Hello, me revoilà avec une petite fic. Ceci est la suite de "Apprivoise moi." Je ne comptais pas publier avant les fêtes (Epiphanie comprise, vive le taf en boulangerie) mais je me suis laissée prendre par Nagron. Je pense cependant que je vais publier un chapitre par semaine seulement. Voilà voilà. Je vous fais de gros bisous et espère que vous avez gâtés pour les fêtes.

Titre: Le temps des regrets

Type: UA, suite de "apprivoise moi. "

Perso : Clint Barton, Tony Stark, Pietro maximoff, Matt Murdock, Franklin Nelson Pepper Potts.

Pairing: hawksilver/ironhawk.

Rating: M

Disclaimer : Tout ce qui appartient à Marvel, reste à Marvel

Résumé : Trois après avoir rencontré Pietro, Clint vit des jours heureux, il a un nouveau boulot et son couple se porte à merveille jusqu'à ce qu'il croise capitaine Stark a nouveau dans une brasserie.

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Le temps des regrets

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Lundi 12 décembre 2018,

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Il me regarde de ses grand yeux, je lui souris malgré tout. Nous ne sommes plus ensemble depuis des années et pourtant. Je ne cesse de rougir face à lui. Je ne l'aime plus, enfin du moins, je ne l'aime plus comme par le passé, nos chemins se sont séparées. Malgré que j'ai quelqu'un d'autre dans ma vie, il me fait toujours tout de même de l'effet. Je me souviens de la première fois que je l'ai vu, j'avais tout de suite craqué.

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Mai 2001, 17 ans plus tôt.

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Je l'avais rencontré en revenant d'une ronde, il était lieutenant à la stup, avec mon mec c'était tendu. Il n'était jamais là. Toujours à parcourir le monde. Bucky était très occupé et très secret également. Je me souviens de la première fois que je l'ai vu, il est entré dans les vestiaires et cherchait un collègue. J'étais en train d'enlever ma chemise, pour être plus à l'aise. Je finissais le service, et j'avais couru après trois gars, je puais la transpiration et lui sentait tellement bon. Je me souviens l'avoir reluquer de la tête au pied. Des chaussures de villes, un jean coupe droite, un t-shirt écru manche longue relevé sur ses avant bras. Un holster d'épaule recouvrait le tout. Et son visage... Des grands yeux noisettes, une bouche rose et fine accompagnée d'une barbichette qui lui allait parfaitement bien. Son visage était parfait et sa coupe de cheveux était vraiment bien assorti a son style. Je me souviens comment j'étais heureux de connaître celui qu'il cherchait, juste pour lui parler.

- Vous cherchez le brigadier Hammond. Il vient de partir en intervention. Je dois avoir son numéro si vous voulez.

- Ah.. euh... Non, c'est pas la peine. Je me débrouillerai sans lui.

- D'accord. Avais-je dit en fermant mon casier. "Je peux lui laisser un message... Si vous voulez..."

- Non c'est pas grave, il devait m'accompagner pour une affaire mais je me débrouillerai sans lui.

- C'est pour l'affaire du sergent McKenzie ? Lui demande ai je.

- Oui,... Comment êtes-vous au courant? Me disait il l'air suspicieux.

- Tout se sait ici... J'étais dans son unité, à l'armée. David m'en a parlé. Enfin Hammond. Précise ai-je.

- Ahhhh... Et vous connaissez encore du monde à la caserne?

- J'y ai pas passé beaucoup de temps... J'ai fais beaucoup d'opex.

- Vous avez quelques chose de prévu cette après midi?

- Euhhh... Biensure que j'avais prévu plein de chose. Bucky devait rentrer de mission et j'avais prévu de lui faire un dîner surprise, aux chandelles, à la maison. Le ménage était pas fait depuis deux mois et j'allais me faire engueuler a son arrivée s'il n'était pas fait. "Non, j'ai rien de prévu." Répondais-je tout de même.

- Et bien, si ça vous dérange pas de faire des heures supp!

Et voilà que j'accompagnais le beau lieutenant Stark sur une affaire.

