(!) De très nombreuses personnes lisent cette fanfiction mais je ne reçois pas beaucoup de reviews ! Alors faites un p'tit effort et dites-moi ce que vous en pensez !
Première fanfiction mais pas premier écrit :)
pairing : Charles et une nouvelle mutante...
résumé : une mutante sans-gène, un Charles étonné et un Manoir ensoleillé...
genre : action et amour
disclaimer : si ces personnages m'appartenaient, ça se saurait... Les chapitres suivants arrivent, merci d'avance pour vos commentaires ! :D
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Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne... (Apollinaire)
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C'était un matin de juillet, il faisait chaud et beau, toute l'école se prélassait sur la pelouse baignée de soleil. Charles et Erik discutaient, Hank et Raven flirtaient sous un pommier et les autres disputaient des parties de dames. Un bruit de moteur enfla depuis l'extrémité du chemin qui menait au manoir, et un cabriolet jaune s'arrêta bientôt dans la cour, après avoir franchi le grand portail blanc en fer forgé. Une ravissante jeune fille, brune aux yeux marron très clairs, vêtue à la Audrey Hepburn –une robe légère en tulle crème, un large chapeau de la même couleur, une pochette marron- en sortie. Charles déjà s'avançait vers elle avec le sérieux et le professionnalisme qui le caractérisait. La jeune femme claqua la portière de la voiture et sautilla gaiement à la rencontre du professeur.
- Bonjour, mademoiselle, permettez-moi de me…
Elle le coupa en lui déposant un rapide baiser sur la joue, puis souri, dévoilant deux dents du bonheur parfaites.
- Je suis Eliza Von Plein ! Enchantée ! Je viens tout droit de Berlin pour faire votre connaissance. Quel endroit adorable !
Laissant le jeune homme abasourdi, elle marcha à grands pas vers les autres mutants en tenant fermement son couvre-chef, qui menaçait d'être emporté par le vent –léger mais existant. Elle fit la bise à toutes les personnes présentes, sauf Sean rouge comme une pivoine qui prétexta un bouton de fièvre. Alex lui décocha une bourrade moqueuse.
- Ahahah il est tout gêné !
Eliza sourit, amusée, puis repartie avec autant d'ardeur joyeuse vers Charles et le cabriolet qui n'avaient pas bougés, extirpa deux lourdes valises du coffre et les flanqua dans les bras du télépathe, avant d'en sortir deux autres plus légères pour elle-même.
- Allez, montrez-moi ma chambre ! Si possible une qui soit exposée plein Sud.
Charles, qui avait enfin retrouvé ses esprits, ouvrit la bouche.
- Mais qui êtes-vous, mademoiselle ? Pourquoi venez-vous ici ? Nous ne nous sommes jamais rencontrés, et je ne pense pas que mon nom soit connu jusqu'en Allemagne.
Eliza, tout en s'engageant sur la voie menant au manoir, lui répondit d'une voix rieuse :
- Vous êtes adorable, adorable ! La mutation que je possède me permet deux choses : capter les révolutions dans le monde entier –même les plus discrètes- et le concept que vous proposez pour aider les mutants à savoir contrôler et utiliser leurs pouvoirs en est une, mais je peux aussi deviner le talent de chacun, humain comme mutant. Vous, par exemple, êtes doué pour percevoir, et en l'occurrence connaître formellement, les pensées de ceux qui vous entourent. N'essayez pas sur moi, ou je vous étripe ! ajouta-t-elle en pouffant.
Le professeur décela dans ces paroles une discrète menace. Il résolut de ne pas provoquer la jeune femme.
- Bien entendu. Quelles belles mutations ! Mais que nous vaut votre présence ici ?
Elle se retourna vers lui alors qu'ils entraient dans l'immense hall.
- Je viens voir si le cadre de vie et l'entraînement que vous proposez là me plaisent. Si ce n'est pas le cas, je repartirais pour Hollywood ! J'y ai commencé une carrière d'actrice.
Il hocha la tête, surpris. Quelle drôle de personne ! Il lui passe devant en s'excusant, pour la mener à l'étage et lui désigner une chambre. Charles ne savait que penser de cette nouvelle venue sans-gêne, qui rentrait ici comme si tout lui appartenait. Ce comportement allait à l'encontre de son caractère. Il sentait flotter son parfum dans l'air, fleur d'oranger lui sembla-t-il. Le professeur la guida à travers le couloir et pénétra dans une pièce meublée d'un grand lit, d'une commode, d'une armoire en merisier et d'une salle de bain en prime. Puis, il posa les bagages de Miss Von Plein au centre de la chambre.
- Voilà. Tu es ici chez toi !
Eliza, qui commençait à déballer ses affaires, tiqua au son du tutoiement.
- Je vous en prie, continuons à nous vouvoyer.
Charles eu l'impression de s'être pris une claque. Quelle fille malpolie ! Il avait l'habitude de tutoyer ses cadets tandis que lui les vouvoyait, il avait besoin de cette distance qu'il considérait comme une marque de respect.
- Bien sûr, excusez-moi, dit-il difficilement.
Puis il fit volte-face et disparut dans le couloir. Eliza eut un sourire suffisant. Elle avait très envie de mutiner ce jeune prof coincé. Elle avait remarqué sous les habits « stricts » une musculature qu'elle jugeait parfaite : ni trop importante, ni inexistante. Ses yeux bleus francs et lumineux, sa courtoisie et la gentillesse qu'elle avait deviné sous le masque de sévérité l'attirait, tandis que son air pète-sec et sa faculté de sonder les esprits l'agaçait. Cédant à sa rêverie, elle s'étendit sur le lit. Mais elle décida que le papier peint bordeaux de la pièce lui déplaisait. Sans hésitation aucune, sans réfléchir vraiment, elle se mit donc en quête du garage, le trouva, le mis sans dessus-dessous pour trouver l'appareil servant à décoller le papier peint et revint dans sa chambre avec le précieux objet. Elle enfila des vêtements de bricolage, repoussa les meubles dans un coin et actionna la décolleuse à vapeur. Eliza passa le reste de l'après-midi à décoller des pans entiers du revêtement qu'elle jugeait hideux, et parvint à finir avant que la nuit ne tombe. La jeune fille inspecta les murs ainsi mis à nus, fit claquer sa langue contre son palais en signe de satisfaction et redescendit l'appareil au garage. Au retour, elle passa par la cuisine afin de prendre un sac poubelle et le remplit des débris de papier peint jonchant sa chambre. Les autres habitants du manoir la regardèrent sans comprendre jeter un sac poubelle archiplein aux ordures puis passer l'aspirateur de longues minutes. Enfin elle se lava les mains au lavabo de la cuisine et demanda aux mutants en pleine préparation d'un cake :
- Je peux aider ?
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Alors ! Ce chapitre vous a-t-il plu ? selon vous, pourquoi Eliza est-elle ici ? j'attends vos réactions, appuyez sur le petit bouton dessous !
