Rien ne m'appartient. Je ne suis pas JK Rowling. Je ne fais que jouer avec ses personnages.
En cette froide nuit de novembre, Augusta Londubat se préparait pour la soirée poker de son club qui devait se dérouler chez elle à Godric Hollow. La vieille sorcière était impatiente, voilà bientôt un an qu'une telle réunion n'avait pas eu lieu en raison des attaques qui sévissaient en Grande Bretagne. Nombre de ses amies avaient perdu un de leurs proches et toutes voulaient l'histoire d'une soirée oubliées ce qu'elles avaient vécu.
L'année avait été très éprouvante pour tous les sorciers, Augusta en particulier; son fils Franck et sa femme Alice faisaient partie de l'Ordre Du Phoenix. Ils étaient en danger permanent; chaque jour tout deux se battaient contre les mangemorts (une pensée qui empêchait Augusta de dormir) mais comme lui rappelait souvent Franck, il faut bien que certains se battent pour faire de ce monde un endroit plus sûr pour les futurs générations. Oh comme elle était fière de ce qu'ils faisaient, n'en doutaient pas, mais elle aurait souhaité que leurs vies soient plus insouciantes.
Le plus dur cependant avait été d'apprendre que son petit fils, Neville, né il y a un peu plus d'un an était lui aussi en danger et que Voldemort voulait l'éliminer pour des raisons Dumbledore avait alors placé sous protection Franck et sa familledans un lieu secret. Augusta ne recevait de leurs nouvelles que rarement par certains membres de l'Ordre, et vivait dans la crainte qu'on vienne lui annoncer leur mort.
Heureusement, tout cela était fini; deux jours auparavant, le soir d' Halloween, Voldemort s'était rendu chez les Potter avec l'intention de tuer leur fils Harry. Mais ce soir là, avait eu lieu quelque chose que personne ne sait expliquer. Lord Voldemort, le mage noir le plus craint de tous les temps avait été détruit. En effet, après avoir tué James et Lily Potter, il avait tenté de jeter un sort au jeune Harry, âgé d'à peine un an, qui ricocha et atteint le mage noir le détruisant.
Les quarante-huit dernières heures n'avaient été que fêtes et banquets à travers tous le pays .La veille, pour la première fois depuis sa naissance, Augusta avait pu rendre visite à son petit fils. la pauvre sorcière avait fondu en larmes en voyant à quel point celui ci avait grandi et ressemblait à Franck à son âge. Neville commençait à prononcer quelques mots et tentait de tenir debout sur ses deux jambes. La vieille femme resta la journée entière à jouer avec le petit et partit à regret la nuit tombée. Oui elle était heureuse et rien ne pourrait entraver sa bonne humeur; pas même la présence de Mrs Figg à lapartie de ce soir, cette cracmol était une teigne au poker qui arrivait toujours à plumer Mme Londubat.
Tout était prêt: les tartes aux potirons venaient d'être sorties du four et sentaient délicieusement bon et Augusta étaient aller chercher du Whisky Pur Feu chez Tom le propriétaire du Chaudron Baveur. Ils ne manquaient plus que les invitées. C'est alors qu'on toqua à sa porte, sûrement encore une connaissance qui m'invite à un banquet ou une fête de célébration pensa la vieille femme. Cependant, dés qu'elle ouvrit la porte, Augusta sut instantanément que ses visiteurs n'étaient pas porteurs de bonnes nouvelles.
Il y avait Alastor Maugrey, un grand Auror réputé pour avoir combattu les forces du mal plusieurs fois; il était accompagné d' Albus Dumbledore, le fondateur de l'Ordre du Phoenix et directeur de Poudlard; ainsi que de Cornelius Fudge, l'actuel Ministre de la Magie. Tous semblaient exténués et loin de la joie débordante des environs.
"Bonsoir Augusta, commença suis désolé de vous déranger à cette heure tardive mais il faut que vous veniez avec nous si vous voulez bien . lui dit il d'une voix calme et sans émotion.
-Que se passe t il Albus? C'est les enfants c'est ça? Alice, Franck que leur est il arrivés? S'il vous plaît dîtes moi qu'ils n'ont rien fait au petit Neville. supplia la vieille femme des larmes pleins les yeux.
-Vous devriez nous suivre Mme Londubat, nous devons aller à l'hôpital Ste Mangouste , on vous expliquera tout là bas. répondit Alastor lui faisant signe de l'accompagner.
Il n'y avait rien à faire d'autre que les suivre Augusta le savait, elle prit son manteau et son chapeau.