Tout l'après midi, je l'ai passé avec lui, j'étais aux anges, il me plaisait physiquement parlant. J'aimais son côté arrogant, son côté rentre dedans, son côté provocateur. Il m'avait tout de suite fait penser à Bucky, la première fois qu'on s'est rencontré. On l'avait embarqué avec un collègue et il nous avait insulté de tous les noms. Il m'avait fait rire et comme on dit chez moi. Homme qui rit, a moitié dans son lit. Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours été attiré par les mauvais garçon. Tony ne pouvait pas être pire que Bucky.

Ça faisait trois ans que Bucky et moi formions un couple. Enfin si on pouvait appeler notre relation comme étant un couple. Il était chasseur de prime et parcourait le monde pour obtenir ses contrats. Il se disait mercenaire. Il n'obeissaità aucunes lois. La loi c'était lui qui l'a faisait. Il traquait des hommes et des femmes pour les livrer à d'autres. Il se présentait souvent en détective privé. Quelquefois, il m'avouait avoir vendu un homme a un autre pour le tuer.

En tant que flic, j'aurais dû le dénoncer, il était complice de meurtre, mais dans ce cas là, étais-je moi aussi complice de quelques chose?

Au début, il menait des enquêtes à titre privé, surveillance, écoute, Filature, puis au fils des mois et des années, il s'était fait un nom et obtenait des contrats plus poussé, mieux payé, plus dangereux aussi. Quand je m'opposais à sa façon de faire, il me disait que c'est la loi du plus fort, c'était comme ça et pas autrement. Quand je le menaçais de tout révéler, il me disait qu'un contrat est un contrat, il était juste l'homme de main et non l'investigateur. Quand je le menaçais de le quitter s'il n'arrêtait pas d'être violent avec ses clients, il me disait qu'il ne me retenait pas. M'aimait-il vraiment?

Durant cet après midi à mener une enquête avec le lieutenant Stark, j'avais su occulté Bucky le temps d'un moment. Son sourire, son humour douteuse et sa joie de vivre me faisaient sourire. Mais lorsque je me suis retrouvé devant ma voiture, mon cœur s'était accéléré. Est-ce-que Bucky était rentré ? Est-ce qu'il serait ronchon? Serait-il blessé ? Aurait-il blessé quelqu'un? Avait-il du sang sur les mains?

Bucky était mon premier amour, mon premier vrai amour, j'avais déjà eu un copain, il s'appelait Jeremy, ça n'a pas duré longtemps. Jeremy était architecte, il était sérieux, trop parfois, il avait un avenir, tout ce qu'il n'avait pas, était: des couilles. Une grosse paire de couilles pour crier haut et fort. "Oui, je suis pédé !" Ses parents, ses amis, ses collègues le pensaient tous hétéro. Je pouvais comprendre que ce n'était pas facile. Moi-même j'avais perdu ma famille a cause de ma révélation, mais je ne voulais pas continuer avec quelqu'un qui n'assumait pas, Bucky assumait. Ses employeurs le savaient gay, mais ça n'empêchait pas qu'il se faisait respecter. Tant que le travail était bien fait. Et j'étais sûre qu'il l'était.

Au soir, lorsque j'étais rentré, j'étais soulagé de voir que James n'était pas rentré. J'avais tout de même fais le ménage à fond, jusqu'à 23h, de peur qu'il rentrait, mais il n'était jamais revenu. Il avait appelé pour me dire qu'il restait encore trois semaine en Bulgarie. Trois semaines c'était rien pour lui. Pour moi c'était une éternité.

Les semaines ont passé, les mois et Bucky n'était jamais là. Il passait plus de temps sur les routes et ailleurs que chez moi, chez nous. Quelques part ça m'arrangeait, je passais plus de temps avec mes amis, mes collègues, avec Tony. On était devenu bon ami. On se faisait des soirées, avec deux potes a lui. Happy et Rhodey. On était devenu proche j'avais presque tiré un trait sur mes espoirs. Il était parfait, mais hétéro. Alors je continuais ma double vie. Celle d'un flic exemplaire, célibataire. Et celle de l'amant d'un mercenaire.

