter » mais ne sera opérationnel qu'en dehors des protections de Poudlard. Notre banque envisage avec plaisir la suite de notre long et profitable partenariat avec la Maison Potter.

Barchoke

Responsable en Chef des Comptes Potter

Harry aurait voulu se précipiter hors du château sur le champ mais réalisa qu'il serait plus facile de s'éclipser demain. Son échafaudait déjà un plan tandis qu'il se rallongeait dans son lit et aussi incroyable que cela puisse paraître il s'endormit, rêvant d'une vie sans Dursley mais possédant définitivement une belle jeune fille aux yeux bruns.


Laughing and running hey, hey

Skipping and jumping In the misty morning fog with

Our hearts a thumpin' and you

My brown eyed girl,

You, my Brown eyed girl

(Van Morrisson)

C'était la mélodie qui accompagnait l'un des meilleurs rêves que Harry n'est jamais eu. Il était presque désolé de devoir se réveiller mais il devait parler à la réelle Hermione, espérant que son rêve ne se transformerait pas en cauchemar. Bien que ce soit un Dimanche, il était debout, douché et habillé avant de se faufiler hors du dortoir sans rencontrer un seul de ses colocataires. Il était sur le point de se féliciter de s'être échapper de la salle commune des Griffondors sans se faire remarquer lorsqu'il faillit rentrer dans la personne qu'il voulait justement trouver. Elle se tenait là, tel un ange avec des tartines et du jus de potiron pour lui.

Cette simple attention fut pratiquement de trop pour lui.

- Hermione, je ne peux pas te remercier assez, pas seulement pour les tartines mais aussi parce que tu es là pour moi.

Elle lui sourit doucement.

- Ne t'inquiète pas Harry, j'ai pensé que tu ne voudrais pas t'approcher de la Grande Salle ce matin.

Harry s'assurat qu'il avait la bouche vide avant de répondre.

- C'est si mauvais que ça, hein ?

- Les Poufsouffles pensent que tu as volé leur gloire, Cho est la petite amie de Cedric et a retourné les Serdaigles contre toi et les Serpentards préféreraient voir n'importe qui gagner plutôt que Harry Potter. Tous les Griffondors sont derrière toi par contre… enfin presque tous.

- Oui mais tous qu tant qu'ils sont pensent que j'ai triché pour participer à la compétition, Ron particulièrement.

- Harry, un seul coup d'œil à ton visage hier soir, et j'ai su que tu n'avais pas mis ton nom dans la coupe, et de toute façon tu ne peux rien me cacher Potter. J'ai déjà commencé à établir un emploi du temps pour ton entraînement, à rechercher quel sorts pouvaient être utiles…

Harry avala ce qui lui restait de jus, lui laissant les mains libres et il put ainsi encercler dans ses vibras Hermione, ce qui eu pour effet de la rendre silencieuse. Harry se pencha lentement pour l'embrasser, laissant tout le temps nécessaire à Hermione pour s'échapper mais il s'aperçu qu'elle aussi se rapprochait et qu'elle mettait ses bras autour de son cou pour s'assurer qu'il n'allait nulle part ailleur.

Leur premier baiser fut doux, amoureux et portait la promesse de beaucoup d'autre à venir. Lorsqu'ils se séparèrent ils placèrent leur fronts l'un contre l'autre, tandis que Harry se battait pour rester sous contrôle avant de parler.

- Me connaissant, j'ai sans doute tout gaché en ne te demandant pas avant de t'embrasser Hermione mais, accepterais tu de devenir ma petite amie ?

Hermione l'embrassa avant de lui répondre.

- Harry James Potter, si tu crois que je laisserais quelqu'un qui n'est pas mon petit ami m'embrasser ainsi, alors c'est que tu ne me connais pas.

Harry souleva Hermione et la fit tourner tandis qu'elle se mettait à glousser. Il l'embrassa une nouvelle fois avant de d'entraîner sa nouvelle petite amie loin de l'entrée des Griffondors.

