Disclaimer : Blablabla … appartient … Blablabla … J.K. Rowling … pas d'argent … Blablabla. Voilà !

Auteur : Sebarrya ( ou Seb' si vous voulez)

Résumé : Drago est un lycéen blasé sans rêve qui n'arrive pas à oublier son passé et asocial. Harry un lycéen blagueur et passionné qui rêve d'avoir l'amitié de Drago. HPDM. UA.

Note de l'auteur : C'est un rêve, une chimère, prendre une histoire d'amour bien réelle et la modifier légèrement pour en faire un HPDM, j'espère que je réussirais à ne pas faire trop d'OOC. Au fait je ne vous ai pas manqué. Ca fait longtemps que je n'ai pas posté. Vous ne trouvez pas ? Bref bonne lecture à tous !

Note n°2 : Je sais que c'était censé être un One-Shot mais j'ai réfléchi, beaucoup réfléchi et finalement ce sera une fic' en plusieurs chapitres. Le premier étant bien sûr celui-ci. Etant une histoire vraie, il se pourrait par contre que je finisse par rattraper la réalité se faisant les chapitres seront plus long à venir.

Infinity

Rentrée de Septembre. Je la sens mal cette rentrée. Je ne sais pas pourquoi, une intuition. Voilà les autres. Toujours le même rituel, serrer la main à des cons, faire la bise à des connes. Ca me saoule déjà. Très vite, ils comprennent que je ne veux pas leur parler et se tirent. Tant mieux, ça me fera de l'air. J'entre dans le lycée, c'est l'heure de la répartition des classes. A Poudlard, mon lycée, il y a quatre sections : Griffondor pour les sportifs et les boursiers, Serdaigle pour les cérébraux, Poufsouffle pour les rêveurs et les utopistes et enfin Serpentard, ma section : pour les artistes et les rusés. Dans chaque classe, il y a un même nombre d'élèves de chaque section. Le directeur, Albus Dumbledore, répartit les élèves, nous sommes douze par classe :

« Terminale 3 : Cho Chang, Hermione Granger, Drago Malefoy … »

A l'entente de mon nom je m'approche lentement du groupe. Nous sommes enfin au complet. Je détaille ma classe : de Serpentard : Pansy Parkinson, assez sympa, et Vincent Crabbe, une brute épaisse qui s'occupe de ma protection, je remarque aussi le trio inséparable de Griffondor : Hermione Granger, Ron Weasley et Harry Potter, un peu plus loin l'ex de Potter : Cho Chang en grande conversation avec Luna Lovegood. Je ne connais pas les autres et en vérité, je me fiche de savoir qui ils sont. Pansy vient me parler et me pose des questions sur mes vacances, je réponds évasivement et elle commence à me raconter les siennes par le menu. Je ne l'écoute pas. Notre professeur principal, Flichwick, nous emmène jusqu'à sa salle où il nous distribue emploi du temps, livres et papiers, puis nous allons prendre la photo de classe et enfin nous pouvons rentrer chez nous. Un quart d'heure plus tard, je suis allongé dans mon grand lit, je repense à cette journée. Sans vraiment m'en rendre compte, je compose le numéro de Blaise, mon meilleur ami, et je passe le reste de la journée à parler de tout et de rien avec lui.

OoOoO

Je prends tranquillement le chemin du lycée. Poudlard est le lycée le plus sélect de la région. C'est en réalité un grand complexe scolaire allant de la maternelle au lycée et si, en maternelle, sont admis tous les enfants des environs (ce qui fait environ deux mille élèves répartis dans tous les niveaux), il y a seulement mille élèves en primaire, puis cinq cent privilégiés au collège puis les meilleurs élèves du collège accèdent chaque année au lycée (moyennant finance), ce qui fait que dans tout le lycée il n'y a que cent quatre-vingt élèves répartis dans les quinze classes qu'il contient ( cinq classes par niveaux ). Poudlard a un taux exceptionnel de 100% de réussite sans redoublement et n'a jamais viré un seul élève pour mauvais résultats. A vrai dire, je n'aime pas trop l'école et si je suis à Poudlard, c'est parce que mes résultats scolaires ont toujours été bons voire très bons et que Père a filé pas mal d'argent à l'école, ce qui aide aussi.