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2002,

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Je me souviens du jour de son dernier appel, celui de Bucky où il me disait qu'il me quittait pour rester en Roumanie avec un homme avec qui il s'était engagé un an auparavant. J'étais effondré et en même temps soulagé. Adieu magouille et assassin, je pouvais enfin revenir sur le droit chemin. C'était à ce moment là que j'avais le plus parlé avec Tony. Je lui avais dis que j'aimais une femme qui voyageait beaucoup et qu'elle m'avait trompé pendant plus d'un an. Il m'avait réconforté. Il m'avait emmené au restaurant, on était rien qu'à deux. J'ai su à ce moment là que j'étais toujours amoureux de lui, mais je n'espérais rien car son amitié est trop précieuse pour que je la perde.

Pendant cette période, on passait beaucoup de temps ensemble, il m'avait préparé au concours d'officier de police. Et j'espérais être le meilleur pour pouvoir avoir le choix de rester dans ce commissariat. J'aurais bien aimé entrer dans une brigade prestigieuse comme celle que Tony dirigeait, ou la brigade anti criminalité, mais a choisir, je voulais rester au moins près de lui, dans ce commissariat. Alors pendant plus d'un an, je m'étais privé dès tout, pas de sortie, pas de loisirs et j'avais buché. J'étais arrivé troisième. J'avais le choix entre plein de brigade prestigieuse, la stup, la brigade spécialisée de terrain même la brigade de recherche et d'intervention mais j'avais choisi la brigade de protection des mineurs juste pour rester dans ce commissariat, avec lui.

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2003,

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J'étais arrivé à la brigade en février. J'étais affecté à l'opérationnelle. Malgré que tout nos requérants et clients étaient mineurs c'était presque comme quand je bossais en police secours. J'avais appris a aimé cette brigade, la première année lorsque j'étais lieutenant-stagiaire c'était un peu dur, être le bleu n'est jamais facile, mais j'avais pu souffler lorsqu'on avait eut deux nouvelles recrues. Steve Rogers et Natasha Romanov. Je ne le savais pas encore mais ils allaient faire partie de ma vie. Natasha. Cette brute au grand cœur. Elle est la sœur que je n'ai pas eu. On avait vite sympathisé. Elle avait vite tenter le coup, et je l'avais vite rembarré. En règle générale, quand une dame me draguait, je lui faisais comprendre que je n'étais pas intéressé. Mais avec elle, c'était différent. Elle avait tenté de m'embrasser et je lui avais directement avoué que j'étais gay. L'année d'après on emménageait ensemble, dans un petit appart sympathique, avec deux chambres et balconnet. La vie en solitaire c'était fini pour nous. Il me semble même que c'est a ce moment là où mon capitaine a commençait a me tourner autour. Je n'osais pas l'envoyer bouler, mais un jour elle m'avait invité dans un restaurant avec ses enfants. J'aurais pu me mettre en ménage avec elle, elle était gentille, jolie, charmante, et ses trois adorables enfants étaient vraiment bien élevés, elle gérait toutes les brigades des mineurs, elle était divorcée. Mais... Je n'avais pas de sentiments pour elle, ni pour aucunes autres. Le seul que j'aimais, c'était lui, Tony.

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Décembre 2006,

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De la musique, des potes, du bruit, des verres, des bouteilles, de l'alcool, trop d'alcool et une grosse bourde. C'était le 31, et on fêtait la nouvelle année. On était tousdéchirés, Tony, Nath et moi y compris. Je me souviens où on était, à l'endroit exact, contre le rideau de fer de la pharmacie, les bars étaient déjà non fumeurs. Et on était sorti fumer une clope et , Nath avait balancé que j'étais gay. Comme ça dans la conversation. Tony était resté silencieux. Nath s'était tut elle aussi, mais il était trop tard. L'annonce a ait été lancé. On faisait semblant de rien tous les trois. J'avais cru un moment qu'il s'en foutait, mais il avait tout de même pris ses distances avec moi. On se voyait un peu moins. On s'appelait moins. On avait aussi tout les deux beaucoup de travail. Lui avait eut une promotion et était passé chef d'unité à chef des stups. Les jours ont passés, les mois, et même les années. Mes roulements en cycles ne me permettaient pas de le croiser autant que je voudrais, et puis j'avais l'impression qu'il m'esquivait.

