C'est la première fois que je tombe amoureuse d'un couple qui a très peu d'affinité dans le manga d'origine...
Je sais pas, ils sont juste... faits l'un pour l'autre ! D'habitude je peste contre ce genre de chose, je me demande d'où ça vient (genre le Smoker x Ace... mais d'où est-ce que ça viens ?!) alors que là ça me semble parfaitement naturel...
Bah, assez d'introspection, vous n'êtes pas là pour m'écouter me plaindre, mais je tenais à faire le petit commentaire de l'auteur avant de vous laissez lire ma fic ^^
En espérant que ce premier chapitre vous plaira... enjoy !
RENDS-MOI MON CŒUR !
Pour ce qu'il est...
C'était une petite île inconnu du flot maritime, une de celle qui passait inaperçu aux yeux du gouvernement et savait se soustraire aux passions dévastatrices des pirates.
L'île en question n'était qu'un amas de roche creusé par la mer, un caillou si petit qu'il ne possédait même pas de champs magnétique et se voyait ainsi exclu de l'aventure que se traçait tout équipage voguant sur les flots environnants.
L'homme ne s'y était jamais implanté, la roche omniprésente interdisait toute autarcie et la superficie plus que restreinte de cette île n'aidait pas à la construction d'habitations. Pas de quoi encourager la civilisation à se sédentariser.
Seul des galapagos se reposaient dans les flans de la pierre, énormes mouettes qui prenaient ce gros rocher comme air de repos dans leur long voyage migratoire.
Mais depuis peu, un sous-marin jaune mouillait sur la côte de cette île déserte. Le caillou rongé par l'écume s'était vu fouler par le pied d'un homme qui avait improvisé une habitation dans une grotte profonde au centre de l'île. Maison de fortune qu'il avait tôt fais de cloîtrer par une grille en bambou en guise de porte.
Pas que les galapagos soient agressifs où que d'autres formes de vies habitant cette île est faim de chaire humaine, mais le capitaine du sous-marin savait rester prudent.
Ce n'était pas lui qu'il voulait protéger dans la grotte, mais ce qu'il y mettait.
Les mouettes géantes regardaient donc lascivement ce petit homme habillé d'un sweat jaune et coiffé d'un chapeau dalmatien faire ses allers-retours entre son sous-marin et sa planque, répétant chaque jour le même schéma : il partait tôt le matin, l'embarcation se noyant dans les flots pour ne refaire surface qu'au coucher du soleil.
L'homme sortait alors de sa conserve jaune, divers objets à la main tel que de la nourriture où des plantes médicinales pour filer ouvrir la grille de bambou et disparaitre dans sa grotte.
Pourquoi diable avait-il décidé de vivre en ermite sur cette terre qui semblait abandonné en mer ; ça, les galapagos n'avaient pas de réponses. Ils se contentaient de chasser du gibier, laissant cet humain à ses affaires pour se repaitre tranquillement sur leur rocher.
Un soir où le soleil commençait paresseusement à décroitre pour commencer à se border dans les draps océaniques de l'horizon, le sous-marin jaune refit habituellement surface et le petit bonhomme en sortit pour l'amarrer à l'île.
Un galapagos émit soudain un cri victorieux derrière le dos de l'homme qui rentrait comme à son accoutumé dans sa grotte : il venait de pêcher une grosse prise !
Plusieurs mouettes criardes se rassemblèrent autour de se vantard, essayant de lui piquer le gros poisson qu'il avait réussit à attraper, le capitaine du sous-marin ignorant royalement cette dispute entre volatile pour filer dans son antre.
Il avait aujourd'hui réussit à trouver un matelas digne de ce nom qui viendrait remplacer la paillasse qui lui servait jusqu'alors de couche.
Cela viendrait peut-être éloigner ses courbatures et son manque de sommeil qui s'était révélé aujourd'hui problématique dans sa mission : il était quasiment revenu bredouille. Au moins s'était-il rendu compte de l'importance d'un peu de sommeil et avait profité de son échec pour acheter ce matelas qu'il s'empressa de disposer dans la grotte.
Balançant ce qui aurait dû être son repas du soir, il ne pris même pas le temps de ranger son nodashi avant de se laisser tomber sur son nouveau lit. Il fallait qu'il dorme.
Il n'avait encore jamais osé profondément dormir de peur que quelqu'un ou quelque chose arrive à pénétrer dans la grotte et dérober ce qu'il y cachait. Dormir n'était naturellement pas une activité qu'il affectionnait, alors maintenant qu'il gardait un trésor important au fond de cette grotte une pernicieuse insomnie l'avait empêché de s'assoupir depuis déjà trois semaines.
Tant pis pour le manque de serrure à son grillage improvisé, il voulait juste penser très fort que les mouettes n'étaient pas assez intelligentes pour ouvrir son seul rempart face au monde extérieur. Alors que le capitaine allait laisser son sommeil le submergé, quelque chose tira sur la lame qu'il avait machinalement gardé en main.
Se redressant brusquement sur ses jambes en adoptant une position de garde par pur réflexe, il fut étonné de ne voir aucun adversaire avec qui débattre : sa lame le fuyait d'elle-même.
