Chanson à écouter en lisant cette histoire:

'Missing' par 'Evanescence'


Flash back :

« Edward, EDWARD! Regarde-moi, je suis vivante! » criais-je, espérant qu'il puisse m'entendre. Mais il continuait d'avancer et de s'approcher dangereusement du soleil. Puis, l'horloge sonna. Des capes noires arrivèrent et prirent Edward avec eux. Je les suivais en essayant de ne pas être vu. Mon cœur battait à la chamade. Mais ils marchaient très vite et je devais courir pour pouvoir les suivre. L'un d'eux se retourna et m'aperçut. Ils s'arrêtèrent et se retournèrent vers moi. Quand Edward me vu, son visage s'illumina pendant une seconde. Il me regarda dans les yeux et me dit :

« Si j'avais su… ne soit pas trop lente, s'il-te-plaît, Bella. » Mais qu'est-ce que ça pouvait bien signifier? Et puis je compris. La faute qu'il venait de faire était impardonnable, que je sois toujours vivante ou non. Ces yeux se remplirent de larmes...

« Je t'aime » fut la dernière chose qu'il dit.

Et puis je m'évanouissais. Je me réveillai dans mon lit douillait chez Charlie. Mais même si je venais de me réveiller, je savais que, malheureusement, ce dernier évènement n'était pas juste un mauvais rêve.

3 ans plus tard

Après sa disparition, je perdu contact avec les Cullen, mais aussi avec le monde qui m'entourait. Je me foutais de ce qui pouvait se passer en dehors de ma bulle. Je ne me levais pas le matin, et mangeais encore moins. Je ne lisais rien. Je n'écoutais pas de musique. J'allais à l'école, mais mes notes étaient médiocres. Mais malgré ça, je ne voulais pas partir. Je croyais des fois sentir sa présence. IL était partout. Puis, au bout de quelques semaines, je me disais qu'il me manquait quelque chose, mais ce n'était pas LUI. C'était quelque chose de plus fort, de plus attirant encore. C'était la vie. Une autre vie. Je pris mes affaires et laissait une note à Charlie. Je suis allé à la banque et j'ai retiré assez d'argent pour un billet d'avion allé, mais pas retour. J'allai à l'aéroport avec mes bagages, mon argent et mon peu de dignité qu'il me restait. Quand se fut mon tour d'acheter mon billet, je regardais la femme qui travaillait là, lui lança un regard de défit et parla pour la première fois depuis 4 ans, depuis qu'il était partit.

« Un billet pour l'Italie, s'il-vous-plaît. »