Gens, bonsoir ! Quelle bonne surprise ! Certains d'entre vous ne l'ont sûrement pas remarqué, mais j'ai supprimé ma fiction « Do you Doodle ? ». J'y ai noté une incohérence, à laquelle il FAUT que je remédie genre sur le champs (ou plus tard) mais en attendant, je ne pouvais la laisser là, pantelante, illogique. Je vois des larmes dans vos yeux, et avec raison. C'est comme vous faire voir un morceau de La Liberté guidant le peuple, et vous le supprimer en vous tapant sur les doigts. Enfin. La vie, ses aléas ! :D

Je vous embrasse ! Et vous laisse avec une histoire tout à fait de saison, puisque ce n'est absolument pas la période des fêtes. Ahah, tant pis !


Et surtout, bonne année !
(Une histoire qui sent la dinde)

« Tu brûles toutes les affaires de Potter... Cap ou pas capzz?"

Goyle rit d'un air bête devant la proposition de Pansy, un peu saoul lui aussi. Leur nouvelle résolution pour la nouvelle année: être un maximum stupide. Et pour une fois, ils tenaient vraiment leurs résolutions. Quelques cadavres de bouteilles de Firewhisky traînaient sur les tables, et les deux amis s'étaient empressés de faire les fonds de canettes. Leur haleine pouvait en témoigner.

La grande salle était pratiquement vide. Ils étaient à peu près tous à Hogsmeade pour le feu d'artifice. Seuls quelques élèves étaient restés aux château: des stupides, quelques Serpentards... des trouillards, quelques Pouffsoufles... des assidus de la Bibliothèque, quelques Serdaigles... des mollusques, deux trois Gryffondors... et les bizarres, qui n'étaient ni trouillards, ni stupides, ni trop serieux, ni trop mollusques. Draco Malfoy. Harry Potter.

Le premier n'en avait rien à faire de voir des étincelles traverser le ciel et était vautré près des deux Serpentards, un verre de whisky/jus de citrouille ,sans citrouille, à la main. Le second, était parti faire un tour à l'exterieur, avec Weasel et l'autre, là, Granger. Il avait laissé, dans la grande salle, son sac, et un pull miteux. Il n'en fallait pas plus à Pansy pour s'exiter, tel une petite pucelle, sur le sort qu'elle pourrait réserver aux deux morceaux de tissu.

Draco était étalé sur la table. Si l'un de ses compatriotes Poudlardiens l'avait vu, ils aurait conclue de la fierté des Malfoy était passée à la trappe, et que dorénavant, il ne s'agissait plus que de loques alcooliques et fières de l'être. Si Malfoy Sénior l'avait vu, il n'aurait rien conclu, il l'aurait immédiatement achevé. Il sourit à cette idée... en fait il souriait à n'importe quoi.

"Cap!" hurla Goyle en se précipitant sur la table des Gryffons, remuant les bras, ce qui lui donnait un air de babouin qui venait d'apercevoir une babouine à son goût. Il fut suivi de près par Parkinson. Draco parut pensif quelques instants, se grattant le menton de sa main valide. D'abord, il dut penser à la forme qu'allait prendre sa réplique. C'est fait. Ensuite, il devait assembler les mots un à un pour que quelqu'un comprenne ce qu'il allait déclarer. C'est... presque fait. Il but une gorgée et grimaça, parce qu'il n'aimait pas ça, mais il avait besoin de force pour faire remarquer que :

"Tiens tiens, ce serait pas Potter et sa bande… »

Il sourit, parce qu'il avait réussi à mettre des mots ensemble. T'es un champion, champion.

"Parkinson, je peux savoir ce que tu comptes exactement faire à mon sac ?"

Draco arrêta de sourire parce qu'après tout le mal qu'il s'était donné, personne ne s'intéressait à lui. JAMAIS PERSONNE NE S'INTERESSAIT A LUI. Enfin si…

« … mais pas les bonnes personnes ! » il hurla en frappant la table d'un poing rageur. Il y eut un moment de silence, et quelques soulèvements de sourcils.

« Malfoy est cuit. » gloussa Granger, qui ne devrait pas trop se la jouer, compte tenu que son taux d'alcool dans le sang dépassait largement, en ce moment même, son QI. Potter, lui, observait Malfoy, sans sourire moqueur ni sourire de compassion, ni sourire, ni quelconque expression. Weasley, lui, observait sa main.