- Hermione, nous devons parler mais pas ici.

La face entière de Harry s'illumina avec joie lorsqu'une idée lui vint. Hermione ne pu s'empêcher de penser à un dessin animé, une ampoule assez puissante pour illuminer le château entier aurait sa place au dessus de la tête de Harry.

- Oh, c'est parfait. Je ne comprendrais sans doute pas la moitié de ce qu'ils vont me dire de tout façon. Tu viendras avec moi, s'il te plait ?

Hermione sentit fondre son cœur en voyant l'expression de besoin sur son visage. Elle avait un petit ami depuis moins de deux minutes et pourtant cette expression sur son visage pouvait lui faire s'effondrer toutes ses défenses. Elle ne pouvait rien lui refuser et seul le fait que cela soit Harry, rendait cette idée moins terrifiante. Il ne ferait jamais rien qui puisse la blesser.

Une étreinte et un baisé plus tard, elle était de nouveau entraînée mais cette fois, elle avait deviné leur destination. Elle serait pour le moment une bonne petite amie et lui donnerait une chance de s'expliquer avant de crier.

Ils arrivèrent face à la statue de la sorcière borgne, où Harry sortit la carte de son père, vérifiant que la voix était libre.

- Harry, pourrais tu me dire ce qui se passe ?, demanda doucement Hermione.

Si Harry avait été plus expérimenté avec les filles ou si il avait reporté toute son attention sur sa petite amie il aurait pu reconnaître le danger que ces mots signalaient. Ce fut seulement la chance qui lui permit de tuer dans l'œuf leur premier argument en temps que couple.

- Hermione, je promets que tu sauras tout, mais pas ici. Crois moi, ma chérie, c'est une histoire incroyable.

Lui promettre tous les détails, piquer son intérêt avec « une histoire incroyable » et appeler Hermione «ma chérie» avait apaisé sa petite amie pour le moment. Elle se consola avec le fait qu'ils ne sortiraient techniquement pas des frontières de l'école, ils se tiendraient simplement dans un tunnel qui menait à Pré-au-Lard.

« Dissendium » fit apparaître une ouverture et Harry l'aida à s'échapper du château bientôt suivi par le dit petit ami. Ils allumèrent leurs baguettes. Aucune ambiguïté ne se fit sentir dans la phrase suivante d'Hermione, et même quelqu'un d'aussi bouché que Ron n'aurait pu manquer les signaux de danger.

- Ok Harry, jusqu'à présent j'ai été une parfaite petite amie mais à présent personne ne peut nous entendre. Alors accouche Potter ! Maintenant !

Harry l'attira vers lui tandis qu'il tentait de trouver le meilleur moyen d'expliquer à Hermione ce qui se passait. La seule chose qui lui vint à l'esprit fut d'y aller franco.

- Hermione, tous les adultes dans la salle hier soir tombèrent d'accord sur le fait que j'avait été impliqué dans un complot quelconque. Ils avaient tous une opinion, mais personne ne se soucia de savoir ce que moi je pensais !

Une fois que Harry fut lancé, les digues lachèrent.

- La personne qui m'a inscrit dans ce tournoi ne l'a pas fait pour mon bien être, bien au contraire, et pourtant les personnes qui étaient supposées se charger de ma sécurité et de ma santé semblaient assez heureux de me désigner comme l'agneau sacrificiel. Leur seul intérêt était de savoir ce qui allait m'arriver. J'ai l'impression d'être un asticot sur l'hameçon d'un pêcheur sur le point d'être lancé à l'eau pour voir qui veut me mordre.

Hermione le tenait fermement alors qu'elle tentait de le rassurer.

- Ecoute moi Harry. Quiconque tente de te mordre et qui ne répond pas au nom Hermione Jane Granger va devoir faire face à ta très sérieusement irritée petite amie en premier.

L'idée d'Hermione le mordant ne pouvait pas manquer de le faire sourire. Il savait que c'était justement son but.

