Elle est mon pêché
Résumé :Lorsque Klaus massacre la famille de Katherine, il enlève sa sœur dans l'espoir de faire perdurer la lignée des Petrova et ainsi obtenir éventuellement un autre sosie.
Liliya Petrova déteste son kidnappeur, pourquoi ne devrait-elle pas aussi haïr le reste de sa famille ?
Mots de la traductrice (MdlT) :Salut, alors me revoilà, pour ceux qui me connaissent par le biais de mes quelques (deux) fanfictions déjà publiées. Alors oui, c'était une énooorme pause mais je n'avais franchement pas le cœur à écrire (et je ne l'ai toujours pas, pour preuve cette fanfic traduite !)
Je reprendrais mes histoires tôt ou tard, ne vous inquiétez pas (davantage Broken sur laquelle je travaille assidûment que Noir Magie[...])
Alors j'ai à mon compte 15 chapitres traduites sur les 81 de cette fic, originellement écrite par sofia313 qui l'a nommé « She is my Sin », en référence à l'une des chansons de Nightwish du même nom et que je vous recommande chaudement ! Je trouve que les paroles de la chanson illustre parfaitement l'intrigue de cette histoire, à croire qu'elle avait été écrite spécialement pour !
Je posterais un chapitre par semaine, durant le week-end, mais me connaissant, je préfère ne pas vous le promettre au risque de vous décevoir de manière systématique sans le vouloir...
L'histoire est antérieur à la série, cher(e)s ami(e)s internautes souhaitant ardemment du Klaroline, passe ton chemin, car sur cette histoire, nul romance de ce genre !
Speach à la Gandalf mis à part, je tiens à préciser que cette histoire est assez rude, d'où le rated.
Disclaimer : Les personnages appartiennent entièrement à Julie Plec, mis à part les quelques Ocs qui traverse joyeusement l'histoire, dont le plus important, Liliya. Celle-là appartient à son auteur, Sofia.
Inutile de vous prévenir que tout plagiat et autres traductions postérieures à la mienne n'est autrement pas accepter, car il y a bien une seule qui m'appartient et c'est bien la traduction de l'histoire !
Hi, Sofia, thanks again for your authorization !
C'est ma première traduction, soyez indulgent, par pitié !
Prologue
Bulgarie, 1492
« Pourquoi dois-tu partir ? »
Katerina tenta un sourire qui se solda par une grimace douloureuse.
Ses doigts souples glissèrent une mèche rebelle brune derrière mon oreille.
« J'ai...jeté l'opprobre sur notre famille et maintenant je dois en payer le prix », dit-elle doucement.
Les larmes dévalaient ses joues jusqu'à interrompre leur course sur le coin de de ses joues, tout prêt du menton avant de se nicher dans son cou.
Je me cramponnais à ma sœur, désirant plus que tout la garder auprès de moi. Que ferais-je sans elle ?
« Non...Père ne peut t'envoyer aussi loin, il doit y avoir une autre manière de ... »
Les yeux de Katerina s'embuèrent davantage mais elle secoua la tête en signe de dénégation.
« Non, petite, il n'y a pas « d'autres manières ». Tu ne dois pas blâmer Père. Je suis la seule fautive, c'est moi qui ait engendré cela. »
« Mais... »
« Tu dois être forte Liliya, Mère et Père auront besoin de toi après que je sois partie. Aide Grigor à prendre soin d'eux. Promets-le-moi. », m'interrompit-elle toujours aussi douce.
Cela n'en rendait la situation que davantage dure.
Je ravalais cependant mes larmes et acquiesçais.
« Promis. »
Katerina fit courir ses doigts sur ma joue avant de m'embrasser tendrement.
« J'aurais aimé pouvoir te voir devenir une femme, petite. Tous les hommes du village se battrait pour ton attention. Mais ne fais pas les mêmes erreurs que moi. »
Je hochais la tête.
Le simple fait d'admettre que je ne pouvais pas complètement comprendre quel avait été son erreur m'embarrassait terriblement.
Notre mère l'avait appelé « pécheresse », notre père « putain ».
Grigor ne l'appelait pas du tout, il était le seul qui grognait dédaigneusement à chaque fois qu'il était fait mention d'elle.
Je savais que ce qu'elle avait fait était un pêché, du moins je le pensais, mais personne ne voulait m'expliquer ce qu'était une « putain ».
Et je voulais savoir de quoi il s'agissait, après tout j'aurais treize ans bientôt !
Katerina recula et prit mon visage en coupe entre ses mains.
« Tu dois te rappeler que tu ne peux pas te permettre de faire confiance aux hommes, ma petite. Ils te promettront monts et merveilles afin d'entrer dans ta couche pour aussitôt te tromper. »
Une ancienne blessure était visible dans la douleur qui faisait briller ses yeux noisettes de larmes contenues. Elle poursuivit en renforçant sa prise sur mon visage.
« Tu ne dois pas les laisser faire. Pas avant de t'être marier, autrement tu finiras comme moi. Comprends-tu ? »
Son ton était très sérieux et elle me faisait un petit peu peur mais j'acquiesçais en tentant d'adopter le regard d'une adulte.
« Je ne laisserais aucun homme me corrompre », assurais-je fermement.
Katerina sourit finalement et embrassa mon front.
« Bien. »
Ses yeux s'embuèrent à nouveau avant qu'elle ne m'enlace étroitement.
« Tu me manqueras tellement, petite. »
« Tu me manqueras aussi. », sanglotais-je, ne voulant pas la laisser partir.
« Katerina », dit Père avec impatience sur le pas de la porte. « Il est l'heure de partir. »
« J'arrive, Père », répondit-elle d'une voix assurée en séchant ses yeux. « Sois forte, petite. »
« Attends », dis-je tandis que j'agrippais sa main tant bien que mal à travers mes larmes. « J'ai quelque chose pour toi. »
Elle me fixa étonné lorsque je lui tendis une feuille de papier noircie à l'encre. Je lui avais dessiné un portrait de Père, Mère, Grigor et moi afin qu'elle ne nous oublie pas.
« Liliya...c'est... »
« Tu ne l'aimes pas ? », demandais-je incertaine alors qu'elle ne poursuivait pas.
Elle ria, chassant les larmes qui dévalaient ses joues.
« Je l'adore ! C'est le cadeau le plus attentionné qu'une personne m'ait jamais offerte. »
« Katerina ! », s'époumona de nouveau Père à l'extérieur.
Elle me serra une nouvelle fois dans ses bras.
« Je t'aime, petite. »
« Je t'aime aussi. »
Nous pleurâmes toutes les deux lorsqu'elle s'éloigna sans se retourner, jusqu'à franchir le seuil de la porte.
Je ne pouvais pas la suivre, je ne pouvais pas... !
Je m'effondrais sur le sol, les pieds fauchés par le poids écrasant de ma tristesse, pleurant toujours à chaudes larmes.
Je ne reverrais jamais plus ma sœur.
Alors ? Qu'en pensez-vous ?
C'est assez court, je le concède, mais les autres chapitres s'épaississent au fur et à mesure, donc vous en aurez pour votre argent !
Allez, à vos claviers , faites chauffer le compteur de reviews, guys !