OoOoO

Je m'installe à une table, seul. Science de la Vie et de la Terre. J'adore ce cours, un des rares qui retienne mon attention. Les autres cours de la journée sont banals : deux heures d'allemand avec Chourave, une heure d'anglais avec McGonagall et une heure d'histoire avec Flichwick. La journée passe lentement. Le soir, je me connecte sur MSN :

Blaise : Salut ça va ?

Drago : Ouais et toi ?

Blaise : Oui. Quoi de neuf ?

Drago : Journée de merde. J'en ai marre des cours.

Blaise : Au moins, toi, t'as été accepté à Poudlard.

Drago : T'avais qu'à travailler.

Blaise : Fais pas genre. J'sais très bien que tu fous rien.

Drago : Bon désolé, j'y vais.

Drago : A demain.

Blaise : Ouais, à demain.

Drago est maintenant Hors-Ligne.

Je peste contre Blaise, oui, je fous rien mais au moins j'ai le niveau, contrairement à lui. Ca m'énerve les gens qui me reprochent mes capacités, je les ai pas choisi, merde ! Et puis même, j'ai pas à me justifier de profiter de mes capacités, ils auraient tous fait pareil, cette bande d'hypocrites. Je continue à pester contre la jalousie humaine, puis me lève, attrape un de mes cahiers en chemin, m'installe en tailleur sur mon canapé, allume la radio et commence à noircir les pages de ma fine écriture penchée. Ecriture de fille, comme dirait Blaise. J'ai fini, je me relis, corrige quelques fautes d'inattention puis referme mon cahier. Je regarde mon réveil : minuit sept. Je ne suis pas fatigué. J'allume la télé et met le son au minimum. Les images défilent mais je ne suis pas. Dans ma tête, les souvenirs s'enchaînent, douloureux, vifs. Encore une fois, mon passé me rattrape avec pour fond sonore la télé encore allumée. Je ravale mes larmes. Mes yeux me brûlent. J'essaie de penser à autre chose et respire avec difficulté. Peu à peu, les battements anarchiques de mon cœur se calment et ma respiration redevient normale. Je regarde de nouveau l'heure : une heure quarante-six. Je m'extirpe du canapé et me dirige vers mon lit dans lequel je me couche, recroquevillé sur le côté et tente de m'endormir, je suis épuisé mentalement mais le sommeil ne vient pas. Je laisse mon esprit vagabonder. Demain c'est le week-end. Doucement, je sombre…

OoOoO

Je me réveille tôt. Comme toujours. Je n'ai pas rêvé cette nuit. Comme d'habitude. Je me lève et me dirige vers mon ordinateur que j'allume. J'ai la nausée, comme tous les matins. Je surfe sur Internet et parle sur MSN jusqu'à midi. Je descends, mange en silence avec mes parents, remonte, m'installe de nouveau sur l'ordinateur. Routine habituelle et rassurante. Vers dix-neuf heure, je redescends pour dîner, remonte sur l'ordinateur. Vers onze heure, je coupe l'ordinateur, reprend mon cahier et noircit quelques pages, m'arrête, corrige mes fautes et enfin, regarde l'heure : deux heure dix-huit. Même si je ne suis pas fatigué, je retourne me coucher. J'essaie en vain de m'endormir et ce n'est que quelques heures plus tard que le sommeil m'emporte enfin. Le lendemain se déroule de la même façon et les autres jours ne sont ponctués que par les cours, longs et ennuyeux. Les jours passent.