J'ai appris a vivre sans lui, ou du moins a vivre sans le voir au moins trois semaines, sans l'appeler presque tous les jours. On se croisait tout de même quelque fois, toujours en présence de quelqu'un. Comme si, il emmenait quelqu'un avec lui pour ne pas que je lui saute dessus. Oui j'étais gay, d'accord, je l'aimais, mais jamais j'aurais osé tenter quoique se soit qu'il le ferait encore plus fuir qu'il ne le faisait déjà.

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Juillet 2009,

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Rhodey allait se marier, et j'étais invité àl'enterrement de vie de garçon. Je ne voulais pas y aller, c'était son ami, et je ne voulais pas m'incruster. Ils n'étaient pas nombreux. Juste Tony, Happy, son beau frère et deux autres amis. Tony avait insisté, c'était un truc entre pote. Avec Happy, ils avaient tout organisé. Un weekend ensemble a la campagne, chasse, pêche, bière et rock n' Roll. C'était leur slogan.

On avait rejoint la jetée en bagnole, j'étais monté avec Happy et les deux potes de Rhodey. Tony était monté avec Rhodey et son beau frère. On avait prit un bateau pour aller sur l'île où l'oncle de Tony possédait une maison de campagne. On y passait que trois jours et deux nuits. Mais ça promettait. Il y avait tout ce qu'on voulait. Canne à pêche, fusil de chasse, boules de pétanque, jeux de cartes, jeux de fléchettes. Tout ce qu'on avait apporté c'était quelques fringues, un peu de bouffe et beaucoup d'alcool.

En arrivant à la maison de campagne, on prenait déjà possession des lieux. Rhodey et son beau frère avaient directement prit le lit double dans la première chambre. Les potes de Rhodey s'étaient posés dans les lits superposés de la seconde chambre. Happy Tony et moi, devions dormir sur les canapés.

Dès le premier jour, on avait bien picolé et je m'étais endormi sur le sol, sur un tapis en mode épave, Tony était en boule au pied de Rhodey qui s'était endormi sur le canapé. Happy, Jack et Jim dormaient assis dans le second canapé. Le deuxième jours on avait essayé de pêcher, on était jamais parvenu à prendre un quelconque poisson. On s'était rabattu sur la chasse. Enfin plutôt sur le tir a la carabine.

Tony et moi étions les seuls vrai tireur du groupe. Les seuls ayant un permis d'ailleurs. Il y avait 4 fusils, Tony, Keith, le beau frère de Rhodey et moi avions préféré pêcher pendant que Rhodey, Happy, Jack et Jim étaient partis chasser du gibier. Quand j'y repense on était vraiment inconscient de les avoir laissé partir. Aucun d'eux ne savaient tirer, aucun d'eux n'avaient de permis de port d'arme. Et tous les quatres avait embarqué une bouteille d'alcool.

Nous, on s'était posé sur le bord de l'eau, une canne à pêche entre les mains, en buvant juste une bière tranquillement. Le soleil tapait, on transpirait, on avait commencé à préparer le barbecue. Les 4 autres avaient eut l'air d'avoir senti la bouffe, puisqu'ils arrivaient pile poil a la fin de cuisson des pommes de terre. Assis autour du feu, on dévoraient les merguez, pommes de terre alors que les bouteilles tournaient avec elles. La discussion portait sur les voiture, le sport, le boulot et les femmes. Autant dire que je n'ai parlé que de sport et quelquefois du boulot. La nuit commençait à tomber, et on buvait pour se réchauffer. Jack avait fini par rentrer, Keith l'avait suivi, suivi de Happy. A quatre, on était resté près du feu, puis quand on avait décidé de rentrer nous aussi, on avait découvert Keith dormant au milieu du lit, Jack dormait dans un lit superposé. Jim l'avait vite suivi dans celui du haut. Happy tenait encore un peu, affalé sur un des deux canapés, Rhodey l'avait rejoint. Nous étions à présent quatre amis devant un feu de cheminée. Ça me rappelait l'époque où on était tout le temps ensemble, l'époque où personne ne savait. Où Tony, du moins, ne savait pas que j'étais gay.