"Il faut que quelqu'un prévienne mes amies...elles devaient venir ce soir... commença t elle d'une voix tremblante.
-Ne vous inquiétez pas un Auror va rester içi et prévenir vos amies. lui assura Dumbledore. Permettez. demanda t il en lui présentant son bras. La vieille femme le saisit et tous disparurent de Godric Hollows et atterirent un instant plus tard devant l'hôpital Sainte Mangouste.
-Je vas voir où ils en sont. dit Albus en se dirigeant vers l'accueil . Vous feriez bien de lui expliquer Alastor.
-Augusta il faut que vous soyez forte! Ecoutez moi pour le bien de Neville . annonça l'Auror dont l'oeil fou observait Augusta de haut en bas.
-Merlin, que c'est il passé ce soir? demanda pour la énième fois la vieille femme.
-On avait pas prévu qu'ils iraient chez eux, Augusta croyez moi quand je vous dis, que si je m'étais douté de ce qui se passerait, je n'aurais pas retirer la protection de Franck et Alice. dit il. Jamais. Tous deux venaient de mettre Neville au lit quand deux mangemorts ont débarqués chez eux et les ont kidnappés.
-Kidnappés? Mais où sont ils? Alastor , je veux le savoir immé Augusta.
-On les a retrouvés il y à une heure de cela. Mais il était trop tard... dit d'une voix faible l'homme qui semblait tout d'un coup fatigué.
-Trop tard... répéta Augusta dans un sanglot.
-Ils les ont torturés, avec le sortilège Doloris pendant des heures et des heures, leur demandant des renseignements qu'ils n'ont jamais donné. Ils ont resistés tant qu'ils ont put mais...
-Mais...
-Quand on est arrivé pour les sauver, Alice était inconscente, quand à Franck il était muet, il ne semblait pas comprendre ce qui s'était passé. On les a amenés içi, mais les médecins ont peu d'espoir. conclut l'Auror.
-Il faut que je m'asseois. dit Augusta d'une voix chevrotante s'écroulant sur un banc de l'hôpital.
Sa tête tournait et elle entendait en boucle dan sa tête, les mots: Doloris, torture et trop tard. Son fils unique , sa chair et son sang avait été torturé et elle ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre.
Albus Dumbledore revint quelques minutes plus tard.
"Ils sont toujours en train d'être examiner par les meilleurs mages, ils viendront vous voir dès qu'ils auront du nouveau Mme Londubat. Nous resterons avec vous et j'ai demandé à Minerva si elle pouvait s'occuper de Neville cette nuit, elle l'amènera chez vous demain.
-Merci. répondit d'une voix rauque Augusta, en prenant la main du viel homme.
La nuit fut longue et rude pour tous. A chaque fois qu'un mage sortait d'une salle Augusta levait la tête, mais ce n'était jamais pour elle. Enfin à 4h50 du matin deux mages en uniformes s'approchèrent du trio.
"Mme londubat? demanda le plus jeune des mages, il avait la tête de quelqu'un qui avait passé la nuit entière à tenter de résoudre un problème insoluble.
-Oui répondit d'une voix plein d'espoir Augusta.
-Ils sont vivants...mais je crains que les dommages subient par l'utilisation trop importantes du sortilège Doloris soient irréversibles. expliqua le plus vieux des mages.
-Comment ça irréversibles? demanda Alastor.
-Quelque chose s'est brisé dans leur cerveaux, ils ne sont que l'ombre d'eux mêmes. Ils n'ont aucun souvenirs, ne parlent plus et ne peuvent plus rien faire par eux mêmes. En gros c'est comme si on avait effacé leur cerveaux. expliqua le plus jeune d'entre eux."
C'en fut trop pour Augusta, qui s'écroula sur le banc.
"Mais ce n'est pas possible, ils ont un bébé ils doivent se rappeler de Neville. Ils doivent se rappeler.
-Je suis désolé Mme Londubat. Sincèrement. Nous avons une aile à l'hôpital, pour des patients de leur nature. On les y a déjà transfé dit gentiment le plus vieux des mages."
A sa sortie de l'hôpital quelques heures plus tard , Augusta se rendit chez elle. Minerva McGonnagall était là avec Neville tentant de le rendormir mais le bébé s'aggrippait à ses bras en braillant. Neville son petit fils, la seule chose qui devaient lui importer à présent, c'est à elle qu'imcombait dorénavant la tâche de le protéger des dangers dont regorgent ce monde.
Voilà pour le premier chapitre j'espère qu'il vous a plu. N'hésiter pas à laisser des reviews.