OoOoO

Mathématique. Cours détesté car trop long et absolument ennuyeux. A quoi ça sert de savoir la racine carrée de 355 ? Absolument à rien. Le cours passe lentement. Enfin la sonnerie sonne, libératrice. Je sors de la salle en trombe, c'est mon dernier cours de la matinée. Etant externe, je me dirige vers la sortie. Je suis enfin dehors. Je marche lentement, profitant de l'air frais si décontractant après la chaleur étouffante des salles de cours. Soudain, une voix m'apostrophe :

« Hé, Malefoy, pourquoi tu parles jamais ? »

Je me tourne vers l'origine de la voix. Potter. Je ne le connais pas vraiment mais il m'énerve déjà. Je réponds d'un ton tranchant :

« Parce que je n'en ai pas envie. »

Surtout à des cons comme toi, j'ajoute en silence. Puis je m'éloigne à grandes enjambées sans lui laisser le temps d'ajouter quoi que ce soit. Pourquoi les gens ne me laissent pas tranquille ? Si je ne parle pas, c'est que je ne veux pas, logique, non ?

OoOoO

Le temps passe. Parfois, Potter me parle, me demande comment ça va, souvent je ne réponds pas, parfois je l'envoie paître, rarement je réponds. Je commence à m'habituer à ses attentions, ça m'énerve moins. Mais ça m'énerve toujours. Noël approche. Je passe mes soirées au téléphone avec Blaise. Parfois, je parle de Potter, ça fait beaucoup rire Blaise qui me charrie en me disant que j'ai le béguin mais je réponds que je préfère Hermione avec qui je m'entends assez bien depuis la seconde. Elle a vraiment un sourire craquant. Je vais passer les vacances chez ma tante Bellatrix, ça me changera des discutions politiques stériles avec mes parents. Je rêve de démocratie, rêve vain d'artiste selon eux, tandis qu'ils soutiennent le dictateur Voldemort. Autant dire que j'ai hâte d'avoir dix-huit ans. Je suis allongé sur mon lit et je repense à mon passé. La nausée me prend. Je ressens de nouveau ses coups alors qu'ilest si loin. Je me lève et me sers un Whisky. La brûlure de l'alcool me calme. J'attrape mon cahier et reprend où je m'étais arrêté. Doucement, la quiétude s'empare de moi et je remplis peu à peu mon cahier. J'ai l'esprit vide, je referme mon cahier et me connecte sur MSN.

Blaise : Putain, t'étais passé où, Drago ?

Drago : En cours.

Blaise : Tu t'es encore disputé avec tes parents ?

Drago : Ouais… Ils se sont encore moqués de mes rêves de démocratie.

Blaise : Et …

Drago : Je leur ai dit d'aller se faire foutre.

Blaise : Donc ils t'ont privé d'ordinateur.

Drago : Non, j'avais besoin de me calmer avant d'aller sur MSN.

La conversation se poursuit. Je m'ennuie. J'attrape ma guitare et joue quelques rifts jusqu'à ce que mes doigts me fassent mal. Je fredonne des paroles incohérentes, tout d'abord tout bas puis de plus en plus fort.

You destroys me with

Your words, your words, your words

I want to go

So far, so far, so far

Ma voix se brise mais je continue, d'une voix éraillée et rauque. Toujours plus fort.

I hate you

Why, why, why ?

You destroys me

It's certain but your words, your words, your words

Je reprends du début. J'ai la gorge en feu, mes doigts me font mal, je crois qu'ils saignent. Mais je continue, comme une litanie sans fin. Puis, soudain, la corde de la guitare se brise, mettant fin à ma transe. Je baisse les yeux vers mes mains. Le rouge vermeil du sang contraste si bien avec ma peau si blanche. Je me surprend à sourire bêtement. Je me dirige vers la salle de bain et nettoie ma main, l'eau se teinte de rouge. J'entends le bip familier qui m'indique que l'on me parle sur MSN. Je me sèche les mains et retourne dans la chambre. J'ouvre la fenêtre de conversation.

Blaise : Bon j'y vais, fais pas de conneries pendant mon absence. Je t'adore, petit con, alors reste en vie.

Blaise est maintenant Hors-Ligne.