Comme attirée par une force invisible, son nodashi semblait vouloir le tirer hors de la grotte en pointant la sortie sans que son maître ne veuille le lâcher : c'était son arme ! Hors de question que ce champs de force ne la lui dérobe ! Raffermissant sa prise, il fut bien obligé de faire quelque pas là où la lame semblait vouloir le mener tant l'attraction était forte.
Ouvrant la grille de sa grotte pour laisser passer son katana, le capitaine décida finalement de relâcher la tension de sur son arme pour que celle-ci la guide d'elle-même à l'aimant qui semblait la magnétiser.
Dès que la pression de ses bras qui maintenant la lame à lui fut relâchée il se vit soudainement décoller du sol, son nodashi filant dans le vent tel une flèche avide de se planter dans sa cible, lui se balançait à son bout en criant d'une manière parfaitement viril.
Après avoir fais peur à quelques galapagos, le brun fut soudain arrêter net dans sa course en se cognant contre une montagne de ferraille dans lequel son nodashi s'enfonça.
Un peu sonné, le capitaine mit un certain temps avant de s'enquérir de l'endroit où il venait d'atterrir. Accroché au manche de son arme, il se trouvait suspendu dans le vide à 5 mètres du sol, divers composés métalliques formant une colonne de ferraille dans lequel son arme était fichée.
Hm… un aimant surpuissant ?
— Approchez, volatiles de merde ! Vous allez voir ce qu'il en coûte d'essayer de me prendre comme casse-croûte !
Cette voix… Le capitaine regarda brusquement au sol et ce qu'il vit le figea : Eustass ! Kidd Eustass, l'une des plus puissantes supernovas ! Mais qu'est-ce qu'il fichait là ?
Il ne l'avait pas vu depuis un certain temps mais ses cheveux carotte n'avaient pas changés.
Le brun prit alors conscience de sa position : il se trouvait suspendu au bras mécanique de cet hurluberlu tandis qu'en face des mouettes en colères criaient bruyamment.
Le bras fait de bric et de braque pris alors son élan, le capitaine se sentant partir en arrière avec effroi.
— Hé ! Eustass, Attends ! Cria-t-il.
Trop tard.
Le membre articulé s'abattit sur les galapagos qui s'envolèrent en criant, s'éloignant de leur proie qui tout compte fais était un peu trop dur à mastiquer.
La ferraille s'écrasa sur les rochers, volant en éclat pour se répartir en une pluie de pièce en tout genre. Le capitaine se releva difficilement, son Nodashi lui servant d'appuie pour se remettre correctement debout.
Dévisageant le Kidd d'un regard assassin, ce dernier parut enfin prendre conscience de qui se tenait en face de lui.
— Trafalgar ? Hésita Eustass en plissant ses yeux. Qu'est-ce que t-urgh…
Le pirate tomba violemment sur ses genoux, son souffle erratique témoignant de son récent combat. Law n'y avait pas prêté attention, mais maintenant qu'il avait le capitaine en face de lui, les blessures qu'il pouvait voir de dessinées sur son torse étaient de fortes importances.
Kidd avait de profondes estafilades qui gouttaient sur la roche, salissant le parterre de rouge. Même son visage n'avait pas été épargné. Crachant soudain une goulée d'eau, le capitaine faiblit du regard.
— Merde, eut-il à peine le temps de souffler avant de tourner de l'œil, tombant face contre terre.
Law resta un instant à dévisager le corps inconscient à ses pieds, s'interrogeant sur ce qu'il convenait le mieux de faire.
Jeter le corps à la mer était une option. Après tout, ça lui ferait un ennemi de moins à combattre dans le nouveau monde. De plus, il ne pouvait se permettre de le garder avec lui alors que ce qu'il conservait sur cette île devait rester absolument secret.
Law lâcha un soupir : tant pis pour ce crétin, il aurait dû s'échouer ailleurs.
— Room.
Son espace de travail s'étendit sur l'île et, présentant la paume de sa main, son chapeau réapparut soudain docilement dedans. Il l'avait perdu au moment où le bras du Kidd s'était abattu sur les galapagos.
Se recoiffant de son couvre-chef, Law jeta un dernier regard au corps meurtrie de son ennemi avant de se détourner de lui pour repartir dans sa grotte.
Il n'avait pas le cœur à le balancer à la mer, les mouettes finiront surement son travail en voyant que le petit poisson ne se débattait plus.
Alors qu'il allait quitter le rivage pour s'enfoncer dans l'île, Law s'arrêta soudain. Ses sourcils se froncèrent en une moue contrariée.
Et si ce crétin arrivait à s'enfuir ? Le laisser là n'était finalement pas très prudent, les galapagos n'étaient pas de redoutables adversaires, et qui lui confirmait qu'il resterait dans les vapes assez longtemps pour se faire dévorer ? Rien ne l'empêcherait par la suite de voler son sous-marin pour se barrer d'ici.
Pestant contre ce problème aux cheveux carotte, Law fit demi-tour à contrecœur pour revenir au pied du capitaine.
Finalement, il avait de la chance d'être tombé ici. Sur une autre île, n'importe qui aurait profité de la faiblesse du supernova pour toucher l'incroyable prime qui était mise sur sa tête.
Soupirant désobligeamment, Law ramassa le corps du capitaine pour s'en aller vers son sous-marin.
Tant qu'à faire, autant le rafistoler un peu.
Après tout, il était médecin…
To be continued...