C'était notre dernière soirée, et on portait un dernier toast. J'étais déchiré, Tony aussi, et je parle même pas de Rhodey, qui ne savait plus aligner une seule phrase, affalé sur le canapé aux côtés de Tony. Moi j'étais assis sur le tapis, le dos appuyé contre le canapé, mon verre à la main. Tout le monde commençait à s'endormir même Rhodey, le silence commençait à s'engouffrer dans la pièce, puis Tony l'avait rompu. "Ça fait longtemps que j'avais pas passé un super weekend comme celui là."

- Moi aussi. Je suis content d'être venu finalement. Avouais-je à mon tour.

- Pourquoi? Tu voulais pas venir?

- Je reprend le service. A 5h lundi, ça va être chaud.

- Fais de journée, je te l'ai déjà dis. Ralait-il encore.

- Hummm...

- Cette femme, qui voyageait beaucoup, elle ne l'était pas hein.. c'était pas une femme.

- Non. Disais-je seulement sans lever les yeux.

- Et je suppose qu'elle n'était pas hôtesse de l'air.

- Non plus. Ajoute ai je.

- Elle faisait quoi comme métier? Il continuait de parler de Bucky au féminin, ça m'avait fait sourire.

- Tu ne préfères pas le savoir.

- Et pourquoi ça?

- Parce que tu es flic.

- Et je suis aussi ton ami, Alors... Murmurait il.

- Il se disait chasseur de prime. Je l'aurais plutôt désigné comme tueur à gage. Disais-je avant de finir mon verre cul sec.

- Ah ouais carrément. Gloussait Tony.

- Hummm...

- Tu l'aimais? Me demandait-il avant qu'un silence s'installa. J'attrapais la bouteille, en bu une longue gorgée puis avouais.

- On est resté 4 ans ensemble. Tu crois pas que je serais resté avec un tueur à gage si je ne l'aimais pas, rien qu'un peu. ?

- Probablement que si. Répondait-il. Je continuais à boire à même la bouteille, puis je commençais à m'endormir les yeux ouverts, repensant à Bucky. Tony m'avait ensuite sorti de ma rêverie en perquisitionnant la bouteille à son tour. "Ne t'endors pas sur la bouteille va!"

Je lui laissais prendre la bouteille, puis il me la glissait à nouveau contre mon torse. "Tu t'endors Clint?" Me demandait-il au bout de quelques minutes de silence.

- Je commence à plonger, ouais. J'étais surtout vraiment déchiré. La pièce commençait à tourner, et mon estomac était au bord de l'implosion.

- Tu ferais mieux de remonter. Me disait-il en agrippant mon pull afin de me faire remonter sur le canapé. "Tu vas pas dormir à terre encore une fois." Murmurait-il ensuite alors que nos regards se croisaient. Ses pupilles sombres dû à la fatigue, ses long cils noirs et regard attendrissant m'avaient envoûté. Je n'arrivais plus à détacher mon regard du sien tandis que ses lèvres se rapprochaient dangereusement des miennes.

Sa bouche contre la mienne, je sentais mon cœur battre à tout rompre. Tony m'embrassait, c'était lui qui avait les clefs en main. C'était lui qui engouffrait sa langue dans ma bouche. Le baiser tendre s'était vite transformé en baiser passionné. Nos langues jouaient l'une contre l'autre, ses lèvres jouaient avec les miennes. Ses mains m'agrippaient toujours le pull, l'une d'elle avait fini par lâcher le coton pour la glisser contre ma mâchoire. J'étais en extase total.

Toujours assis au sol, il avait basculé mon crâne sur l'assise du canapé, et commençait à me dévorer le cou. Dans une lueure de lucidité, je tentais de me relever pour le faire cesser de me séduire, mais Tony avait profité du moment pour s'asseoir correctement sur le canapé, tout en m'attirant contre lui.