Il est déjà déconnecté. Tant mieux, je ne veux pas lui avouer que je viens d'en faire une de connerie. Il aurait pété un câble, il fait tellement d'effort pour que j'aille bien. Un ami comme il en existe peu. Alors apprendre que je faisais ça pendant qu'il me parle sur MSN. Je préfère ne pas imaginer sa réaction. Il est si protecteur parfois. Et si naïf aussi, mais je ne peux pas lui en vouloir. Il n'est jamais allé au Lycée, il ne sait pas à quel point c'est dur. Je regarde ma guitare, vais chercher une corde neuve et la répare en un instant. Je regarde l'heure : onze heure vingt-quatre du soir, bien sûr. Je prends mon cahier et écris. Je me relis et à chacun de mes propres mots, mon cœur se brise. Toute cette colère, cette haine, je ne savais pas qu'elles m'habitaient. Je ne me comprends plus. Je ne me corrige pas, je ferme le cahier et me couche dans mon lit froid. Cette nuit-là, un de mes anciens cauchemars revient me hanter.

OoOoO

Janvier. Il fait froid et en plus, j'ai deux heures de physique alors que j'aurais pu commencer cet après-midi seulement. Nous ne sommes que six car nous sommes en demi-groupe, en plus Potter est dans le même groupe. Les deux heures passent lentement. Enfin la cloche sonne et je sors du lycée. J'ai parcouru à peine cent mètres quand, soudain, j'entends Potter m'apostropher :

« On rentre ensemble ? »

Je ne me sens pas d'humeur à être seul, j'accepte. Au bout d'un moment, il me demande ce que je veux faire plus tard.

« Journaliste de terrain.

- Tu es malade ?! C'est super dangereux.

- Je sais et c'est ce qui me plaît.

- T'as pas d'instinct de survie ou quoi ? Imagine si tu te fais enlever.

- Ce serait dommage, c'est tout. »

La conversation continue sur le même ton jusqu'à chez moi. Il me dit au revoir sur le palier. Je rentre dans ma grande maison. Finalement, il est plutôt sympa, Harry.

OoOoO

Le temps passe, mon amitié avec Harry grandit. Des rumeurs bourgeonnent à cause de notre bisexualité commune mais, en moi, je n'ai d'yeux que pour Hermione. On passe de plus en plus de temps ensemble. Puis mai arrive, emmenant avec lui la promesse du voyage en Italie. Un après-midi, pendant une récréation, ma voisine d'anglais s'emporte :

« Oh Drago ! C'est bon, arrête de mytho, on sait tous que tu sors avec Harry !

- Ta gueule, Luna ! Je ne sors pas avec, merde ! »

Les rumeurs m'énervent de plus en plus, j'ai peur qu'elle m'éloigne de mon véritable but. Et puis surtout entendre dix fois par jour « Tu sors avec Harry ? », ça saoule.

OoOoO

Je suis en train de rentrer avec Harry, on arrive devant chez la vieille dame où il va parfois manger, il me sourit et me demande si je veux qu'il me raccompagne jusqu'au bout de ma rue. J'hausse les épaules et il résout de m'accompagner. Nous arrivons au bout de la rue, le silence s'installe et tandis que nos regards s'accrochent, une sorte d'étincelle nous parcourt , enfin me parcourt mais je suis sûr qu'il l'a aussi ressentie. Je suis le premier à me ressaisir, je lui lance un au revoir et tourne les talons, gêné par ce qui vient de se produire.