- La nuit dernière j'ai reçu une offre d'aide que j'ai accepté avec joie et nous sommes en route pour les voir. Que dirais tu si je t'annonçais que non seulement ton petit ami est adulte, mais qu'en plus il est apparement un Lord.

Hermione semblait déroutée alors Harry l'aida.

- Les Goblins m'ont contacté avec un point légal très intéressant. Puisque je suis obligé de participer dans une compétition dont les règles stipulent noir sur blanc que seul les sorciers et sorcières adultes peuvent y entrer alors je dois être considéré comme tel. C'est soit ça, soit je devrais être disqualifié pour être mineur, le Ministère ne peut avoir le deux et les Goblins vont m'aider pour être sur que cela n'arrive pas. Je possède un Portoloin qui me mènera à Gringotts et je veux que tu viennes avec moi. Nous devons sortir des frontières de Poudlard pour qu'il marche cependant.

Hermione s'était fait un sang d'encre depuis que son nom était sorti de la coupe. Son soulagement en voyant que quelqu'un aidait véritablement Harry dépassait largement toutes les inquiétudes qu'elle pouvait avoir en brisant les règles si ils sortaient du domaine. Elle lui prit la main et commença à l'entraîner le long du tunnel.

- Nous devrions nous dépêcher alors.


Barchoke sentit les boucliers de protection résonner, indiquant que le Portoloin de Lord Potter venait de s'enclencher et l'apparition de deux adolescents dans son bureau le lui confirma.

- Bien le bonjour Lord Potter, je me nomme Barchoke. C'est un plaisir de vous rencontrer, bien que je ne pensais pas que vous amèneriez de la compagnie.

- Barchoke, laissez moi vous présenter ma meilleure amie et petite amie, Hermione Granger. Tout ce que vous avez à m'annoncer peut être dit en sa présence, elle m'a toujours supporté et je lui confirais ma vie.

- Bonjour Mlle Granger. Je ne voulais pas vous offenser et c'est avec joie que je suivrai les vœux de Lord Potter. Je me suis permit de commander des rafraîchissements car j'ai bien peur que nous n'en ayons pour plusieurs heures. Je pense qu'il vaut mieux commencer par l'héritage des Potter et nous préoccuper des détails légaux avant de passer à la situation présente.

Ce n'est que deux heures bien tassées plus tard que deux Griffondors assez szcoués se retrouvèrent à boire une tasse de thé et essayant d'assimiler le fait que Harry était rigoureusement riche et qu'il avait un grand choix de maisons où habiter loin des Dursley. Hermione tentait également de comprendre pourquoi Harry avait été placé là-bas en premier lieu tandis que le jeune homme en question se frottait le dessus de la main. Il y avait eu un paquet assez conséquent de documents à signer à l'aide de son propre sang. Hermione était aussi ravie qu'il lui ai demandé de sortir avec lui avant qu'elle ne connaisse sa richesse. C'était facile à dire que tout cela lui importait peu mais avec des sommes pareilles qui pourrait le croire.

Barchoke voulut ensuite connaître tout ce qui lui était arrivé à Poudlard. Lorsque Harry narrât son aventure dans la Chambre des Secrets, les yeux du Goblin s'agrandirent à des proportions proches de ceux de Dobby mais il ne l'interrompit pas, notant simplement quelques phrases de plus au copieux tas qu'il avait déjà inscrit. Sa plume augmenta encore sa vitesse lors du récit de la nuit dans la Cabane Hurlante et ne s'interrompit qu'après que Harry est relaté les manipulations qu'il avait subit après que son nom ne soit sortit de la Coupe.

Ils eurent ensuite droits à un copieux déjeuner dans l'élégant bureau de Barchoke pour laisser le temps au dit Goblin d'analyser les faits qui venaient de lui être transmis.