À genou à présent sur le tapis du salon, j'étais entre ses jambes, et sa langue ne cessait de jouer avec la mienne, de jouer avec mes lèvres, de glisser sur mon menton, sur ma mâchoire, sur ma carotide. Je n'étais pas en mesure de l'arrêter. Aussi bien mon cœur que ma tête ne pouvaient le repousser, j'étais amoureux de lui depuis tant d'années. Et j'aimais ce qu'il me faisait.

Après s'être embrassés et caressés pendant de longues minutes, j'avais fini par obéir à ses pulsions et lui faisait une gâterie avec tant d'amour et de passion. C'était probablement sa première fois avec un homme. Avec le recul, je me dis que j'étais vraiment facile a cette époque, ça faisait bien 5 ans que je n'avais eut aucunes relation sexuelles. Et puis je l'aimais, j'avais pris un tel plaisir à lui faire cette gâterie. C'était Tony. J'avais aimé la poigne qu'il avait sur mon cuir chevelure, j'aimais sa seconde main qui me caressait le haut de mon dos. J'avais tant aimé lui faire plaisir.

Tony avait jouit en moi, et j'avais même avalé, ne sachant que faire d'autre. Je m'étais retiré de lui et était resté dans la même position. Au bout de quelques minutes, il m'agrippait à nouveau le pull pour m'empêcher de dormir à même le sol. J'avais un peu hésité, puis je m'étais ensuite recroquevillé sur un bout du canapé. Tandis que lui dormait déjà de l'autre côté. Je m'en voulais.

Quelques jours plus tard, il réagissait comme si rien ne s'était passé, comme si on s'était juste endormie autour d'un verre. Dans un sens ça m'arrangerait, puisqu'il avait rencontré ensuite sa future épouse.

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Fin 2011,

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Tony allait se marier, et Pepper, sa future épouse m'avait demandé à Bruce et à moi même de l'aider à préparer leur mariage. Bruce et moi passions beaucoup de temps chez eux. Avec eux. Pepper était une bonne personne, elle l'est toujours. Je l'appréciais, elle m'appréciait. Quelques jours avant de se marier, un certain Edward faisait son apparition, un vieil ami apparement, moi j'en étais jaloux. Ils avaient l'air si proches, ils avaient tant de point communs, avaient tant passé de temps ensemble. Je m'étais même demandé si Tony l'avait déjà invitéà faire ce que je lui avais fais, a l'enterrement de vie de garçon de Rhodey.

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Aout 2012,

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Un mois avant son mariage, je me suis lancé, je lui avais demandé texto si ce Edward était hétéro. Il m'avait sourit en coin. On était dans un bar, face au commissariat, on appelait cet endroit notre QG. Il était assit face à moi et avait incliné sa tête sur le côté, tout en souriant pleinement.

- Tu es jaloux?

- Je vois pas le rapport, je te demande juste si Ed est hétéro. Lance ai -je.

- Il l'est.

- Très bien. Disais-je seulement.

- C'est quoi ta vraie question? Se moquait-il ensuite.

- C'était celle là.

- Je te connais Clint... Tu es jaloux. Murmurait-il avant de boire une longue gorgée de son whisky.

- C'est faux.

- D'accord .. Il est le premier homme que j'ai embrassé. J'avais été choqué par la phrase, il m'avait balancé ça, comme si c'était une évidence, comme c'était normal pour un hétéro, la veille de son mariage, d'avouer qu'il avait déjà embrassé un autre homme, un autre homme que moi. "Tu vois, t'es jaloux."

- Je suis pas jaloux. Je me demande juste pour quelles raisons tu avais à faire ça. Disais-je sur la défensive.

- J'étais jeune... T'as déjà embrassé une fille, j'ai déjà embrassé un mec c'est tout. Je suis pas gay.

- J'ai jamais dis que tu l'étais. Lui disais-je.

- Je suis pas bi. Ajoutait-il ensuite.

- J'en suis moins sûre. Ajoutais-je à mon tour.

- Parce que je t'ai embrassé toi aussi?

- Parce que tu t'es laissé faire... Laisser faire, est même un bien faible mot. Je n'aurais rien fais si tu n'avais pas tenté de me séduire. Me défendis-je.