OoOoO

Nous sommes enfin en Italie. Deuxième quartier libre que je passe bien entendu avec lui. Nous nous promenons dans les rues, rigolant, flânant et papotant. Comme toujours, le courant passe bien, il est drôle et attentionné. Quartier libre à Venise. C'est bizarre mais quand on visite, on est toujours les derniers avec le prof qui nous engueule pour qu'on aille plus vite. Nous parlons toujours, pourtant je sens que peu à peu nous flirtons, parfois, il me caresse le ventre sans raison apparente. Tout à l'heure, il m'a appelé « Bébé », je l'ai gentiment rappelé à l'ordre. Le quartier libre est fini, ce soir nous retournons à Poudlard. Comme toujours nous sommes tout derrière. Soudain, profitant de ce semblant d'intimité, je sens sa main attraper la mienne et tandis qu'il entrelace nos doigts, il me murmure :

« Comme les amoureux. »

J'aime bien la sensation de sa main dans la mienne puis il relâche ma main et, avec un sourire d'excuse, me dit :

« Les rumeurs. »

Je digère l'info. Putain de rumeurs à la con. Puis ma pensée me revient en pleine face. J'ai aimé avoir sa main dans la mienne. Pourtant c'est Hermione qui me plaît. Enfin, j'en sais plus rien.

OoOoO

Lundi. Est-ce que j'ai déjà dit que j'haïssais le lundi ? Non ? Maintenant, vous savez. En plus je suis hyper fatigué à cause du voyage où j'ai très peu dormi. Dernier cours de la journée : anglais avec cette vieille peau de McGonagall. Galère. Enfin, la cloche sonne. Je m'apprête à sortir quand Harry m'arrête et me demande :

« Ca va ? Tu refais la même tête qu'au début de l'année.

-Oui, t'inquiètes, c'est juste la fatigue. »

Je m'éloigne alors sous le regard surpris de McGonagall qui n'a pas trop l'habitude de nous voir amis, moi et Harry.

OoOoO

« Tu vas en rattrapage anglais ? Si tu y vas, on rentre ensemble, je veux te parler.

- Je verrai Harry mais je sais pas. »

J'ai pas envie d'y aller et en même temps, j'ai envie de savoir de quoi il veut me parler même si je crois déjà savoir. Finalement, la curiosité l'emporte et je vais en rattrapage. La prof organise un débat qui finit par une égalité parfaite et enfin nous sommes libérés. Je rentre avec Harry qui remet le sujet de la veille sur le tapis, on arrive devant chez moi :

« Tu es sûr que ça va ?

- Oui.

- Certain ?

- Certain, t'inquiètes pas.

- Bon… Ok. »

Il s'éloigne visiblement à contrecœur. Je souris en pensant qu'il s'inquiète vraiment trop pour moi.

OoOoO

Il pleut et il me questionne sur mon passé parce que j'ai laissé échapper que j'y pensais un peu trop en ce moment. Je refuse de lui répondre. Pas ici, pas comme ça. Je lui explique et lui promet de lui raconter plus tard. Il accepte. En partie parce que nous sommes arrivés devant chez moi. Il est vraiment curieux et… inquiet. Et moi, je suis toujours aussi seul chez moi. Blaise travaille à cette heure-ci. Il me manque. Je mange en silence puis vais chercher mon cahier où j'écris. Puis vient l'heure de retourner en cours.

OoOoO

« Attend, on va chez moi et tu me racontes en chemin, ok Drago ? »

Je pèse le pour et le contre pendant un instant. Sachant qu'il ne me lâchera pas sans savoir et que lui m'avait parlé de ses parents décédés, de son oncle, sa tante et son cousin qui le haïssaient et de son émancipation. Je lui dois bien de tout lui raconter. J'accepte donc. Je lui raconte que mon cousin me battait, mes cicatrices, lui en montrant certaines, mon alcoolisme à l'âge de quinze ans, les insultes, mais je lui tais le pire, je suis incapable d'en parler. A la fin, il me dit :

« Maintenant, je peux plus me plaindre à toi de ma vie.

- Pourquoi ?

- Je suis gêné, je ne m'attendais pas à ça. Ta vie est pire que la mienne.

- Non, j'y suis habitué, moi, ça ne me fait plus rien. Faut pas être gêné. C'est ma vie, je fais avec. Cela aurait pu être tellement pire.

- Oui peut être … Tu veux monter ?

- Si tu veux.