« Parkinson, tu pourrais reposer mes affaires ? » personne n'avait sorti de baguette,

Dans le monde moldu, lorsque ceux-ci buvaient, ils pouvaient se sentir pousser des ailes, et se prendre pour de grands sorciers, hurlant des « agabadakra » sans queues ni têtes, armés d'une truite en guise de baguette magique. Dans le monde sorcier, lorsqu'on buvait, on oubliait un peu qu'on aurait juste à s'exclamer « accio sac ».

« Non. » fit Pansy avec toute l'ardeur, la tenue, et la classe que méritait la situation. La jeune fille, le nez en l'air, fit un pas en arrière, tenant tout contre sa poitrine le sac de Potter. Potter, lui, fit un pas en avant. Pansy, elle fit un pas en arrière. Potter, lui, soupira.

« J'aime pas ton humour. »

Draco, lui, se leva d'un bond, s'interposant entre Pansy et Potter.

« ET TOI T'ES QUI TOI POUR TE PERMETTRE DE JUGER L'HUMOUR DES AUTRES ? » il hurla au nez du brun.

« Draco… » pouffa Pansy. Il se tourna vers elle, tandis qu'elle pointait quelque chose, qui devait approximativement se trouver au dessus de sa tête, et de celle de Potter.

A un moment ou l'autre, dans nos vies, on se trouve face à des situations inextricables. Des dilemmes. On préfèrerait de loin avoir à se gratter les testicules contre du crépis, que de prendre une décision. Car on sait que quelle qu'elle soit, elle sera la mauvaise.

Potter avait jeté un rapide coup d'œil à ce qui les surplombait. Il avait baissé les yeux, peu rassuré. Qui ne savait pas exactement s'il devait observer ses chaussures, ou Malfoy, ou ses chaussures, ou peut-être le ciel, ou ses chaussures.

Draco n'hésita pas une seconde. Il déclara même :

« Plutôt mourir. », un sourire sournois scotché sur ses lèvres, ses deux fines lèvres qui n'attendaient qu'un mot de Potter pour se remettre en action, et le détruire. Les deux Princes d'Hogwart, face à face, se jaugeaient du regard. Le reste du monde avait cessé de respirer.

Concernant le soi-disant dilemme, Malfoy n'avait pas hésité une seconde, parce que oui, il était hors de question qu'il embrasse Potter sous cette stupide branche de houx, au diable les traditions. Harry sourit aussi, un peu moins sournoisement. Il déclara même :

«Je n'y ai même pas songé une seconde. »

Draco Malfoy cassa le duo qu'il formait jusqu'alors avec Potter, malencontreusement, sous cette branche idiote. Il bouscula Harry de l'épaule. Et Pansy lui jeta son sac à la tête, avant de rejoindre le blond. Goyle, lui, observait Weasley , qui observait sa main. Et Granger, elle remarqua, et c'était bien la seule, le halo bleuté qui avait entouré Draco Malfoy, pendant une fraction de seconde.

« Ohohoh… » elle gloussa. « Alors ça, ça va être marrant. »


Est ce qu'il s'était pris une cuite hier soir?

Aucune idée.

Est ce qu'il avait vidé 2 bouteilles de Firewhisky?

Ah, ce n'était pas impossible.

Est-ce qu'il s'était vidé au dessus des toilettes pendant trois quarts d'heure?

Ho je crois bien que oui.

Est ce qu'il avait confondu Miss Teigne avec une touffe d'herbe?

Ouais!

Est ce qu'il avait shooté dedans?

Hé merde...

Est ce qu'il avait dit à Dumbledore que franchement, sans les Sang de Bourbes, y aurait plus de rab de saucisses à la cantine.

En même temps, c'est pas faux.

Est ce qu'il avait roulé une pelle à Goyle?

Nannnn... nan, bien sûr que nan.