- Tenté? Je pensais que tu étais complètement sous mon charme. Lançait-il en riant doucement.

- C'est pas marrant. Avais-je répliqué en détournant le regard de celui que j'aimais.

- J'avais pas compris...

- Qu'est ce que t'avais pas compris? Lui demandais-je en le regardant à nouveau dans les yeux.

- Que tu étais sous mon charme, je pensais que... Tu étais comme Edward.

- Donc il est gay !

- Il est bi, et... On m'avait dit que les gays étaient ouvert a plein de chose, je pensais que tu faisais parti de ceux là.

- De ceux là quoi?

- De ceux qui couchent avec un autre, juste pour le sexe. Précisait-il ensuite.

- C'était pas le cas.

- Je sais... Murmurait-il alors qu'il glissait sa main sous la table pour caresser mon genou.

- Tony... Qu'est ce que... Bafouille ai-je en reculant légèrement.

- J'avais pas compris que tu m'aimais.

- Aimer... Quel prétention. Disais-je en riant.

- Jures-moi que tu n'as pas une once de sentiment pour moi? Demandait-il.

- Ça changerait quoi si je te le disais... Tu vas te marier. Disais-je en retirant sa main de mon genou.

- Tu vas me manquer. M'avouait-il.

La gorge nouée je lui répondais à mon tour que moi aussi, il allait me manquer.

- Je dois y aller... On se voit ce soir.

J'acquiesçais et le soir même je le retrouvais et cédais une seconde fois à la tentation de ses douces lèvres. Tony était encore plus pété que lors de notre weekend dans les marais. Je n'étais pas à jeun moi non plus, mais que pouvais-je faire lorsqu'il avait parsemé mon buste de doux baisers? Après qu'il avait descendu ses lèvres jusqu'à mon sexe qui n'attendait que lui? Mon sexe érigé n'attendait que ses lèvres, que cette bouche, que cette langue. Neuf ans ça faisait neuf ans que j'attendais ça. Neuf ans que je l'aimais.

Par amour pour lui, j'avais acquiescé lorsqu'il m'avait proposé d'être son amant. Je n'aurais sans doute pas dû accepter mais l'amour rend aveugle. Et avec lui, j'étais complètement aveuglé.

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Octobre 2012,

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C'était bien un mois après son mariage. Il m'avait invité chez lui, Pepper était absente, il avait mit carte sur table directement à mon arrivée. "Clint, fallait que je te vois face à face."

- Ah... Ok... Disais-je seulement alors que je voyais ce brun au sale caractère se mordre la lèvre inférieure nerveusement. Il avait même baissé les yeux, c'était bien rare qu'il le faisait. Il n'était pas du genre à baisser les yeux. Il était plutôt du genre à relever le menton. "Tu... Tu bois un verre avant?" Et voilà maintenant qu'il bafouillait.Qu'arrivait-il au capitaine Tony Stark?

- Avant quoi?

- Avant que je me lance. Avait-il dit finalement en allant vers son bar. Je l'avais suivi, il nous avait servi deux grand verre de scotch, avait bu une longue gorgée puis s'était lancé. "J'ai quelques chose à te proposer."

- Je t'écoute.

- Je suis pas gay, tu le sais.

- Accouche Tony.

- Tu penses qu'on pourrait être amant? Avait-il lancé de but en blanc.

Je m'étais étranglé avec mon scotch. "Amant?!"

- Je suis pas gay Clint. Ok, je suis sûrement bi, mais pas gay, je peux pas t'offrir ce dont tu attends, je sais que tu voudrais être en couple avec un vrai pédé, qui est sorti du placard. Tu voudrais probablement qu'on emménage ensemble, et qu'on adopte un petit chien. J'en sais rien, mais moi je suis pas fait pour ça. Je ne veux pas être en couple avec un homme, enfin du moins pas officiellement, j'y arriverais pas, il me manquera toujours quelques chose. Je connais tes sentiments et je pourrais bien te mentir en te disant que je ressent rien pour toi, mais c'est complètement faux, tu le sais... Sinon..., sinon, je t'aurais jamais laisser me toucher.

