- Prologue -
Parce qu'à force d'égoïsme & d'entêtement, la vie passe & il ne se passe rien. Les gens, comme le temps, te filent entre les doigts & tu ne fais rien pour changer le cours des choses. Triste réalité n'est-ce pas ? Les paroles remplacent bien trop souvent les actes. Du moins en est-tu l'exemple même. Alors tu ne crois plus à rien, & le bonheur te passe sous les yeux sans que tu ne puisses rien y faire. Parce que le dire se fait trop facilement, parce que le prouver se fait trop rarement. Et surtout parce que voir la vérité en face ferait trop mal. Alors tu l'ignore, cette vérité, qui te ferait pourtant renaître, toi, de même que tous les autres que tu as détruits, tout comme tu te détruis. L'amour te passe devant, proche, & toi, tu l'ignore. Tes certitudes blessent les gens autour de toi mais peu importe tant que toi, tu ne souffres pas. Ton inconscience fait rire, néanmoins tu reste intact. & fier. Ton innocence se fait désirer, & tu reste le même. Alors c'est ça l'amitié, l'amour, la vie ? C'est ce que je pensais encore il y a quelque temps . Alors que maintenant je suis sûre d'aimer tu sais…
A force de te croire intouchable, c'est ton cœur qui pars en miettes. & moi vois tu, je désire seulement ton bonheur. Mais la barrière que tu dresse entre nous m'empêche de t'aider. & m'éloigne de toi au fur & à mesure. Quand te rendras tu compte que ton ignorance te brise? Ta vie d'aujourd'hui est un hasard. Tout disparaîtra du jour au lendemain. & quand, à cause de tout les malheurs que tu auras causés, tout le monde te tournera le dos, tu seras presque seul. Presque seul, parce que moi, je serais la, vois tu. Je serais toujours là, parce que je t'aime. & puis, si je ne suis pas là pour t'aimer et t'aider, qui le feras? Parce que tu ne le sais pas, mais personne n'est capable de t'aimer, personne. Mais tu l'ignore. Personne n'arriverais à te supporter, comme tu n'arrive à supporter quelqu'un d'autre que toi. Mais les choses changeront quand tu ouvrira les yeux. & crois moi, la chute sera dure. Tu es monté trop haut mon frère, pour pouvoir redescendre doucement. Mais je serais là pour t'accompagner dans la douleur. Crois moi mon double, la vie ne te sourira pas, certes, mais moi, je le ferais. Si tu ne m'en empêche pas. Ou si je ne me tue pas avant.
Parce qu'a force de m'ignorer comme tu le fais, tu me détruit. & parce que tu as tellement changé que je n'arrive même plus désormais à reconnaître mon double. Petit frère, vois tu comme le monde change? & tu change avec lui. Le monde crève, & tu crève avec lui, tout comme je crève pour toi. Je meurs à tout petit feu, & ton cynisme m'enfonce encore plus. Ta joie d'avant à disparue il y a longtemps, & nos anciens amis ne te reconnaissent plus. Ta tête à enflée, mais malgré tout cela, je suis le seul à ne pas t'en vouloir. A ne pas le pouvoir. Parce que vois tu mon frère, tu as une trop grande importante pour moi, & une trop grande influence. Seul ton amour compte pour moi, & pourtant, je me suicide lentement car il n'est pas réciproque. Petit frère, te rends tu compte de la douleur de tes proches? Mon double, te rends tu compte que tu étouffe la vie des autres par ton égoïsme, ta lâcheté, ton entêtement, et ta prétention? Petit frère, te rends tu compte que si je t'aime, c'est en désespoir de cause, car il y a longtemps que je ne te considère plus comme mon frère?
Parce qu'a force de changer comme tu le fais, j'ai finis par ne plus te reconnaître. & le frère que j'avais est mort depuis longtemps dans mon âme. Alors est né ce que tu es désormais. celui que je désire plus que tout au monde. & même si tu m'a considéré comme ton frère toi aussi, je sais qu'avec tes changements, j'ai finis par disparaître de ton cœur. Plus personne n'y vis, sauf peut être toi. Toi, toi et toi. Ton amour de ta personne est déplacé, & pourtant m'amuse. Ton amour pour toi est blessant pour tout le monde & je l'envie. Notre ressemblance s'estompe avec le temps, & ce moindre amour que tu me porte me rends jaloux. Jaloux de toi. Jaloux que ton cœur ne me vois pas. Jaloux de tes mots. & le manque de toi se fait ressentir. Mais tu ne l'a pas remarqué. Non. La seule chose que tu remarque petit frère, c'est que tu as pris du poids, ou que tes dents ne sont pas aussi blanches que tu l'espérait. Mais pour cela, il y a une solution. Petit frère, tu fait régime. & tes kilos en trop on disparus. Petit frère tu te fais blanchir les dents. & elle sont aussi claire que la neige. Mais petit frère, tu ne te rends pas compte que mes joues se creusent avec le temps. Que mes yeux se cernent avec la vie. Que mes pupilles se ternissent à ta vue. Ta respiration m'insulte. Le moindre de tes souffle me blesse. A chaque battement de cœur, je désire te tuer. & pourtant, à chaque fois que tu me regarde, je ne désire plus rien, sauf être dans tes bras. Ton comportement me dégoûte, & je le subit. Comme on subit une torture, ton existence me tue. & je t'emporterais avec moi.
La vie t'a souri comme tu souris à tes fans, et ton sourire préfabriqué à finis par rester. C'est désormais le même que tu nous fait. Il sonne tellement faux petit frère, mais tu ne te rends pas compte que tu es découvert, et tu continue ta mascarade. Tes faux-semblants te rendent fou. Tu crois désormais qu'ils sont vérité. Tout ton comportement est dorénavant faux. Tout comme toi. Ces hypocrisies t'emmènent plus loin dans le mensonge, & le mensonge petit à petit finit par te bouffer. Un de ces quatre, tu viendras me voir, & m'en parler. Parce que si je ne suis plus ton frère, tu me considère toujours comme la peluche à qui tu confie tout. & j'ai le droit au moindre détails de ta vie. Parce que si tu ne m'aime pas comme je t'aime, jouer avec moi te fait du bien. & tu connais mes sentiments envers toi, pourtant, tu les ignores. Comme tu ignorerais l'amour d'une fan. Alors que celui que je te porte est tellement plus véridique. Mais tu ne porte de l'amour qu'a une seule personne. & personne ne peux la remplacer dans ton cœur. Vois tu petit frère, celui ci doit être petit. Très petit. Tellement petit qu'il ne contient qu'un seul sentiment. L'amour de toi. Ta prétention t'es montée à la tête, et à pris possession de ton cœur. Et petit à petit, tes amis se détournent de toi. Mais vois tu petit frère, moi, même si tu me poignardais, je continuerais de te sourire. Car même si tu me dégoûte, mon amour pour toi m'empêche d'avoir de la rancœur. & même si je désirais en avoir, un seul de tes regards me convaincrait d'arrêter. Car vois tu petit frère, ton influence dépasse les bornes de la simple obéissance. Un mot de toi, & je tuerais. Un regard de toi, & je mourrais. Mais je n'oublierais pas en mourrant de t'emmener avec moi petit frère. Tu le mérite tellement.