- Lord Potter, ce que vous m'avez raconté ce matin non seulement confirme certaines suspicions des Goblins mais remplit quelques blancs également. Vos actions depuis vos débuts à Poudlard ont de grandes répercutions qui auraient dû vous être expliquer, cela pourrait changer votre statut dramatiquement et c'est le pourquoi, il me semble, que cela vous ait été caché.

Harry et Hermione n'ayant aucune idée de ce dont Barchoke leur parlait, il tenta de leur expliquer.

- Vous avez vaincu l'héritier de Serpentard et ce par trois fois. La dernière confrontation s'étant passé dans la Chambre de Serpentard où vous avez battu son Basilic par la même occasion. Je pense que vous pouvez dés à présent réclamer le titre d'Héritier de Serpentard comme droits de conquête. De plus, l'épée de Griffondor venue à votre aide, cela me fait largement penser que vous êtes l'héritier de cete Maison également.

Hermione pouvait sans mal voir la panique dans les yeux de Harry. Elle lui prit la main, sentant la bague le déclarant à la tête de la Maison Potter, ce qui apparemment permit à son petit ami de l'aider à focaliser son attention et à prendre une décision.

- Barchoke, durant ces dernières vingt quatre heures, j'ai été inscript à une compétition durant laquelle des sorciers sont déjà morts, je suis deveznu le chef de la Maison Potter et une jeune femme merveilleuse a accepté de devenir ma petite amie. Je n'ai aucune idée de ce que cela signifie qu'être l'héritier de Serpentard ou Griffondor, mais puisque je n'ai que quatorze ans je pense que j'ai suffisement à faire pour le moment. Nous ourrons y revenir à une date ultérieure.

Hermione aurait voulu l'agripper et le couvrir de baisés, elle n'avait jamais été aussi fière de lui. La seule chose que l'en empêcha fut le fait que cela aurait été une grave entorse à l'étiquette des Goblins et ils avaient encore besoin de leur aide.

- Barchoke, vous avez fait mention d'une aide que vous pourriez apporter à Harry durant la compétition, en quoi cela consiste t il ?

Le Goblin était stupéfait. Il n'avait jamais rencontré un sortier qui avait refusé un peu plus de pouvoirs. Barchoke avait besoin d'en connaître un peu plus sur le couple.

- Lord Potter, puis je vous demander quels sont vos objectifs durant cette compétition ?

Harry lui répondit sans hésitation.

- Rester vivant à la fin et avec un peu de chance ne pas m'être trop ridiculiser durant l'évènement.

Un Goblin souriant était un spectacle effrayant.

- Nous, les Goblins, sommes une race de guerriers, interdit par les utilisateurs de la magie d'avoir une armée, alors nous avons développé des moyens plus subtiles pour gagner nos batailles. A présent, nous prenons grand plaisir à gâcher la journée des sorciers et sorcières, nous ne nous aplatissons pas à leurs pieds et être délibérément pédant lorsque nous traitons avec eux peut rendre malade tout sang-pur, jusqu'à leur faire rendre leur déjeuner. Nous avons ici une opportunité en or de faire passer cette très importante et organisée par le Ministère, compétition pour une farce.

Les deux adolescents se jetèrent un coup d'œil et acquiescèrent. Harry ne voulait pas y être inscript pour commencer alors pourquoi n'en profiterait il pas pour ridiculiser les personnes qui le forçait à y participer, tandis que Hermione voulait simplement qu'il soit sain et sauf.

- Qu'avez-vous en tête ?, demanda Harry.

Le sourire du Goblin fit un retour en force.

- Tous les arrangements financiers de cette compétition ont été fait à travers Gringotts, nous avons même enchanté les objets en or que vous devrez récupérer lors de la première épreuve. Je ne vois qu'un seul problème.

Chaque adolescent attendait une réponse mais Barchoke semblait étrangement pensif.

- Durant la deuxième épreuve, quelqu'un que vous aimez vous sera enlevé et placé au fond du lac et vous aurez une heure pour la secourir. Je ne vous connais que depuis peu de temps mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir qui ils vont choisir.