- Je sais pas quoi répondre... Murmurais-je complément stupéfait par son honnêteté. C'était comme si j'avais découvert le vrai Tony.

- Alors ne réponds rien pour l'instant. Moi tout ce que je voulais te dire c'est que... Si je devais avoir un amant, ce serait toi, mais je ne peux pas faire de toi, un véritable un petit ami. Biensure je ne t'oblige à m'être à cent pour cent fidèle...

J'étais vraiment perturbé par sa demande, et confus. J'essayais de faire preuve de fierté et d'assurance et lançais seulement. "Encore heureux."

- Je sais pas comment ça se passe, quand ... Quand on a un amant ou une maîtresse.

Je souriais discrètement, je me serais jamais douté que Tony Stark n'avait jamais eut de maîtresse auparavant. "En général, les amants se voient deux, trois fois par mois. Ils se font un resto, un ciné, une soirée, généralement c'est plutôt pour un plan cul." Précisais-je en grimaçant.

- Ce serait suffisant?

- Pour moi? Demandais-je avant de boire une longue gorgée de mon verre.

- Oui. Murmurait-il d'une voix si douce.

Je le regardais tendrement et avouais. "Je sais pas... T'avoir même quelques jours par mois, serait sûrement déjà mieux que rien du tout..

- Alors t'en dis quoi? Me demandait-il le regard plongé dans son verre. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Mal à l'aise et anxieux. Je l'aime tellement...

- Je suis d'accord, mais il faut que tu me promets plus qu'un simple plan cul. Je te demande pas de... D'être avec moi à longueur de temps. Mais je ne veux pas qu'on se voit uniquement au lit... Un resto, un ciné, une soirée, m'irait tout aussi bien.

- Je te promet de te consacrer au moins un jour par semaine et un weekend tout entier chaque mois.

- Un weekend ensemble tout entier comment tu comptes faire avec Pepper? Plaisantais-je avant de rire nerveusement à l'idée.

- Ça, C'est mon problème, je me démerderai. M'avait-il dit alors qu'il me regardait enfin. Son regard était plongé dans le mien.

- T'as de la chance que tu as trouvé une femme très active. Lui avais-je seulement retourné.

- J'ai aussi de la chance d'avoir un amant très conciliant. Cette phrase m'avait légèrement rebuté.

- J'ai pas encore dit oui

- T'as pas dis non, non plus. Avait-il rétorqué. J'avais oublié qu'il avait le sens de la répartie.

- Un point pour toi. Lui avais-je dis en riant.

- Buvons à nous, à notre relation très spéciale. Avait lancé Tony pour clore notre accord. J'avais conclu le marché en trinquant avec lui.

À partir de la, je pouvais me considérer amant de Tony Stark.

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17/10/2012,

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C'était la date de notre premier rendez-vous. On avait établie, que cette date serait, la date officielle de notre couple officieux. Tony avait décidé de m'inviter au restaurant. Biensure on cachait notre relation alors il n'avait jamais un geste tendre pour moi. Ce n'était pas non plus un dîner romantique, c'était comme un dîner d'affaire entre deux collègues, un dîner entre pote. Malgré que j'aurais préféré que ce soit un dîner romantique, j'étais quand même heureux de pouvoir partager un dîner avec lui.

On avait pris chacun notre voiture, en bon ami. En revenant vers la mienne, il avait regardé l'heure et avait proposé qu'on fasse un tour. J'avais accepté, bien évidemment. Il m'avait fait tourné dans quelques rues puis s'était arrêté à l'arrière d'un bâtiment abandonné. C'était à partir de là, qu'il s'était montré comme un amant.

On s'était juste embrassé avec quelques mains baladeuses puis il avait cessé de me chauffer. Malgré qu'il pouvait être un connard né, il avait tout de même de la pudeur et n'aurait jamais été jusqu'à me faire l'amour dans une bagnole. Bien que je me doutais qu'il était sexuellement agité, il préférait tout de même faire ça dans un endroit classique. Ce qui m'amène à notre deuxième rendez-vous.