Titre : Au-delà de mon contrôle…
Auteure : Marie-Ève M.
Date d'écriture : 17 mars 2004 – 30 septembre 2005
Genre : Drame/romance/hurt-comfort/Angst
Résumé : La mort dans l'âme, Pétrolia se retrouve, en un instant, dans une situation sans issue, basculante. Convaincue que ce renversement est bel et bien là pour rester, elle plonge en pleine dépression. Tout perd son sens. Et du jour au lendemain, devant d'étranges événements incontrôlables, elle se retrouve bien malgré elle dans une position inconfortable moralement...
Disclaimer : Tout l'univers de Dans une galaxie près appartient à Claude Legault et Pierre-Yves Bernard.
Notes sur la fic : - La fic se situe environ quelques semaines après la fin de la mmmission (saison 4, le premier film n'était pas encore sorti en mars 2004)
- Il y a certains POV, même si le personnage principal est Pétrolia.
Notes : - Cette fic est la première que j'ai écrite sur Dans une galaxie (pas la toute première, elle était de HP, mais c'était carrément nul XD), j'avais 13 à 15 ans.
- Ce fut tout un défi d'écrire cette fic, parce que j'allais mal dans ce temps (j'ai un lourd passé d'intimidation). Je me rabaissais tout le temps et à chaque chapitre, je doutais de moi, de mes capacités, je voulais à chaque fois tout arrêter, mais grâce à mes lecteurs, j'ai pu finalement la finir. Au final, plusieurs années plus tard, je suis fière de ce que j'ai écrit, surtout que c'est une première fic… malgré tout, les erreurs (corrigées plus ou moins dans cette version), incohérences (c'était surtout pour moi une thérapie que d'écrire cette fic, donc j'ai pas expliqué ce qui était arrivé avant ce qui est raconté), le côté un peu trop-dark-mélodramatique-la-vie-est-pourrie, etc…
Prologue
La vue de ton corps mutilé, mon cher petit frère, me répugne, me dégoûte…
Je ne comprends pas pourquoi tu as osé faire ça. Se suicider pour se donner de l'importance, à cause de sa jalousie, ce n'est pas une façon de régler ses problèmes. Ça, tu peux me croire. Ses derniers temps, avant ce triste suicide, tu avais changé, je ne te reconnaissais plus. Tu n'étais plus le même Vladimir que je connaissais. Comment peut-on devenir aussi jaloux et méprisable en si peu de temps? C'est pratiquement insensé…
Tu m'as dit, dans cette lettre, que tu m'as laissée, que tu te vengeras même après ta mort et je pourrais te répondre, en haussant un sourcil, que je connais déjà toute ta vengeance. Cela peut-être paraître bizarre, mais c'est vrai. Tu as toujours été envieux de l'amour que je porte à Odile. Je savais que tu aimais toi aussi, mais qu'elle t'a toujours repoussé. Elle t'a pourtant dit des centaines de fois qu'elle ne t'aimait qu'en ami. Pourquoi n'as-tu pas ouvert les yeux et vu qu'elle ne voulait pas de toi et que tu pouvais rien n'y faire? Tu as été si idiot de continuer à lui faire la cour, même si l'on est présentement fiancé de plus peu, elle et moi. Tu emporteras avec toi mes désirs qui te serviront appât pour ta vengeance. Je le sais très bien. Odile m'a dit, lorsque je l'ai rencontré, qu'elle voulait avoir des enfants et tu savais que moi aussi j'en voulais. J'ai bien peur que tu ne te venges pas sur moi, mais sur ce qui comptera le plus pour moi dans les prochaines années. Mais tu ne m'auras pas aussi facilement. Oh non, jamais je te laisserais faire. Je donnerai ma vie pour t'arrête, mon cher frère. Je protégerai jusqu'à la mort mes enfants. Tu peux en être sûr et certain, Vladimir!
Tout ça me dépasse totalement. Peut-on aimer quelqu'un au point de devenir suicidaire? Oh, quand Odile va apprendre ça, elle va s'en vouloir pour le reste de ses jours! C'est pour ça que tu l'as fait, n'est-ce pas? Tu savais qu'elle est sensible, douce, et parfois même trop gentille envers les gens. C'est pour la faire souffrir que tu l'as fait, pour la voir se morfondre de ce suicide, en sachant que c'est sa faute si tu as commis cette horrible action. Tu es si cruel, si monstrueux de faire ça à une fille comme Odile que ça me fais vomir.
As-tu au moins pensé à toute la peine que ton geste fera? Nos pauvres parents, quand ils renteront de voyage, ils seront bouleversés par ce geste. Une chance que je suis resté pour moi-même découvrir ton corps pratiquement décapité. Je n'ose pas imaginer la scène si mère aurais fait la découverte à ma place. Elle qui est si sensible, elle ne serait jamais remis…
Un jour, Vladimir, je sais que l'heure de ta vengeance sonnera et que tu viendras venger de ta misérable existence contre moi et Odile. Mais ce jour sera aussi synonyme de triomphe pour moi, car je peux t'assurer que je te laisserai pas gagner cette guerre entreprise. Sois en certain, car à partir de ce moment, c'est moi qui ai sur les épaules le poids pénible de l'avenir des Stanislavski…