Hermione tentait encore de comprendre lorsqu'elle sentit Harry se tendre à côté d'elle, sa voix portant un air menaçant qu'Hermione ne lui avait jamais entendu.

- Quiconque tente de poser la main sur mon Hermione me trouvera face à lui. J'aurais peut être besoin de l'épée de Griffondor après tout.

- Je ne pourrais pas simplement dire non ?, demanda Hermione, que l'idée de passer du temps sous le lac n'enchantait guère.

- Harry a-t-il eu le choix ? Il existe un moyen de contrecarrer ça, mais après vous l'avoir suggéré je vous laisserai seul pour en discuter. Toute personne tentant de placer la fiancée de Lord Potter au fond du lac risquerait un minimum de cinq ans à Azkaban.

Les deux adolescents étaient tellement concentrés l'un envers l'autre qu'ils ne s'appercevèrent même pas lorsque Barchoke quitta la pièce. Harry sentit qu'il devait dire quelque chose.

- Hermione, tu sais que je ferais tout pour te garder saine et sauve et l'idée que tu sois ma fiancée me remplit de joie. Je réalise que tout ceci est très rapide et que la manière n'est pas du tout romantique mais voudrais tu au moins y réfléchir ?

Le cœur de la jeune femme battait la chamade mais elle se forçat à rester objective.

- Harry quels sont tes plans, tes rêves, que veux tu faire de ta vie ?

Harry su à ce moment que seul l'honnêteté marcherait. Si il voulait vraiment que cette femme devienne sa fiancée alors il devrait faire quelque chose qu'il n'avait jamais fait de sa vie, laisser son cœur parler pour lui.

- Hermione, mes plans ont toujours consistés à survivre l'année en cours à Poudlard puis d'être expédié chez ma famille si aimante pour un été de rire et de jeux. Mes rêves récemment ont toujours contenus ma femme aux yeux marron et tous mes rêves futurs vont avec un peu de chance continuer dans cette voix. Ce que je veux faire de ma vie, c'est survivre Poudlard, ne jamais retourner chez les Dursley et t'avoir toi à mes côtés de quelque manière que tu choisiras. Mon but ultime dans la vie c'est d'avoir une famille à moi et d'être le meilleur père et mari possible. Je ne me sui autorisé d'y rêver qu'un petit nombre de fois mais à chaque fois tu étais la seule présente en tant que mon épouse.

Le côté sensible/pratique d'Hermione c'était fait la malle lorsqu'il l'avait appelé sa femme aux yeux marron, ces mêmes yeux qui à présent étaient remplis de larmes lorsqu'elle lui répondit.

- Harry, cela serait un rêve devenu réalité pour également. Je serais ravie de devenir ta fiancée.

Hors de ces murs il y avait peut être un sorcier maudit et un bon nombres d'autres sorciers qui voulaient sa mort mais à ce moment il s'en fichait. Il n'avait jamais été aussi heureux alors pourquoi n'aurait il pas le droit d'en profiter.

- Je pense que je dois aller acheter une bague pour ma fiancée.

Le jeune homme était sur qu'il y avait une manière d'entendre ce qui se disait dans la pièce car Barchoke rentra à ce moment là avec un coffret remplis de bagues appartenant à la famille Potter.

- Je n'avais aucun doute sur le fait que Lord Potter proposerait et que la jeune lady en question répondrait par un oui. Nous avons ici un assortiment de bagues de fiançailles Potter, dont certaines ont plusieurs siècles.

Hermione se sentit attirée vers une en platine portant une émeraude de la couleur exacte des yeux de Harry. Le blason des Potter semblait flotter au cœur de la gemme. En somme c'était une vraie beauté.

Harry l'enfilla à son doigt et elle se mit à sa taille comme si la bague avait été faite spécialement pour elle par un maître de la discipline. Si Barchoke ne les avait pas interrompus ils auraient pu se tenir là, en se tenant la main et en se regardant, toute la journée.