Allongé sur le dos, dos qui était en compote, soit dit en passant (il avait certainement dû le louper, en voulant se jeter dedans) le Serpentard repensait à la soirée de hier soir. Il passait en revue ce qu'il aurait pu faire... ce qu'il avait fait. Et le plus pathétique, c'est qu'il n'arrivait pas à différencier les deux. Il étira quelques instants ses muscles douloureux, observant le plafond rêveusement. Miss Teigne devait être en mauvais état à l'heure qu'il est, en train de miauler en appelant au secours... ça devait être une bien triste scène. De toute façon, elle n'avait qu'à pas tant ressembler à une touffe d'herbe. Il se tourna d'un coté et sortit un paquet de cigarettes de la petite table de chevet. D'accord, fumer étais mauvais pour la santé. Si papa Malfoy avait su ça, il aurait... en fait, il n'aurait rien dit, parce que lui même fumait en cachette pour éviter de s'attirer les foudres de sa femme. Par contre , si maman Malfoy l'avait appris, elle les aurait reniés, lapidés, puis jetés du haut d'une falaise. Il craqua une allumette et alluma sa cigarette en s'étirant encore un peu.

Il se tourna de l'autre coté et tomba nez à nez avec Goyle. AVEC GOYLE ?

"Arrrrrrrgh!!!!"

"Buhiuiiujjjjjjagaa!" furent les premiers mots hurlés par Goyle, en ce 1 er Janvier, le visage déformé par la surprise. Tellement surpris qu'il bascula de l'autre coté du lit.

"MAIS QU'EST CE QUE TU FOUS DANS MON LIT!?" hurla Draco en baissant les yeux sur son ami toujours à terre, qui se demandait pourquoi , et pourquoi, mais pourquoi il était là par terre!

"Ton lit? Mais c'est le mien!" répondit Goyle d'un air effaré, en massant son pauvre et douloureux postérieur.

"Ho... oui possible. Je me disais, aussi. Je fume pas." fit remarquer Draco en toussant la fumée qu'il venait d'avaler. "Et ça me fait tousser."

Goyle se releva, prenant appui sur la table de chevet. Il lança un regard peu rassuré à son ami et lui lâcha:

"Draco… je fume pas non plus! »

Ils avaient donc dormi dans un lit inconnu, dans une chambre qui n'était pas la leur. Tant pis. Draco repoussa les couvertures, avant de se rendre compte qu'il était nu comme un vers. Nullement gêné par sa nudité, surtout en raison de sa gueule de bois omniprésente, il se dirigea vers la salle de bain.

« Draco… Draco t'as … t'as…

- J'ai … j'ai ? » poursuivit le Serpentard avec agacement.

Goyle, toujours à moitié couvert par les couvertures d'un lit qui appartenait à on-ne-sait-qui, bégayait, en montrant du doigt une partie de l'anatomie de son ami, qu'on ne devrait pas montrer du doigt, car c'était plutôt déplacé.

« T'as… t'as…

- Accouche !

- T'as une queue ! »

Draco l'observa longuement, une expression neutre sur le visage. « OK. » il prononça silencieusement, avant de se rediriger vers la salle de bain.

« Une longue comme ça, qui remonte, avec des poils… NON DES PLUMES !

- Nos corps changent, Gregory. Ce n'est pas sale… »

Mais Gregory, qui observait la queue on-ne-peut plus plumeuse qui était apparue durant la nuit dans le bas du dos de son préfet, poursuivit sa litanie. C'est alors que Pansy apparut. Débraillée, et portant ses vêtement de la veille. Le sourire béat qui ornait son visage jusqu'ici, disparut d'un coup et sa mine se renfrogna.

«Qu'est ce que vous fichez dans mon lit ? » elle hurla, pour la forme. Elle tourna les yeux vers le blond lorsque… « HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! Draco, tu as une queue ! »

Le préfet comprit alors qu'on parlait de ce qui le chatouillait à chaque pas, et qu'il prenait pour tout, sauf une queue. Il attrapa l'objet, qui remuait maintenant de gauche à droite avec rythme, puis pesta contre le monde, la vie, les gens, et le reste, dans un seul et même juron, diabolique, tonitruant.

« Mince. »

A suivre…

(Si je puis me permettre, si vous ne savez pas quoi faire de vos prochaines 30 secondes, n'hésitez pas à me laisser un petit mot d'insultes ! Ou même un gros mot d'insultes. Mais pas "Mince" c'est vraiment trop vulgaire. Bizoos.)