- Ok… Tu sais, c'est bizarre. Parfois tu me déranges… Enfin, c'est rare. Mais autant aux autres, j'arrive à le dire… Autant à toi, j'y arrive pas… Peut être parce que je t'apprécie un peu trop. »

Nous montons dans le minuscule ascenseur. Il appuie sur le bouton du cinquième étage et l'ascenseur monte lentement. La porte de l'ascenseur s'ouvre et il se dirige vers la porte de l'appartement pour l'ouvrir. Il m'emmène dans sa chambre et je m'assois sur sa chaise de bureau tandis qu'il s'assoit sur son lit. On discute un peu puis il me fait signe de le rejoindre, je m'assois à ses côtés et il me prend dans ses bras. On continue à parler dans les bras l'un de l'autre. Je ne sais pas comment c'est arrivé mais il est au-dessus de moi et ses yeux verts sont accrochés au miens, argentés. Il me demande :

« Je peux t'embrasser ? »

J'acquiesce et il se penche vers moi lentement. Je me relève légèrement sur mes coudes et nos lèvres se rencontrent pour la première fois. Il s'éloigne, surpris que j'aie répondu à son baiser. Il se penche de nouveau et m'embrasse encore. Je sais pas ce qui m'arrive. Mon cœur s'est emballé. Il cesse de m'embrasser et me garde contre lui. On continue à s'embrasser puis il me dit :

« Je crois que je suis amoureux de toi … Et toi ?

- Je ne sais pas. Tu es plus qu'un ami pour moi mais après … Je ne sais pas. »

J'ai peur de l'avoir blessé mais il me ravit une nouvelle fois les lèvres puis il se tourne vers l'horloge :

« Treize heure et quart. Je dois aller voir Hermione à deux heures, on part à quarante-cinq, ok ?

- Ok. »

Il se penche vers moi et on s'embrasse de nouveau. La sensation de ses lèvres sur les miennes me rend dingue. Nous passons la demi-heure restante à nous embrasser puis nous sortons. L'immeuble d'Hermione est sur mon chemin. Nous parlons de tout et de rien. Nous arrivons devant l'immeuble, je l'embrasse puis je rentre chez moi. En arrivant je regarde l'heure : quatorze heure trois. Tant pis pour la physique, je suis déjà en retard et en plus je n'ai pas encore mangé. Je décide de sécher, de toute façon, c'est ma seule heure de l'après-midi.

OoOoO

Je n'ai pas revu Harry depuis lundi et nous sommes vendredi. Je sors dehors, prêt à subir deux heures d'allemand quand, soudain, je l'aperçois au bout de ma rue. Il m'explique qu'il va chez Hermione et nous nous disons au revoir tandis que je me dirige vers le lycée. En allemand, nous regardons un film dont je n'ai au final aucun souvenir. Je sors enfin du lycée et aperçois Harry. Nous rentrons ensemble. Il me propose de nouveau de venir chez lui. J'accepte. A peine arrivé, il me serre dans ses bras et m'emmène dans sa chambre. Nous nous embrassons et parlons tranquillement quand, soudain, il prend un air grave et me dit tout en plongeant ses yeux si verts dans les miens si gris.

« Tu es solitaire. Pas seul, solitaire. Est-ce que tu vois la nuance ?

- Oui je la vois. »

Je l'embrasse et me blottis un peu plus contre lui. Je me sens si bien. Il me glisse à l'oreille :

« Je t'aime. »

Un frisson de plaisir m'envahit et, soudain, la clarté se fait sur mes sentiments. Je suis amoureux de lui.

« Moi aussi, je t'aime.

- Sûr ?

- Certain. »

Et sur ces douces paroles, je lui ravis de nouveau ses lèvres et ce baiser a un parfum d'infini.

A suivre ...

Bon c'est l'heure pour vous de me jeter tomates, compliments ou autres. Je tiens à remercier Mina08 pour sa correction. Merci de m'avoir lu. La suite bientôt, dans une ou deux semaines ou plus ça dépendra de moi et de Mina.

Bisous et à bientôt,

Seb' (qui gratouille à la guitare « Smoke In The Water » en pensant bien à vous).