- Lord Potter, je me suis permis de faire venir des coffres des fondateurs les bagues de Griffondor et Serpentard et je vous pris de reconsidérer votre décision. Etre un héritier des fondateurs vous autoriserait vous et votre fiancée d'utiliser un Portoloin dans Poudlard. Le château lui-même vous protégerait de toute attaque dans ses murs. Il existe des livres qui détaillent ce qu'un héritier peut faire. Pour votre sécurité et protection je vous conseille d'essayer les bagues.

Si le fait d'essayer une bague pouvait garder Hermione saine et sauve alors Harry n'hésiterait pas. La bague de Griffondor se mit à sa taille au premier contact tandis que le motif en serpent sur celle de Serpentard lui parla en Fourchelangue. La réponse de Harry dans cette même langue fut suffisante pour qu'il décide que le jeune homme était le véritable héritier.

Le sourire sur le visage de Barchoke tourna prédateur.

- A présent nous devons planifier comment vous voulez vous y prendre, mais nous ne devons pas révéler tout nos secret aussi tôt.

Hermione était pourtant sûre d'une chose.

- Je ne cacherai pas ma bague. Je me fiche pas mal de savoir qui est au courant de nos fiançailles.

Barchoke acquiesça pour montrer qu'il comprenait.

- Je pense que notre premier but serait d'avoir une sorte de contrôle sur les médias puis…

Ils parlèrent pendant des heures.


Ils se trouvaient dans un couloir vide et Harry cherchait sur la carte un certain individu. Hermione était encore émerveillée par son sac et les cadeaux il contenait. Cela allait de livres ayant appartenus aux Fondateurs, à l'original des règles du Tournoi des Trois Sorciers, et pourtant il pesait moins d'un kilo. Le Ministère avait seulement changé l'age requit, alors tout le reste était encore valide mais elle était pratiquement certaine que c'était la seule copie dans le château.

- Trouvé. Elle est assise seule dans la bibliothèque. Si nous nous dépêchons nous pouvons encor être à l'heure au dîner avant que le spectacle ne commence.

Ils se hâtèrent vers la bibliothèque. Hermione ne pouvait croire à quel point elle attendait ce soir. Les farces avaient toujours fait bouillir son sang car elle les considérait comme une forme de brimade mais pas dans ce cas. Ici, c'était le petit peuple répondant à l'autorité, autorité injuste par dessus le marché. En une journée elle était passée de je-sais-tout et rat de bibliothèque à Hermione Jane Granger, fiancée de Lord Harry Potter et guerrière de la liberté. Elle devait vraiment réduire ses lectures de romans sentimentaux.

Luna Lovegood entendit son nom et grinça des dents. Elle avait passé un bon jour jusqu'à présent car tout le monde était trop occupé à parler de ce qui c'était passé à Halloween pour l'embêter. Apparement cela allait changer. Elle tourna la tête pour voir qui lui avait parler et eu l'un des plus gros chocs de sa vie.

- Tu es Luna Lovegood ? Je suis Harry Potter et voici Hermione Granger. Pouvons nous nous joindre à toi pendant un moment ?

Luna ne réussi qu'à faire signe de la tête pour dire que c'était d'accord, ses cordes vocales étaient gelées à l'idée que Harry Potter connaissait son nom.

- Luna, nous savons que ton père possède le Chicaneur. Nous aimerions faire un marché en lui donnant les droits exclusifs de « Harry Potter »…

Luna bondit sur ses pieds.

- Je pensais que tu étais différent Harry mais tu es comme le reste, tu te moques de moi.

Elle allait s'enfuir mais soudainement elle se retrouva à fixer les yeux les plus verts qu'elle est jamais vue. La vache, il était rapide !

- Luna, trop de gens se sont moqués de moi dans ma vie pour assurer que je ne le ferais jamais. S'il te plait, assis toi avec nous et nous pouvons en parler.

Elle sentit la main de Harry sur son bras alors qu'il la menait doucement vers son siège.

- C'était une offre sérieuse ? Harry, notre journal est très petit, tenu par la famille, nous ne pouvons nous l'offrir.

- Je vends les droits jusqu'au trente et un juillet prochain pour un Gallion. Penses tu que ton père serait intéressé ?

Luna fut soudain entièrement business.

- Je fais partis du Conseil d'Administration et mon père m'autorise à traites pour un montant ne dépassant pas un Gallion. Alors, au nom du Chicaneur je suis heureuse d'accepter.

Harry sortit le contrat que Barchoke avait rédigé pour lui.

- Luna ce contrat est passé avec ta famille et le Chicaneur. Si ton père tente de vendre les droits ou le journal, le contrat sera cassé.

Luna comprit et tenta de rassurer Harry.

- Mon père aime ce journal. Il ne pourrait jamais le vendre comme il ne pourrait jamais me vendre. Nous sommes peut être des sang-purs mais nous ne suivons pas les anciennes règles.

- Ce contrat signifie que quiconque publie des photos ou des articles me concernant moi ou ma fiancée recevra une visite de notre avocat.

La tête de Luna fit un quart de tour pour voir la jolie jeune fille jouer avec sa magnifique bague.

- Félicitation à tout les deux. Avons-nous le droit d'imprimer ça ? Oh, je n'ai pas de Gallion sur moi !

Hermione lui en passa un pour qu'elle le redonne à Harry.

- Luna, tu peux imprimer ce que tu veux tant qu'il s'agit de la vérité. Puisque Harry et moi sommes fiancés et que je n'ai aucune intention de m'en cacher, bien sur que tu peux le publier.

Le contrat accepta la signature de Luna, avant de briller d'une lumière dorée pendant quelques instants puis produisit un duplicata pour chaque partie avant de disparaître. Les deux parties étaient satisfaites du contrat celui-ci profitant à chacune d'entre elles.

- Luna, veux tu te joindre à nous pour dîner ? Tout le monde semble déterminé à parler à propos de Harry alors dans environ vingt minutes nous allons leur donner de quoi parler à notre sujet. En tant que notre représentant presse nouvellement engagé, je ne voudrais pas que tu manques ça.

Luna marchait le long du couloir vers la Grande Salle, à côté du couple qui se tenait la main pensant qu'elle ne voudrait louper ça pour tout l'or du monde.


Ron Weasley était enragé. Quel était le point d'ignorer quelqu'un si cette personne n'était pas vers vous pour s'en apercevoir. Pour rendre les choses plus difficiles, Hermione avait été absente toute la journée également. Elle était trop sensible pour tomber face à cette gloire du Champion des Trois Sorciers, oubliant lui-même que si il avait pu s'y inscrire il aurait usé de cette même gloire pour attraper le plus possible de filles.

Le silence qui descendit dans la salle attira son attention vers le couple qui venait juste d'entrer, le couple qui se tenait la main, le couple comprenant la fille qu'il voulait et le salaud de Potter. Ron fut sur ses pieds en un bond avec sa baguette à la main et jetant un sort alors qu'il tentait d'insulter son ex ami. La douleur soudaine lui fit baisser les yeux vers le bout de hamburger qui avait été sa main. Ron cria pour une toute autre raison.

Hermione avait vu le sort se diriger vers eux, mais avant qu'ils n'aient pu réagir, la baguette de Ron explosa dans sa main. Barchoke avait eu raison à propos du château offrant sa protection.

- Je suis heureuse que tu ais mis ces bagues, Harry.

- Pas autant que moi à propos du fait que tu es acceptée la mienne.

Il l'embrassa sur le front avec soulagement avant de d'entendre différents cris de « POTTER » emmaner de la Grande Table. 'C'est typique' pensa Harry 'pour la première fois nous avons un véritable plan et nous avons à peine le temps de passer la porte avant que le dit plan ne vole en éclats'. Ils allaient devoir y aller à l'aveugle comme d'habitude.